LA VICTOIRE DES RACHETÉS DE LA GRANDE TRIBULATION

 

 LA VICTOIRE DES RACHETÉS DE LA GRANDE TRIBULATION

 

          « Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'Agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort. » (Apocalypse 2.11)

          Il est question ici de la victoire des rachetés – à propos desquels je donnerai des précisions dans quelques instants – victoire des rachetés sur Satan, que la Bible nomme comme « l’accusateur des frères ».

          Bien que ce verset ait encouragé des multitudes de persécutés à travers les siècles, il ne concerne pas à priori l’Église, mais bien ces croyants des derniers temps, qui seront les objets de la haine concertée du grand dragon rouge, le diable, et de l'Antéchrist. C'est pourquoi il convient de conclure notre étude d'Apocalypse 12 par ce verset 11. Il révèle le triple secret de la victoire de ces martyrs.

 

 

Premier secret : le sang de l’Agneau

 

          « Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'Agneau ».

          Ces rachetés vaincront Satan à cause du sang de l'Agneau. Rappelez-vous, en Exode 12, le sang de l'Agneau avait été le seul moyen pour les premiers-nés d'Israël d'échapper au destructeur:

          «  L'Éternel dit à Moïse et à Aaron dans le pays d'Égypte: Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l'année. Parlez à toute l'assemblée d'Israël, et dites: Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison… On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera… Cette nuit-là, je passerai dans le pays d'Égypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d'Égypte, depuis les hommes jusqu'aux animaux, et j'exercerai des jugements contre tous les dieux de l'Égypte. Je suis l'Éternel. Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d'Égypte. » (Exode 12.1-3, 7, 12-13)

          Christ est « l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde », selon ce qu’a proclamé Jean-Baptiste (Jean 1.29). En réclamant sur nos vies l'aspersion de son sang, ou plus précisément en saisissant par la foi notre pardon au travers de son sacrifice à la croix, nous passons de la mort à la vie et des ténèbres à la lumière, donc du jugement au règne. En effet, Jésus dit :

          « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » (Jean 5.24)

          Voici ce que le Seigneur dit à Saul de Tarse lorsqu’il se révèle à lui sur le chemin de Damas :

          « Je t'ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t'envoie, afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu'ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu'ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l'héritage avec les sanctifiés. » (Actes 26.18)

          Nous sommes là au cœur du message des Saintes Écritures, au cœur de la grande mission de Christ lors de sa première venue, et au cœur de l’amour et de la grâce de Dieu. Les pages de la Bible sont marquées du sang de l’Agneau de Dieu ; soit sous forme de symboles et de types dans l’Ancien Testament, comme l’ombre des choses à venir ; soit dans les Évangiles, dans la pleine réalisation du salut de Dieu en Jésus-Christ ; soit dans la prédication et l’enseignement apostolique ; soit enfin dans l’Apocalypse, comme la cause du triomphe des rachetés et de la gloire de Dieu pour l’éternité.

          Il n’est pas étonnant alors, que le diable fasse tous ses efforts pour évincer de la prédication évangélique l’œuvre centrale, fondamentale, de la croix. Où sont les messages d’antan où Jésus et la croix en étaient la sève, l’axe central, la force, la puissance, le commencement et la fin ? Où sont les prédicateurs parlant de la gloire du ciel et décrivant l’horreur de l’enfer éternel ? Où sont les messages incisifs dénonçant la souillure du péché qui offense le Dieu saint, et proclamant avec force l’impérieuse nécessité de la repentance ? Nous entendons beaucoup de discours sur le « comment mieux vivre », « comment réussir », « comment s’épanouir ». Mes amis, il n’y a pas de « mieux vivre » s’il n’y a pas d’abord de « complètement mourir » : mourir au péché, mourir au monde, mourir à soi-même. Paul déclare :

          « J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. » (Galates 2.20)

          Beaucoup de paroisses et d’estrades ou de scènes évangéliques travestissent le message de Christ en un humanisme chrétien saupoudré de quelques versets de l’Écriture, de quelques promesses divines, sorties allègrement de leur contexte. Le message et le culte ne sont plus centrés sur Christ crucifié, ressuscité et glorifié, mais sur l’homme ; non plus sur Dieu, sa gloire, ses intérêts, sa volonté, mais sur l’épanouissement de soi-même. La prédication n’est plus celle de l’Esprit de Dieu, mais un curieux mélange de paille et de froment. Les âmes faibles, fragiles, ignorantes, mal affermies, ne consultant jamais ou très rarement la Parole de Dieu s’y laissent prendre. Le pasteur ne cite-t-il pas des versets bibliques ? Les auditeurs ne sont-ils pas de plus en plus nombreux ? Les églises ne se remplissent-elles pas ? Alors, tout va bien. La bénédiction de Dieu est là comme le sceau approbateur de Dieu. Eh bien, non !  

          Mes amis, il n’y a pas de « comment réussir », sans la reconnaissance de l’échec total de la nature humaine déchue. Il n’y a rien de bon dans l’homme, n’en déplaise à ceux qui veulent réconcilier la chair et l’esprit, l’Éden souillé et le Golgotha sanctifié. La conversion à Dieu n’est pas une amélioration de l’homme, mais sa « re-création ». Jésus a parlé de nouvelle naissance. Un papillon n’est pas une chenille avec des ailes ! C’est un être nouveau, sorti du cocon, au sein duquel l’être rampant d’autrefois a connu une totale métamorphose. « Les choses anciennes sont passées’, s’écriait l’apôtre en parlant de la régénération de l’homme en Christ, «  toutes choses sont devenues nouvelles ».

          Puisque les martyrs de la grande tribulation vaincront le diable à cause du sang de l’Agneau, je voudrais rappeler à votre cœur quelques richesses spirituelles contenues dans le sang de Jésus !

 

          * La purification de nos péchés, la rédemption, la rémission de nos péchés. La Bible dit :

          « Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1.7) ; et encore, Éphésiens 1.7 :

          « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce. »

 

          * La délivrance de nos péchés. Apocalypse 1.5 :

          « A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! »

 

          * Notre justification. Romains 5.9 :

          « A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. »

 

          * La réconciliation et la paix avec Dieu. Colossiens 1.20 :

          « il [Dieu] a voulu par lui [Jésus] réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. »

 

          * La purification de notre conscience des œuvres mortes. Hébreux 9.13-14 :

          « Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d'une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par l’esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant! »

 

          * Nous avons été rapprochés de Dieu. Éphésiens 2.13 :

          « Mais maintenant, en Jésus Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. »

 

          * Nous avons une libre entrée dans le sanctuaire divin. Hébreux 10.19-20 :

          «  Nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire, par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair. »

 

          * Le rachat de notre âme. 1 Pierre 1.18-20 :

          « Ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps. »

 

          * Jésus s’est acquis l’Église au prix de son sang. Actes 20.28 :

          « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint Esprit vous a établis évêques, pour paître l'Église du Seigneur, qu'il s'est acquise par son propre sang. »

 

          Nous comprenons pourquoi Jean eut la vision d’une scène céleste qu’il décrit en ces termes :

          « Quand il [l’Agneau] eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l'agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation; tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. » (Apocalypse 5.8-10)

          L’une des dernières visions de Christ que nous donne le livre de l’Apocalypse est celle-ci :

          « Puis je vis le ciel ouvert » écrit l’apôtre Jean, « et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n'est lui-même; et il était revêtu d'un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu. » (Apocalypse 19.11-13)

          Le sang de Jésus est le remède de Dieu au péché de l’homme et au salaire de ce péché: la mort éternelle. Le sang de Jésus est la victoire incontestable de la sainteté sur la souillure, de la grâce sur la condamnation, de la vie sur la mort. Le sang de Jésus est une frontière que Satan, l’accusateur des frères, ne peut franchir.

 

          Revenons aux martyrs de la grande tribulation. Ils n'auront pas d'autre moyen de salut; eux aussi seront sauvés en vertu de leur foi au sang de Christ versé à la croix. Mais ils livreront leur vie par amour pour l'Agneau; leur sang versé sera le gage de leur identification à l'Agneau de Dieu et la démonstration de leur foi.

 

 

Second secret : la parole de leur témoignage

 

          « Ils le vaincront à cause de la parole de leur témoignage. »

          Ils rendront témoignage à Christ dans des conditions terribles; mais leur parole ébranlera les habitants de la terre. La force de leurs discours jaillira de leur libre acceptation de la mort qui apportera une consécration officielle, en quelque sorte, à la parole divine sortie de leur bouche. La Bible dit :

          «  La parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. » (Hébreux 4.12)

          Si, effectivement, la Parole de Dieu est comparable à une épée à deux tranchants, combien plus irrésistible ne sera-t-elle pas dans la bouche de ces héros livrés au courroux du grand dragon rouge, dont ils seront vainqueurs grâce à elle! « Ma parole n'est-elle pas comme un feu, dit l'Éternel, et comme un marteau qui brise le roc ? » (Jérémie 23.29)

 

 

Troisième secret : leur consécration totale à Dieu

 

          L’apôtre Jean écrit : « ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort. » (Apocalypse 12.11). Le texte grec dit littéralement : « Ils n’ont point aimé leur vie jusqu’à la mort ».

          Ces martyrs vaincront le diable, Satan, l’accusateur des frères, parce qu'ils n'auront pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort. Ce sera là leur grand secret de victoire : ils n'auront pas aimé leur vie; en d'autres termes, ils auront renoncé à eux-mêmes. Ils n’auront pas préféré la vie à la mort, quand il s’agira de la sacrifier pour le nom du Sauveur. Ils prouveront l’authenticité de leur foi par une persévérance allant même jusqu’à la mort. Ils auront pratiqué les préceptes de Jésus, qui a déclaré :

          « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne. » (Matthieu 10.28)

          De toujours, l'ennemi redoute par-dessus tout que les croyants renoncent effectivement à eux-mêmes pour suivre Christ dans la soumission la plus complète.

          Le Seigneur a établi le contrat du disciple – si je peux m’exprimer ainsi – en disant :

          «Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera. » (Luc 9.23-24)

          Cet esprit de consécration totale à Jésus-Christ animait les premiers apôtres. Paul, par exemple, a déclaré devant les anciens de l’Église d’Éphèse :

          « Voici, lié par l'Esprit, je vais à Jérusalem, ne sachant pas ce qui m'y arrivera; seulement, de ville en ville, l'Esprit Saint m'avertit que des liens et des tribulations m'attendent. Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m'était précieuse, pourvu que j'accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j'ai reçu du Seigneur Jésus, d'annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. » (Actes 20.22-24)

          L’Histoire nous rapporte la manière dont sont morts les apôtres de Jésus-Christ :

          Pierre est mort crucifié la tête en bas à sa demande car il se sentait indigne de mourir comme Christ.

          Jacques fils d’Alphée a été jeté du promontoire sud-est du Temple, haut de 30 mètres, il a survécu et a été battu à mort avec des bâtons par ses ennemis.

          André est mort crucifié.

          Jacques est le premier apôtre à mourir en martyr, décapité à Jérusalem.

          Philippe est mort lapidé et crucifié la tête en bas en Phrygie.

          Barthélémy a été flagellé, écorché vif, crucifié puis décapité.

          Thomas est mort, transpercé par une lance.

          Matthieu est mort, tué par l’épée.

          Jude Thaddée aurait subi le martyre en Perse.

          Simon le Zélote a été découpé à la scie.

          Jean est le seul à être mort de vieillesse. Il a pourtant connu le martyre par immersion dans un bain d’huile bouillante à Rome. Condamné aux mines à Patmos, où il rédigea l’Apocalypse, il est mort de vieillesse dans l’actuelle Turquie.

 

          Jésus avait prévenu ses disciples :

          « Je vous ai dit ces choses, afin qu'elles ne soient pas pour vous une occasion de chute. Ils vous excluront des synagogues; et même l'heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. » (Jean 16.1-2)

          S’il parlait de l’attitude des Juifs à l’égard de ses apôtres, qu’en serait-il de la réaction des multitudes d’impies, de rebelles, et de blasphémateurs parmi les nations païennes ?

          Au fil des siècles, les chrétiens ont subi des souffrances et des persécutions atroces. Déjà au premier siècle, nul besoin d’être apôtre pour être persécuté à mort. Il suffisait d’être chrétien, au plein sens du terme, pour déclencher la rage de Satan. Pensons à nos frères et sœurs des premières années du christianisme véritable ; ils ont été torturés, emprisonnés, crucifiés, dévorés par les lions dans les arènes de Rome. Faut-il évoquer ici ceux qui, plus tard, et durant l’histoire de l’Église de Jésus-Christ, ont terminé leur existence sur les galères, ou brûlés sur les bûchers de Lyon, ou subi les internements psychiatriques en Union Soviétique, ou été emmenés dans les mines de sel, ou ont connu tous les raffinements de torture dont l’enfer et ses suppôts humains sont capables ?

          Nous, chrétiens occidentaux, nous avons vécu un christianisme de tiédeur dans le coton de l’aisance et du confort. L’évocation de toutes ces souffrances nous effraient. Faut-il dire qu’elles nous révoltent presque ? Le diable ne vient-il pas nous susurrer à l’oreille : « Pourquoi ton Dieu permet-il que les siens passent par de telles souffrances, et ne fasse rien pour les délivrer ? » Quel abîme sépare l’Église de Laodicée, tiède, suffisante, inconsciente, incapable de discerner que Jésus n’est plus au milieu d’elle, mais qu’il frappe à la porte… et l’Église de Philadelphie qui a gardé la Parole de Christ, qui n’a pas renié son nom ! Le même abîme sépare les églises aujourd’hui. A l’heure où vous lisez ce message, certains de nos frères sont décapités pour le nom de Jésus ; d’autres subissent des atrocités pour rester fidèles à leur Seigneur et Sauveur. Pour eux, l’heure de la grande tribulation a déjà sonné. Tandis que d’autres prétendus chrétiens bâtissent l’autel de l’apostasie et dansent devant et tout autour !

          Les temps paisibles pour les chrétiens occidentaux s’achèvent. Nous entrons dans des temps extrêmement difficiles. Le moment est venu de considérer attentivement nos voies. Le temps est venu de nous repentir de notre légèreté, de notre superficialité, de notre religiosité, et de revenir à Dieu. Si ce que j’écris ici vous irrite, n’est-ce pas la preuve que vous avez besoin de revenir ? Disons à  l’Éternel, comme le prophète l’a fait lui-même : « Fais-nous revenir, et nous reviendrons ». Si la persécution déferlait subitement comme un ouragan dévastateur, je crains que nous ne soyons pas prêts à tenir bon. Je crains que nous n’ayons pas la force de traverser la tempête en vainqueurs. La seule voie à prendre est une communion intense avec Christ. Lui et lui seul est notre force ; c’est lui notre espérance ; c’est lui notre persévérance ; c’est lui notre victoire. Un petit bout de prière matinale, et la lecture rapide de quelques versets pour nous débarrasser d’une piété encombrante font ricaner les démons. Dieu cherche des hommes, des femmes, des époux, des épouses, des pères, des mères, des jeunes qui l’aiment vraiment, se sanctifient, se consacrent entièrement à lui, et le servent.

 

          Les martyrs de la grande tribulation vaincront en vertu de leur consécration à toute épreuve. Leur vie sera sur l'autel et, pour reprendre une image de l’Ancien Testament, le feu de Dieu descendra sur cet autel pour approuver leur sacrifice.

          Réfléchissez quelques instants. Quel est votre autel ? Quelles sont vos priorités ? Quel est le centre de vos intérêts ? Quelle place a Jésus dans vos pensées, dans vos sentiments ?

 

          Les chapitres suivants évoquent à nouveau la victoire des martyrs. Mais, avec le chapitre 12 de l’Apocalypse – que nous avons médité bien imparfaitement, j’en suis conscient – nous sommes au seuil du plus sombre chapitre de la Bible : à savoir l’apparition de l’Antéchrist et du faux prophète qui vont conduire l’humanité au chaos.

          Quel que soit le demain de l’Église, quelles que soient les heures qu’il nous reste à vivre avant le retour de notre Seigneur Jésus-Christ, entendons les paroles sorties de sa bouche :

          « Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : Celui qui vaincra n’aura pas à souffrir la seconde mort ». (Apocalypse 2.10-11)

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

 

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