LA PÉRIODE MODERNE (2° partie)

  

LA PÉRIODE MODERNE

(2° partie)

 

Le début du mandat britannique

 

En 1917, Arthur Balfour, ministre britannique des Affaires étrangères, adresse une lettre ouverte à Lord Rothschild, connue sous le nom de « Déclaration Balfour », pour tenter d'obtenir le soutien des banques juives dans le contexte de la Première Guerre mondiale.

 

« Cher Lord Rothschild,

J'ai le plaisir de vous adresser, au nom du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration ci-dessous de sympathie à l'adresse des aspirations sionistes, déclaration soumise au Cabinet et approuvée par lui. Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non-juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays. Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste.

 

Arthur James Balfour »

 

Les Britanniques doivent continuellement jouer les médiateurs dans les conflits de plus en plus nombreux qui opposent les Arabes et les Juifs sous leur supervision. C'est leur présence dans cette région tumultueuse qui empêche les Arabes de chasser les Juifs à une époque où ceux-ci sont peu nombreux et sans défense.

En 1939, la Grande Bretagne commence à revenir sur la Déclaration Balfour et à favoriser l'indépendance des Arabes et leur contrôle de la région. Toutefois, l'immigration juive se poursuit, accélérée par la persécution du régime nazi avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. À la fin du mandat britannique en 1947, quelque neuf cent soixante-dix mille Juifs habitent dans le pays et ils sont assez forts pour se défendre.

 

(à suivre : « Les origines de la crise au Proche-Orient »)

Tim LAHAYE, Ed HINDSON

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