APOCALYPSE 12 : QUI EST LA FEMME ENVELOPPEE DU SOLEIL ?

 

 

 

APOCALYPSE 12 :

QUI EST LA FEMME ENVELOPPEE DU SOLEIL ?

 

Il faut replacer tout ce passage de l’Ecriture dans le contexte prophétique du livre de l’Apocalypse. Quelqu’un a dit que les chapitres 12 et 13 sont comparables à un arbre qui prendrait racine dans la période précédant Abraham et étendrait ses branches au-delà de la grande tribulation.

 

 

La loi de la récidive

 

Pour bien comprendre les événements apocalyptiques dans leur ordre chronologique, il est utile de mentionner ici ce que les exégètes anglo-saxons (et parmi eux James M. Gray) ont appelé « la loi de la récidive ». En d’autres termes, dans la Parole de Dieu, il n’est pas rare de voir les auteurs sacrés abandonner un sujet qu’ils viennent de présenter, revenir sur des faits qui se sont déroulés précédemment, puis reprendre le fil des événements là où ils l’ont laissé. Cette remarque est d’une grande utilité dans la compréhension de l’Apocalypse.

Ainsi, à la fin du chapitre 11, rappelez-vous, les armées célestes proclament le règne de Christ (après le son de la septième trompette), puis Jean interrompt ce développement. Les chapitres 12 à 18 décrivent des faits antérieurs qui s’étendent sur toute la grande tribulation. Et il faudra attendre les chapitres 19 et 20 pour que se poursuive le thème du règne de Christ déjà mentionné au chapitre 11. Dans cet ensemble, le chapitre 12 n’est donc que l’un des maillons d’une chaîne d’événements qui couvrent les chapitres 4 à 18 de l’Apocalypse.

 

 

Qui est l’enfant de la femme ?

 

Lisons Apocalypse 12.1, 2, et 5 : « Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement... Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer.»

 

Nous avons lu au verset 5 : « Elle enfanta un fils ». L’expression grecque « uion arsèn » signifie littéralement « fils mâle ». Il semblerait de prime abord que ce soit un pléonasme : un fils étant de toute évidence de sexe masculin. Mais l’apôtre Jean, inspiré par le Saint-Esprit, entend ainsi mettre un accent particulier sur la virilité et l’autorité de ce fils, qui n’est pas – soulignons-le – un être ordinaire, puisqu’il «  doit paître toutes les nations avec une verge de fer ». Il est question ici de Jésus-Christ ; c’est à lui, et à lui seul, qu’appartient ce rôle. L’Ecriture tout entière en témoigne. Citons quelques passages de la Parole de Dieu :

« Le sceptre ne s'éloignera point de Juda, ni le bâton souverain d'entre ses pieds, jusqu'à ce que vienne le Schilo, et que les peuples lui obéissent. » (Genèse 49.10) C’est un texte messianique. Notre Seigneur est sorti de la tribu de Juda.

« Tu les briseras [les nations] avec une verge de fer, tu les briseras comme le vase d'un potier. » (Psaume 2.9) Ce sont les paroles de Dieu à son Fils, le Messie.

« Il sera le juge des nations, l'arbitre d'un grand nombre de peuples. » (Esaïe 2.4)

« Voici, tu appelleras des nations que tu ne connais pas, et les nations qui ne te connaissent pas accourront vers toi. » (Esaïe 55.4)

« On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit. » (Daniel 7.14)

« ll sera le juge d'un grand nombre de peuples, l'arbitre de nations puissantes, lointaines. » (Michée 4.3)

«  Il se présentera, et il gouvernera avec la force de l'Éternel, avec la majesté du nom de l'Éternel… il sera glorifié jusqu'aux extrémités de la terre. C'est lui qui ramènera la paix. » (Michée 5.3-4).

Quelle perspective glorieuse pour nous, ses rachetés ! Le meilleur est devant, frères et sœurs en la foi!

 

Que d’autres aient voulu usurper ce droit n’enlève rien au fait qu’un jour Christ régnera sur la terre en Roi des rois et Seigneurs des seigneurs, ainsi, là encore, qu’en témoigne la Parole de Dieu :

« Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient: Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ; et il régnera aux siècles des siècles. » (Apocalypse 11.15).   Et encore :

« De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations; il les paîtra avec une verge de fer; et il foulera la cuve du vin de l'ardente colère du Dieu tout puissant. » (Apocalypse 19.15)

 

D’autres commentateurs ont cru reconnaître dans le « fils mâle » les différents visages de ce qui s’appelle Église : l’Église catholique avec son magistère, l’Église militante dans les derniers temps, ou même la chrétienté dans son ensemble.

Toutes ces interprétations sont dénuées de tout fondement, car Dieu n’a jamais destiné l’Église à diriger le monde ni à « paître les nations avec une verge de fer ». Et lorsque certains prélats indignes en ont manifesté l’intention, c’était en totale contradiction avec le plan de Dieu pour le monde. S’il est vrai que les vainqueurs en Christ partageront un jour son règne, ils ne le remplaceront pourtant jamais à la tête des nations.

Aucun doute ne peut donc subsister quant à l’identité de ce fils : Jésus-Christ est sans conteste celui qui doit régner ici-bas sur les nations, et le trône universel lui est destiné de toute éternité.

Voilà qui nous permet d’aborder maintenant en toute objectivité une question beaucoup plus délicate.

 

 

La femme enveloppée du soleil, et qui enfante le fils mâle

 

Est-ce l’Église ?

Plusieurs commentateurs, en effet, ont voulu voir l’Église sous les traits de cette femme. Pour eux, l’Église est seule capable de jouer un rôle prépondérant dans les événements futurs, ce qui fera d’elle la cible toute désignée des attaques sataniques mentionnées dans ce chapitre.

Mais cette interprétation ne s’accorde pas avec les déclarations de la Parole de Dieu dans leur ensemble. D’une part, c’est Christ qui a engendré l’Église et non l’inverse. La Bible dit :

« Il [Dieu] nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures. » (Jacques 1.18).

Tout comme Eve a été formée de la côte d’Adam, c’est du côté percé de Christ à la croix qu’est née l’Église. La Bible dit :

« l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme. » (Genèse 2.21-22).

En ce qui concerne la naissance de l’Église, il est écrit :

« … Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen! » (Apocalypse 1.5-6)

D’autre part, l’Église est l’épouse de Christ :

« Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints. Et l'ange me dit: Écris: Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l'agneau! Et il me dit: Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu. » (Apocalypse 19.7-9)

L’Église ne peut être en même temps l’épouse de Christ et sa mère. En voulant donner les traits de l’Église à la femme du chapitre 12 de l’Apocalypse, certains commentateurs ont donc forcé le sens de la révélation et ouvert ainsi la porte à toutes sortes d’hérésies.

 

Seconde interprétation : la femme est-elle Marie, mère de Jésus ?

Cette interprétation peut surprendre. Elle a été proposée à la fois par des catholiques, mais aussi par des protestants. Il est vrai que Marie est la mère de Christ – pour ce qui est de l’incarnation de Jésus – mais sa mission s’est arrêtée là. Sa prétendue assomption et son pseudo-couronnement sont des dogmes extra-bibliques. Marie n’a jamais été dispensatrice de grâces, et rien dans la Bible ne nous permet de l’élever à une quelconque dignité. Au contraire, Marie était consciente de sa bassesse. Elle dit à l’ange :

« Je suis la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon ta parole! » (Luc 1.38) ; et encore :

« il [le Seigneur] a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. » (Luc 1.48)

Elle se savait elle-même l’objet de la grâce divine.

« L'ange entra chez elle, et dit: Je te salue, toi à qui une grâce a été faite [et non pas : « je te salue, Marie, pleine de grâce]; le Seigneur est avec toi. » (Luc 1.28)

Marie a aussi été avertie qu’une épée lui transpercerait l’âme. C’était l’annonce des douleurs que devait endurer Jésus à la croix. Siméon, homme juste et pieux, prophétisa en ces termes :

« Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction, et à toi-même une épée te transpercera l'âme, afin que les pensées de beaucoup de coeurs soient dévoilées. » (Luc 2.34-35)

La femme d’Apocalypse 12  ne saurait donc être Marie.

 

Voici maintenant la troisième interprétation. Prenons la peine de mettre en évidence les preuves qui se dégagent de l’étude approfondie de cette troisième interprétation. Nous parlerons de trois raisons fondamentales (il y en a cinq, mais je parlerai des deux dernières dans mon prochain article) pour démontrer que la femme d’Apocalypse 12, c’est Israël.

 

1) la loi du contexte

Le temple de Dieu s’est ouvert dans le ciel pour laisser apparaître l’arche de l’alliance. Nous en avons parlé en méditant le verset 19 du chapitre 11. Cette vision de la fin de ce chapitre domine incontestablement les événements du chapitre suivant (le chapitre 12); ils en sont la conséquence. L’arche de l’alliance est de toute évidence liée au sort d’Israël. C’est de là que, pendant des siècles, Dieu a parlé à son peuple terrestre. La disparition définitive de l’arche de l’alliance à l’époque des captivités a correspondu à la dispersion durant plusieurs siècles des enfants d’Israël. Aussi, l’apparition d’une arche dans le ciel ne peut-elle que coïncider avec la réintégration d’Israël dans son rôle de peuple terrestre de Dieu.

C’est donc par souci de fidélité à l’un des principes fondamentaux de l’interprétation des Saintes Ecritures, qu’Apocalypse 12 doit être considéré et ce, à la lumière de son contexte immédiat ; et en particulier du dernier verset du chapitre précédent qui nous offre une explication correcte et représente l’introduction inspirée de ce passage.

Ironside, regardé comme l’un des meilleurs commentateurs de l’Ecriture, a écrit à ce sujet : « Celui qui n’admet pas le rôle prépondérant d’Israël dans ce chapitre s’exclut lui-même de la compagnie des exégètes sérieux de la Parole de Dieu ».

 

Une question : Pourquoi, en Apocalypse 12, Israël occupe-t-il à nouveau le premier plan de la scène ? Tout simplement parce que Dieu ne l’a pas définitivement rejeté ; et puisque l’Église aura été enlevée, Israël deviendra alors le témoin de Dieu ici-bas, retrouvant ainsi sa vocation de peuple de Dieu pour préparer le règne de Christ.

 

2) Une femme

Il est écrit : « Un grand signe parut dans le ciel : une femme... » (12.1)

N’oublions pas que la nation d’Israël a été l’épouse de Dieu, selon l’image prophétique de l’Ancien Testament : Esaïe s’adressant au peuple d’Israël, déclare :

« Ton créateur est ton époux: L'Éternel des armées est son nom; et ton rédempteur est le Saint d'Israël: il se nomme Dieu de toute la terre. » (54.5) 

Il est vrai que la nation d’Israël a été indigne, et que ses égarements ont été manifestes. Dans un langage imagé, l’Eternel s’adressa à Israël par la bouche de Jérémie, en ces termes :

« Il dit: Lorsqu'un homme répudie sa femme, qu'elle le quitte et devient la femme d'un autre, cet homme retourne-t-il encore vers elle? Le pays même ne serait-il pas souillé? Et toi, tu t'es prostituée à de nombreux amants, et tu reviendrais à moi! dit l'Éternel. » (3.1)

Je vous conseille de lire le chapitre 2 du livre d’Osée, très significatif sur ce point de l’infidélité d’Israël.

Cependant les égarements de la nation d’Israël n’ont jamais altéré la fidélité de Dieu à son égard. C’est pourquoi il est écrit :

« Ainsi parle l'Éternel, qui a fait le soleil pour éclairer le jour, qui a destiné la lune et les étoiles à éclairer la nuit, qui soulève la mer et fait mugir ses flots, lui dont le nom est l'Éternel des armées: Si ces lois viennent à cesser devant moi, dit l'Éternel, la race d'Israël aussi cessera pour toujours d'être une nation devant moi. Ainsi parle l'Éternel: Si les cieux en haut peuvent être mesurés, si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés, alors je rejetterai toute la race d'Israël, à cause de tout ce qu'ils ont fait, dit l'Éternel. » (Jérémie 31.35-37)

Il est très clair que Dieu n’a pas rejeté son peuple, loin s’en faut ! N’est-ce pas ce que l’apôtre Paul affirme ?

« Quel est donc l'avantage des Juifs… Il est grand de toute manière, et tout d'abord en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. Eh quoi! si quelques-uns n'ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu? » (Romains 3.3) ; il est encore écrit au sujet du peuple juif:

« Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel. » (Romains 11.29)

C’est pour cette raison que Christ est né d’une femme israélite lors de sa première venue ; c’est pour cette même raison qu’il se manifestera en Israël et non ailleurs lors de sa seconde venue.

 

3) « Une femme enveloppée du soleil... » (v.1)

La Bible nous montre donc qu’Israël occupera une place prépondérante dans les événements à venir, après avoir franchi trois étapes successives :

 

- 1° étape : le retour d’une fraction importante d’Israël en terre promise. Nous sommes les témoins de cet événement. Nous avons le privilège de voir l’accomplissement de la Parole de Dieu. Les textes bibliques parlant de ces événements sont très nombreux. Il m’est impossible de les citer tous ici. Mais voici ce que déclarait le prophète Ezéchiel :

« Les nations sauront que je suis l'Éternel, dit le Seigneur, l'Éternel, quand je serai sanctifié par vous sous leurs yeux. Je vous retirerai d'entre les nations, je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous ramènerai dans votre pays. » (36.23-24)

L’Eternel dit à Israël :

« Je ramènerai de l'orient ta race, et je te rassemblerai de l'occident. Je dirai au septentrion: Donne! Et au midi: Ne retiens point! Fais venir mes fils des pays lointains, et mes filles de l'extrémité de la terre, tous ceux qui s'appellent de mon nom, et que j'ai créés pour ma gloire, que j'ai formés et que j'ai faits. » (Esaïe 43.5-7)

 

- 2° étape : l’apparition d’un « reste fidèle » de 144 000 Israélites qui, au prix de grandes souffrances, rempliront leur vocation de gagneurs d’âmes, aux pires moments de la grande tribulation.

 

- 3° étape : le repentir collectif et la conversion nationale d’Israël. Ecoutons à ce sujet ce que dit Dieu par la bouche du prophète Zacharie :

« Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. » (12.10)

Et encore :

« En ce jour-là, une source sera ouverte pour la maison de David et les habitants de Jérusalem, pour le péché et pour l'impureté. » (13.1)

Et encore :

« Voici, le jour de l'Éternel arrive, et tes dépouilles seront partagées au milieu de toi. Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem; la ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; la moitié de la ville ira en captivité, mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. L'Éternel paraîtra, et il combattra ces nations, comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur la montagne des oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l'orient; la montagne des oliviers se fendra par le milieu, à l'orient et à l'occident, et il se formera une très grande vallée: une moitié de la montagne reculera vers le septentrion, et une moitié vers le midi. Vous fuirez alors dans la vallée de mes montagnes, car la vallée des montagnes s'étendra jusqu'à Atzel; vous fuirez comme vous avez fui devant le tremblement de terre, au temps d'Ozias, roi de Juda. Et l'Éternel, mon Dieu, viendra, et tous ses saints avec lui. En ce jour-là, il n'y aura point de lumière; il y aura du froid et de la glace. Ce sera un jour unique, connu de l'Éternel, et qui ne sera ni jour ni nuit; mais vers le soir la lumière paraîtra. En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, et couleront moitié vers la mer orientale, moitié vers la mer occidentale; il en sera ainsi été et hiver. L'Éternel sera roi de toute la terre; en ce jour-là, l'Éternel sera le seul Éternel, et son nom sera le seul nom. » (14.1-9)

A ce sujet, le prophète Malachie dépeint d’une manière très caractéristique les souffrances terribles, puis la délivrance éclatante que Dieu réserve à Israël :

« voici, le jour vient, ardent comme une fournaise » (Malachie 4.1) ; jour où l’Eternel interviendra en faveur des Israélites qui se tourneront vers lui :

« Pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes. » (Malachie 4.2)

Alors le « soleil de la justice » enveloppera la postérité terrestre d’Abraham – d’abord les 144 000, puis la nation tout entière – exactement comme le soleil enveloppe la tête de la femme en Apocalypse 12. Ainsi Israël sera pleinement réhabilité après son exil séculaire, et il sera guéri de toutes ses souffrances endurées pendant des millénaires.

 

Serrons sur notre coeur cette grande vérité : Dieu est fidèle à ses promesses ; rien ni personne ne peut s’opposer à la réalisation de ses desseins ; il est le Dieu qui relève, qui restaure, là où l’on aurait pu penser qu’il n’y avait plus d’espérance possible ; il fait des prodiges inouïs.

Ami lecteur, c’est vrai pour vous personnellement. Dieu est le rocher inébranlable sur lequel il vaut la peine de construire votre vie, toute votre vie.

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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Commentaires: 4
  • #1

    Nkub (vendredi, 22 juillet 2022 11:23)

    C'est vraiment exhortant

  • #2

    Billy Brandt Jean-Louis (mercredi, 20 septembre 2023 14:08)

    Je suis d'avis de cette interpretation, felicitation!

  • #3

    Paul Valéry (vendredi, 20 octobre 2023 14:07)

    Très très exhortant, tres édifiant. Je suis d'accord avec cette interprétation que je trouve assez profonde. Ça m'a fait énormément de bien j'y ai découvert pleins de révélations. Que JESUS vous bénisse �

  • #4

    Gédéon (mardi, 31 octobre 2023 08:11)

    Tre profond