L’INDIFFÉRENCE

  

 

 L’INDIFFÉRENCE

 

Paris : après une chute dans la rue, le photographe René Robert

meurt de froid dans l’indifférence des passants...

 

Une humanité sans Christ, c’est une humanité sans espérance et sans Dieu dans le monde (Éphésiens 2.12). Vénérant, adorant leurs idoles muettes et mortes, et se vantant d’être sages, les hommes sont devenus fous (Romains 1.22-23).

Que reste-t-il alors d’humain dans ces êtres finalement livrés à leur sens réprouvé ? Nous sommes entrés dans un nouvel accomplissement de la prophétie biblique. La Parole de Dieu déclare : « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront… insensibles… » (2 Timothée 3.1-2). Le cœur des êtres humains est dépourvu d’affection naturelle et de miséricorde (Romains 1.31). Sur la route de la méchanceté, de la cruauté, du meurtre, de l’ingéniosité au mal, l’homme a perdu son cœur. Il ne cherche même plus à faire l’ange. Il se plaît dans la peau du monstre.

Heureusement, tous ne sont pas arrivés à cet extrême sans nom. Il n’en demeure pas moins que le Terrien lambda, enivré chaque soir devant son téléviseur de catastrophes planétaires; anesthésié par une législation officialisant la corruption et l’abomination ; formaté par la loi du plus fort parce que celle du plus grand nombre, finit, sans même s’en rendre compte, par être exsangue de toute vertu et de toute noblesse morale.

 

Mardi 18 janvier 2022. Il est aux environs de 21h 30. Ce soir-là, un homme de 84 ans, René Robert, photographe connu sur le plan international, sort de chez lui pour se balader. Il s’effondre ensuite sur le trottoir, victime d’un malaise. Quiconque connaît Paris sait à quel point le quartier entourant République est rempli de commerces et de monde, même un soir de semaine. Aucun passant n'a cependant jugé bon d'appeler les secours, face à cet octogénaire inconscient, allongé sur la chaussée. Le journaliste Michel Mompontet, ami du photographe, a expliqué « qu’il est resté seul, par terre, conscient, au moins pendant les cinq ou six premières heures dans l’un des quartiers les plus fréquentés de Paris, sans que personne ne juge bon d’intervenir ». Sa mort aurait pu être évitée. « Incapable de se relever, il est resté cloué au sol dans le froid neuf heures durant, avant qu’un SDF appelle le Samu », poursuit le journaliste. Mais il était déjà trop tard. En hypothermie, il n’a pas pu être réanimé. Selon Actu Paris, les pompiers ont bien confirmé un appel à 5 h 30 pour un homme « allongé au sol, avec un traumatisme crânien et du sang ».

Pour Michel Mompontet, « si cette mort peut servir à quelque chose ce serait ceci. Quand un humain est couché sur le trottoir, aussi pressé que nous soyons, vérifions son état. Arrêtons-nous un instant ». « La rue de Turbigo. Le plein Paris, la ville lumière, les bars, les restos. L’humanité, si inhumaine, et cette question, comment a-t-on pu en arriver là ? », s’est encore interrogé le journaliste dans un édito dédié à son ami sur France Info.

 

Une question pour nous chrétiens : Sommes-nous absolument sûrs que si nous avions été confrontés à ce drame, nous nous serions arrêtés et aurions porté secours ?

La parabole du Samaritain - dite du « bon Samaritain » - est-elle toujours d’actualité ? Spirituellement, moralement, physiquement, et matériellement, nous devons être le prochain de l’homme tombé sur le chemin, si nous ne voulons pas donner au monde l’image d’un christianisme de pacotille, insipide et moribond.

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Patrac (jeudi, 30 juin 2022 15:39)

    Y’a pa beaucoup de bon samaritain guelle domage ��