LA CAPACITÉ DE NOURRIR LES AUTRES

 

LA  CAPACITÉ  DE  NOURRIR  LES  AUTRES

 

« Ta taille ressemble au palmier, et tes seins à des grappes…

que tes seins soient comme les grappes de la vigne. »

(Cantique des cantiques 7.8-9)

 

          Dans notre précédente étude, nous soulignions qu’à l’origine, les seins sont pour l’allaitement et non pas simplement pour l’amour. Quand nous sommes jeunes dans la vie spirituelle, il est vrai que nous faisons davantage cas de l’amour. Mais en mûrissant, nous prenons conscience de l’importance de la nourriture.

          Ici, l’accent est mis sur le fait de nourrir ; les seins sont comme des grappes de raisin, bonnes à manger et bonnes à nourrir les autres.

 

          A propos de sa naissance, Job dit : « Pourquoi ai-je trouvé des genoux pour me recevoir, et des mamelles pour m’allaiter ? » (Job 3.12). Job ne serait jamais devenu un homme adulte si le jour de sa naissance, et par la suite, il n’avait pas trouvé des mamelles pour le nourrir. Nous ne le savons que trop bien dans un monde où des millions d’enfants meurent de faim sur le sein desséché de leurs mères.

 

          L’entretien et le développement de la vie spirituelle sont soumis aux mêmes exigences. Que ceux qui viennent tout juste de passer de la mort à la vie désirent, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que, par lui, ils croissent pour le salut, s’ils ont goûté que le Seigneur est bon ! (1 Pierre 2.2-3) Qu’ils aient bon appétit, et boivent goulûment ! La Parole de Dieu est la source où ils puiseront le lait. Ce qui a produit en eux la vie divine peut seul l’entretenir et la faire grandir. Qu’ils ne soient ni inquiets ni hésitants, ce lait est pur, non falsifié.

 

          N’est-ce pas la responsabilité de l’Église de nourrir ses enfants ? Une église qui a grandi, mûri ; une église qui s’est développée est capable, non seulement d’aimer, mais aussi de nourrir les nouveau-nés spirituels. Heureuse l’église dont la poitrine est gorgée de la Parole de Dieu, nourriture exquise, et qui s’écrie : « Mes seins sont comme des tours » ! (Cantique des cantiques 8.10) Celle-là veille attentivement sur la croissance de ses enfants, rejetant un évangile altéré, erroné, frauduleux, rusé et astucieux. Ses fils grandissent et deviennent des hommes faits, des maîtres, des hommes spirituels, pleins de discernement.

          Mettre au monde des enfants, et ne pas pouvoir les alimenter, c’est les condamner à mort. L’Église de Jésus-Christ ne peut s’offrir ce luxe. Sa vocation est de poser les bases sur lesquelles les nouveau-nés dans la foi construiront une vie chrétienne solide et stable. C’est ainsi que les faibles d’aujourd’hui seront les forts de demain. Ceux qui les verront élèveront leur voix pour dire : « Heureux le sein qui vous a portés ! Heureuses les mamelles qui vous ont allaités ! »

 

          Que les serviteurs de Dieu considèrent ici toute leur responsabilité ! Ils ont été donnés par Christ à son Église, « pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants... » (Éphésiens 4.11-14).

          L’apôtre Paul avait conscience de cette responsabilité spirituelle. Il avait engendré à la foi la jeune église de Thessalonique. Les nouveaux convertis avaient besoin de grandir en Christ. Paul leur écrit : « De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants, nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l’évangile de Dieu, mais encore nos propres vies, tant vous nous étiez devenus chers… nous vous avons prêché l’Évangile de Dieu » (1 Thessaloniciens 2.7-9). L’apôtre avait une poitrine spirituelle pour aimer et pour nourrir.

 

          Nourrir les enfants spirituels fut la responsabilité des apôtres de la première église. Que seraient devenus les trois mille convertis du jour de la Pentecôte s’ils n’avaient bénéficié d’un enseignement profond et constant. « Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres » (Actes 2.42).

 

          Nourrir les autres est aussi la responsabilité des brebis fortes et matures du troupeau de Dieu. Avertir ceux qui vivent dans le désordre, consoler ceux qui sont abattus, supporter les faibles, s’exhorter réciproquement sont autant de marques de maturité.

 

          Ainsi donc, « que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification. » (Romains 15.2)

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Jean (mercredi, 12 janvier 2022 15:22)

    Amen à ceux message nous avons besoin de sa plus que jamais que dieu vous bénisse dans ceux travaille que vous faite que dieu bénisse votre foyer pasteur que dieu vous garde on a besoin encore de votre ministère