LA CEREMONIE DU TRIOMPHE

 

 

 LA CEREMONIE DU TRIOMPHE

 

          « Grâce soit rendue à Dieu qui, par le Christ, nous emmène en tout temps dans son triomphe et qui, par nous, répand en tout lieu le parfum de sa connaissance. De fait, nous sommes pour Dieu la bonne odeur du Christ, pour ceux qui se sauvent et pour ceux qui se perdent ; pour les uns, odeur de mort qui conduit à la mort, pour les autres, odeur de vie qui conduit à la vie. » (2 Corinthiens 2.14-16, traduction TOB)

 

          « Ces versets s’inspirent des rites de la cérémonie du triomphe. Le cortège était accompagné de serviteurs qui répandaient des parfums devant le triomphateur. Les prisonniers qui précédaient le défilé étaient souvent exécutés ensuite. Les images, ici, rappellent ces coutumes. » (Notes de la Bible TOB)

 

          « L’image évoquée est celle d’un « triomphe romain » : le tribut spécial accordé par Rome à ses généraux victorieux ; l’équivalent des parades américaines sous une pluie de serpentins.

          Si un commandant en chef remportait une victoire totale sur l’ennemi en terre étrangère et s’il tuait au moins cinq mille soldats ennemis et conquérait un nouveau territoire pour l’empereur, il avait droit à un triomphe romain. Le cortège prévoyait l’entrée du général sur un char en or, entouré de ses officiers. La parade permettait aussi d’exposer le butin de guerre et les prisonniers ennemis. Les prêtres romains participaient à l’entrée triomphale, en portant de l’encens pour rendre hommage à l’armée victorieuse.

          La procession empruntait un itinéraire particulier dans la ville et s’achevait au Cirque Maxime où les pauvres prisonniers étaient livrés aux bêtes sauvages pour divertir la population. La population romaine vivait un jour très particulier lorsqu’elle se voyait offrir un triomphe au grand complet.

          Les fils du général victorieux marchaient derrière le char de leur père et partageaient son triomphe. C’est exactement la position occupée par les croyants aujourd’hui : ils prennent part au triomphe du Christ. Nous ne nous battons pas pour la victoire, mais dans la victoire.

          Jésus-Christ, notre commandant en chef s’est rendu en terre étrangère (la terre) où il a complètement vaincu l’ennemi (Satan). Au lieu de tuer cinq mille soldats, il a donné la vie à plus de cinq mille personnes (plus de trois mille à la Pentecôte et plus de deux mille peu après – Actes 2.41 ; 4.4). Jésus-Christ a aussi revendiqué son butin de guerre : les âmes perdues autrefois esclaves du péché et du diable (Luc 11.14-22 ; Colossiens 2.15 ; Éphésiens 4.8). Quelle victoire éclatante ! » (Warren W.Wiersbe, « Soyez encouragés »).

 

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