PORTE DU PARVIS

 

 

PORTE  DU  PARVIS

 

Exode 27.16 ; 38.18

 

          Cette porte du parvis est un « type » de Jésus dans son œuvre de rédemption.

 

 

1. Trois sections

 

          Cette porte avait dix mètres de large. C’était un rideau de fin lin, soutenu par quatre colonnes (une colonne tous les 2,50 mètres). Ce qui signifie que sur la largeur de la porte unique il y avait trois sections.

 

          Notre lecteur, habitué des Saintes Ecritures, comprendra aisément que cette porte unique nous parle de Jésus. Jésus dit : « Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé. » (Jean 10.9) A propos des trois sections, lisez attentivement  Jean 14.6 : « Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. »

 

          Jésus est la porte unique. Et cette porte est faite, en quelque sorte, de trois parties : Jésus est le chemin, la vérité, et la vie. Il est indispensable, pour le pécheur qui veut s’approcher de Dieu par Jésus, de « prendre » les trois sections de la personne de Christ, et non l’une ou l’autre qui lui conviendrait. Prenons un exemple dans la première épître de Jean :

 

          2.6, le chemin : « Celui qui dit qu'il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. »

          2.21, la vérité : « Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce qu'aucun mensonge ne vient de la vérité. »

          5.11-13, la vie : « Et voici ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. »

 

          Jésus ne peut être le chemin pour l’âme qui n’aime pas la vérité. Par ailleurs, l’âme ne peut découvrir la vérité si elle ne vient pas à Jésus, le chemin. Enfin, nulle âme ne peut espérer avoir la vie sans venir à Christ, le chemin, et sans laisser la vérité faire son œuvre en elle.

 

 

2. Les couleurs

 

          Quatre couleurs se mêlent harmonieusement : blanc (le fin lin), bleu, pourpre, et cramoisi. C’est une évocation symbolique et prophétique de la personne de Jésus et de ses caractères fondamentaux :

          Le blanc : c’est le symbole de la sainteté et de la pureté de Christ. Jésus a vécu sans jamais succomber à la moindre tentation. Il est l’exemple unique de l’homme parfait (voyez  2 Corinthiens 5.21 ;  Hébreux 4.15 ;  7.26 ;  9.14 ;  1 Pierre 1.19 ;  2.22 ;  1 Jean 3.5). C’est à cause de sa vie sans péché qu’il peut être la porte nous permettant d’aller jusqu’à Dieu le Père.

 

          Le bleu : c’est la couleur du ciel. Elle nous rappelle que Jésus en est descendu, et qu’il possédait, conjointement à sa nature humaine, la nature divine. C’est aussi pour cette raison qu’il est la porte, nous révélant Dieu son Père (Matthieu 11.27 ;  Jean 1.18 ;  6.46 ;  7.29 ;  14.9-11).

 

          Le cramoisi : c’est une variété de rouge, la couleur du sang ; non pas le sang séché, mais celui qui jaillit de la blessure. C’est aussi, symboliquement, la couleur du péché (voyez  Esaïe 1.18).Il y a là une puissante allusion au sang de Jésus, versé sur la croix pour nos offenses. Le sang de Jésus est pleinement efficace pour purifier notre cœur. C’est pour cette troisième raison que Jésus-Christ est la porte (lisez  Ephésiens 2.13,18 ;  3.12 ;  Hébreux 10.19 ;  1 Pierre 3.18).

 

          La couleur pourpre : c’est une autre sorte de rouge, une couleur rare et précieuse, réservée dans les pays orientaux aux rois et aux membres de leurs familles. Jésus, l’Agneau immolé, est aussi le Roi des rois (Apocalypse 1.5). Remarquez, au passage, que dans ce texte d’Apocalypse 1.5, nous retrouvons les différentes « couleurs » du rideau de la porte du parvis :

          Jésus-Christ : Jésus signifie « Dieu sauve, délivre » . Il est venu du ciel. C’est le bleu.

          Le témoin fidèle : pureté. C’est le blanc.

          Le premier-né des morts  : C’est le cramoisi.

          Le prince des rois de la terre : C’est le pourpre.

 

          En résumé, voici le message des quatre couleurs du rideau de la porte du parvis :

          Jésus fut sans péché, tout au long de sa vie terrestre.

          Il est le Fils de Dieu, venu du ciel.

          Il a donné sa vie à la croix pour nous racheter.

          Il est roi.

 

          Notez aussi que dans son discours de Jean 10, Jésus déclare : « Je suis la porte » (v.9).

          Or, trois couleurs du rideau apparaissent dans ce chapitre :

          Son union parfaite avec le Père, donc sa sainteté (le blanc) : « Moi et le Père nous sommes un. » (v.30) 

          Son origine céleste et sa divinité (le bleu) : « Celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites: Tu blasphèmes! Et cela parce que j'ai dit: Je suis le Fils de Dieu. » (v.36)

          Allusion à sa mort (le cramoisi) : « Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre: tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père. » (v.17-18)

 

          Le pourpre ne figure pas dans ce chapitre, parce que ce n’est pas le propos de Jésus. Il parle ici de son œuvre terrestre pour ses brebis, et non de son règne futur.

 

 

3. Remarques complémentaires

 

          Il n’y avait qu’une seule entrée. Si un Israélite n’avait pas trouvé cette porte à son goût, et en avait désiré une autre, il aurait fait, en vain, le tour de la clôture… pour revenir au point de départ. Il fallait entrer par cette porte, ou rester dehors !

 

          Il en est de même pour l’homme pécheur face au salut de Dieu. Jésus est son unique Sauveur. Il est « la » porte. Il n’en existe pas d’autre :

          « Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Act.4.12)

 

          Cette vérité était déjà annoncée par Dieu lui-même dans le Tabernacle.

 

          Avez-vous réfléchi aux dimensions de ce rideau ? Dix mètres de large, deux mètres cinquante de haut. L’œil était obligatoirement frappé par ces dimensions. Admirez la largeur du salut de Dieu. La grâce de Dieu s’étend à tous les hommes :  Ephésiens 3.18-19 ;  Hébreux 2.3 ;  Tite 2.11 ;  1 Timothée 2.4 ;  2 Pierre 3.9.

 

          Cette porte ne comprenait ni serrure, ni verrou, ni chaînes. La porte du salut est accessible à tous, même au plus petit, au plus faible.

 

          Rendons grâces à Dieu pour le don de Jésus-Christ, par lequel nous sommes sauvés.

          Sommes-nous encore pécheurs, loin de Dieu ? Entrons sans retard, dès aujourd’hui, par la porte – Jésus – afin d’être sauvé.

 

          Quand un Israélite franchissait la porte du parvis, le rideau retombait derrière lui, sans bruit. Mais la personne était entrée. Vous pouvez recevoir Jésus dans le secret de votre chambre, ou dans une réunion, au fond de votre cœur. Personne ne l’entendra, mais vous serez entré, vous serez sauvé, vous connaîtrez alors le miracle d’une vie transformée :

          « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5.17)

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

         

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