APPRENEZ A VIVRE DANS LE TROISIÈME CIEL

 

 

APPRENEZ A VIVRE DANS LE TROISIÈME CIEL

 

          « Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c'était un grand dragon rouge. » (Apocalypse 12.3)

          Arrêtons-nous sur le mot « ciel » qui revient tout au long de ce chapitre comme la grande scène sur laquelle se déroulent les événements prophétiques décrits par l’apôtre Jean :

          v.1 : « Un grand signe parut dans le ciel ».

          v.3 : « Un autre signe parut encore dans le ciel ».

          v.4 :  la queue du dragon « entraînait le tiers des étoiles du ciel ».

          v.7 et 8 : « Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel ».

          v.10 : « Et j'entendis dans le ciel une voix forte ».

          v.12 : «  Réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux ».

 

 

Trois sortes de cieux

 

          Le premier ciel est celui que l’on pourrait appeler « atmosphérique ». C’est celui qui se couvre de nuages lorsque la pression est basse et qui se dégage lorsqu’elle est en hausse. C’est celui dont parle de Jésus, dans l’Évangile de Matthieu. Répondant aux pharisiens et aux sadducéens qui lui demandaient de leur faire voir un signe venant du ciel, il leur dit :

          « Le soir, vous dites: Il fera beau, car le ciel est rouge; et le matin: Il y aura de l'orage aujourd'hui, car le ciel est d'un rouge sombre. Vous savez discerner l'aspect du ciel, et vous ne pouvez discerner les signes des temps. » (Matthieu 16.1-3)

          C’est de ce même ciel dont parle la Genèse (1.8) :

          « Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi. Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le second jour ».

          L’Éternel parle lui-même de ce ciel à Job :

          « Qui enfante le frimas du ciel… ? Connais-tu les lois du ciel ? Règles-tu son pouvoir sur la terre ? » (Job 38.29, 33).

 

          Le second ciel est l’univers incommensurable des astres et des galaxies ; un univers dont Dieu est à l’origine. Il est écrit dans la Genèse (1.14) :

          « Dieu dit: Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années; et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi ».

          Au commencement, le Créateur a institué des lois astronomiques qui, depuis lors, régissent l’univers et gardent la planète Terre dans la dépendance absolue de son Créateur. L’Éternel dit à Noé :

          « Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l'été et l'hiver, le jour et la nuit ne cesseront point » (Genèse 8.22).

          L’Éternel déclare par la bouche de Jérémie :

          « Ainsi parle l'Éternel, qui a fait le soleil pour éclairer le jour, qui a destiné la lune et les étoiles à éclairer la nuit, qui soulève la mer et fait mugir ses flots, lui dont le nom est l'Éternel des armées: si ces lois viennent à cesser devant moi, dit l'Éternel, la race d'Israël aussi cessera pour toujours d'être une nation devant moi. Ainsi parle l'Éternel: si les cieux en haut peuvent être mesurés, si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés, alors je rejetterai toute la race d'Israël... » (31.35-37)

 

          Nous en arrivons au point le plus important, puisqu’il concerne notre vie spirituelle : le troisième ciel ! Dans mon précédent message, je me suis efforcé de vous montrer la nécessité de regarder dans le ciel, c’est-à-dire d’apprendre à voir comme Dieu voit, à voir avec les yeux de Dieu. Aujourd’hui, nous irons plus loin. Nous devons apprendre à vivre dans le troisième ciel. Quel est-il ?

          Le troisième ciel désigne essentiellement la sphère spirituelle où Dieu lui-même se tient ; mais aussi – et je vais insister sur cette vérité – une sphère où nous, enfants de Dieu, nous accédons par la foi et en vertu du Saint-Esprit qui habite en nous. Je précise bien que c’est une position spirituelle que nous occupons par la foi.

          L’apôtre Paul fit une expérience (expérience enviable, il faut bien le dire), puisque dans sa seconde lettre aux Corinthiens il nous dit qu’il a été « ravi jusqu’au troisième ciel (si ce fut dans son corps) », il ne le savait pas, « si ce fut hors de son corps », il ne savait pas non plus, Dieu le savait. Et l’apôtre ajoute qu’il « fut enlevé dans le paradis et qu’il entendit des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer » (2 Corinthiens 12.2-4).

 

          Il faut le savoir ou nous le rappeler : le diable a lui aussi accès à ce troisième ciel. C’est là un mystère dont nous n’aurons la révélation que dans l’éternité. La Parole de Dieu est néanmoins formelle à propos de la présence de Satan dans ce troisième ciel. Nous lisons dans Job 1.6 :

          « Les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l'Éternel, et Satan vint aussi au milieu d'eux » ; et encore :

          « Les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l'Éternel, et Satan vint aussi au milieu d'eux se présenter devant l'Éternel. » (2.1)

 

          Ce troisième ciel est appelé « les lieux célestes ». En effet, Paul rappelle aux chrétiens d’Éphèse la vraie nature du combat spirituel en ces termes :

          « Nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (6.12).

          Notre vie chrétienne doit donc être menée avec beaucoup de sérieux,  de détermination, de courage, de persévérance, de foi, et de sainteté.

 

          Il est clair, selon la Parole de Dieu, que notre adversaire le diable siège dans les lieux célestes avec ses armées infernales. Toutefois, il est impératif de donner une précision : il se tient au-dessous de Jésus-Christ qui lui, y siège en vainqueur, après avoir triomphé à la croix de Satan et de ses hordes de démons. Jésus a potentiellement destitué le prince de ce monde de ses droits, et de sa position d’autorité usurpée à la chute d’Adam. Voici, à ce égard, ce que Paul déclare :

          « Il [Jésus-Christ] a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix » (Colossiens 2.15). C’est une allusion à la cérémonie romaine du triomphe. Le général victorieux parcourait les rues de Rome sur un char derrière lequel marchaient, enchaînés, exposés aux quolibets de la foule, les chefs des nations et des armées vaincues. La « croix », symbole de destruction, de mort et de honte, devient un symbole de victoire et de triomphe. La croix, où les puissances démoniaques croyaient faire périr Jésus, est devenue, pour lui, Jésus, l’instrument du triomphe : elle rend la défaite de Satan et des démons évidente pour tous.

          Dans son commentaire sur ce verset, Warren Wiersbe écrit : « Christ a traîné Satan derrière son char triomphal à la croix. Quand un général romain gagnait une grande bataille à l’étranger, qu’il faisait de nombreux prisonniers, récoltait beaucoup de butin, et acquérait de nouveaux territoires pour Rome, il était honoré par une parade officielle connue sous le nom de « triomphe romain »… Jésus-Christ, lui, a remporté une victoire complète et il est retourné au ciel dans une procession triomphale... Celle-ci était une disgrâce et une défaite pour Satan. »

          Frères et sœurs, prenons courage ! Les lieux célestes ne sont pas le terrain de notre défaite, mais celui de notre triomphe en Jésus et par Jésus. Lisons ce que dit encore la Parole de Dieu :

          « Il l'a déployée en Christ [Dieu a déployé sa puissance en Christ], en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l'a donné pour chef suprême à l'Église » (Éphésiens 1.20-21).

          En ressuscitant Jésus-Christ, Dieu l’a « déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l'Esprit de sainteté » (Romains 1.4). En l’élevant au ciel, il l’a placé dans la gloire au-dessus de toutes les principautés adverses, affirmant ainsi sa victoire définitive sur Satan.

          Mes amis, nous sommes associés à cette victoire en siégeant avec lui dans les lieux célestes au-dessus de l’adversaire. Vous me direz peut-être : « Mais cette glorieuse position est à venir. Pour l’instant, nous sommes sur la terre, avec nos luttes, nos chutes, nos souffrances, nos larmes, nos misères ».

          S’il est vrai que, physiquement, nous sommes sur la terre, spirituellement nous devons être dans les lieux célestes. Cela vous étonne ? Lisez alors ce qu’écrit l’apôtre Paul (Éphésiens 2.1-6):

          « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres… »

          Jusque là, nous disons « amen » aux paroles de Paul, un triste « amen » au souvenir de notre vie misérable loin de Dieu, et de nos nombreux péchés. L’apôtre poursuit :

          « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés) ».

          Et là, nous disons un « amen » joyeux, un « amen » retentissant, à cause de la grâce de Dieu qui nous a été donnée en Jésus-Christ. Mais Paul ajoute encore :

          « Il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus Christ ».

          Il n’a pas écrit : « il nous ressuscitera, et nous fera asseoir ». Il ne conjugue pas l’Évangile au futur, mais au présent, et à un présent magnifique. Il veut nous dire que, spirituellement, nous sommes ressuscités avec Christ ; c’est-à-dire que notre ancienne vie, misérable, pécheresse, souillée, corrompue, est ensevelie avec Jésus dans son tombeau. Nous sommes morts en lui et avec lui. Nous sommes désormais ressuscités en Jésus et avec lui, et nous vivons de sa vie, une vie de sainteté et de victoire. Et l’apôtre va plus loin : il affirme que, spirituellement toujours, nous sommes assis avec Jésus dans les lieux célestes ; autrement dit, sa position est la nôtre, son triomphe est le nôtre, ce qui est sous ses pieds est sous nos pieds ; sa victoire sur Satan devient la nôtre. Dites-vous « amen » à cela ? Votre « amen » est-il un simple murmure empli de doute ? Ou est-il l’ « amen » de la foi ?

          Avez-vous remarqué que nous, les chrétiens évangéliques, avons la fâcheuse habitude, lorsqu’un texte biblique est un peu trop gênant pour notre foi chancelante, de saisir ce verset et de le jeter dans le futur pour nous en débarrasser ?

          Nous ressemblons à Marthe, la sœur de Lazare. Elle est dans un chagrin profond, Elle est aussi déçue par Jésus – n’ayons pas peur de le dire. Pourquoi n’est-il pas venu à temps, lorsque Lazare étant encore vivant et qu’elle et Marie sa sœur, avaient fait appel à lui ? Lors d’un entretien avec Jésus, Marthe parle de sa foi dans un « Jésus d’hier » ; écoutez-la :

          « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort », dit-elle à Jésus. Et elle ajoute :

          « Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera. »

          Jésus, saisissant la balle au bond, lui dit : « Ton frère ressuscitera. »

          Ah oui, mais là, la parole de Christ est embarrassante pour la foi. Aussi Marie, saisit cette parole et la jette loin d’elle, très loin, dans le futur :

          « Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »

          Après avoir eu un « Jésus d’hier », elle a un « Jésus de demain ». Mais elle n’a pas Jésus pour aujourd’hui ! Et lorsqu’on n’a pas Jésus pour aujourd’hui, on pleure, on s’effondre, on désespère devant les épreuves, devant les mauvais coups de Satan. Avez-vous Jésus pour aujourd’hui ? Avez-vous le Jésus de l’épître aux Hébreux ? « Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement » (13.8).

          Jésus s’invite alors dans le présent de Marthe, un présent sombre et vide qu’il  va illuminer de sa gloire. Il vient vers le cœur de cette femme éplorée dans l’ « aujourd’hui divin », comme l’envoyé de Celui qui s’est révélé à Moïse sous son nom : « Je suis ». Entendez la magnifique parole de Jésus :

          « Je suis la résurrection et la vie… Crois-tu cela ? » (Jean 11.25-26) Le cœur de Marthe se réchauffe. Elle apprend les règles de grammaire de la foi. Elle entre dans le présent de Christ :

          « Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. » (Jean 11.27) « Tu es » ! Et non pas « tu seras ». Voilà comment s’exprime la foi ! La suite, vous la connaissez ; elle est glorieuse : une parole d’autorité sur la mort, un miracle de résurrection et de vie.

 

          Mes amis, Dieu nous a fait asseoir dans les lieux célestes en Jésus-Christ. Vivez-vous ce présent-là ? Nous sommes associés à la victoire de Christ et nous siégeons avec lui dans les lieux célestes, au-dessus de l’adversaire. C’est là que Christ nous met au bénéfice de sa puissance divine.

          L’apôtre Paul parle de l'infinie grandeur de la puissance de Dieu, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force, envers nous qui croyons. Et il ajoute :

          « Il l'a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1.19-20). Ce qui revient à dire, et à croire, que la puissance que Dieu a dû déployer pour ressusciter son Fils d’entre les morts et le faire asseoir dans les lieux célestes, c’est la même puissance que Dieu déploie envers ses enfants qui croient, pour les faire vivre dans le triomphe de Christ et ce, dans les lieux célestes. Notre communion avec Jésus nous met chaque jour au bénéfice de cette victoire.

          Il est très important de nous interroger sur la nature de notre christianisme personnel ; de réfléchir à la valeur et à la teneur de notre vie spirituelle ; de voir à quel endroit nous choisissons de vivre.

          Bien évidemment, le chrétien a les pieds sur la terre. Et il est souhaitable qu’il est bien les pieds sur la terre, et qu’il soit en mesure d’assumer ses responsabilités familiales, professionnelles, sociales, et civiques. Le disciple de Jésus n’est pas un rêveur, un mystique, un homme ou une femme coupé du monde. Jésus dit d’ailleurs à Dieu le Père dans sa prière : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. » (Jean 17.15)

          Par contre, si nous avons les pieds sur la terre, nous devons avoir le cœur au ciel. Je le répète, « Dieu nous a ressuscités avec Christ, et nous a fait asseoir avec lui dans les lieux célestes ». C’est pourquoi l’apôtre Paul exhortait les chrétiens de Colosses en ces termes :

          « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. » (3.1-3). Christ est assis là-haut à la droite du Père, et non en bas sur la terre. Vivons donc là-haut, puisque notre vie est cachée avec lui en Dieu. Adorons-nous comme on adore au ciel ? Parlons-nous comme on parle au ciel ? Aimons-nous comme on aime au ciel ?

          C’est là-haut que se trouve la salle du trésor de Dieu, et que sont en réserve toutes les bénédictions divines:

          « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ! » (Éphésiens 1.3)

          Comment entrer en possession de toutes ces richesses que Dieu tient à notre disposition ? Nous devons vivre là où elles sont, pour en jouir pleinement. Or, la Parole de Dieu nous dit qu’elles sont en Christ, dans les lieux célestes. Et c’est parce que trop de croyants vivent sur la terre (vous me comprenez !) au lieu de siéger dans les lieux célestes avec Christ, qu’ils sont si pauvres. La Bible nous dit que c’est dans le Christ que sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science (Colossiens 2.3). Comment être enrichis d’une pleine intelligence spirituelle si nous ne vivons pas là où est Christ ? La Parole de Dieu nous dit aussi que c’est en Christ que nous pouvons être « comblés de toutes les richesses qui concernent la parole et la connaissance » (1 Corinthiens 1.5). Vivons-nous là où il est ? Attendons-nous que le pain abondant de la Maison du Père nous soit apporté  par quelques mercenaires, dans les champs lointains, où paissent les pourceaux des étrangers ? Ou décidons-nous d’aller vers notre Père céleste et d’entrer dans sa Maison ? C’est là, et nulle part ailleurs, que nous découvrirons que tout ce qu’il possède est à nous, que nous sommes ses héritiers, et les cohéritiers de son Fils, Jésus-Christ (Romains 8.17). C’est une vérité et une réalité, que nos doutes risquent de projeter dans le futur, au lieu de les saisir par la foi pour le présent, un présent marqué par « les richesses incompréhensibles de Christ » (Éphésiens 3.8).

 

          Un examen attentif du chapitre 12 de l’Apocalypse nous permet d’en dégager trois sections distinctes, chacune d’elles illustrant un aspect de la stratégie satanique :

          1. dans les versets 1 à 5 : la guerre sur la terre : Satan étant l’adversaire de Christ.

          2. dans les versets 7 à 12 : la guerre dans le ciel : Satan étant l’accusateur des frères.

          3. dans les versets 13 à 18 : une nouvelle guerre sur la terre : Satan étant l’agresseur d’Israël.

 

          Retenons l’enseignement des Écritures. Apprenons à vivre dès maintenant là où se trouve Jésus. Nous verrons toutes choses au travers de Christ ; au travers de sa personne ; au travers de sa victoire sur la croix comme victime expiatoire ayant écrasé la tête du serpent ; au travers de son triomphe actuel, le triomphe céleste du Souverain sacrificateur, intercédant à la droite de Dieu pour chacun de nous. Et alors nous verrons notre adversaire, nos épreuves, nos souffrances, nos difficultés, nos problèmes, nos obstacles, nos ennemis, en étant cachés dans notre Seigneur bien-aimé. Sa vie, sera la nôtre. Sa force sera la nôtre. Sa victoire sera la nôtre.

          Que Dieu nous aide à vivre là-haut, dès maintenant, à chaque instant de notre vie ! Amen.

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Rene (dimanche, 27 février 2022 06:53)

    Merci de nous rappeler ces choses si importantes pour notre vie et notre espérance ❤️❤️❤️���