L’HISTOIRE BIBLIQUE D’ISRAËL

 

 

 L’HISTOIRE BIBLIQUE D’ISRAËL

 

          L’Ancien Testament s’ouvre sur la vie des patriarches (Abraham, Isaac et Jacob) qui croient aux promesses de Dieu. Viennent ensuite la sortie sous la conduite de Moïse, la conquête de la Terre promise par Josué et l’implantation dans le pays à l’époque des Juges. Nous arrivons enfin à la théocratie, un royaume de Dieu sur terre, administré par des hommes sous l’autorité de Dieu. Mais les échecs et les manquements répétés de ces hommes finirent par provoquer la ruine d’Israël et la chute de Jérusalem aux mains de Nebucadnetsar et des Babyloniens en 586 avant  J.C.

          Depuis cette date et jusqu’à la fin du récit de l’Ancien Testament, l’histoire d’Israël est dominée par les Babyloniens (Irak) et les Perses (Iran). Durant la période perse, Cyrus donne l’autorisation aux Juifs de retourner dans leur pays pour reconstruire leur temple. L’Ancien Testament se termine sur cet acte de bienveillance du souverain perse.

          Durant la période inter-testamentaire, d’abord les Grecs puis les Romains dominent le Moyen-Orient, y compris Israël, qui est divisé en plusieurs provinces : la Judée, la Samarie et la Galilée.

          Au début du Nouveau Testament, l’empire romain domine le monde et le christianisme s’établit dans ce contexte hostile. Jésus lui-même subit un châtiment romain ordonné par Ponce Pilate. Après la résurrection de Jésus, ses disciples reçoivent l’ordre missionnaire (Matthieu 28.19-20) et la puissance pour le mener à bien (Actes 2). Le reste du Nouveau Testament souligne la réalité de l’Église comme une entité bien distincte de l’Israël national. Tout en conservant certaines règles juives (concernant notamment l’alimentation, le fait de manger avec des non-Juifs, certaines obligations sociales et pratiques religieuses), l’Église du Nouveau Testament acquiert une identité propre.

          A la fin du Nouveau Testament (l’ère apostolique) la jeune Église compte plus de non-Juifs que de Juifs. Pierre et Paul sont tous deux exécutés à Rome, tandis que Jean est exilé quelques années plus tard sur l’île de Patmos, où il reçoit la révélation de l’Apocalypse, le dernier livre de la Bible. Le christianisme continue à se répandre au-delà des frontières d’Israël jusqu’en Europe, en Asie et en Afrique. Pendant tout ce temps, le nationalisme juif ne cesse de s’exacerber, menant à une rébellion contre l’Empire romain, dont les armées détruisent Jérusalem en 71 après J.C.

 

 

La destruction du temple (70 après J.C.)

 

          En 66, le général romain Titus assiège la ville suite à une révolte juive. Entre cinq cent mille et un million de Juifs meurent à cette occasion. Il faut noter que la majorité des chrétiens d’origine juive demeurant à Jérusalem ont la vie sauve pour avoir ajouté foi à cette parole de Jésus :

 

          « Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa désolation est proche. Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem en sortent, et que ceux qui seront dans les champs n'entrent pas dans la ville. » (Luc 21.20-21)

 

          Vespasien encercle Jérusalem en 68, mais avant qu’il puisse l’assiéger, il se rend à Rome pour revendiquer le trône. Par la suite, il remet la direction de l’armée romaine à son fils Titus, qui retourne à Jérusalem en 70, pour détruire la ville ainsi que le temple d’Hérode. Conformément à ce que Jésus avait annoncé quarante ans plus tôt (en 30), le temple juif est détruit par les Romains.

 

 

La révolte de Bar-Kochba (135 après J.C.)

 

          L’annonce par l’empereur Adrien de la construction d’un sanctuaire païen sur les ruines du temple de Jérusalem provoque un nouveau soulèvement des Juifs de Jérusalem, sous la conduite de Simon Bar-Kochba. La rébellion est violemment réprimée et plus d’un demi million d’entre eux périssent dans les combats. Suite à cette révolte, la presque totalité des Juifs est expulsée du pays.

 

 

La période romaine (135-640)

 

          L’empereur romain Adrien fait construire une nouvelle ville sur les ruines de Jérusalem et la nomme « Aelia Capitolina ». Il interdit aux Juifs d’y poser le pied sous peine de mort. Il fait également édifier un temple païen et change le nom de la province de Judée en Syrie-Palestina, dont est tiré le nom moderne de « Palestine ». En 325, l’empereur romain Constantin se convertit au christianisme, qui devient la religion dominante en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord durant la période connue sous le nom d’Empire byzantin (325-640). Alors que l’empereur continue à régner depuis Constantinople, les musulmans conquièrent peu à peu tout le Moyen-Orient.

 

Tim LAHAYE, Ed HINDSON

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