AU COMMENCEMENT

 

AU COMMENCEMENT

 

          De tout temps, les hommes ont cherché à trouver des réponses scientifiques sur l’univers, les étoiles et les galaxies, et bien sûr sur notre planète terre. Derrière cette recherche, il y a également la question du sens de la vie, de l’au-delà, et bien évidemment celle de l’existence de Dieu. En outre, jusqu’à aujourd’hui, se déroule la bataille entre Créationnistes et Evolutionnistes, les uns croyant en la création de l’univers par Dieu en six jours, et les autres, partisans du hasard dans la création et de l’évolution des espèces par « mutations génétiques » selon Darwin, de variations « spontanées », « accidentelles » ou fruit du « hasard » chez les organismes vivants.

 

          Lisons le début de la Genèse (Bereshit) – Gen 1.1-3 :

          « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut ».

 

          Quelles paroles ! Ces quelques mots représentent un puits de connaissances et de mystères non encore résolus. Les physiciens se sont penchés sur la question, tentant de trouver une vérité scientifique. Mais, si bien souvent la présentation biblique a été rejetée d’emblée, aujourd’hui, des scientifiques y reviennent, tentant encore de trouver une formule mathématique, la « théorie du tout », qui résumerait le secret de l’univers.

 

 

Einstein : prouver Dieu

 

          Historiquement, la première unification en terme de théorie moderne a été réalisée par Newton en 1687, dont la théorie de la gravitation universelle expliquait à la fois la chute des corps sur Terre et le mouvement des planètes autour du Soleil. Il a synthétisé les travaux de Galilée sur la chute des corps (1632) et de Kepler sur les mouvements célestes (1619).

          À la suite de sa publication sur la relativité générale en 1915, Albert Einstein a consacré les trente-cinq dernières années de sa vie à tenter d'unifier « les interactions gravitationnelle et électromagnétique ». On connait sa fameuse formule « E = mc² », qui prouve que le temps et l’espace sont liés, et qu’ils sont relatifs. Il démontre notamment que le temps n’est pas le même sur notre planète et dans l’espace.

          Ainsi Albert Einstein, scientifique juif de génie, qui, malheureusement ne croyait pas du tout dans le Dieu d’Abraham, ni dans la Bible, ni d’ailleurs dans le choix divin du peuple juif, donne une explication des six jours de la Création. Ayant évolué dans sa pensée, Einstein finit par conclure qu’il existait un début d’univers qui était dynamique et non statique, qu’on appelle le « Big Bang » !

          « Lorsque la grande aiguille de l’horloge cosmique tourne d’une minute, nous vivons sur Terre mille milliards de minutes. Pour connaître le temps cosmique, nous devons diviser le temps terrestre par mille milliards. »

          Ainsi, une des tentatives d'Einstein pour prouver l’existence de Dieu est de démontrer que les 6 jours de la création décrits dans la Bible correspondraient à 15 milliards d'années car, selon le Big bang et la théorie de la Relativité, le temps s'écoulait d'autant plus lentement que l'univers était dense.

          Ainsi, le Jour 1 aurait duré 8 milliards d'années (création de la matière, des étoiles des galaxies ; apparition de la lumière) ; le 2ème jour, 4 milliards d'années (formation du firmament, de la Voie lactée, de notre galaxie et du soleil) ; le 3ème jour, 2 milliards d'années (formation de la Terre, de la mer et des plantes) ; le 4ème jour, 1 milliards d'années (éclaircissement de l'atmosphère laissant voir le ciel, le soleil et les étoiles), le 5ème jour, 500 millions d'années (animaux marins, oiseaux ou animaux volants) et le 6ème jour, 250 millions d'années (création de l’homme [...])

          La NASA évalue aujourd’hui l’âge de l’univers à environ 14 milliards d’années…

 

 

La pensée biblique

 

          La Bible décrit les choses comme étant les plus importantes pour le salut de nos âmes, pas pour satisfaire notre soif de connaissance. Lisons Proverbes 8.22-31 qui parle de la Sagesse pouvant faire allusion au Fils de Dieu :

          « L'Eternel m'a établie la première de ses oeuvres, avant ses oeuvres les plus anciennes. J'ai été élevée depuis l'éternité, dès le commencement, avant l'origine de la terre... J'étais à l'oeuvre auprès de lui, et je faisais tous les jours ses délices, jouant sans cesse en sa présence, jouant sur le globe de sa terre ».

          Quelle image extraordinaire ! La terre, cette planète ronde, nous suffit, c’est notre espace de vie. Job la désigne comme « suspendue dans le néant » (Job 26.7).

          Concernant la théorie de la relativité du temps, Moïse exprime cette idée en disant : «mille ans sont à tes yeux comme un jour» (Psaume 90.4). C’est une parole que reprit l’apôtre Pierre (2 Pierre 3.8) pour expliquer la patience de Dieu.

          La pensée juive (le Talmud) analyse le mot « hochekh Ksotraduit » par « ténèbres » - Genèse 1.2. Lorsque le mot « hochekh » apparaît, il désigne « le feu noir, l’énergie noire », une sorte d'énergie qui est si puissante qu'on ne peut la voir. Deux versets plus loin, il est dit que le même mot « hochekh » signifie « obscurité », c'est à dire absence de lumière.

          Aujourd’hui, les scientifiques découvrent « l’énergie noire » (en 1998, par un autre Juif, Samuel Perlmutter), comme étant l'énergie du vide, une énergie qui existe partout dans l'espace, à travers l'Univers.

          N’est-ce pas là le tohu bohu, le néant dont parle Job (26.7) ?

          Moïse Nahmanide, un rabbin du XIIIe siècle, qu’on appelle aussi le Ramban, pose cette question : « Comment peut-il exister lors des trois premiers jours un concept de soir et de matin si par ailleurs le soleil n'apparaît qu'au quatrième jour ? ». Il explique alors que le « Yom e’had – Jour UN » (différent des autres jours, 2e, 3e…) correspond à la création du temps ! (comme le démontre Einstein dans sa théorie de la relativité).

          La grande question des scientifiques est celle-ci : Qu’y avait-il avant le Big Bang ?

 

 

L’habitation de Dieu sur terre

 

          Le Mishkan ou Tabernacle de Moïse, est le lieu que Dieu a destiné à être, pour un temps, sa demeure. C’est au milieu d’Israël que le Dieu de l’univers, du cosmos infini, a établi son lieu d’habitation sur terre – Exode 25.9 et 29.43 :

          « L’Eternel parla à Moïse … Ils me feront un sanctuaire, et J’habiterai au milieu d’eux. Vous ferez le Tabernacle et tous ses ustensiles d’après le modèle… Je me rencontrerai là avec les enfants d’Israël, et ce lieu sera sanctifié par ma gloire ».

            Réalisons également ceci, en Jérémie 33.25 :

          « De la même façon que j’ai établi une alliance avec le jour et la nuit, de même les lois du ciel et de la terre, je ne rejetterai jamais la postérité de Jacob et de mon serviteur David… »

          C’est incroyable de voir que Dieu place l’amour de son peuple, Israël, au même niveau que les lois immuables qui ont construit l’univers. Sachons également que cet amour nous est donné de la même façon à nous qui sommes de la postérité du Fils de David ! Il suffit de relire Romains 8.38-39 :

          « Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

          Car, c’est bien le Fils de Dieu qui a « tabernaclé » parmi nous (Jean 1.14) ! Il a établi son habitation parmi les hommes, et dans les cœurs, pour ceux et celles qui croient en Lui.

 

 

Le voile est déchiré !

 

          En hébreu, le voile du Tabernacle se nomme Parokhet, tandis que le couvercle de l’Arche sur lequel le sang était déposé est le Kaporeth (= expiation), qui est en fait le siège de la miséricorde de Dieu. Le Saint des saints était le lieu de la présence divine, interdit à tous, sauf au Souverain Sacrificateur à l’occasion de Yom Kippour.

          Le Parokhet marquait la séparation entre les hommes et le Créateur de l’univers. Or, ce voile, dans le Temple, a été déchiré un jour de Pessa’h (Matthieu 27.51) alors que le Fils de Dieu mourait sur une croix destinée aux criminels ! Son Père dans l’univers, déchirait son vêtement (de haut en bas) … comme tout Juif lors du deuil d’un parent.

          Le ciel a été ouvert, par « une route nouvelle et vivante inaugurée au travers du voile (déchiré), de sa chair (meurtrie) » (Hébreux 10.20).

          Quel mystère ! Nous réalisons que Celui qui a créé l’univers, l’espace et le temps, a voulu démontrer son amour pour l’humanité, en venant sur terre mourir sur une croix… Quelle folie, mais quelle grâce ! Soyons comme des enfants pour accepter le plan divin.

 

Gérald FRUHINSHOLZ, shalom-israel.info

www.batissezvotrevie.fr

 

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