La femme et le dragon: le secours de Dieu dans nos épreuves

  

          LA FEMME ET LE DRAGON :

LE SECOURS DE DIEU DANS NOS ÉPREUVES

 

          Les chapitres 12 et 13 de l’Apocalypse ont été considérés tour à tour par les exégètes comme l’épine dorsale du livre, son sommet littéraire, ou encore le point de convergence des prophéties antérieures et postérieures à ces chapitres.

          Lisons Apocalypse 12.1-17 :

 

          « Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement. Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté. Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours. Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort. C'est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer! car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps. Quand le dragon vit qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l'enfant mâle. Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin de la face du serpent. Et, de sa bouche, le serpent lança de l'eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l'entraîner par le fleuve. Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche. Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s'en alla faire la guerre au restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus. »

 

          La première chose que nous ne devons jamais ni oublier, ni négliger, ni mépriser, c’est que nous avons un adversaire ; et nous allons découvrir le portrait que nous en fait la Parole de Dieu.

 

 

Un adversaire

 

          L’apôtre Pierre a écrit : « Votre adversaire, le diable... » (1 Pierre 5.8)

          Nous devons le savoir, et nous devons le connaître. En temps de guerre, il est très important de connaître l’ennemi et ses stratégies. Il en est de même dans le combat spirituel. L’apôtre Paul nous exhorte à ne pas être dupés par Satan, « car, écrit-il, nous n’ignorons pas ses intentions » (2 Corinthiens 2.11).

          Notre texte parle du dragon : «  Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c'était un grand dragon » (v.3) ; un dragon infiltrant tout un système mondial marqué de son empreinte diabolique. Car le dragon, dans notre texte, c’est le diable. Il est écrit, en effet, au verset 9 : «  Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre ».

          Avant d’être l’adversaire de l’humanité, et l’ennemi des chrétiens, il est dès le commencement l’adversaire de notre Dieu. Nous en avons la preuve dans les versets 7 et 8 :

          « Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. »

          L’audace du diable, son arrogance, et son orgueil le poussent jusque là : combattre contre Michel et ses anges !

 

          La manière dont la Parole de Dieu le désigne est significative : « un grand dragon rouge ». Le texte grec dit littéralement : « rouge feu ». C’est aussi la couleur du sang. L’aspect de ce dragon est effrayant. Il apparaît comme le destructeur, le meurtrier. N’est-ce pas ainsi, d’ailleurs, que notre Seigneur parlait du diable ? « Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. » (Jean 8.44) Il est celui qui, de tout temps, suscite contre l’Église de sanglantes persécutions. 

 

          Notre texte dit encore : « le grand dragon, le serpent ancien. »

          C’est un rappel, si besoin était, de son œuvre destructrice accomplie dans le jardin d’Éden :

 

          « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? La femme répondit au serpent: Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea. » (Genèse 3.1-6).

          A ce moment précis, comme l’écrit Paul, «  par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,.. » (Romains 5.12)

          Nous devons nous tenir sur nos gardes. Paul écrivait aux chrétiens de Corinthe :

          « de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ. Car, si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. » (2 Corinthiens 11.3-4)

          Plus que jamais, dans ces temps de la fin, l’Église est confrontée à de puissants courants d’apostasie qui l’agressent de diverses manières. Ce sont les temps annoncés par l’Écriture, les temps prédits par l’Esprit de Dieu :

          « il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. » (2 Timothée 4.3-4)

          Le serpent ancien, le menteur par excellence, le séducteur, s’est infiltré dans les églises, dans certains ministères qui sont sous son influence, dans l’action de faux prophètes qui subjuguent et électrisent des foules entières, dans la mentalité de certains croyants, dans leurs conceptions de la vie chrétienne, et dans les fondements mêmes du véritable Évangile. Soyons donc sur nos gardes. Restons attachés à la Parole telle qu’elle nous a été enseignée. Cramponnons-nous à cette Parole qui, comme Celui qui l’a inspirée, ne change pas !

 

          Notre texte parle aussi de notre adversaire, comme étant le diable : «  le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable ».

          Ce mot signifie « celui qui calomnie, le diviseur ». C’est ce qu’il a fait dès le commencement. Il a calomnié Dieu aux oreilles d’Eve, et il a séparé Adam et Eve de leur créateur, qui les a chassés du jardin d’Éden. Il a dressé Caïn contre Abel. Et Caïn tua son frère. Et la liste noire s’allonge tout au long de la Bible, et tout au long de l’histoire de l’humanité. Des royaumes s’affrontent, des nations se dressent les unes contre les autres et s’entre-détruisent ; à plus petite échelle, des époux se mentent, se trompent, des femmes sont battues, tuées, des enfants sont rebelles à leurs parents, des foyers volent en éclat ; tout cela est l’œuvre du diable, le diviseur.

 

          La Bible le nomme aussi Satan : «  le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan ». Satan veut dire « adversaire ». Cet archange déchu est notre adversaire, celui qui combat contre nous, celui qui nous barre la route. A nous de nous fortifier par la force toute-puissante de notre Dieu. A nous de prendre toutes les armes du soldat spirituel. A nous d’être fermes, inébranlables. Nous ne sommes pas destinés à la défaite. Dieu met tout à notre disposition pour que nous soyons vainqueurs, plus que vainqueurs ! Paul parlait de la tribulation, de l’angoisse, de la persécution, de la faim, de la nudité, du péril, de l’épée, et il ajoutait : « Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Romains8.35-37). Il parlait ensuite d’adversaires plus redoutables encore, mais il en parlait avec des accents de victoire:

          « J'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur. » ( Romains 8.38-39)

 

          Notre texte parle enfin du dragon comme de l’accusateur des frères : « il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. »  (v.10)

          Satan a accusé Job (Job 1 et 2) ; il a accusé Josué le Souverain sacrificateur (Zacharie 3.1-5) ; il a réclamé Pierre et les autres disciples de Jésus pour les cribler comme le froment (Luc 22.31) ; il accuse nos frères en la foi ; et n’en doutons pas un seul instant, il nous accuse aussi. Sans Jésus, et sans son œuvre expiatoire, nous serions dans le désespoir, car souvent l’accusation de notre adversaire est malheureusement justifiée. Nous le savons très bien. Mais Jésus a vaincu pour nous à la croix. Et aujourd’hui, il triomphe pour nous dans son ministère d’intercession à la droite de Dieu le Père :

          « si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » (1 Jean 2.1-2).

          Jésus est à la fois, la victime expiatoire sur l’autel, et le Souverain Sacrificateur officiant dans le lieu très saint pour l’expiation de nos péchés. Gloire à son nom !

 

 

Une adversité incessante

 

          « Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté. » (v.4)

          Verset 13 : « Quand le dragon vit qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté l'enfant mâle. »

          Verset 15 : « Et, de sa bouche, le serpent lança de l'eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l'entraîner par le fleuve. »

          Nous ne devons pas nous étonner de cette incessante adversité. Bien plus, savoir que le diable ne s’avoue jamais vaincu, mais qu’il cherche toujours un moment favorable pour lancer ses attaques, va nous aider considérablement.

          Souvenez-vous de sa façon d’agir à l’égard de Jésus. L’Évangile nous dit : « Et ayant épuisé toute tentation possible, le diable s’éloigna de lui jusqu’à une occasion ? » (Luc 4.13)

          L’apôtre Pierre déclare : « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. » (1 Pierre 5.8) Répétons-le : il ne dit jamais son dernier mot. Ce lion rugissant ne désespère pas de nous dévorer. Si nous le savons, nous marcherons tout près du Seigneur Jésus, et nous soignerons la qualité de notre vie spirituelle.

          Ce que Paul écrit à ce sujet est fort intéressant : « C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. » (Éphésiens 6.13) A quel moment êtes-vous le plus en danger, le plus vulnérable ? Y avez-vous réfléchi, mes amis ? Est-ce lorsque vous devez combattre dans le mauvais jour, ou est-ce lorsque vous avez tout surmonté ? Paul nous dit d’avoir encore toute la panoplie du soldat de Jésus-Christ, afin que, après avoir combattu jusqu’à la fin (ou ce que nous pensons être la fin), nous tenions encore fermement nos positions et restions debout. Pourquoi ? Tout simplement, parce que lorsque c’est la fin… ce n’est pas la fin ! Nous en aurons terminé lorsque nous entrerons dans la gloire céleste.Pas avant ! En attendant, il faudra compter avec notre adversaire jusqu’à notre dernier souffle. Qu’on se le dise ! Le coureur d’un 10 000 mètres par exemple ne gagne la course, non pas parce qu’il a été en tête pendant 9 999 mètres, mais parce qu’il tient jusqu’à la ligne d’arrivée ! L’apôtre nous dit de « courir de manière à remporter le prix » (1 Corinthiens 9.24). Certains champions d’un moment (et même d’un très long moment) n’ont pas franchi la ligne en vainqueurs : Saül, Salomon, Démas, pour ne citer que ceux-là.

          Mes amis, nous avons été appelés au triomphe, affermissons donc notre vocation et notre élection.

 

 

Des positions et des méthodes d’attaques de l’ennemi

 

          Elles ne sont pas toujours les mêmes:

          Verset 4 : « Le dragon se tint devant la femme ». L’attaque est évidente, visible, prévisible.

          Verset 13 « Quand le dragon vit qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme… »

          Verset 15 : « Et, de sa bouche, le serpent lança de l'eau comme un fleuve derrière la femme, »

          Quelle conclusion devons-nous tirer de ces précisions de la Parole de Dieu ? Nous devons veiller constamment et partout où nous allons.

          Joab, le général en chef de l’armée de David, eut un jour à combattre par devant et par derrière (2 Samuel 10.9). Il en est de même pour nous, dans nos combats spirituels. Paul parlait des luttes au dehors, des craintes au dedans (2 Corinthiens 7.5).

          C’est pourquoi nous avons besoin de prendre le temps nécessaire pour nous tenir devant notre Dieu, et puiser en lui toutes les forces dont nous avons besoin, car il est des heures, vous le savez, où l’épreuve surgit de tous côtés à la fois, et les luttes qu’elle engage sont épuisantes.

 

          Les méthodes d’attaques du dragon ont été diverses : tuer l’enfant à naître ; poursuivre la femme en vue de sa destruction ; lancer un fleuve derrière elle pour qu’elle périsse.

          Là encore, la leçon spirituelle est évidente : nous avons besoin d’être vigilants. Le diable peut agir de diverses manières à notre égard. Il peut lancer des attaques que je qualifierais de « grossières » : épreuves intenses, souffrances de divers genres, persécutions; mais il vient aussi comme l’ange de lumière, plaçant sur notre route des gens qui nous flattent, qui feignent d’être justes, qui nous promettent monts et merveilles, qui nous parlent de bénédictions, de miracles, d’amour...

          Ce qui nous importe, et ce qui réjouissait l’apôtre Jean (que l’on a appelé l’apôtre de l’amour), c’est de marcher dans la vérité.

 

 

Les trois assauts lancés contre la femme

 

          Le premier : dévorer l’enfant qu’elle allait enfanter : « Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté. » (v.4) Autrement dit, le diable s’attaque à la vie, à l’avenir, à la fécondité.

          Il agit ainsi aujourd’hui. Il cherche à détruire les âmes auxquelles vous rendez témoignage ; à celles qui entendent votre prédication, si vous êtes pasteurs. Il s’attaque à un projet de Dieu pour vous, un projet à naître, il entend le dévorer dès que ce projet aura vu le jour. Il s’attaque au projet d’une église qui est dans le plan de Dieu.

          Deuxième assaut : le dragon poursuit la femme : «  Quand le dragon vit qu'il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme. » (v.13) Comme il n’a pas pu dévorer l’enfant qui est né, ni rien faire pour le détruire, il s’en prend à celle qui l’a enfanté !

          Nous connaissons tous, par expériences, ce genre de « poursuites », où nous sentons l’ennemi « par derrière ». Ces poursuites infernales après un témoignage fructueux, après des victoires dans le foyer, lorsque l’œuvre de Dieu progresse. Croyez-moi, dans ces moments-là, ce n’est pas l’heure de se relâcher !

 

          Troisième assaut : « De sa bouche, le serpent lança de l'eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l'entraîner par le fleuve. » (v.15)

          Il est bon de nous souvenir de quelques texte de la Parole de Dieu :

          «  Les liens de la mort m'avaient environné, et les torrents de la destruction m'avaient épouvanté… Il [l’Éternel] étendit sa main d'en haut, il me saisit, il me retira des grandes eaux. » (Psaume 18.5, 17)  Le Dieu de David est notre Dieu !

          « Sans l'Éternel qui nous protégea, quand les hommes s'élevèrent contre nous, ils nous auraient engloutis tout vivants, quand leur colère s'enflamma contre nous; alors les eaux nous auraient submergés, les torrents auraient passé sur notre âme; alors auraient passé sur notre âme les flots impétueux. Béni soit l'Éternel, qui ne nous a pas livrés en proie à leurs dents!… Notre secours est dans le nom de l'Éternel, qui a fait les cieux et la terre. » (Psaume 124.2-6, 8)

          « Quand l’ennemi viendra comme un fleuve, l’Esprit de l’Éternel lèvera un étendard contre lui. » (Esaïe 59.19)

          Que chacun trouve ici un puissant encouragement au sein de ses difficultés personnelles !

 

 

Le secours de Dieu

 

          Ce secours ne nous manque jamais. Il nous est apporté chaque fois que nous en avons besoin. Et non seulement cela, mais il est aussi à la mesure de nos difficultés, et selon la grandeur et les possibilités illimitées de notre Dieu.

 

          Versets 5 et 6 : « Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. Et la femme s'enfuit dans le désert, où elle avait un lieu préparé par Dieu, afin qu'elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours. »

          Rien n’a pu empêcher la réalisation des desseins de Dieu. Le dragon fut neutralisé dans ses intentions et dans son action. Comment ? La femme fut mise à l’écart (c’est-à-dire dans le repos), dans un lieu préparé par Dieu. Nous avons ici toute la sollicitude de notre Seigneur, toutes les précautions prises pour les siens, et le rassasiement mis en réserve pour que rien ne leur manque.

 

          Verset 14 : « Les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu'elle s'envolât au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d'un temps, loin de la face du serpent. »

          La femme échappe ainsi à la poursuite du serpent. Dieu secourt ! Les ailes furent données à la femme ! Elle n’a pas eu à se tourmenter pour savoir comme faire pour s’en sortir ! Les ailes lui ont permis de prendre de la hauteur et de sortir de l’épreuve. Rappelons-nous les paroles du prophète Esaïe :

          « Il [l’Éternel] donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance… Ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point. » (Esaïe 40.29-31)

 

          Verset 16 : après le secours qui est venu d’en haut, le Seigneur permet  le secours met en œuvre le secours d’en bas : «  Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche. »

          C’est l’œuvre du dragon qui est engloutie ! Notre Dieu est magnifique dans toutes ses voies !

 

          Mes chers amis, vivons notre vie chrétienne comme il convient. Sachons que l’adversité est « normale ». Ne nous inventons pas les moyens d’y échapper. Plaçons toute notre confiance en notre Dieu qui prend toutes les initiatives pour nous tirer d’affaire chaque fois que cela est nécessaire. La foi fait fuir Satan loin de nous.

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Patrac (lundi, 31 janvier 2022 06:22)

    Merci pour Saparole pour c’est ministère pour le saint espri gui nous conduira dans tout la vérité merci encore pour votre site très nourisant j’ai fain de lui et soif des choses dans haut dieu vous bénisse pour tout le travaille dieu et tro juste pour oublier tout seu gue vous faite pour lui ����❤️