VOIR LE VÉRITABLE AGNEAU

 

 VOIR LE VÉRITABLE AGNEAU

 

« Je regardai, et voici, l'Agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. Et j'entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d'un grand tonnerre; et la voix que j'entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs harpes. Et ils chantaient un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre êtres vivants et les anciens. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n'est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges; ils suivent l'Agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d'entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l'agneau; et dans leur bouche il ne s'est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles. » (Apocalypse 14.1-5)

 

Précédemment, l’apôtre Jean a rapporté le terrifiant spectacle auquel il venait d’assister : la terre entière livrée au pouvoir du diable. En effet, la Trinité satanique se manifestera pleinement et elle sera à l’œuvre. Celui que la Parole de Dieu appelle « l’Adversaire » - c’est-à-dire le diable - aura enfin atteint le but qu’il poursuivait depuis la chute de l’homme dans le jardin d’Éden: détourner sur lui l’adoration de tous les hommes ! Mais béni soit Dieu ! C’est un triomphe qui deviendra sa défaite ! Le diable pensait que la mort de Jésus sur la croix était son triomphe. Il n’en fut rien. Le sacrifice de Christ fut la cuisante défaite de Satan. La Parole de Dieu déclare : « Il [Jésus] a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix. » (Colossiens 2.15) De la même manière, le triomphe apparent du diable par l’intermédiaire de l’Antichrist et du faux-prophète, ne sera que le prélude à une défaite et à un jugement éternel. Voici ce que la Parole de Dieu proclame au sujet de l’Antichrist et du faux prophète : « Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre. » (Apocalypse 19.20) Quant au diable, son sort final est décrit en Apocalypse 20.10 : « le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. »

Mes frères sœurs, prenez courage ! Nos peines, nos souffrances, nos épreuves d’aujourd’hui sont toutes dans les mains de notre Dieu Tout-Puissant. Il n’en ignore aucune, et il a le contrôle de toutes choses. Le diable est un adversaire vaincu par Christ. Et le Seigneur Jésus nous associe à son triomphe. La Bible dit : « Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable » (1 Jean 3.8) ; et encore : «  par la mort [c’est-à-dire sa mort sur la croix], il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable » (Hébreux 2.14)

Il est bon, à chacun de nos pas sur le sentier de Dieu - que les jours soient faciles ou difficiles, les heures ensoleillées ou sombres, les instants joyeux ou tristes - de nous souvenir de cette merveilleuse promesse inspirée à l’apôtre Paul : « Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ. » (2 Corinthiens 2.14)

Ce n’est pas pour rien que dans les premiers chapitres de l’Apocalypse, Jésus dit à sept reprises : « A celui qui vaincra...celui qui vaincra... », promettant toutes sortes de récompenses célestes et éternelles plus sublimes les unes que les autres. En Christ, nous sommes faits pour être des vainqueurs. Faisons honneur à notre Seigneur par notre foi, par notre combativité, par notre persévérance. Ne marchons pas à terre, abattus, comme des soldats épuisés et honteux de leur défaite. Galopons avec zèle, courage, et assurance, montés sur le cheval de la victoire du Fils de Dieu.

 

Ainsi l’apôtre Jean reçoit une nouvelle vision. Cette vision est bien différente de celle des chapitres précédents: elle est destinée à le soutenir et à le réconforter, après tout ce qu’il vient de voir d’effrayant. Le centre n’en est plus le faux-agneau ; mais le véritable : Jésus, le Fils de Dieu. Jean écrit :

« Je regardai, et voici, l'Agneau se tenait sur la montagne de Sion... » (14.1)

 

Arrêtons-nous quelques instants sur la vision de l’Agneau.

Comment la Nouvelle Alliance s’est-elle ouverte ? Quel fut le message de Jean-Baptiste, précurseur du Messie ? Que trouvons-nous dans le tout-premier chapitre de l’Évangile de Jean ? Il est écrit : « Le lendemain, il [Jean-Baptiste] vit Jésus venant à lui, et il dit: Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » (1.29). Et quelques versets plus loin : « Le lendemain, Jean était encore là, avec deux de ses disciples; et, ayant regardé Jésus qui passait, il dit: Voilà l'Agneau de Dieu » (vv.35, 36). La Nouvelle Alliance, c’est Dieu donnant son Fils unique au monde, afin que le monde voie l’Agneau, croie et lui, et soit sauvé. Jésus lui-même l’a confirmé lorsqu’il déclara : « La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils [littéralement « contemple le Fils] et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. » (Jean 6.40)

Les prophètes de l’Ancienne Alliance avaient entrevu et contemplé de loin le temps de la grâce et de la vérité ; Esaïe, qui avait prophétisé : « Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent; il n'a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment; et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu'il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple? » (53.7-8).

Jérémie, qui avait annoncé : « J'étais comme un agneau familier qu'on mène à la boucherie, et j'ignorais les mauvais desseins qu'ils méditaient contre moi: Détruisons l'arbre avec son fruit! Retranchons-le de la terre des vivants, et qu'on ne se souvienne plus de son nom! » (11.19) Au-delà de sa propre personne, Jérémie proclamait l’œuvre expiatoire du Messie à venir.

Pierre a rappelé l’axe central, la sève, l’essence même de la Nouvelle Alliance, lorsqu’il écrivit : « Ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous, qui par lui croyez en Dieu, lequel l'a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu. » (1 Pierre 1.18-21)

Voir l’Agneau de Dieu, Jésus - avec tout ce que cela signifie - est la base du salut de notre âme, du pardon de nos péchés, de la transformation radicale de notre vie, et de l’assurance de la vie éternelle. Il ne s’agit pas, bien évidemment d’avoir une vision, mais de saisir par la foi l’œuvre accomplie par Christ sur la croix ; il a donné sa vie en rançon pour tous. Et la Bible dit : « Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. » (Actes 10.43)

Ainsi voir l’Agneau est la première étape dans la vie avec Dieu. Et cette vie se poursuit de la même manière. Il s’agit de faire chacun de nos pas, en ayant les regards sur Jésus. N’est-ce pas ce que l’auteur de l’épître aux Hébreux écrit ? «  Rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu » (12.1-2). Il est à la fois le Souverain Berger et l’Agneau ; le Dieu saint, et l’Homme parfait. Ayant partagé notre condition humaine, il nous connaît et il peut nous secourir, nous consoler, nous fortifier, nous conseiller, nous diriger.

 

Le pasteur Charles Chatelanat a composé un cantique (aujourd’hui bon nombre diraient avec mépris « un vieux cantique ») dont voici les paroles :

 

1. Suivez, suivez l'Agneau

jusqu'au soir de la vie ;

Vers un gras pâturage il mène son troupeau

Au bonheur des élus sa grâce vous convie ;

Suivez toujours, suivez toujours l'Agneau !

 

2. Suivez-le sans frayeur,

au jour de la tristesse ;

Déposez dans son sein votre pesant fardeau ;

Suivez-le dans la paix, au jour de l'allégresse ;

Suivez toujours, suivez toujours l'Agneau !

 

3. Mais suivez-le partout.

Le Berger qui vous mène

Vous aime, et ne saurait égarer son troupeau.

Oui, le joug du Seigneur est une douce chaîne.

Suivez toujours, suivez toujours l'Agneau !

 

4. Suivez-le sans broncher ;

le chemin solitaire

Doit vous conduire un jour au céleste repos,

Mais pour le suivre au ciel,

suivez-le sur la terre.

Suivez toujours, suivez toujours l'Agneau !

 

C’est le Cantique 341 du « vieux recueil » des Ailes de la Foi. Je voudrais dire aux amateurs de chansonnettes évangéliques, que ces vieux cantiques avaient une teneur et une profondeur que l’on cherche vainement dans l’eau insipide de ce qu’on ose appeler aujourd’hui des chants spirituels !

 

Pour l’avoir vu, contemplé, suivi sur la terre, les élus le verront, le contempleront et le suivront pour l’éternité. Voici ce que déclare le livre de l’Apocalypse : « Ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux; ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur. Car l'agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » (7.15-17)

 

Chose étrange : l’Agneau n’est mentionné que quatre fois dans le Nouveau Testament (excepté l’Apocalypse). Par contre, il se trouve vingt-huit fois dans le livre de l’Apocalypse : 28,  4 fois 7 ! Cela ne nous parle-t-il pas ?

C’est comme si Dieu voulait nous montrer le triomphe final de son plan éternel, ayant pour centre la personne de son Fils. La Bible dit : « Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. » (Colossiens 1.12-17)

L’Agneau mentionné vingt-huit fois dans le livre de l’Apocalypse ! Il est éblouissant de lumière et de gloire ! Il est l’invincible, le combattant aux innombrables victoires, le roi éternel !

Il est l’agneau immolé ; l’objet de l’adoration des quatre vivants et des vingt-quatre anciens, ainsi que des myriades angéliques ; celui qui ouvre les sceaux du livre déclenchant la colère et les jugements de Dieu sur l’humanité.

L’Apocalypse parle du trône de l’Agneau, du sang de l’Agneau, de la colère de l’Agneau, du livre de vie de l’Agneau, du cantique de l’Agneau, de la victoire de l’Agneau sur l’Antichrist et son royaume, des noces de l’Agneau, de la femme de l’Agneau - symbolisée par la nouvelle Jérusalem - des douze apôtres de l’Agneau.

L’Agneau est le temple de la nouvelle Jérusalem, il est aussi son flambeau.

 

A la lumière de toute cette révélation de la Parole de Dieu, une question s’impose : quelle place a Jésus dans ma vie, dans mes pensées, dans mes affections, dans mes projets, dans mes intérêts, dans mon emploi du temps… ?

A chacun d’y répondre, et si nécessaire de se remettre en question.

 

L’apôtre Jean voit l’Agneau se tenant sur la montagne de Sion. On sait que Sion est l’un des noms de Jérusalem. Certains commentateurs ont soutenu qu’ici la montagne de Sion était une expression symbolique pour désigner le séjour du Seigneur dans le ciel. C’est certainement là une erreur. En effet, au verset 2, Jean déclare : « Et j'entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d'un grand tonnerre; et la voix que j'entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs harpes », ce qui prouve que la vision n’avait pas le ciel pour théâtre, mais elle se déroulait sur la terre.

 

Il est souvent parlé, à travers la Bible, de Jérusalem comme de la ville située sur la montagne. En effet, la Ville Sainte est construite sur une sorte de plateau d’une altitude moyenne de 800m ; mais ce plateau est entouré de ravins profonds qui donnent à la ville l’aspect d’être située beaucoup plus haut.

 

N’êtes-vous pas étonnés de notre texte d’aujourd’hui ? Le chapitre 14 fait suite aux chapitres 12 et 13… Monsieur de La Palisse en aurait dit autant. Or, au chapitre 12, verset 17, nous lisons : « Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s'en alla faire la guerre au reste de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus » ; et au chapitre 13 verset 7, à propos de l’Antichrist : « Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation ».

On pouvait donc s’attendre dans le chapitre 14 à une description de la guerre que le dragon avec ses deux alliés - l’Antichrist et le faux-prophète - vont faire aux saints. Mais non ! Au lieu de cela, la Parole de Dieu nous présente un tableau réconfortant : les élus rassemblés sous la conduite de leur chef, l’Agneau, sur la montagne de Sion.  L’Agneau, rappelez-vous, qui apparaissait au chapitre 5, verset 6 « comme immolé » se montre ici comme le Roi au milieu de son peuple.

Cette vision donnée à Jean s’accorde avec les paroles du psaume 2.1-9 : « Pourquoi ce tumulte parmi les nations, ces vaines pensées parmi les peuples? Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils et les princes se liguent-ils avec eux contre l'Éternel et contre son oint? Brisons leurs liens, délivrons-nous de leurs chaînes! Celui qui siège dans les cieux rit, le Seigneur se moque d'eux. Puis il leur parle dans sa colère, il les épouvante dans sa fureur: C'est moi qui ai oint mon roi sur Sion, ma montagne sainte! Je publierai le décret; l'Éternel m'a dit: Tu es mon fils! Je t'ai engendré aujourd'hui. Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, les extrémités de la terre pour possession; tu les briseras avec une verge de fer, tu les briseras comme le vase d'un potier. »

 

Ce passage de l’Apocalypse que nous effleurons aujourd’hui, a donné lieu, comme tant d’autres, à de nombreuses interprétations. Il est difficile de définir qui a raison ou qui a tort en ce qui concerne les grandes lignes ou certains détails.

Certains voient ici les saints, ayant reçu le sceau de Dieu qui les préservera au sein des épreuves qu’ils auront à traverser - chapitre 7 de l’Apocalypse - en repos autour de l’Agneau, sur la montagne de Sion, pendant que le dragon va déchaîner la guerre et que les jugements de Dieu s’exerceront sur le monde.

D’autres pensent que ces saints en question ont encore la grande tribulation devant eux. Ils forment l’armée qui, rangée autour de Christ, se prépare à soutenir les assauts du dragon, et est encouragée au combat par le chant des anges.

Quoi qu’il en soit, au milieu des sombres peintures de l’humanité séduite et corrompue par le péché, et des jugements qui vont fondre sur elle, ce texte d’aujourd’hui, véritable échappée sur la paix et la sécurité dont jouissent les rachetés de Christ, est consolante et encourageante.

L’âme qui pourrait frémir à l’ouïe des blasphèmes ; qui pourrait trembler à la vue des persécutions que décrit le chapitre précédent, s’élève avec délices vers la montagne de Sion, où elle contemple l’Agneau et ses serviteurs. Ils sont des rachetés de Christ, des enfants de Dieu. Ils sont à l’abri du mal et de la destruction.

Nous avons une pensée semblable dans l’un des discours de Jésus. Alors qu’il vient de parler des événements terrifiants qui vont frapper la terre et les hommes dans les derniers temps, il dit à ses disciples : « Alors on verra le Fils de l'homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche. Et il leur dit une comparaison: Voyez le figuier, et tous les arbres. Dès qu'ils ont poussé, vous connaissez de vous-mêmes, en regardant, que déjà l'été est proche. De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche. » (Luc 21.27-31)

Le verbe grec « anakupto » traduit par « redressez-vous » signifie « regarder en haut, se redresser » et il sous-entend que l’on a la tête baissée en avant, que l’on est courbé, incliné vers la terre. Ami lecteur, qui êtes troublé, inquiet, envahi de craintes devant les événements présents et à venir ; vous qui êtes découragé, ayant les regards tournés vers cette terre de misère, je vous dis de la part du Seigneur : « Redressez-vous maintenant, au nom de Jésus ». Secouez l’abattement qui vous domine et vous submerge. Dieu vous donne la force de vous redresser et de regarder en haut.

Le second verbe grec, « épaïro », signifie « lever, élever, relever ». Jésus vous demande de lever, d’élever, de relever votre tête. Avancez dans la vie chrétienne la tête haute, non par présomption, orgueil, ou vanité, mais par la foi en un Seigneur qui vous rend vainqueur. Soyez puissamment stimulé par cette parole de David : « Quand on tourne vers lui [l’Éternel] les regards, on est rayonnant de joie, et le visage ne se couvre pas de honte » (Psaume 34.6).

Mes frères et sœurs, n’oublions jamais qu’à la nuit la plus sombre succède l’aube la plus glorieuse, comme à l’orage succède l’arc-en-ciel.

La conclusion de mon message sera semblable à son introduction : après la bête semblable à un agneau - le faux-agneau - voici que paraît l’Agneau lui-même, avec sa paix, sa consolation, sa protection. Nous sommes transportés par Dieu hors du monde maudit et insolent. Moralement et spirituellement, nous devrions toujours vivre la réalité affirmée par Paul en Colossiens 1.12-13 : « Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour ».

Mes amis, Christ assiste fidèlement les siens, au milieu de toutes les tourmentes. Ne l’oubliez jamais.

Quel réconfort pour toutes les brebis du pâturage de l’Éternel ! Si vous êtes de ce nombre, vous êtes heureux et bénis !

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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