Un chrétien peut-il perdre son salut ?

 

 

 

 UN CHRÉTIEN PEUT-IL PERDRE SON SALUT ?

 

          Avant d’entrer dans le sujet il est important de définir ce qu’est le salut.

 

 

Un salut universel offert à tous les hommes sans exception

 

          Jean 3.16 « car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle. »

          1 Timothée 2.4 : « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. »

          1 Jean 2.2 : « Jésus est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. »

          1 Jean 4.14 « Le père a envoyé le Fils comme sauveur du monde. »

          Romains 11.32 « Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous. »

          Tite 2.11 « Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. »

          Hébreux 2.9 : « Christ a souffert la mort pour tous les hommes. »

          2 Pierre 3.9 : « Dieu use de patience envers vous, ne voulant qu’aucun périsse mais voulant que tous arrivent à la repentance. »

          Romains 5.12-19 : « …La mort s’est étendue à tous les hommes parce que tous ont péché… la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes… »

 

          Dieu offre le salut à tous les hommes, c’est son désir, et il a mis tout en œuvre, en accomplissant en Jésus une parfaite rédemption par son sacrifice à la croix.

 

 

Un salut offert par grâce, un cadeau immérité

 

          Éphésiens 2.8-9 « Car c’est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, car c’est le don de Dieu. »

          Romains 11.6 : « Or si c’est par grâce, ce n’est pas par les œuvres ; autrement la grâce n’est plus une grâce.»

          Romains 6.1-2 : « Demeurerions-nous dans le péché afin que la grâce abonde ? »

          Actes 15.11 : « Mais c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu’eux. »

          Éphésiens 1.7 : « En lui nous avons la rédemption par son sang, selon la richesse de sa grâce. »

          Tite 2.11 : « car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. »

          Romains 5.21 : « … afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur. »

          Colossiens 2.13 : « Il vous a rendu à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses… »

          Tite 3.4-7 : « … justifiés par sa grâce… »

 

 

Un salut saisi par la foi

 

          Jean 3.16 : « … afin que quiconque croit ait la vie éternelle… »

          Éphésiens 2.8 : « car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi… »

          1 Pierre 1.9 : « Vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi. »

          Romains 5.1 : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Sauveur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce. »

          Jean 1.12 : « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. »

          Actes 16.31 : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé… »

          Actes 26.18 : « Ils reçoivent par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés. »

          1 Jean 5.13 : « Vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. »

 

          La foi, c’est se détourner de ses propres efforts pour se fixer sur la personne de Jésus, sur son œuvre, afin d’obtenir le salut.

          La foi ne cause pas le salut, c’est Dieu qui cause le salut en réponse à la foi, selon la promesse qu’il a faite à celui qui croit. C’est Dieu qui justifie et sauve celui qui croit. Dans le processus du salut, la foi est donc la réponse donnée par l’homme à la grâce salvatrice offerte par Dieu.

          Tant qu’on a la foi, le salut est garanti. Le combat est donc de garder la foi.

          « … en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi.» (1 Timothée 1.18)

 

 

La repentance, la conversion et le libre arbitre

de l’homme, son choix de croire ou de ne pas croire

 

          Marc 1.15 : « Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle.»

          Marc 16.15 : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. »

          Matthieu 3.2 « Repentez-vous car le royaume des cieux est proche. »

          2 corinthiens 5.17 : « Si quelqu’un est en Christ il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. »

 

          Le libre choix de l’homme est d’accepter ou de refuser la grâce qui lui est offerte. De ce choix dépendra son salut. Le salut n’est pas imposé il est proposé et offert.

          Le processus qui nous rend bénéficiaires du pardon et de la grâce : repentance, confession, régénération (nouvelle naissance) abandon du péché: « celui qui avoue ses transgressions et qui les délaisse obtient miséricorde. » (Proverbes 28.13)

 

 

L’efficacité du sang de Jésus-Christ

 

          « Sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. » (Hébreux 9.22)

          Une Église acquise par son sang : Actes 20.28

          Nous sommes justifiés par son sang : Romains : 5.9

          Nous avons la rédemption par son sang : Éphésiens 1.8

          Il a fait la paix par le sang de sa croix : Colossiens 1.20

          Nous avons une libre entrée dans le sanctuaire au moyen du sang de Christ : Hébreux 10.19

          Nous participons à l’aspersion du sang de Jésus-Christ : 1 Pierre 1.2

          Vous avez été rachetés par le sang précieux de Jésus : 1 Pierre 1.19

          Le sang de Jésus nous purifie de tout péché : 1 Jean 1.7

          Il nous a délivrés par son sang : Apocalypse 1.6

          Ils ont blanchi leurs robes dans le sang de l’agneau : Apocalypse 7.14

          Ils l’ont vaincu (Satan) à cause du sang de l’agneau : Apocalypse 12.11

 

          Comment un chrétien né de nouveau pourrait-il, par son comportement et une vie de désobéissance, prétendre plaire à Dieu ? Cette attitude exprime le mépris de celui qui foule au pied le sang de Jésus, comme le rappelle l’épître aux Hébreux (6. 4). Mais ce chrétien devrait plutôt tomber sur sa face dans une véritable repentance, car celui qui confesse ses péchés et qui les délaisse obtient miséricorde. (Proverbes 28.13)

 

 

La sécurité éternelle et l’assurance du salut

 

          « Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les ravir de la main de mon Père… » (Jean 10.28-30)

          Mais au verset 27, Jésus précise qu’il s’agit de ses brebis, celles qui entendent sa voix. « Je les connais », dit-il, « et elles me suivent. »

          « …..ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations,… ni les tribulations, ni la hauteur ni la profondeur…rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 8.38-39)

          Aucun esprit, aucune force, aucune circonstance ne pourrait enlever de la main de Christ la brebis qui suit le berger et écoute sa voix. Mais Dieu ne nous tiendra pas en captivité si nous décidons de l’abandonner.

          « Vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du fils de Dieu » (1 Jean 5.12)

          « afin que quiconque croit ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3.16)

          « La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6.40)

          « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » (Jean 5.24)

          « Nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous… » (Hébreux 10.19)

          « Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils n’a pas la vie. » (1 Jean 5. 12)

 

          Certains voient dans ces versets « l’éternelle sécurité » et la formule « une foi sauvé, sauvé pour toujours ; c’est une certitude et une promesse, nous avons la vie éternelle ». Mais la vie éternelle est-elle une garantie sans condition, même si le «chrétien » pratique le péché ? Un Chrétien né de nouveau peut avoir des faiblesses et trébucher mais il ne peut pratiquer le péché.

 

          Pratiquer le péché.

          On ne peut prétendre être chrétien et pratiquer le péché.

          Il y a une grande différence, dans la Bible, entre le fait de pratiquer le péché (qui est un état dans lequel on est et on vit , un acte délibéré et une attitude consciente et responsable), et broncher.

          Pratiquer implique l’idée de continuité, de consommer, d’exercer.

          « Quiconque demeure en lui ne pratique pas le péché. » (1 Jean 3.6)

          « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pécher car il est née de Dieu. » (1 Jean 3.9)

          « Celui qui pèche est du Diable. » (1 Jean 3.8)

          « Celui qui se livre au péché est esclave du péché. » (Jean 8.34)

 

          Broncher.

          Broncher est un « accident », un « dérapage», une faiblesse passagère. On peut commettre une erreur dans notre vie chrétienne.

          « Nous brochons tous de plusieurs manières. » (Jacques 3.2)

          « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité. » (1 Jean 1.6)

          « Mais si nous marchons dans la lumière comme lui-même est dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » (1 Jean 1.7)

          « Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés. » (1 Jean 2.1)

          Certains objectent qu’un chrétien n’a plus besoin de se repentir et de demander pardon, puisqu’il a été pardonné une fois pour toutes par Jésus. Qu’en est-il des appels à la repentance adressés aux églises de l’Apocalypse ?

          Église d’Éphèse : « J’ôterai ton chandelier de sa place à moins que tu te repentes » (2.5)

          Église de Pergame : « Repens-toi donc… » (2.16)

          Église de Thyatire : « Je lui ai donné du temps afin qu’elle se repente. » (2.21)

          Église de Sardes : « Garde la parole et repens-toi.. » (3.3)

          Église de Laodicée : « Aie donc du zèle et repens-toi... » (3.19)

 

          Un chrétien qui tombe dans le péché obtient le pardon en confessant ses fautes et le sang de Jésus est toujours efficace pour le pardonner ; mais il doit abandonner son péché, sinon sa repentance reste stérile.

 

 

Notre position d’enfant de Dieu est-elle une garantie ?

 

          Notre nouvelle naissance fait de nous des fils du Père. Par notre conversion à Christ, nous sommes devenus enfants de Dieu.

          « Vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » (Romains 8.15)

          Toutefois, Paul précise : « Ainsi donc frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu… » (Romains 8.12-14)

          « Si nous sommes enfants nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ. » (Romains 8.17)

          Le fils prodigue, qui avait quitté la maison du père était « perdu et mort » pour son père, tout en étant son fils héritier, et seule sa repentance et son retour à la maison l’ont « ramené à la vie » ; il était perdu et il fut retrouvé. (Luc 15.24)

          Si le fils prodigue n’était pas revenu et s’il ne s’était pas repenti, il serait resté « mort et perdu ».

          Oui notre position de fils est une garantie, à condition de demeurer dans la « maison du père ».

 

 

Garder ses commandements et porter du fruit

le risque de perdre son salut existe-t-il ?

 

          « Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche. » (Jean 15.2)

          Jésus montre l’importance de demeurer en lui afin de porter du fruit. Demeurer c’est rester, habiter, résider, vivre avec, en communion.

          « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit » ; mais « si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. » Celui qui porte du fruit est taillé, émondé, pour porter davantage de fruit ; mais il n’est pas coupé. On peut, hélas, se retirer volontairement, après avoir connu la grâce.

          « Nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. » (Hébreux 10.39)

          Nous sommes invités à retenir l’espérance et à ne pas nous détourner.

          « … Sa maison c’est nous, pourvu que nous retenions fermement jusqu’à la fin, la confiance et l’espérance dont nous nous glorifions. » (Hébreux 3.6)

          « Prenez garde que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. » (Hébreux 3.15)

          Nous sommes invités à ne pas négliger un si grand salut :

          « Si toute transgression et désobéissance ont reçu une juste rétribution, comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut ? » (Hébreux 2.3)

          Certains peuvent ne pas conserver jusqu’à la fin l’espérance :

          « Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle, pour conserver jusqu'à la fin une pleine espérance. » (Hébreux 6.11)

          « Si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, lui aussi nous reniera. » (2 Timothée 2.11)

          Paul craignait d’être rejeté après avoir prêché aux autres :

          « Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté après avoir prêché aux autres. » (1 Corinthien 9.27)

 

          Avertissement dramatique de la Parole de Dieu :

          « En effet, si après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur

dernière condition est pire que la première….. » (2 Pierre 2.20-22)

          Des cas extrêmes d’apostasie sont d’une grande gravité. La Parole de Dieu donne des avertissements sévères :

          « Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir – et qui sont tombés – soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le fils de Dieu et l’expose à l’ignominie . » (Hébreux 6.4)

          « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il n’existe plus de sacrifice pour le péché, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. » (Hébreux 10.26)

          « Repens-toi, sinon je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place. » (Apocalypse 2.5)

          « Celui qui vaincra… je n’effacerai pas son nom du livre de vie. » (Apocalypse 3.5) Ceci sous-entend que les noms des vaincus peuvent être effacés.

          « Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne . » (Apocalypse 3.1)

 

La sanctification est-elle encore utile

si on ne peut pas perdre son salut ?

 

          Si un chrétien ne peut pas perdre son salut, quelle que soit la vie qu’il mène ou sa pratique du péché et sa désobéissance, alors pourquoi faire l’effort de marcher dans la sanctification ? Pourquoi la Bible et l’enseignement des apôtres nous exhortent-ils  à marcher et à vivre dans la sanctification ?

          « Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? » (Romains 6.1)

          « Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas a ses convoitises. » (Romains 6.12)

          « Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification. » (1 Thessaloniciens 4.3)

          « Dieu nous a appelés à la sanctification. » (1 Thessaloniciens 4.7)

          « Recherchez la paix et la sanctification. » (Hébreux 12.14)

          « Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité. » (Jean 17.17)

          « Puisque celui qui vous a appelé est saint, vous aussi soyez saint dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : Vous serez saint car je suis saint. » (1 Pierre 1.15)

          « Maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. » (Romains 6.22)

          « Que celui qui est saint se sanctifie encore. » (Apocalypse 22.11)

          « … Revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. » (Éphésiens 4.24)

          « Purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre

sanctification dans la crainte de Dieu. » (2 Corinthiens 7.1)

          « Le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes. » (1 corinthien 3.17)

 

 

Suffit-il d’aimer le Seigneur ?

 

          Suffit-il simplement de dire : « J’aime le Seigneur », pour lui être agréable ?Que dit la Bible à ce sujet ? Nombreux sont ceux qui, derrière quelques sentiments, sont loin de ce que Jésus affirme dans les évangiles :

          « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; je l’aimerai et je me ferai connaître à lui. » (Jean 14.21)

          « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde point ma parole. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. » (Jean 14.23-24)

          « Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui… » (1 Jean 2.3-4)

          « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 7.21)

          Jésus dit : « Pourquoi m’appelez vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » Luc 6.46)

 

          Garder et aimer ses commandements sont la preuve que nous aimons Christ et le Père, et que nous leur sommes agréables.

 

 

Conclusion

 

          Le salut est sérieux et n’est pas simplement l’adhésion à une organisation ou une nouvelle façon de penser ; mais une véritable expérience de conversion et une nouvelle naissance précédées d’une sincère repentance.

          Même si le salut est une grâce, un cadeau immérité, l’obtenir par la foi se réalisera au travers d’une véritable prise de conscience de notre état de perdition à cause du péché, d’une vraie et sincère repentance et de la décision d’abandonner notre ancienne vie.

          Le « sauvé » devient alors un disciple qui va désormais s’efforcer de plaire à son Maître ; il est un enfant de Dieu, il est le temple du St Esprit, et les fruits de sa nouvelle vie vont être la preuve du changement radical opéré par le St Esprit dans sa vie. L’œuvre de la sanctification et de la régénération opérée par Christ vont l’amener à désirer progresser dans une marche sainte, dans une maturité spirituelle et ce, par une vie de communion avec Christ et par l’assistance du Saint-Esprit.

          Il se détachera des liens de la convoitise et du péché pour vivre une vie dans l’obéissance à la parole de Dieu et il cherchera à plaire à son Sauveur. Il est inconcevable qu’un homme ou une femme, se disant chrétiens, puissent encore vivre et pratiquer le péché, tirer la bonne aventure, pratiquer et vivre dans le mensonge, vivre dans l’ivrognerie ou dans l’impudicité, pratiquer des traditions en relation avec l’invocation des défunts. Toutes ses choses sont contraires et opposées à la vie de sanctification, et mettent en péril le salut de ces personnes.

          Certains iraient jusqu'à prétendre que pécher dans la chair n’est rien et n’est pas

condamnable ; mais c’est le péché dans l’esprit qui est condamné. On peut pécher, mais c’est la chair qui pèche et non l’esprit (?) Quelle hérésie et quelle doctrine de démons !

          Paul ne tient pas ce langage quand il dit aux Romains et aux Galates :

          « Ceux, en effet, qui vivent selon la chair s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’Esprit s’affectionnent aux choses de l’Esprit. Et l’affection de la chair c’est la mort, tandis que l’affection de l’Esprit c’est la vie et la paix. Car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. » (Romains 8.5-8)

          « Ne vous y trompez pas; on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption, mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle . » (Galates 6.7)

          « Marchez selon l’Esprit et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. » (Galates 5.16)

          « Or les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont, la débauche, l’impureté, le dérèglement, l’idolâtrie, la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. »  (Galates 5.19-21)

          « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit. » (Galates 5.24-25)

          La Parole est on ne peut plus claire, et ceux qui prétendent que l’on peut vivre et pratiquer le péché et la désobéissance, et malgré tout ne pas perdre son salut, sont trompés par cette doctrine en contradiction flagrante avec l’enseignement des apôtres et de Jésus-Christ.

          Prenons garde de ne pas nous laisser détourner loin de la Parole ; et comme disait Paul :

          « Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un évangile s’écartant de celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu’un vous annonce un évangile s’écartant de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1.8-9)

          « Il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. » (2 Timothée 4.3-4)

          Que Dieu nous garde de ces enseignements erronés, dangereux et pernicieux, qui ouvrent la porte au libéralisme et excusent une vie de péché et de désobéissance ! Un vrai chrétien ne peut pas vivre dans le mensonge, l’impudicité, l’incrédulité, le blasphème ; et celui qui persiste dans la pratique de ces choses ne peut prétendre être sauvé. Tout péché doit être confessé et abandonné.

 

René ZANELLATO

www.batissezvotrevie.fr

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Cathie (mercredi, 10 novembre 2021 21:32)

    Oui, beaucoup pense que le salut ne se perd pas sous les prétextes que nous sommes sous la grâce et que Dieu est amour, pourtant ces versets bibliques sont clairs et font trembler intérieurement.
    Hebreux 12v9 et Deutéronome 4v24 parlent bien : de notre Dieu comme un feu dévorant !
    Que Dieu nous préserve et soyons vigilants, veillons et prions les temps sont vraiment mauvais, et que les yeux de beaucoup puissent s'ouvrir pour revenir à la véritable Parole de Dieu.