L’ESPRIT DE L’ANTICHRIST EST DÉJÀ DANS LE MONDE ET DANS LES ÉGLISES

 

 

 L’ESPRIT DE L’ANTICHRIST EST DÉJÀ DANS LE MONDE

ET DANS LES ÉGLISES

 

          Nos articles précédents ont été centrés sur le chapitre 13 de l’Apocalypse ; chapitre dans lequel il est fait mention de la Bête qui monte de la mer, l’Antichrist, de son système mondial, et de son royaume.

          Il est néanmoins important de noter que le mot « antichrist » (« antichristos » dans le texte original grec) ne se trouve jamais dans le livre de l’Apocalypse. Il n’est employé dans la Bible que par l’apôtre Jean seul, dans sa première lettre (à trois reprises) et une fois dans sa seconde lettre.

 

 

L’esprit de l’Antichrist

 

          Une chose très claire apparaît d’emblée à l’examen de certains passages de l’Écriture : les écrivains sacrés du Nouveau Testament, entre autres Paul – nous le verrons – et Jean, croyaient fermement que l’esprit de l’Antichrist était bien vivant et actif déjà au premier siècle. C’est pourquoi d’ailleurs, ils ne s’étonnaient pas de rencontrer de l’hostilité, de subir des persécutions et même le martyre. Ils étaient convaincus que la guerre spirituelle entre Christ et l’Antichrist avait déjà commencé.

 

          Si donc nous prenons la notion d’ « esprit de l’Antichrist » au sens le plus large, nous pouvons affirmer avec certitude, concernant les derniers temps, qu’il est déjà à l’œuvre. C’est cet esprit anti-chrétien qui fait tout ce qu’il peut pour corrompre, nier et rejeter la vérité de Jésus-Christ. Il était présent dès le premier siècle et il n’a cessé depuis de combattre la Parole de Christ sur la terre.

 

          Dès le début de l’ère chrétienne, les croyants étaient convaincus qu’un chef puissant incarnant Satan entrerait un jour en scène. Irénée, un père de l’Église, a déclaré que l’Antichrist viendrait comme « un apostat », qu’il serait l’incarnation même de « l’apostasie satanique ». Les chrétiens auxquels écrit Jean savaient qu’un antichrist allait venir. Ils l’avaient entendu, soit par la prédication de Paul dans l’Asie Mineure, soit par celle de Jean lui-même. Ces deux apôtres enseignaient que, avant le retour du Seigneur, toutes les puissances ennemies de Christ et de son règne se personnifieront en un seul homme qui ne sera pas seulement un adversaire du Christ, mais prétendra jouer le rôle du Christ, être le Sauveur et le roi de l’humanité. C’est dire la puissance de ténèbres, de mensonge, de tromperie, de séduction qui va s’abattre sur le monde !

 

 

Une trinité impie, diabolique

 

          C’est ce que nous révèle le chapitre 13 de l’Apocalypse.

          Nous, les enfants de Dieu, savons que notre Dieu s’exprime en trois personnes : le Père, le Fils, et le Saint-Esprit. En imitation de cette trinité divine, Satan créera sa propre trinité, de nature infernale, et qui comprend :

          - le grand dragon rouge, Satan, lui-même : « Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. » (Apocalypse 12.3) Or, Jésus a parlé de Satan comme du « père » du mensonge. Il dit aux Juifs : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. »

          - la seconde personne de cette trinité satanique est la Bête qui monte de la mer (13.1-10), l’Antichrist. Voici ce qu’écrit l’apôtre Paul au sujet de cet homme de la fin des temps : « Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, le fils de la perdition. » (2 Thessaloniciens 2.3)

          - et la troisième personne est la Bête qui monte de la terre (13.11-18), le faux-prophète, qui véhiculera l’esprit de l’erreur. L’apôtre Jean écrivait déjà en son temps : « Nous, nous sommes de Dieu; celui qui connaît Dieu nous écoute; celui qui n'est pas de Dieu ne nous écoute pas: c'est par là que nous connaissons l'esprit de la vérité et l'esprit de l'erreur. » (1 Jean 4.6)

 

          Nous pouvons en conclure que la véritable puissance derrière l’Antichrist est Satan. Il est l’auteur et la source du mensonge qui fera tomber les hommes sous le jugement de Dieu. Paul écrit au sujet de l’action et de l’esprit de l’Antichrist: « L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés. » (2 Thessaloniciens 2.9-12)

 

          Nous remarquons dans ce passage avec quelle insistance l’Esprit de Dieu parle du mensonge satanique qui déferlera sur le monde entier dans les derniers temps – au travers des miracles, des signes et des prodiges accomplis par la puissance du diable, et au travers de toutes sortes de courants de séductions – et qui s’opposera à la vérité de Dieu.

          Répétons-le, Satan a toujours cherché à imiter Dieu. Dans les derniers temps, par les méthodes les plus perfides, il cherchera à plagier l’œuvre de Dieu.

          Nous savons que notre Seigneur Jésus-Christ a incarné en sa personnes les trois ministères fondamentaux de l’Ancien Testament : prophète, sacrificateur et roi. Jésus a été le prophète par excellente lors de sa première venue. Moïse l’avait annoncé. Il dit au peuple d’Israël : « L'Éternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi: vous l'écouterez ! » (Deutéronome 18.15) ; paroles que l’apôtre Pierre rappellera dans l’un de ses discours (Actes 3.22-23). Jésus a été non seulement le prophète, mais il est maintenant notre souverain sacrificateur dans la gloire céleste. Il est écrit : « Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » (Hébreux 4.14-15). Et Jésus sera roi sur toute la terre à son retour. La Bible dit : « Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient: Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ; et il régnera aux siècles des siècles. » (Apocalypse 11.15)

          Quel bonheur, mes frères et sœurs, d’être les enfants de Dieu, les disciples de Jésus-Christ ! Notre foi repose sur le fondement divin ; notre vie, arrachée à la puissance des ténèbres, lavée de tous ses péchés par le sang du Fils de Dieu, est construite sur le rocher inébranlable. Nous avons, dans le temps présent, la certitude d’avoir à la droite de notre Père céleste, un avocat, un intercesseur puissant et efficace, qui plaide notre cause. Et nous possédons pour l’avenir une espérance vivante : Jésus revient, et il établira son règne glorieux. Tressaillons de joie dans l’espérance vivante qu’apporte l’Évangile puissant de notre Seigneur ; même si nous connaissons des temps difficiles sur le plan personnel, familial, et même sur le plan mondial. Notre bonheur présent, futur, et éternel est dans notre Seigneur bien-aimé. Il est tout pour nous. Nous avons tout pleinement en lui. Il nous est pleinement suffisant. Ses trois ministères sont la nourriture de notre foi.

 

          Il n’en est pas ainsi, et il n’en sera pas ainsi pour l’humanité loin de Dieu. Elle va vivre sous l’influence et sous la puissance du diable. Ce dernier, après avoir créé une trinité satanique pour parodier la trinité divine, poussera la perfidie jusqu’à recréer, en quelque sorte, ces trois ministères. Au moment où l’Antéchrist sera proclamé roi, son « premier ministre » cumulera les fonctions de prophète et de souverain sacrificateur d’une nouvelle religion.

 

          Pour bien comprendre la nature de l’esprit de l’Antichrist, lisons dans la première épître de Jean, chapitre 2.18, 22-23 :

          « Petits enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris qu'un antichrist vient, il y a maintenant plusieurs antichrists: par là nous connaissons que c'est la dernière heure...  Qui est le menteur [le menteur par excellence auquel l’apôtre pensait, c’est l’Antichrist], sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l'Antichrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père; quiconque confesse le Fils a aussi le Père. »

          Et nous compléterons cette lecture en lisant dans la 2° épître de Jean, le verset 7 :

          «  Plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le séducteur et l'Antichrist. »

 

          Nous le voyons, l’esprit de l’Antichrist était bien vivant et actif déjà au premier siècle. Ce que l’apôtre Jean écrit, va nous aider à comprendre l’esprit qui souffle sur le monde et qui s’infiltre – je n’hésite pas à le dire – dans les églises aujourd’hui.

 

La dernière heure et l’Antichrist

 

          « Petits enfants, c'est la dernière heure, et… vous avez appris qu'un antichrist vient », écrit Jean.

          « Petits enfants » : En des termes très affectueux, Dieu met en garde sa famille au sujet d’un conflit qui oppose la vérité à l’erreur. Il ne suffit pas, mes frères et sœurs, que nous marchions dans l’amour ; il faut aussi que nous marchions dans la vérité. Sinon, les conséquences seront dramatiques !

          L’emploi des deux termes particuliers utilisés par l’apôtre Jean : « la dernière heure » et « un antichrist » montrent clairement que les chrétiens vivent à un moment crucial de l’Histoire de l’humanité et sont tenus de se préserver des erreurs de l’ennemi.

          Ne vous êtes-vous jamais demandé : Si l’apôtre Jean parlait en son temps de « la dernière heure », si cette « dernière heure » était déjà arrivée à son époque, pourquoi Jésus n’est-il pas encore revenu ? C’est une excellente question, et les Écritures nous en donnent la réponse. Notre Dieu, l’Éternel, n’est pas limité par le temps, ni par l’espace, comme nous ses créatures. Il est hors du temps et de l’espace. Certes, il agit dans le temps humain, mais lui-même est au-dessus du temps. Rappelez-vous les paroles de l’apôtre Pierre : « Il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. » (2 Pierre 3.8)

          Ainsi, vu dans cette perspective divine, la « dernière heure » a débuté au temps de Jean, et depuis lors, elle n’a cessé de croître en intensité. Il y avait des faux prophètes impies à l’époque de Jean, mais à mesure que les siècles ont passé, ceux-ci ont augmenté aussi bien en nombre qu’en influence. Je voudrais maintenant que nous comprenions bien ceci : l’expression «  la dernière heure » ne se rapporte pas à la durée du temps, mais à sa nature. En d’autres termes, les chrétiens ont toujours vécu à « la dernière heure ». C’est-à-dire en des temps de crise. Il est donc très important que nous sachions ce que nous croyons, pourquoi nous le croyons ; et il est indispensable d’attendre dans une sainte vigilance la venue de notre Maître, de l’attendre chaque jour.

 

          En considérant ce que l’apôtre Jean écrit au sujet de l’Antichrist, nous comprenons ce que sera l’esprit de cet homme qui prendra la tête de l’ultime rébellion mondiale contre Christ, puisque l’esprit de l’Antichrist était déjà dans le monde au premier siècle ; esprit insufflé par Satan.

              Cet esprit qui animera l’Antichrist, animait déjà les faux docteurs du premier siècle ; ils incarnaient en leur temps cet esprit-là, et c’est pourquoi Jean parle des antichrists : « vous avez appris qu'un antichrist vient, il y a maintenant plusieurs antichrists. » (1 Jean 2.18)

 

 

Le point caractéristique de l’esprit de l’Antichrist

 

          Il nie Jésus le Fils de Dieu, ou s’oppose à lui : «  « Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l'Antichrist, qui nie le Père et le Fils. » (1 Jean 2.22).

          Ce verset frappe par son caractère abrupt, destiné à faire réfléchir chacun, comme s’il s’adressait à lui personnellement.

          La Bible dit encore : « Tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'Antichrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde. » (1 Jean 4.3) ; et encore : « Plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le séducteur et l'Antichrist. » (2 Jean 7)

 

          Comprenons ceci pour nous tenir sur nos gardes : « l’esprit de l’Antichrist » se cache derrière toute fausse doctrine. Satan, dans sa fureur, combat contre le Seigneur et contre les vérités éternelles de la Parole de Dieu. Il remplace, par ses contrefaçons, les réalités glorieuses qu’on ne peut trouver qu’en Jésus.

          Cet esprit, comme au premier siècle, est actuellement présent dans le monde. Un jour, il aura l’apparence d’un « surhomme satanique », l’Antichrist.

          Mes amis, il y a deux forces à l’œuvre dans le monde: la vérité qui agit par l’intermédiaire de l’Église grâce au Saint-Esprit, et le mensonge, l’erreur, l’apostasie qui agissent par l’intermédiaire des faux docteurs de tous bords, les instruments de Satan.

 

          Pour le chrétien, la question essentielle est : qui est Jésus-Christ ? Est-il simplement un exemple ? Un homme intègre ? Un maître merveilleux ? Un sage ? Ou est-il Dieu venu en chair ? La déclaration de foi qui distingue les chrétiens des autres hommes est celle-ci : Jésus-Christ est Dieu venu en chair. Il est écrit : « Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'Antichrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde. » (1 Jean 4.2-3)

          Les prédicateurs, les hommes, les femmes qui se déclarent chrétiens ne le sont pas tous vraiment. S’ils confessent que Jésus-Christ est venu en chair – avec tout ce que cela implique dans la voie de la repentance, de la conversion à Dieu, de l’abandon du péché, d’une vie vécue en conformité à l’enseignement de Christ – alors ils appartiennent à la vraie foi. S’ils nient Christ, ils appartiennent à l’Antichrist. Il n’y a pas de neutralité, comme nous le disions dans notre précédent article. Ces gens-là sont dans le monde, ils sont du monde, mais ils ne sont pas comme les vrais croyants, hors du monde. Lorsqu’ils parlent, le monde – les personnes non authentiquement converties à Dieu – les écoute et les croit. Mais le monde perdu ne pourra jamais comprendre un vrai chrétien. Un chrétien, un vrai, parle sous la direction de l’Esprit de vérité ; le faux docteur, le faux apôtre parle sous l’influence de l’esprit de l’erreur, l’esprit de l’Antichrist.

          Confesser que « Jésus-Christ est Dieu venu en chair » ne consiste pas simplement à parler du Seigneur. Une authentique confession exige une foi personnelle en Christ – en ce qu’il est et en ce qu’il a fait. Cette confession n’est pas une simple « déclaration théologique » intellectuelle récitée par cœur ; elle est le témoignage personnel de votre cœur de ce que le Seigneur a fait pour vous. Si vous avez mis votre foi en Christ et si vous avez confessé cette foi, vous avez la vie éternelle. Ceux qui ne peuvent pas, en toute honnêteté, faire cette confession n’ont pas la vie éternelle.

          On n’est pas sauvé en souscrivant à la déclaration de foi d’une église. On est sauvé en croyant en Jésus-Christ et en rendant témoignage de sa foi. La Bible dit : « Si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut. » (Romains 10.9-10)

          Une foule de faux docteurs vous diront : « Nous croyons en Dieu, nous l’adorons, même si nous sommes en désaccord avec vous à propos de Jésus-Christ ». Mais nier le Fils, c’est nier automatiquement Dieu le Père. On ne peut séparer le Père du Fils, puisqu’ils sont l’un et l’autre un seul Dieu. Jésus a déclaré : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10.30). Il a aussi précisé que les vrais croyants honorent à la fois le Père et le Fils : « Afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils, a-t-il ajouté, n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5.23). Si vous prétendez « adorer un seul Dieu » tout en excluant Jésus-Christ de votre adoration, vous n’adorez pas comme un vrai chrétien.

          Amis chrétiens qui me lisez, il importe de rester fidèles à la vérité de la Parole de Dieu. Cette Parole que les chrétiens ont « entendue dès le commencement » est tout ce dont ils ont besoin pour rester fermes dans la foi. La vie chrétienne continue de la même façon qu’elle a commencé : par la foi dans le message de la Parole de Dieu. Certains croyants sont parfois revenus enthousiasmés d’un séminaire, ou d’une grande conférence chrétienne, en disant : « On n’avait jamais entendu ça ! » Personnellement, ils ne me rassurent pas. La Bible s’achève avec le chapitre 22 de l’Apocalypse. Il n’y a jamais eu de chapitre 23, ni d’autre livre, ni d’autre message sur lesquels nous devions faire reposer notre foi. Un homme qui prétend apporter « quelque chose de nouveau », quelque chose qui contredit ce que les chrétiens ont « entendu dès le commencement » n’est pas digne de confiance. C’est pourquoi la Bible dit : « Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. » (1 Jean 4.1) Elle dit aussi : « Que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurerez aussi dans le Fils et dans le Père. » (1 Jean 2.24) ; et encore : « Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu'il paraîtra, nous ayons de l'assurance, et qu'à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui. » (1 Jean 2.28)

          Quoi que ces faux docteurs vous promettent, vous avez, quant à vous, la promesse certaine de la vie éternelle. La Bible dit en effet : « Et la promesse qu'il nous a faite, c'est la vie éternelle. » (1 Jean 2.25)

          Mes amis, il ne vous faut rien de plus.

 

          Nous ne savons pas combien de temps durera cette « dernière heure ». Nous l’ignorons et nous ne devons pas chercher à le savoir. Mais les signes avant-coureurs de la fin se multiplient. Le moment est venu, je le crois, d’écouter l’avertissement et l’exhortation de la Parole de Dieu : « Rachetez le temps, car les jours sont mauvais » (Éphésiens 5.16).

          Mais, aussi longtemps que la patience de Dieu laisse libre cours aux événements de ce monde, la grâce soutiendra les fidèles dans leurs détresses, Christ veillera à ce que jamais son nom ne soit méconnu ; et son œuvre demeurera toujours efficace.

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    nguessan (jeudi, 28 avril 2022 20:41)

    très édifiant,infiniment MERCI