JÉSUS DANS LE CHEMIN (2° partie)

   

JÉSUS DANS LE CHEMIN

(2° partie)

 

En Galilée

 

Jean le Baptiseur avait regardé « Jésus qui marchait » (Jean 1.36). Les yeux de notre cœur ont besoin de le voir ainsi, marchant.

L'évangile selon Matthieu en particulier nous le présente marchant le long de la mer de Galilée, parcourant tout le pays, enseignant dans leurs synagogues, montant sur la montagne, puis en descendant, entrant dans Capernaüm. Un peu plus tard, nous le voyons passant à l'autre rive ; puis, il s'en ira appeler Matthieu, guérir les deux aveugles. Pour le peuple assis dans les ténèbres, la lumière s'était levée (Matthieu 4. 16). « Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant... prêchant... guérissant... ». « Voyant les foules, il fut ému de compassion pour elles, persévérant encore pour « enseigner et prêcher dans leurs villes » (Matthieu 9.35 ; 11.1). Il semble n'avoir oublié aucune localité dans cette Galilée méprisée par le reste du peuple. Inconnu au début de son ministère (Jean 1.26), malgré son service toujours accompli en public (Jean 18.20) a-t-il été mieux connu à la fin ? « Le monde ne l'a pas connu » (Jean 1.10). Un petit nombre a eu les yeux ouverts et a discerné sa beauté, et à travers lui, le Père (Jean 14.9).

Un petit groupe le suivait de ville en ville : les douze et quelques femmes (Luc 8. 2, 3). Elles l'avaient suivi et servi « lorsqu’il était en Galilée », nous dit Marc (15. 41), ayant su mettre à profit l'occasion qui leur était offerte. Plus proches de lui que d'autres, elles avaient vu « ses pieds » parcourir le pays. À la croix alors que tous l'avaient abandonné, elles seront là, fidèles.

« Ésaïe... a vu sa gloire... et il a parlé de lui » (Jean 12. 41). Dans le temple, il avait contemplé le Seigneur, sur le trône haut et élevé, entouré par les anges qui proclament : « Saint, saint, saint est l'Éternel des armées ! » Dans la vision prophétique, il avait révélé son abaissement (Ésaïe 53). Mais dans quelle adoration n'aurait-il pas été s'il l'avait vu parcourir ainsi son sentier d'amour, où, « sous le voile épais d'un Galiléen », se cachait la gloire du Fils bien-aimé du Père ?

Pourtant les « villes dans lesquelles avaient été faits la plupart de ses miracles... ne s'étaient pas repenties » (Matthieu11.20). « Les pharisiens... tiennent conseil contre lui pour le faire périr» (Matthieu 12.14 ; Marc 3. 6). Jésus doit alors « se retirer », continuant son service de plus en plus discret, si l'on peut dire, parfois hors des limites du pays. Il se retire toujours avec dignité, sans fuir ; il n'y a rien de lâche dans son comportement.

 

(à suivre : « Il se retire »)

Georges ANDRÉ

www.batissezvotrevie.fr

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0