LE TEMPLE RECONSTRUIT, ISRAËL, ET L’ANTÉCHRIST

 

 

 LE TEMPLE RECONSTRUIT, ISRAËL, ET L’ANTÉCHRIST

 

          Plusieurs événements d’une très grande portée mondiale et spirituelle se dérouleront entre les sons de la sixième et de la septième trompette.

          Nous avons parlé d’une nouvelle vision de Jésus, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, qui s’emparera de son héritage planétaire, donné par le Père céleste, à savoir Israël, et les nations. Nous avons aussi parlé du petit livre tenu dans la main de l’ange puissant apparu à Jean, et que ce dernier devait avaler ; petit livre doux comme du miel dans sa bouche, mais amer dans ses entrailles.

          Nous ouvrons aujourd’hui le chapitre 11 de l’Apocalypse pour y découvrir ce qu’il nous révèle à propos du temple de Dieu :  

          « On me donna un roseau semblable à un bâton, en disant: Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, l'autel, et ceux qui y adorent. Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors, et ne le mesure pas; car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois. » (v.1-2)

 

          Bouclay, un exégète du siècle dernier, estimait que ce chapitre 11 était le plus important du livre de l’Apocalypse, mais aussi le plus difficile à expliquer.

 

 

Le roseau

 

          « On me donna un roseau, semblable à une verge, en disant : Lève-toi ».

          Littéralement, « et il me fut donné un roseau ». Jean ne dit ni qui parle ni par qui lui fut donné le roseau. Mais la suite du chapitre nous permet d’admettre raisonnablement que c’est le même personnage qui tenait le petit livre dans sa  main, c’est-à-dire Christ lui-même.

 

          Pourquoi un roseau est-il donné à l’apôtre pour mesurer le temple ? Parce que le roseau était un instrument de mesure.

          Au chapitre 21 de l’Apocalypse, Jean écrit : « Celui qui me parlait [à savoir l’un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux] avait pour mesure un roseau d'or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille. » (v.15) Il est question de la nouvelle Jérusalem que l’Écriture Sainte appelle « l’épouse, la femme de l’Agneau » (21.9)

 

          Ce roseau, présenté à Jean, a la forme d’un bâton, d’une verge, symbole de châtiment. Tandis que Jean mesure le temple, l’autel et même ses adorateurs, il pressent le jugement à venir. Par delà le temple, la ville entière devra passer sous la verge du châtiment avant d’être mesurée au cordeau divin en vue du règne du Fils de Dieu. Le prophète Zacharie a annoncé ces jours-là :

          « Dans tout le pays, dit l'Éternel, les deux tiers seront exterminés, périront, et l'autre tiers restera. Je mettrai ce tiers dans le feu, et je le purifierai comme on purifie l'argent, je l'éprouverai comme on éprouve l'or. Il invoquera mon nom, et je l'exaucerai; je dirai: C'est mon peuple ! Et il dira: L'Éternel est mon Dieu ! Voici, le jour de l'Éternel arrive, et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; la moitié de la ville ira en captivité, mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. » (13.8-14.2)

 

          Après avoir été souillée par l’Antéchrist, Jérusalem deviendra la « ville de la justice », la cité fidèle consacrée au Seigneur, ainsi que le déclare l’Éternel par la bouche d’Esaïe :

          « Je rétablirai tes juges tels qu'ils étaient autrefois, et tes conseillers tels qu'ils étaient au commencement. Après cela, on t'appellera ville de la justice, cité fidèle. Sion sera sauvée par la droiture, et ceux qui s'y convertiront seront sauvés par la justice. » (1.26-27)

 

 

L’ordre de se lever

 

          Nous parlons ici de choses qui s’inscrivent bien évidemment dans le cadre d’une vision prophétique. Cela n’implique pas nécessairement que l’apôtre était assis. D’ailleurs, dans les versets qui précèdent, Jean écrit :

          « Et la voix, que j'avais entendue du ciel, me parla de nouveau, et dit: Va, prends le petit livre ouvert dans la main de l'ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre. Et j'allai vers l'ange, en lui disant de me donner le petit livre. » (10.8-9)

Ce qui est certain, c’est que Jean doit se mettre à l’œuvre. Il doit passer de l’inaction  à l’activité.

          Il en est toujours ainsi lorsque Dieu donne l’ordre de se lever. Les moments de contemplation, de révélation, de communion intense avec Christ ne doivent pas nous amener à l’immobilisme. Nos frères en la foi d’une part, notre prochain perdu, malade, captif, d’autre part, ont besoin de nous. Rappelez-vous ces versets du livre des Actes  :

          « Après avoir dit cela, il [Christ] fut élevé pendant qu'ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu'il s'en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, et dirent: Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? » (1.9-11)

          On peut imaginer les sentiments qui animaient les disciples à ce moment-là. Voir leur Maître remonter au ciel devait être un déchirement pour eux. Mais ils ne devaient pas céder aux regrets, à la nostalgie, à l’inertie spirituelle. Les dernières paroles de Jésus avaient été :

          « Vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. » (v.8)

          Certains arrêts peuvent être dangereux, même s’ils présentent un caractère apparemment très spirituel. Vivre sur la montagne et voir Jésus transfiguré a été un moment glorieux, marqué à tout jamais dans l’esprit des disciples, mais il fallait ensuite se lever, et redescendre dans la vallée où un fils possédé d’un démon avait besoin de délivrance. Ce n’était pas la même atmosphère. Mais la marche avec Jésus est un tout bien équilibré entre l’adoration et l’action, la communion et la mission, Ne l’oublions jamais.

 

          Remarquons maintenant (à nouveau) le langage essentiellement judaïque, et de plus très largement tributaire de l’Ancien Testament, qui caractérise ce récit. Nous sommes en effet ramenés à la suite de Jean, dans le temple de Jérusalem, et Dieu lui donne cet ordre :

          « Mesure le temple de Dieu, l'autel, et ceux qui y adorent. Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors, et ne le mesure pas; car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois. » (v.1-2)

 

 

Le Temple reconstruit

 

          Sachez qu’il existe une interprétation symbolique de ces versets : pour certains, ce temple de Dieu serait d’ordre spirituel, et non un temple matériel, fait de pierres. Cette interprétation symbolique, en marge de l’interprétation littérale, mérite considération. Pour certains en effet, la domination de l’Antéchrist est occulte et ne peut donc s’exercer que dans un temple spirituel, ce qui permet alors d’en déduire que Christ, lui aussi, inaugurerait son règne dans une maison spirituelle. Cette hypothèse n’accorde au temple d’Apocalypse 11 qu’une fonction limitée dans le temps et restreinte au seul service d’Israël ; hypothèse étayée fort à propos par la mention d’un temple céleste au dernier verset de ce chapitre 11.

          Il est sage de laisser à l’avenir le soin de confirmer l’une ou l’autre de ces interprétations, ou les deux...

 

          Personnellement, nous irons dans le sens d’une interprétation littérale, puisqu’il est fait mention du parvis extérieur, donné aux nations qui fouleront aux pieds la ville sainte. Si nous suivons l’interprétation littérale, s’il s’agit bien d’un temple matériel, de quel temple est-il question ? Ce n’est pas le temple de Salomon que Nebucadnetsar a détruit. Ce n’est pas non plus le temple de Zorobabel qui fut en son temps profané par Antiochus Epiphane, ni celui d’Hérode que les légions de Titus ont brûlé. Le temple évoqué dans notre texte n’est par conséquent aucun de ces édifices.

          L’ordre donné à Jean de mesurer le temple nous prouve que le temple de Dieu aura alors été reconstruit ; il sera vraisemblablement érigé à Jérusalem, sur l’emplacement historique de Morija où Salomon construisit la maison de l’Éternel, voici 3000 ans ; et que les sacrifices du Culte de l’ancienne alliance y seront de nouveau célébrés. Selon certains, les Juifs de la Diaspora en auraient déjà conçu les plans de façon que cette construction puisse s’effectuer dans un délai relativement court.

          Mais alors, serait-ce la preuve que les Juifs continueront de rejeter leur Messie, puisque l’existence d’un temple terrestre n’est plus essentielle à celui qui accepte Christ dans son cœur ? L’apôtre Paul a écrit :

          « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6.19-20) ; et encore :

          « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ?...Le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes » (1 Corinthiens 3.16-17)

          Quant à l’apôtre Pierre, il dit :

          « Approchez-vous de lui [de Jésus-Christ], pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu; et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus Christ. » (1 Pierre 2.4-5)

 

 

Le temple, l’autel, et ceux qui y adorent sont mesurés

 

          Que signifie le fait que Jean doive mesurer le temple de Dieu, l’autel, et ceux qui y adorent ? Cet acte revêt tout d’abord un caractère symbolique. Il indique à la fois la possession et la protection.

          La possession : c’est une pensée fort encourageante pour nous dans le temps présent. En ce qui concerne son Église, Dieu « mesure » les siens. Il connaît ceux qui lui appartiennent. Paul écrit dans sa seconde lettre à Timothée :

          « Le solide fondement de Dieu reste debout, avec ces paroles qui lui servent de sceau : le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent » (2.19) *

          Et Jésus dit : « Je connais mes brebis » (Jean 10.14)

          Paul écrit : « Vous êtes… l’édifice de Dieu » (1 Corinthiens  3.9).

          Et l’auteur de l’épître aux Hébreux : « Sa maison, c’est nous » (3.6)

 

          La protection : le temple et ceux qui s’y trouvent demeureront sous la sauvegarde de Dieu.

          Dans le temps présent, l’Église est gardée miraculeusement. Dans sa faiblesse, l’Église chrétienne a besoin d’entendre et de ré-entendre toujours à nouveau les promesses divines qui seules alimentent sa foi. Dieu prend soin de nous. Jésus a déclaré :

          « Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. » (Jean 10.27-29)

 

          Jean devait mesurer l’autel et ceux qui y adorent. L’autel mentionné ici à côté du temple est l’autel des holocaustes sur lequel les sacrifices étaient offerts. Il était le symbole, l’annonce prophétique de l’œuvre salvatrice de Christ sur la croix.

          Les enfants de Dieu, ceux qu’il connaît et protège, sont ceux qui ont fait alliance avec lui par la foi dans le sacrifice de Jésus ; ceux qui reprennent à leur compte les paroles de Paul : « Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui (ou par laquelle) le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde » (Galates 6.14) ; ceux qui sont devenus des adorateurs en esprit et en vérité. Ceux-là savent et croient que Dieu peut les préserver de toute chute, de tout assaut destructeur de l’ennemi, et de les faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l’allégresse, ainsi que l’écrit Jude au verset 24 de son épître.

 

 

 Le parvis extérieur du temple n’est pas mesuré

 

          Pourquoi ? La Parole de Dieu nous dit : « Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors… car il a été donné aux nations ». Le texte grec dit : « Jette-le dehors », ce qui signifie le rejet qui voue à la destruction.

 

          En même temps que le geste symbolique de Jean exprime la sauvegarde divine, il marque aussi la rigoureuse délimitation que Dieu opère entre ses enfants et le monde. Ce mot de « monde » ne désigne pas seulement les hommes vivant à cent lieues de tout sanctuaire, mais aussi ceux qui se trouvent dans le Parvis, pas très loin du temple, de l’autel, et de ceux qui y adorent le Seigneur. Ce monde-là est autrement plus dangereux. Il évolue sous les portiques religieux. Il n’est pas composé simplement de ceux qui affichent un mépris éclatant pour les choses religieuses, mais bien de ceux qui témoignent une sympathie superficielle envers l’évangile ou même un apparent vif intérêt pour la cause de Dieu. Ceux-là, Dieu ne les mesure pas, parce qu’il ne les connaît pas, et il serait bon que les enfants de Dieu tiennent compte de cette séparation imposée par Dieu lui-même. Bien-aimés frères et sœurs, ne nous détachons jamais du Christ vivant, Ne trahissons pas notre mission. Ne vivons pas selon la chair, en dépit de nos magnifiques salles de réunions, de nos talentueux musiciens et chanteurs, de nos techniques de pointe, et même de nos doctrines proclamées avec tant de froideur. Serrons l’avertissement du Seigneur sur notre cœur.

 

 

Israël et l’Antéchrist

 

          Mais revenons à notre texte dans le cadre du message de l’Apocalypse. Comme dans le temple d’Hérode, il existera une séparation (un mur ?) entre la cour destinée aux païens, et l’espace réservé aux Juifs. Doit-on voir là le signe d’un éventuel compromis politique réalisé à ce moment-là entre l’Antéchrist et Israël ? Certains le pensent. Selon le prophète Daniel, le futur dictateur traitera alliance avec la nation élue pour une semaine prophétique (la soixante-dixième) soit une période de sept ans :

          « Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine. » (Daniel 9.27) Israël jouira alors d’une relative prospérité. Certains commentateurs en déduisent que Jérusalem sera probablement la ville sainte des trois grandes religions monothéistes. Cette solution – que bien des politiciens contemporains préconisent déjà – sera vraisemblablement adoptée par les hautes instances internationales. Il se pourrait alors, selon eux, que le parvis extérieur du sanctuaire soit un jour consacré aux dévotions des représentants d’autres religions, tandis que les Juifs exerceront leur culte dans le temple même.

 

          Quoi qu’il en soit, loin de discerner les pièges tendus, Israël ira jusqu’à se prévaloir de son alliance avec le dictateur mondial de l’époque, et se laissera manipuler par l’apparente volonté de conciliation de l’Antéchrist. Ainsi se réalisera la prophétie qu’Esaïe avait adressée en son temps aux chefs d’Israël :

          « Écoutez donc la parole de l'Éternel, moqueurs, vous qui dominez sur ce peuple de Jérusalem ! Vous dites: Nous avons fait une alliance avec la mort, nous avons fait un pacte avec le séjour des morts; quand le fléau débordé passera, il ne nous atteindra pas, car nous avons la fausseté pour refuge et le mensonge pour abri. » (Esaïe 28.14-15)

          Mais cette alliance de mort apportera à Israël une fausse sécurité qui ne le protégera pas du fléau lorsqu’il passera.

          Trois années et demi (de cette semaine prophétique dont je parlais il y a un instant) s’écouleront ainsi, au terme desquelles l’Antéchrist rompra son alliance avec Israël et le trahira. Daniel dit :

          « Durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande » (9.27) offerts dans le temple, et il souillera le sanctuaire :

          « Le dévastateur commettra les choses les plus abominables », dit Daniel (9.27).

          Ses actes de profanation dépasseront en horreur ceux d’Antiochus Epiphane au II° siècle avant l’ère chrétienne, car, selon que l’apôtre Paul l’a écrit , il ira «  jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. » (2 Thessaloniciens 2.4)

          A la seconde partie de la soixante-dixième semaine prophétique de Daniel correspondra pour Israël (Jacob) un temps d’angoisse et de grande détresse, ainsi que l’a prophétisé Jérémie :

          « Malheur ! car ce jour est grand; il n'y en a point eu de semblable. C'est un temps d'angoisse pour Jacob; mais il en sera délivré. » (30.7)

          Israël souffrira beaucoup de son alliance avec la mort – ou avec le prince de la mort. Daniel dit :

          « En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple; et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. » (12.1)

 

          En résumé, les Juifs rebâtiront le temple ; ils y célébreront le culte, lorsque surviendra une invasion qui ne sera pas celle d’une nation, mais des nations. Il s’agira évidemment d’armées coalisées. Ce seront de terribles moments pour Israël ; mais les vrais fidèles (ceux qui auront été mesurés dans le Temple) seront épargnés, et resteront sous la protection de Dieu. Comment se manifestera cette protection ? L’Esprit de Dieu n’a pas jugé bon de nous le révéler. Aussi toutes les hypothèses qui ont été faites sont vaines.

Le temps de la repentance et du rétablissement

 

          Nous savons que cette suprême épreuve conduira Israël sur le chemin de la repentance et de la reconnaissance de Jésus-Christ comme son Messie :

          « Alors, dit l’Éternel, je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. En ce jour-là, le deuil sera grand à Jérusalem, comme le deuil d'Hadadrimmon dans la vallée de Meguiddon. Le pays sera dans le deuil, chaque famille séparément: la famille de la maison de David séparément, et les femmes à part; la famille de la maison de Nathan séparément, et les femmes à part; la famille de la maison de Lévi séparément, et les femmes à part; la famille de Schimeï séparément, et les femmes à part; toutes les autres familles, chaque famille séparément, et les femmes à part. » (Zacharie 12.10-14)

          Israël entrera alors dans une alliance de vie, et la prophétie d’Esaïe s’accomplira à son tour :

          « C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, j'ai mis pour fondement en Sion une pierre, une pierre éprouvée, une pierre angulaire de prix, solidement posée; celui qui la prendra pour appui n'aura point hâte de fuir. » (28.16)

 

          Quel jour béni que celui où Christ, la pierre angulaire choisie et précieuse devant Dieu deviendra en Sion, Jérusalem, la première pierre dans l’édifice spirituel des nations ! Le psalmiste prophétisait en son temps :

          « La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l'angle. C'est de l'Éternel que cela est venu: C'est un prodige à nos yeux. » (Psaume 118.22-23)

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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Commentaires: 1
  • #1

    thierry (dimanche, 23 juillet 2023 02:56)

    A mon avis , il est impossible que le temple dont il est question dans le chap 11 et que l'ange demande à l'apôtre Jean de mesurer puisse être un temple qui serait une construction de pierres. Car quelque part, il est dit " que Dieu, Élohim n'habite pas dans des temples faits de main d'hommes". Lorsque je lis cela, j'y vois plutôt la nouvelle dispensation divine, ou la nouvelle alliance de Dieu à destination de l'homme grâce au Messie souffrant d'Esaie chapitre 53. C'est comme si Il disait et le revendiquait : " voilà ce qui est aujourd'hui, voilà ce ( ou ceux) qui est à Moi, voila Ma propriété. D'ailleurs, un propriétaire ne peut faire mesurer ou faire arpenter que ce qui est sa propriété. Ce qui est hors, même le judaïsme avec son culte, symbolisé par le parvis n'est plus à Lui. D'ailleurs pourquoi rester dehors alors que tout est accompli en faveur de l'homme pour qu'il puisse être dedans?? Du juif premièrement ou à commencer par lui puis du grec.C'est la situation dans laquelle est le croyant. Il est partie du temple et il est un adorateur. Tout ce qui dedans est au Père, grâce à l'acte expiatoire ou propitiatoire de Son Fils, venu en chair, et tout ce qui est dehors, ne l'est plus ou pas même le parvis extérieur, symbole, encore une fois de l'ancienne alliance. En ce qui regarde une éventuelle édification par le peuple juif, d'un troisième temple, je n'y crois pas ou peu. Car comment Le Père pourrait Il permettre ce qui remettrait en cause Sa nouvelle alliance avec l'homme et Celui qui a donné sa vie pour qu'elle soit réalisée??
    Je me suis permis de vous donner mon opinion, forgée par une étude quotidienne des Saintes Écritures et que je pourrais encore étayée mais je ne veux pas être trop long. Respectueusement et fraternellement. Thierry