LA PÂQUE

  

 LA PÂQUE

 

« Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d'Égypte. » (Exode 12.13)

 

Exode 12.1-13.

 

Le Seigneur avait envoyé une plaie après l'autre sur les Égyptiens, mais à chaque fois Pharaon endurcit son cœur et refusa aux Israélites de quitter le pays. Le Seigneur parla à Moïse (Exode 11.1) et déclara qu'il allait envoyer une dernière plaie sur l'Égypte, après laquelle Pharaon les chasserait hors du pays.

 

L'agneau pascal est un type spécial de Christ, peut-être le plus clair et le plus complet de tous les types et les images. Par lui, l'Éternel Dieu proclamait aux Juifs toute la doctrine de l'Évangile: le choix du sacrifice (Jean 1.29), les caractéristiques de l'agneau (1 Pierre 2.22), la mort de l'agneau et l'aspersion du sang (Hébreux 9.11-14), le fait de manger de l'agneau et la foi qui y reposait (Jean 6.53,54), les grands résultats qui en découlaient - la délivrance du peuple et l'exaltation de Dieu (Exode 12.26,27; Éphésiens 3.21).

 

L'une des meilleures manières d'étudier la Pâque comme une image et un type de Christ consiste à regarder aux parallèles entre cette Pâque et « Christ, notre Pâque, [qui] a été immolé [pour nous]» (1 Corinthiens 5.7).

 

1. L' agneau devait être sans défaut. Ceci signifie la perfection et la pureté absolues du Seigneur Jésus (Hébreux 4.15; 2 Corinthiens 5.21). Afin d'être notre justice, le Seigneur Jésus doit vivre une vie parfaite. Afin d'expier nos péchés, il ne doit avoir aucun péché en lui. La victime «sera sans défaut, afin qu'elle soit agréée» (Lévitique 22.21).

 

2. L' agneau devait provenir du troupeau. Jésus-Christ, notre Agneau, appartenait à la race humaine (Deutéronome 18.15-19). Il était la postérité de la femme, de la descendance d'Abraham (Galates 3.16), né de la postérité de David, selon la chair (Romains 1.3).

 

3. L' agneau devait être âgé d' un an et être tué, montrant que le Seigneur, dans la pleine force de l'âge, devait être mis à mort.

 

4. L' agneau devait être rôti au feu, ce qui signifie probablement la manière de la mort de Christ. Il fut crucifié, endurant le feu de la colère de Dieu pour nos péchés et la fièvre brûlante de ses blessures.

 

5. L'agneau devait être rôti entier. Aucun os ne devait être brisé, comme le déclare l'Écriture au sujet de Christ (Jean 19.36).

6. Le sang de l'agneau devait être aspergé sur le linteau et les deux poteaux de la porte des Israélites, comme le sang de Christ est appliqué par la foi. Il n'y a pas de salut ni de délivrance en dehors de la foi (Jean 3.36). Dieu ne mit pas le sang sur la porte, mais le peuple devait le faire, se confiant en Dieu (Hébreux 11.6).

Le sang sur la porte indique une confession visible et une évidence publique de la foi du cœur. Dans tous nos mouvements, le sang de 1' Agneau nous précède.

 

7. Les Israélites devaient manger la chair de l'agneau. Pareillement, nous devons par la foi nous nourrir de Christ. La foi authentique en Christ et le fait de le recevoir en nous est appelé «manger sa chair et boire son sang» (Jean 6.55-58).

 

8. Ils devaient manger l'agneau avec du pain sans levain. Le levain est un type du mal. Ainsi, ceux qui viennent à Christ, la véritable Pâque, doivent venir avec sincérité et vérité, haïssant le mal et l'hypocrisie. Il leur faut aussi manger l'agneau avec des herbes amères, ce qui montre probablement la tristesse causée par le péché et la repentance dans le cœur de ceux qui viennent à Christ. L'agneau ne se mangeait pas cru ni bouilli à l'eau, dans du vin ou de l'huile. Christ endura la pleine colère et tout le

jugement pour notre entière justification. Nous ne devons rien y mélanger, ajouter, ou allier.

 

9. Rien ne devait subsister de l’agneau. On doit recevoir et se nourrir par la foi du Christ tout entier dans ses deux natures, divine et humaine, dans tous ses offices de prophète, prêtre et roi, dans toute sa personne et toute son œuvre.

 

10. Ils devaient manger la Pâque habillés et prêts à sortir d'Égypte. Ceci est la Pâque du Seigneur et elle sauve avec efficacité. Le monde, comme l’Égypte pour Israël, n'est plus notre demeure. Nous sommes des pèlerins, temporairement ici, mais guettant l'appel du Seigneur pour sortir et aller vers la terre de promesse.

 

11. «Je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous» (v.13). C'est pourquoi on appelle cette ordonnance la Pâque (littéralement «action de passer»), parce que l’Éternel, à la vue du sang de l'agneau, passa au-dessus des Israélites et les épargna. Son jugement et sa colère passent au-dessus de nous à cause du sang de Christ (Romains 8.1 ; Éphésiens 1.7).

 

 

Questions :

 

1. De quelles manières peut-on considérer l'agneau sacrifié comme un substitut pour les fils premier-nés des familles d'Israël ?

 

2. Comment Christ est-il devenu un substitut pour son peuple devant Dieu ?

 

3. Comme le substitut du croyant, Christ prit nos péchés et devint notre justice. A la lumière de ceci, quelle est la position du croyant devant Dieu ?

 

Henri MAHAN

www.batissezvotrevie.fr

 

 

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