LA MORT ET LA RÉSURRECTION DES DEUX TÉMOINS

 

  LA MORT ET LA RÉSURRECTION DES DEUX TÉMOINS

 

          Nous parlerons tout d’abord du combat livré par l’Antéchrist contre les deux témoins, et de sa victoire apparente. Lisons dans l’Apocalypse 11.7-8 :

          «Quand ils auront achevé leur témoignage, la bête qui monte de l'abîme leur fera la guerre, les vaincra, et les tuera. Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville... »

          Ce double assassinat s’accomplira à Jérusalem. Jésus n’a-t-il pas dit, dans un contexte très précis : « il ne convient pas qu'un prophète périsse hors de Jérusalem » ? (Luc 13.33)

 

 

Jérusalem, appelée Sodome et Égypte

 

          Dans ce chapitre de l’Apocalypse, Jérusalem, « ville de paix », n’est pas désignée comme telle. Devenue la source d’innombrables conflits avant et pendant le règne de l’Antéchrist, elle aura renié sa mission de conciliation au sein des peuples ; Jérusalem, livrée à la débauche, sera si digne du châtiment qu’il est dit :

          « ...la grande ville, qui est appelée, dans un sens spirituel (ou symboliquement), Sodome et Égypte, là même où leur Seigneur a été crucifié. »  (Apocalypse 11.8)

          « La grande ville... » Cette expression désigne ordinairement Babylone, de nombreuses fois dans l’Apocalypse. Elle est appliquée ici à Jérusalem, parce que celle-ci a été « donnée aux nations qui la foulent aux pieds » (Apocalypse 11.2), et parce que ses habitants juifs, par leur incrédulité, se sont assimilés aux païens. C’est aussi pour cela qu’elle est appelée Sodome et Égypte.

          En effet, si le langage de ce verset est « symbolique » - c’est-à-dire en réalité « spirituel » (c’est le sens exact du terme grec « pneumatikos »), ou encore d’une manière conforme à l’esprit de la prophétie - nul ne peut cependant se méprendre quant au lieu du double crime perpétré par l’Antéchrist. Le vice et l’impureté auront à cette époque-là transformé Jérusalem, le lieu où Christ a été crucifié, en une véritable émule de Sodome. Et ne l’oublions pas, le châtiment de Sodome est donné en exemple plus de vingt fois dans l’Écriture. Citons quelques textes de la Parole de Dieu :

          Deutéronome 32.30-33 (le cantique de Moïse fait allusion à Israël et à ses ennemis : « Comment un seul en poursuivrait-il mille, et deux en mettraient-ils dix mille en fuite, si leur Rocher ne les avait vendus, si l'Éternel ne les avait livrés ? Car leur rocher n'est pas comme notre Rocher, nos ennemis en sont juges. Mais leur vigne est du plant de Sodome et du terroir de Gomorrhe; leurs raisins sont des raisins empoisonnés, leurs grappes sont amères; leur vin, c'est le venin des serpents, c'est le poison cruel des aspics. »

          Esaïe 1.9 : « Si l'Éternel des armées ne nous eût conservé un faible reste, nous serions comme Sodome, nous ressemblerions à Gomorrhe. »

          Jérémie 23.14 : « Mais dans les prophètes de Jérusalem j'ai vu des choses horribles; ils sont adultères, ils marchent dans le mensonge; ils fortifient les mains des méchants, afin qu'aucun ne revienne de sa méchanceté; ils sont tous à mes yeux comme Sodome, et les habitants de Jérusalem comme Gomorrhe. »

          Matthieu 11.23-24 : Jésus dit :« Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu'au ciel ? Non. Tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd'hui. C'est pourquoi je vous le dis: au jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi. »

          Jude 7 : « … Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l'impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d'un feu éternel. »

 

          Jérusalem ressemblera aussi à l’Égypte, symbole de l’opposition la plus absolue à Dieu et à son règne ; symbole aussi de servitude et de malédiction pour Israël, une servitude que le peuple élu ne devait jamais retrouver, sous peine d’être sévèrement châtié. Voici ce que dit le prophète Esaïe :

          Esaïe 30.1-2 : « Malheur, dit l'Éternel, aux enfants rebelles, qui prennent des résolutions sans moi, et qui font des alliances sans ma volonté, pour accumuler péché sur péché ! Qui descendent en Égypte sans me consulter, pour se réfugier sous la protection de Pharaon, et chercher un abri sous l'ombre de l'Égypte ! »

          Et encore, 31.1 : « Malheur à ceux qui descendent en Égypte pour avoir du secours, qui s'appuient sur des chevaux, et se fient à la multitude des chars et à la force des cavaliers, mais qui ne regardent pas vers le Saint d'Israël, et ne recherchent pas l'Éternel ! »

          Voici ce que déclarait le prophète Jérémie (44.12-14) : « Je prendrai les restes de Juda qui ont tourné le visage pour aller au pays d'Égypte, afin d'y demeurer; ils seront tous consumés, ils tomberont dans le pays d'Égypte; ils seront consumés par l'épée, par la famine, depuis le plus petit jusqu'au plus grand; ils périront par l'épée et par la famine; et ils seront un sujet d'exécration, d'épouvante, de malédiction et d'opprobre. Je châtierai ceux qui demeurent au pays d'Égypte, comme j'ai châtié Jérusalem, par l'épée, par la famine et par la peste. Nul n'échappera, ne fuira, parmi les restes de Juda qui sont venus pour demeurer au pays d'Égypte, avec l'intention de retourner dans le pays de Juda, où ils ont le désir de retourner s'établir; car ils n'y retourneront pas, sinon quelques réchappés. »

 

          Quel triste état que celui de Jérusalem, la ville qui aurait dû être sainte et qui sera livrée aux sacrilèges, aux blasphèmes et à l’impiété ! Rappelons-nous ce que le Seigneur a annoncé dans son discours sur le mont des Oliviers :

          «  Lorsque vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint... » (Matthieu 24.15)

 

 

La mort des deux témoins.

 

          Après avoir déjoué les desseins de l’adversaire, les deux témoins devront affronter la fureur de l’Antéchrist et succomber sous sa main, à Jérusalem, le lieu même où Christ a été crucifié. L’occupation du sanctuaire (dont nous avons parlé précédemment) et l’assassinat de ces deux témoins sont en étroite relation et tous deux imputables à la même volonté satanique.

 

          Ces deux témoins seront mis à mort, certes, mais pas avant qu’ils se soient entièrement acquittés de la tâche que Dieu leur avait confiée. N’est-ce pas une règle du gouvernement de Dieu de rendre invincibles ses serviteurs, jusqu’à ce qu’ils aient terminé leur œuvre ? Quel encouragement, frères et sœurs, pour chacun de nous, dans notre mission de témoins de Jésus-Christ !

          Peut-être, certains diront : « Dieu n’aurait-il pas pu leur épargner de passer par la mort, et les enlever tout de suite au ciel ? Pourquoi avoir accordé ce triomphe à la Bête ? »

          Dieu agit dans sa sagesse, une sagesse dont nous ne sommes pas les juges. Il faut qu’il en soit ainsi. Le meurtre des deux témoins devra faire preuve de l’incapacité absolue des hommes de se repentir, même devant un appel aussi solennel et confirmé par de tels prodiges ! De plus, leur résurrection soudaine sera la revanche de Dieu. Ses défaites apparentes ont toujours été le prélude de ses plus grandes victoires. Quand nous nous sentons troublés par un échec dans l’œuvre de Dieu, disons-nous bien que sa gloire ne va pas tarder à se manifester d’une manière éclatante !

 

 

Une fête universelle

 

          Comme ces deux témoins auront tourmenté tous les habitants de la terre, l’Antéchrist fera du jour de leur mort une fête universelle.

          La Parole de Dieu déclare en effet :

          « Des hommes d'entre les peuples, les tribus, les langues, et les nations, verront leurs cadavres pendant trois jours et demi, et ils ne permettront pas que leurs cadavres soient mis dans un sépulcre. Et à cause d'eux les habitants de la terre se réjouiront et seront dans l'allégresse, et ils s'enverront des présents les uns aux autres, parce que ces deux prophètes ont tourmenté les habitants de la terre. » (Apocalypse 11.9-10)

          Rester sans sépulture était considéré, chez les Juifs et chez d’autres peuples, comme le comble de l’ignominie. Le monde souillera jusqu’à la mémoire de ceux qui sont venus le troubler de la part de Dieu. En outre, cette exposition des cadavres correspond aux méthodes du diable, qui aime à étaler publiquement ses victoires (apparentes, je le répète) sur les hommes de Dieu. La précision de l’Écriture. « là-même où leur Seigneur a été crucifié » montre que Satan aime à faire des lieux saints le théâtre de ses exploits.

          Cette scène difficilement concevable il y a quelques décennies, l’est aisément aujourd’hui. Dieu, ne l’oublions pas, peut disposer à son gré de tous les moyens techniques actuels et à venir. Les cadavres des deux témoins seront-ils exposés devant les caméras de télévision ? Les journalistes organiseront-ils le plus sensationnel des reportages ? Cela est tout à fait probable. Leurs reportages, en mondiovision, atteindra les points les plus reculés du globe, grâce à la transmission par satellites. Ce seront, pour la terre entière, des jours de réjouissance. L’allégresse débordera… congratulation générale… échange de cadeaux...les habitants de la terre s’enverront des présents. Ils penseront avoir enfin réduit Dieu au silence.

          Les cadavres des deux témoins seront exposés aux regards de tous pendant trois jours et demi, en souvenir des trois ans et demi pendant lesquels ils auront tourmenté les hommes. Ils le seront peut-être au mépris des lois de l’hygiène la plus élémentaire, à moins que les autorités de Jérusalem ne prévoient pour eux des cercueils de verre, honneur réservé jusqu’alors aux fondateurs de certains régimes idéologiques.

 

          La haine contre Dieu se donnera libre cours en ces temps effrayants. Et ce que le psalmiste Asaph a décrit en son temps se réalisera à la lettre. Il est difficile, lorsqu’on lit le Psaume 79, de ne pas songer au contexte d’Apocalypse 11. Lisons quelques versets de ce Psaume 79 :

          v.1-3 : « O Dieu! les nations ont envahi ton héritage, elles ont profané ton saint temple, elles ont fait de Jérusalem un monceau de pierres. Elles ont livré les cadavres de tes serviteurs en pâture aux oiseaux du ciel, la chair de tes fidèles aux bêtes de la terre; elles ont versé leur sang comme de l'eau tout autour de Jérusalem, et il n'y a eu personne pour les enterrer... »

          v.10-11 : « Pourquoi les nations diraient-elles: Où est leur Dieu ? Qu'on sache, en notre présence, parmi les nations, que tu venges le sang de tes serviteurs, le sang répandu ! Que les gémissements des captifs parviennent jusqu'à toi ! Par ton bras puissant sauve ceux qui vont périr ! »

 

 

La résurrection des deux témoins

 

          La victoire de l’Antéchrist ne sera qu’apparente. La jubilation planétaire sera prématurée. Voici précisément, en effet, qu’après le meurtre des deux témoins, et sur un ordre venu du haut du ciel, nous assistons à leur résurrection. Comme il l’a fait pour son Fils, Dieu ressuscite ses témoins. La Bible dit :

          « Après les trois jours et demi, un esprit de vie, venant de Dieu, entra en eux, et ils se tinrent sur leurs pieds; et une grande crainte s'empara de ceux qui les voyaient. Et ils entendirent du ciel une voix qui leur disait: Montez ici ! Et ils montèrent au ciel dans la nuée; et leurs ennemis les virent. A cette heure-là, il y eut un grand tremblement de terre, et la dixième partie de la ville, tomba; sept mille hommes furent tués dans ce tremblement de terre, et les autres furent effrayés et donnèrent gloire au Dieu du ciel. » (Apocalypse 11.11-132)

          Aucune mesure prise par la police de l’Antéchrist ne pourra empêcher ce miracle, pas plus que la garde romaine et la pierre scellée du tombeau de Jérusalem n’ont pu empêcher Christ d’en sortir et de triompher de la mort. Au moment où l’on s’y attendra le moins, et alors que les caméras de la télévision seront encore braquées sur les dépouilles mortelles des deux témoins, un esprit de vie venant du ciel entrera en eux. Alléluia ! Dieu est toujours vainqueur !  

          Les deux témoins répondront à l’ordre : « Montez ici », et ils s’élèveront vers le ciel dans une nuée. Vous imaginez cela ? Leur ascension se produira au vu et au su de toute la population du monde. Songeons un instant à la stupéfaction de millions de téléspectateurs placés devant leur petit écran, sous toutes les latitudes, et découvrant soudain que le Dieu du ciel – qu’ils auront tous renié – manifeste une puissance infiniment supérieure à celle de leur grand dictateur mondial ! Ce dernier sera dans l’incapacité d’expliquer cette résurrection; une résurrection qui aura anéanti ses réactions.

          La joie planétaire tournera en panique. L’effroi sera général. Trouvons-là, pour nous, mes frères et sœurs, une puissante consolation : le monde n’extermine jamais l’Église sans qu’elle ressuscite plus puissante, et sans que Dieu venge les siens. Il n’y a rien qui frappe autant les ennemis acharnés de l’Église, surtout lorsqu’ils ont célébré leur victoire, que de voir ensuite leur victime « renaître » victorieusement.

 

          Fortifions-nous, frères et sœurs, dans notre glorieuse espérance. L’apôtre Paul, inspiré par le Saint-Esprit, déclare :

          « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui dorment (ceux qui sont décédés), afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n'ont point d'espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts. Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles. » (1 Thessaloniciens 4.13-18)

 

 

Un grand tremblement de terre et 7 000 victimes

 

          Un grand tremblement de terre secouera Jérusalem au même instant. Les 7 000 témoins incrédules qui périront à ce moment-là appellent une comparaison avec les 7 000 témoins fidèles qui, du temps d’Élie, avaient refusé de fléchir les genoux devant Baal. Dieu avait honoré ces hommes. L’Éternel avait dit à Élie :

          « Je laisserai en Israël sept mille hommes, tous ceux qui n'ont point fléchi les genoux devant Baal, et dont la bouche ne l'a point baisé. » (1 Rois 19.8)

          Lors de la venue de ces deux témoins d’Apocalypse 11, Dieu fera périr 7000 hommes, témoins de la prédication de ses serviteurs, pour attester devant le monde qu’on ne résiste pas impunément au Tout-Puissant.

 

 

Les survivants du cataclysme

 

          Il est écrit : « et les autres furent effrayés et donnèrent gloire au Dieu du ciel » (v.13)

          En dépit des événements de Jérusalem et de la dictature occulte que l’Antéchrist exercera sur tout et sur tous, ces survivants seront si effrayés qu’ils rendront gloire au Dieu du ciel.

          Certains commentateurs ont pensé ici à une conversion réelle. Ils croient voir là le « reste » des Juifs parvenus à la vraie foi. Mais si l’on regarde le texte de plus près, on y voit plutôt une émotion religieuse sans profondeur et sans durée. Parmi les pires incrédules, certains ont prié une fois au moins. L’expression de notre texte, « Dieu du ciel » rappelle trop le langage païen pour que nous y voyions un retour effectif au Dieu de Jésus-Christ, seul véritable. Rappelons-nous : Pharaon, et à peu près tous les autres tyrans mentionnés dans la Bible ont donné gloire à l’Éternel une fois ou l’autre. Et après ?

          Ce « reste », mentionné dans notre texte, rend gloire au Dieu du ciel sans aller pour autant jusqu’à se repentir. Du temps de Moïse, les magiciens de Pharaon, devant la plaie des poux, se sont écrié : « C’est le doigt de Dieu » (Exode 8.15) ; mais ils n’ont pas abandonné leurs pratiques occultes. Jacques nous dit, dans son épître, que les démons même croient en Dieu et tremblent devant lui (Jacques 2.19).

          Rappelez-vous : après avoir enseigné en Galilée, dans tout le pays d’alentour, dans les synagogues, Jésus était glorifié par tous (Luc 4.15). Mais tous ne se repentirent pas. Glorifier n’est pas se repentir.

          Après avoir entendu Jésus dans la synagogue de Nazareth, tous lui rendaient témoignage et ils étaient étonnés des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche (Luc 4.22). Mais quand Jésus poursuivit son discours, ils furent tous remplis de colère et voulurent précipiter Jésus du haut de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie (Luc 4.28-29). L’étonnement et l’admiration ne sont pas la repentance. La vraie repentance s’accompagne d’œuvres en accord avec la volonté de Dieu. Elle est marquée par la conversion à Dieu, l’abandon du péché et des idoles, et une vie au service du Seigneur. Nous ne devrions jamais l’oublier, pour nous-mêmes d’abord, et ensuite pour ceux pour lesquels nous prions. Ne nous laissons pas tromper par les apparences, séduire par les paroles, égarer par les émotions. Examinons si les fruits de la repentance sont bien là. Ne prenons pas quelques vapeurs religieuses, comme il se trouve des vapeurs sur tous les marécages, pour une nouvelle atmosphère de vie !  

 

 

Un avertissement

 

          Nous conclurons aujourd’hui par un constat : la réaction des habitants de Jérusalem – appelée dans ce chapitre « la grande ville » – n’est donc pas, hélas, le signe d’une conversion ou d’une repentance locale, encore moins nationale. Aussi, ce passage d’Apocalypse  s’achève sur un nouvel et sinistre avertissement :

          « Le second malheur est passé. Voici, le troisième malheur vient bientôt. » (11.14)

 

          Ce verset est un point de repère important dans la chronologie de l’Apocalypse.

Le premier malheur surviendra lors de l’ouverture du puits de l’abîme et de l’invasion des sauterelles sur le monde.

          Le deuxième malheur s’achèvera avec le tremblement de terre qui détruira en partie Jérusalem, après les mille deux-cents soixante jours (trois ans et demi) du ministère des deux témoins.

          Le troisième malheur coïncidera avec une nouvelle période de mille deux-cents soixante jours (trois ans et demi) pendant laquelle Satan s’acharnera contre Israël.

          En s’additionnant, ces deux périodes de longueur identique, couvrent les sept années de la grande tribulation.

 

 

Quatre leçons spirituelles

 

          Retenons quelques grandes leçons spirituelles de ce court passage de l’Écriture. :

 

          1. Que notre cœur, qui doit être un lieu saint, très saint, ne soit jamais envahi par le péché. La Bible dit : « Sanctifiez dans vos cœurs, Christ le Seigneur ». Gardons-nous nous-mêmes, afin que le malin ne nous touche pas.

 

          2. Les victoires apparentes de Satan ne sont que le prélude de ses défaites. Ne nous décourageons jamais. Dieu gagne toutes les batailles. Le Dieu de la vie triomphe toujours du Prince de la mort.

 

          3. Regardons en haut. Jésus est notre espérance. Notre cité à nous est dans les cieux. Jésus revient nous chercher. Laissons dire les incrédules et les moqueurs. Dieu ne ment pas. Ce qu’il a promis, il l’accomplit.

 

          4. Prions sans cesse pour les âmes perdues. Que le plus grand nombre se tournent vers le Seigneur avant qu’il ne soit trop tard. Amen.

 

Paul BALLIERE

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