LA CINQUIÈME TROMPETTE,
L’INVASION PLANÉTAIRE DES DÉMONS (2° partie)
Dans mon précédent message, j’ai parlé de la vision que reçut l’apôtre Jean, au son de la cinquième trompette. Il s’agit de l’ouverture du puits de l’abîme et de l’invasion de sauterelles à l’échelle planétaire. J’ai également parlé de ce que représentait précisément ces « sauterelles », à savoir une invasion planétaire des démons. La Parole de Dieu nous donnant une description détaillée de ces êtres, j’aimerais considérer de nouveau avec vous le texte d’Apocalypse 9, les versets 1 à 12 :
« Le cinquième ange sonna de la trompette. Et je vis une étoile qui était tombée du ciel sur la terre. La clef du puits de l'abîme lui fut donnée, et elle ouvrit le puits de l'abîme. Et il monta du puits une fumée, comme la fumée d'une grande fournaise; et le soleil et l'air furent obscurcis par la fumée du puits. De la fumée sortirent des sauterelles, qui se répandirent sur la terre; et il leur fut donné un pouvoir comme le pouvoir qu'ont les scorpions de la terre. Il leur fut dit de ne point faire de mal à l'herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n'avaient pas le sceau de Dieu sur le front. Il leur fut donné, non de les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq mois; et le tourment qu'elles causaient était comme le tourment que cause le scorpion, quand il pique un homme. En ces jours-là, les hommes chercheront la mort, et ils ne la trouveront pas; ils désireront mourir, et la mort fuira loin d'eux. Ces sauterelles ressemblaient à des chevaux préparés pour le combat; il y avait sur leurs têtes comme des couronnes semblables à de l'or, et leurs visages étaient comme des visages d'hommes. Elles avaient des cheveux comme des cheveux de femmes, et leurs dents étaient comme des dents de lions. Elles avaient des cuirasses comme des cuirasses de fer, et le bruit de leurs ailes était comme un bruit de chars à plusieurs chevaux qui courent au combat. Elles avaient des queues semblables à des scorpions et des aiguillons, et c'est dans leurs queues qu'était le pouvoir de faire du mal aux hommes pendant cinq mois. Elles avaient sur elles comme roi l'ange de l'abîme, nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon. Le premier malheur est passé. Voici il vient encore deux malheurs après cela. »
Une fumée, comme la fumée d'une grande fournaise
La Parole de Dieu précise : « le soleil et l'air furent obscurcis par la fumée du puits ».
Si, comme nous le disions précédemment, nous devons nous orienter vers une interprétation symbolique du texte, alors, dans le domaine spirituel, lorsque le puits de l’abîme sera ouvert, la fumée qui en sortira éclipsera la véritable lumière émanant de Christ, le soleil de justice. Les démons seront si nombreux qu’ils souilleront et obscurciront les sphères célestes d’où Satan et ses hordes ont dominé et dominent le monde. Et comme les hommes ont préféré et préféreront plus que jamais les ténèbres à la lumière ; comme ils n’ont pas voulu et ne voudront pas l’ordre divin, seul garant de vérité et d’authenticité, le monde sera alors plongé dans une nuit spirituelle sans précédent, une nuit plus profonde que celle de la neuvième plaie d’Égypte, et bien plus longue que « l’heure de la puissance des ténèbres » (dont a parlé Jésus) et qui précéda la croix.
Nous voyons les prémices de ces ténèbres. Jésus, d’ailleurs, nous a prévenus : « la nuit vient, où personne ne peut travailler », a-t-il déclaré (Jean 9.4) Et Paul a écrit : « Cela importe d'autant plus que vous savez en quel temps nous sommes… La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière. » (Romains 13.11-12)
Lorsque la cinquième trompette sonnera, une légion d’esprits malfaisants va donc déferler sur la terre. A propos de cette invasion démoniaque planétaire, on pourrait objecter que les démons ont toujours manifesté leur présence au milieu des hommes, ce qui est tout-à-fait vrai. Mais nous pensons que leur nombre a toujours été limité, particulièrement pendant le temps de la grâce et ce, par un décret de la miséricorde de Dieu. Lorsque Jésus chassait les mauvais esprits, ne leur commandait-il pas de retourner dans l’abîme ? Lors de la libération de ce pauvre homme de l’Évangile qui était possédé par une légion de démons, ceux-ci supplièrent Jésus de ne pas leur ordonner d’aller dans l’abîme, mais de les autoriser à entrer dans un grand troupeau de porcs qui paissaient sur la montagne (Luc 8.31). C’est donc qu’en d’autres circonstances, Jésus l’a fait, il a ordonné aux démons d’aller dans l’abîme. Depuis lors, un grand nombre d’autres esprits impurs ont subi la même contrainte, au nom de Jésus et par l’efficacité et la puissance de son œuvre à la croix. La Bible dit que Jésus « a dépouillé les dominations et les autorités [il s’agit des puissances démoniaques] et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix » (Colossiens 2.15).
Mais au son de la cinquième trompette, l’emprisonnement des esprits mauvais cesse. Ils se précipitent sur la terre, remplis de la rage d’avoir été si longtemps réduits à l’impuissance. L’épaisse fumée de laquelle Jean voit sortir les sauterelles symbolise, sans nul doute, les ténèbres que ces démons vont répandre autour d’eux. Comment ne pas réaliser alors, comme nous le disions la fois dernière, qu’une semblable invasion est pire que toute autre ?
Parlons maintenant de la longue description de ces démons, faite par l’apôtre. Elle ne concerne évidemment pas l’apparence extérieure. Nous pensons d’ailleurs qu’ils seront invisibles. Mais il s’agit de leur caractère intérieur. Les illustrations qu’on a voulu faire, en mélangeant des corps de sauterelles avec des corps de chevaux, des faces d’hommes avec des queues de scorpions, sont purement grotesques ; et elles ont le tort d’empêcher de saisir toute la grandeur tragique renfermée dans cette description biblique, qui doit demeurer symbolique, pour ne pas tomber dans le ridicule.
Des chevaux préparés pour le combat (v.7)
Ces hordes de démons seront donc intrépides au point, comme le dit la Parole de Dieu, de se répandre sur la terre (v.3).
Dans les Saintes Écritures, le cheval revêt toujours un caractère guerrier. Les mauvais esprits arriveront sur la terre, avec la volonté ardente que Satan leur aura insufflée, de faire le plus de mal possible. Ils sont « préparés pour le combat », ainsi que le dit la Parole de Dieu.
Des couronnes semblables à de l’or (v.7)
L’or, par son éclat, et surtout par son caractère inaltérable, est le symbole de la divinité. La couronne, elle, est la marque de la royauté. Les démons seront investis d’une autorité sans pareille. Ils agiront avec des prétentions inouïes, voulant agir comme Dieu. N’oublions pas que Satan a voulu se faire l’égal de Dieu, ce qui a provoqué la chute de cet archange orgueilleux. L’enfer tout entier est marqué de cet esprit-là : détrôner Dieu. Ce seront de fausses prétentions. Notez bien qu’il est écrit : « comme des couronnes » et « semblables à de l’or ». Dans notre texte d’aujourd’hui, le mot « comme » apparaît dix fois, et il souligne l’apparence trompeuse des démons. Cacheront-ils leur vraie nature ? A l’image de Satan, leur Maître, se déguiseront-ils en anges de lumière, avant de se manifester sous leur vrai caractère ? Cela est tout-à-fait possible. Dans ce passage de l’Écriture, tout est « semblable », c’est-à-dire que nous avons affaire au monde trompeur du serpent ancien : c’est le monde de l’ersatz, du truqué, du simili-or, du bluff, de la façade éblouissante, de la parade bruyante, cachant une effroyable réalité.
Il n’est pas étonnant que ce faux-monde, marqué de mensonges et de supercherie, monte de l’abîme et recouvre finalement la terre.
Des visages d’hommes (v.7)
Là encore, les démons auront une apparence purement trompeuse. Ils seront intelligents (ce que le visage d’hommes laissent pressentir). Ils paraîtront remplis de bienveillance, affectant des sentiments humains. Tout cela ne sera qu’une ruse destinée à capter la confiance des hommes, afin de les asservir entièrement et de pouvoir exercer sur eux ce que leur méchanceté leur inspirera.
Des cheveux comme des cheveux de femmes (v.8)
Si les femmes avaient les mêmes cheveux que les hommes, une telle précision aurait été inutile. Il est bon que les chrétiens méditent sur cette précision de l’Écriture !
Les cheveux de la femme constituent l’un de ses principaux attraits. Ils symbolisent ici la sensualité et la beauté par laquelle la femme exerce son pouvoir de séduction sur l’homme. Ainsi, non seulement les démons se pareront de sentiments apparemment « humanitaires » ; mais ils useront encore d’attraits séducteurs semblables à ceux de la femme. Leur pouvoir de fascination attirera les hommes dans toutes sortes de pièges. Ce sont là les profondeurs de Satan !
Des dents de lions (v.8)
Les visages d’hommes, les cheveux de femmes ne sont qu’un masque. La réalité cruelle, la férocité sont dans ces dents de lions. Quand on a pu voir, par exemple, dans un parc zoologique, un lion dévorer les chairs de son repas, on se rend compte de la formidable puissance de ses mâchoires. Quand les démons auront achevé leur œuvre de séduction, leur férocité se manifestera pour dévorer l’âme et le cœur de leurs victimes.
Des cuirasses de fer (v.9)
C’est une image d’impénétrabilité. La cuirasse montre qu’ils seront invulnérables, elle les protégera.
Un bruit de chars à plusieurs chevaux qui courent au combat (v.9)
Il est donc question d’une invasion très impressionnante !
Au verset 7, nous avons lu qu’ils ressemblaient à des « chevaux préparés pour le combat ». Maintenant, ils courent au combat. Il y a une progression dans l’offensive démoniaque planétaire.
Dans les guerres de l’Antiquité, les chars étaient une arme redoutable et redoutée. Leur bruit semait l’épouvante. En l’entendant, même les courageux éprouvaient de la crainte, et certains étaient prêts à abandonner la lutte. C’est un sentiment semblable que les démons, quand ils auront jeté le masque, provoqueront chez leurs victimes pour les dépouiller de toute capacité de leur résister.
Des queues semblables à des scorpions et des aiguillons (v.10)
Ces armées sataniques seront, bien évidemment, insensibles à la souffrance humaine. Comment le pourraient-elles ? Les démons sont les ennemis de Dieu et des hommes.
Le scorpion a son dard et son venin cachés derrière son corps. A première vue, il est impossible de les deviner. On ne s’aperçoit de leur existence que trop tard. Cette dernière image du scorpion résume en quelque sorte tout ce que le reste nous a appris. Semblables aux scorpions, les esprits sataniques commenceront par montrer de bons sentiments, ils parleront de choses belles et séduisantes ; jusqu’au moment où, tout d’un coup, ils révéleront leur méchanceté. Menteurs et rusés, ils ne se démasqueront que lorsqu’ils tiendront suffisamment leurs victimes, pour être certains qu’elles ne pourront pas leur échapper. Le tourment qu’ils causeront, semblable à la piqûre du scorpion, engendrera de vives douleurs. Ils infligeront aux hommes une douleur intolérable. Ils seront invincibles ; nul ne pourra lutter contre eux et nul ne pourra conjurer les effets de leur dards empoisonnés.
Pouvons-nous faire ici un rapport avec le texte d’Esaïe 9.13-14 :
« Le peuple ne revient pas à celui qui le frappe, et il ne cherche pas l'Éternel des armées. Aussi l'Éternel arrachera d'Israël la tête et la queue, La branche de palmier et le roseau, en un seul jour. L'ancien et le magistrat, c'est la tête, et le prophète qui enseigne le mensonge, c'est la queue. »
Le tourment infligé aux hommes par les queues des sauterelles sera-t-il un esprit d’erreur troublant les esprits et contraignant ses victimes à croire au mensonge ? Nous savons que du temps d’Achab, roi d’Israël, un esprit démoniaque et mensonger était dans la bouche de tous ses faux prophètes, et qu’il conduisit le roi et ses troupes à la ruine (1 Rois 22). Par ailleurs, nous nous souvenons de ce que Paul a écrit dans sa seconde lettre aux Thessaloniciens :
« L'apparition de cet impie [l’Antéchrist] se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge » (2.9-11).
Le roi, l’ange de l’abîme
Une dernière indication nous est donnée : « Les sauterelles avaient sur elles comme roi l’ange de l’abîme, nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon » (v.11)
Abaddon signifie en hébreu « destructeur », et Apollyon a le même sens en grec. Évidemment, il s’agit de l’ange destructeur : le diable en personne. Ce dernier trait confirme, s’il était besoin, que les sauterelles représentent une vague de possession satanique venant ravager l’humanité. Dans l’Évangile de Jean, Jésus parle de lui-même comme du bon berger ; mais il fait également allusion au voleur qui ne vient que pour dérober, égorger, et détruire. Telle est l’œuvre de Satan. Il est le voleur par excellence.
Cette précision de l’Écriture doit attirer notre attention. Dans le livre des Proverbes, il est dit à propos des sauterelles : « les sauterelles, qui n’ont point de roi, sortent toutes par bandes ordonnées » (30.27). Elles n’ont point de roi ! Mais celles qui sortent du puits de l’abîme (les démons) en ont un : Satan. Nous remarquons là encore que, dans ce chapitre 9, tout est contre nature. Satan a l’initiative des opérations. Il domine sur le monde des ténèbres, et les esprits mauvais lui obéissent en tant que roi de l’abîme. C’est dire toute la stratégie et l’organisation démoniaque dans les temps de la fin ! Ce sera effroyable !
En réalité, le chapitre 9 de l’Apocalypse est comme un livre encore fermé, et qui ne s’ouvrira qu’au terrible jour de l’Éternel, lorsque l’abîme aura essaimé sur le monde une nuée d’esprits séducteurs.
Le tourment infligé à l’humanité
Le verset 5 déclare, à propos des sauterelles : « Il leur fut donné, non de les tuer, mais de les tourmenter pendant cinq mois ». La version TOB traduit : « Il leur fut permis non de les faire mourir, mais d’être leur tourment cinq mois durant ». Ce qui montre une fois de plus la souveraineté de Dieu sur l’univers entier, sur toutes ses créatures, sur toutes puissances célestes ou démoniaques. Il est le Maître absolu. Tout se fait selon sa volonté ou selon sa permission.
Selon le sens étymologique, le verbe grec « basanizo » traduit par tourmenter, s’applique au traitement du métal. Il signifie « mettre à l’épreuve des métaux avec une pierre de touche, pierre siliceuse, pour la vérification de la pureté de l’or, par exemple, par examen d’une rayure faite par cette pierre; le verbe signifie également « interroger en soumettant à la torture, tourmenter, être harcelé ». Les démons n’épargneront aucun tourment aux hommes. Ils exerceront sur eux des pressions intolérables pour annihiler leur personnalité et en faire des adorateurs de Satan. Les tourments endurés par les êtres humains seront de tous ordres ; ils seront probablement physiques : certains commentateurs évoquent l’extension de maladies, de maladies contagieuses ; mais ces tourments seront aussi de nature morale et spirituelle : c’est ainsi que certains parlent de profonds bouleversements spirituels, sous l’influence de l’esprit de l’antichrist ; des hérésies troublant les âmes et les plongeant dans l’angoisse de leur sort éternel. D’autres ont pensé au développement soudain de grandes religions à la fois conquérantes et destructrices.
D’autre part, nous l’avons lu, la Bible dit : « En ces jours-là, les hommes chercheront la mort, et ils ne la trouveront pas; ils désireront mourir, et la mort fuira loin d'eux. »
Parce que Satan détient la puissance de la mort, il lui sera donc possible d’empêcher les hommes de faire appel à elle pour être délivrés de leurs tourments ; en un mot, le diable poussera la perfidie jusqu’à prévenir les suicides, pour le plaisir infernal de voir souffrir les gens.
En son temps, Jérémie dit de la part de Dieu :
« La mort sera préférable à la vie pour tous ceux qui resteront de cette race méchante, dans tous les lieux où je les aurai chassés, dit l'Éternel des armées. » (8.3)
Cependant si la mort leur sera préférable, elle fuira néanmoins loin des hommes, dont le tourment durera cinq mois. Est-ce un chiffre symbolique ou une durée de temps réel ? Nous ne pouvons pas le préciser.
Il est important de considérer les derniers chapitres de l’Apocalypse pour y contempler la défaite cuisante du diable et de ses démons, la victoire éclatante de Christ, à laquelle est associée celle que l’Écriture appelle l’Épouse, la femme de l’Agneau.
Les démons sont réservés pour le jugement. Pierre écrit :
« Dieu n'a pas épargné les anges qui ont péché, mais il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement ». Lors de la seconde phase de son retour en gloire, Christ les jettera dans l’étang de feu et de souffre. Jésus parle du « feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. » (Matthieu 25.41) Quant à la bête et au faux prophète, l’Écriture déclare :
« La bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre. » (Apocalypse 19.20)
Et le diable qui, dans notre chapitre d’aujourd’hui, commandera ses hordes sortis de l’abîme, sera lui-même enchaîné dans l’abîme de par l’autorité souveraine de notre Dieu Tout-Puissant ; et la clé qui a ouvert le puits de l’abîme servira à enfermer Satan :
« Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l'abîme et une grande chaîne dans sa main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l'abîme, ferma et scella l'entrée au-dessus de lui, afin qu'il ne séduisît plus les nations ». (Apocalypse 20.1-3)
Notre espérance, à nous chrétiens, est dans le retour de Jésus-Christ pour son Église. Quels que soient les temps difficiles qui s’annoncent jusqu’au retour glorieux du Messie, nous croyons dans la promesse de Jésus en ce qui concerne son Église : « Les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle » (Matthieu 16.18)
Certes, l’Église ne jouit pas nécessairement d’une immunité la mettant à l’abri de toute épreuve. Les démons ne feront pas à l’Église la courtoisie de décrire autour d’elle un cercle protecteur, pour la laisser bien tranquille. Et nous en savons quelque chose, chacun pour notre part ! Mais Christ est avec les siens tous les jours. Il l’a promis. En lui, et par la foi, cette foi qu’elle doit toujours à nouveau demander à son Seigneur, l’Église est gardée de tout mal.
Bien-aimés frères et sœurs, nous devons prendre conscience du réel combat dans lequel nous sommes engagés dès maintenant. Nous devons méditer sérieusement sur cette parole laissée par l’apôtre Paul (en Éphésiens 6.10-18), réagir comme il convient, et prendre les bonnes décisions :
« Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin; prenez aussi le casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu. Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance. » Amen.
Paul BALLIERE
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