LA GUERRE DE SATAN CONTRE CHRIST

 

 

 LA GUERRE DE SATAN CONTRE CHRIST

 

          Un examen attentif du chapitre 12 de l’Apocalypse nous permet d’en dégager trois sections distinctes, chacune d’elles illustrant un aspect de la stratégie satanique ; en effet :

          1. dans les versets 1 à 5 : la guerre sur la terre : Satan étant l’adversaire de Christ.

          2. dans les versets 7 à 12 : la guerre dans le ciel : Satan étant l’accusateur des frères.

          3. dans les versets 13 à 18 : une nouvelle guerre sur la terre : Satan étant l’agresseur d’Israël.

 

          Nous parlerons aujourd’hui de la guerre sur la terre, et de Satan en tant qu’adversaire de Christ. Lisons Apocalypse 12.1-5 :

          « Un grand signe parut dans le ciel: une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement. Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté. Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. »

 

          Ces versets nous présentent les agissements de Satan au cours de trois tentatives distinctes :

          1) à l’origine, le diable a entraîné des anges dans sa déchéance ;

          2) à Berthléhem, il a voulu « dévorer » le « fils » de la femme, Israël – notre Seigneur Jésus-Christ ;

          3) au mont des Oliviers, le diable n’a pas pu empêcher l’ascension de Christ.

 

 

A l'origine, le diable a entraîné des anges dans sa déchéance

 

          « Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre.»

          Avant sa révolte originelle, Satan était un chérubin protecteur aux ailes déployées. L’Éternel dit : «Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées. » (Ézéchiel 28.4) 

          Il se tenait dans la présence du Tout-Puissant, sur sa « montagne sainte » : « Je t'avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu. » (v.14)

          C'était un « astre brillant, fils de l'aurore ». Le prophète Esaïe dit : « Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l'aurore! » (14.12)

          Lorsque l'orgueil fut trouvé en lui, il fut chassé de la montagne sainte, résidence du Dieu des cieux :

          « Tu disais en ton cœur: Je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu; je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, à l'extrémité du septentrion; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très Haut. Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de la fosse » (Esaïe 14.13-15) ; et encore :

          L’Éternel déclare : «Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu'à celui où l'iniquité a été trouvée chez toi. Par la grandeur de ton commerce tu as été rempli de violence, et tu as péché; je te précipite de la montagne de Dieu, et je te fais disparaître, chérubin protecteur, du milieu des pierres étincelantes. » (Ézéchiel 28.15-16)

          Le diable entraîna alors dans sa rébellion une légion d'anges que le symbolisme d'Apocalypse 12 assimile à des étoiles :

          « Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. »

          A ne pas confondre avec les douze étoiles dont la femme est couronnée, et dont nous parlions dans un précédent article.

 

          Des légions d'anges (pouvons-nous parler du tiers des armées célestes originelles ?) ont donc été entraînés par le dragon dans sa révolte ; ces anges ont perdu leur dignité pour exercer désormais une influence malfaisante, et causer toutes sortes de désordre sur la terre. Dans sa seconde épître, l’apôtre Pierre écrit : « Dieu n'a pas épargné les anges qui ont péché, mais il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement. » (2 Pierre 2.4)

          Jude déclare que le Seigneur « a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés éternellement par les ténèbres, les anges qui n'ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure. » (v.6)

          Ces légions d’anges déchus se sont dès lors réfugiés dans les lieux célestes et qu’il ne faut pas confondre avec la « montagne sainte » du Tout-Puissant.

          Que sont-ils alors devenus ? Ce que l’apôtre Paul nomme dans sa lettre aux Éphésiens comme « les dominations, les autorités, les princes de ce monde de ténèbres, les esprits méchants. » (Éphésiens 6.12)

          C'est donc bien à cette révolte originelle de Satan que fait allusion la phrase d'Apocalypse 12 : 4a : « Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel ».

            Il est à remarquer que les anges déchus seront chassés des lieux célestes en même temps que le diable : « Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. » (Apocalypse 12.9)

          Finalement, ils seront jetés « dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges», dont parle Jésus en Matthieu 25.41.

 

          Ce sera la défaite finale de Satan. Présentement, nous, les enfants de Dieu, nous pouvons remporter la victoire contre tous les assauts de l’ennemi. La Bible n’a jamais dit que les enfants de Dieu fidèles seraient défaits devant Satan. S’il y avait un seul verset envisageant une telle possibilité, nous aimerions le connaître. Mais il n’en existe aucun. Dieu met tout à notre disposition pour que nous soyons vainqueurs :

          La foi ferme jointe à la sobriété, à la vigilance, et à la résistance fait fuir le diable. Il est écrit : « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme » (1 Pierre 5.8-9).

          Jacques nous parle aussi de cette résistance découlant d’une totale soumission à Dieu (les deux se tiennent) : « Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous. » (Jacques 4.7)

          La prière ardente est source de triomphe sur Satan. Le Seigneur a déclaré à son disciple Pierre : « Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point. » Quelle place à ce sujet de prière dans nos moments personnels d’intercession devant Dieu ?

          Nous revêtir de toutes les armes de Dieu, nous rendra invincibles contre notre ennemi. Paul écrit : « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin; prenez aussi le casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu. » (Éphésiens 6.10-17).

          Le drame – le piège aussi – est de nous contenter de connaître ces versets par cœur, sans les vivre. Certains chrétiens pourraient dire : « Frère, prêchez-nous autre chose ! Tout ça, on connaît ! » Ils connaissent en effet, ils peuvent vous réciter ces versets par cœur ; mais ils ne les vivent pas. Ils mentent, ils n’ont aucune piété véritable, ils sont tièdes, sans amour véritable pour Dieu, ils vivent dans le doute, la crainte, l’angoisse, ils n’aiment pas la parole de Dieu, ils ne la lisent que dans les temps d’épreuves pour essayer d’y trouver de la consolation, des réponses à leurs problèmes, des solutions à leurs difficultés. Leur volonté, leurs caprices, leurs projets priment sur la volonté du Seigneur. Le diable ne redoute pas ce genre de « chrétiens ». Il aura tôt fait de les dévorer. 

 

          Voyons maintenant, la seconde tentative du diable :

 

 

A Bethléhem, le diable a voulu dévorer le fils de la femme

 

          Cette femme, nous l’avons dit, symbolise  Israël :

          «Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté. » (12 4b)

 

          Ce fait est d'abord historique, mais il couvre aussi le passé, le présent et l'avenir par son action continue dans le temps. En effet, le dragon, Satan, n'a jamais cessé de harceler la femme, c’est-à-dire Israël.

          Portons plus précisément notre attention sur les circonstances qui ont entouré la naissance du Fils de Dieu à Bethléhem et sur les événements qui s’ensuivirent. Jésus venait à peine de naître que le diable persuadait le roi Hérode que cet enfant allait représenter, par la suite, un danger pour son trône, et qu’il valait mieux le supprimer sans attendre. Il ordonna donc le massacre des enfants de la région de Bethléhem. Matthieu écrit dans son Évangile :

          « Alors Hérode, voyant qu'il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire, selon la date dont il s'était soigneusement enquis auprès des mages. » (2.16) Autrement dit, le dragon se tenait devant la femme afin de dévorer son enfant.

          Mais l'enfant Jésus «fut enlevé» en quelque sorte par ses parents adoptifs et caché en Égypte conformément aux ordres de Dieu. Matthieu ajoute :

          « Voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit: Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Égypte, et restes-y jusqu'à ce que je te parle; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Égypte. Il y resta jusqu'à la mort d'Hérode, afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: J'ai appelé mon fils hors d'Égypte.  »  (2.13-15)

          Dieu sait, Dieu voit, il prévoit, il prévient, et il donne toutes ses directives pour triompher de la férocité de l’ennemi. Quel encouragement pour chacun de nous !

 

          Plus tard, lors de la tentation au désert, le diable chercha à détourner le Seigneur du chemin de l’obéissance ; mais en vain. Le Fils de l’homme s’est attaché à l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu. A chaque fois, il s’est défendu en citant l’Écriture. Le « il est écrit » fut son arme défensive, et elle était pleinement efficace. Cette fois, ce fut la Parole de Dieu qui « enleva » Jésus et le garda des desseins meurtriers du tentateur.

          Apprenons à imiter notre Seigneur. Dans ce domaine, comme dans tous les autres, il nous a laissé un exemple, afin que nous suivions ses traces.

 

          Le diable inspirera aux chefs religieux des sentiments de jalousie et de haine tels qu’il n’hésiteront pas à se servir de faux témoins.

          C’est lui qui prendra possession de Judas.

          C’est encore lui qui sera à l’origine d’un procès dirigé au mépris de la légalité. Un historien n’y a pas relevé moins de trente irrégularités !

          Plus tard encore à Gethsémané, le diable engagera un combat terrible contre Christ pour l’empêcher d’aller jusqu’à la croix et d’accomplir la grande œuvre de rédemption pour laquelle il était venu sur notre terre. La lutte dans le jardin des Oliviers fut horrible. Jésus dit : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier. Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. » (Luc 22.42-44) Là, ce sont la prière intense et la ferme résolution de soumettre sa volonté à celle du Père céleste qui permirent à Jésus de l’emporter sur toute la pression satanique. Mes amis, retenons cette grande leçon spirituelle.

          Les pharisiens et les scribes, véritables suppôts de Satan, avaient décidé de se débarrasser de Christ et de le faire périr; lorsque sonna l'heure de la puissance des ténèbres, ils crurent même avoir atteint leur but; mais leur triomphe ne fut qu'apparence et illusion. Jésus n'a jamais été le jouet d'aucune volonté humaine; c'est de son plein gré qu'il a accepté la mort à la croix, et cette mort fut le prélude de sa victoire. Jésus dit à ceux qui sont venus l’arrêter :

          « Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons. J'étais tous les jours avec vous dans le temple, et vous n'avez pas mis la main sur moi. Mais c'est ici votre heure, et la puissance des ténèbres. » (Luc 22.52-53)

 

          Ainsi, l’attitude du dragon debout devant la femme ; ne la perdant pas de vue un seul moment ; prêt à se précipiter sur elle pour dévorer l’enfant, à peine serait-il né, est bien l’image de la réalité. Mais dans tous ses efforts et dans toutes ses stratégies, Satan se trompait lourdement. Il est écrit : « L’enfant fut enlevé vers Dieu et son trône » (12.5). Cette si petite phrase désigne à la fois la résurrection et l’ascension de Jésus. Aucune hésitation n’est possible à ce sujet.

 

          La garde romaine postée près du tombeau jusqu'au troisième jour n'a pas pu empêcher la résurrection de Christ, cette manifestation éclatante de sa divinité. En sortant triomphalement du tombeau, Christ démontrait qu'il avait définitivement gagné la bataille sur le prince de la mort et qu'il échappait ainsi à toutes ses manœuvres. Les versets suivants sont un hymne de triomphe à la gloire de Dieu :

          « Le lendemain, qui était le jour après la préparation, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble auprès de Pilate, et dirent: Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore: Après trois jours je ressusciterai. Ordonne donc que le sépulcre soit gardé jusqu'au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas dérober le corps, et dire au peuple: Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit: Vous avez une garde; allez, gardez-le comme vous l'entendrez. Ils s'en allèrent, et s'assurèrent du sépulcre au moyen de la garde, après avoir scellé la pierre. Après le sabbat, à l'aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le sépulcre. Et voici, il y eut un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s'assit dessus. Son aspect était comme l'éclair, et son vêtement blanc comme la neige. Les gardes tremblèrent de peur, et devinrent comme morts… Pendant qu'elles étaient en chemin, quelques hommes de la garde entrèrent dans la ville, et annoncèrent aux principaux sacrificateurs tout ce qui était arrivé. Ceux-ci, après s'être assemblés avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme d'argent, en disant: Dites: Ses disciples sont venus de nuit le dérober, pendant que nous dormions. Et si le gouverneur l'apprend, nous l'apaiserons, et nous vous tirerons de peine. Les soldats prirent l'argent, et suivirent les instructions qui leur furent données. Et ce bruit s'est répandu parmi les Juifs, jusqu'à ce jour. » (Matthieu 27.62-66 ; 28.1-4, et 11-15)

Le jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre a proclamé avec des accents de victoire :

« Dieu l'a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu'il n'était pas possible qu'il fût retenu par elle. » (Actes 2.24)

 

          Parlons enfin du grand triomphe de Christ sur Satan, après la croix et la résurrection :

 

 

Au mont des Oliviers, le diable n'a pas pu empêcher l'ascension de Christ

 

          « Et son enfant [l’enfant de la femme, l’enfant d’Israël] fut enlevé vers Dieu et vers son trône. » (1 : 5b)

          Par sa mort et sa résurrection, Christ a donc vaincu le prince de ce monde. Jésus a dit : « Maintenant a lieu le jugement de ce monde; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. » (Jean 12.31)

          Par son ascension, toutes choses ont été mises sous ses pieds. L’apôtre Paul écrit : « Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. » (1 Corinthiens 15.24-26)

 

          Satan n'est pas parvenu à dévorer le «fils mâle » qui a été « enlevé »vers Dieu, ce qui consacre sa défaite totale, sans rémission.

          Le verbe grec traduit par « enlever » est « arpazo » qui signifie « enlever, ravir, saisir à la hâte, s’emparer vivement de ». On retrouve le même verbe dans Actes 8.39, où il est écrit : «  Quand ils furent sortis de l'eau, l'Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l'eunuque ne le vit plus » ; et encore dans 1 Thessaloniciens 4.15-17 :

          « Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

 

          Nous le savons, le grand dragon rouge ne s'est pas avoué vaincu. Il s'est acharné et s’acharne à poursuivre la femme, Israël, sachant bien que le Messie ne reviendra pas sans qu'Israël soit là pour l'accueillir, et sans que lui, le Messie, n’établisse son trône à Jérusalem.

 

          Dès à présent, serrons sur notre cœur les encouragements que nous donne le Seigneur dans sa Parole. Si le diable attend pour dérober, égorger, dévorer, et détruire, Dieu a la puissance d’ « enlever »  les siens de diverses manières pour les mettre à l’abri. Ce que Paul a écrit aux Corinthiens est toujours d’actualité pour tous les enfants de Dieu :

          « Dieu nous fait toujours triompher en Christ. » (2 Corinthiens 2.14)

          Grâces lui soient rendues !

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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