UNE MAISON FAITE DE PENSÉES (2° partie)

 

 

UNE MAISON FAITE DE PENSÉES

(2° partie)

 

Amenons toute pensée captive à l’obéissance à Christ

 

Même s'il nous arrive de trouver de la consolation à être chrétien, nous n'y avons pas trouvé la perfection. Il y a encore beaucoup de forteresses en nous. Il faut donc que nous identifiions certaines de ces forteresses spirituelles. Rare est le chrétien qui n'est pas limité par au moins une des forteresses suivantes : l'incrédulité, l'amour refroidi, la crainte, l'orgueil, la cupidité, la gourmandise, ou la combinaison de quelques-unes, ainsi que la possibilité de beaucoup d'autres.

Comme nous nous trouvons très facilement des excuses, il n'est pas facile de détecter les zones d'oppression dans notre vie. Après tout, ce sont nos pensées, nos états d'esprit, nos perceptions - nous justifions et nous défendons nos pensées avec autant de passion que nous en mettons à nous justifier et à nous défendre nous-mêmes. Il est écrit : «Comme l'homme a pensé dans son âme, tel il est » (Proverbes 23.7). En d'autres termes, l'essence de ce que nous sommes, se trouve dans notre intelligence. Par conséquent, avant que puisse vraiment s'opérer une délivrance, quelle qu'elle soit, il faut reconnaître en toute honnêteté nos manquements et les confesser. Nous devons cesser de faire comme si « tout allait bien ». En fait, comme nous le disions précédemment, la première citadelle que Dieu veut éliminer est l'orgueil. Car tant qu'on ne sera pas disposé à admettre qu'on a besoin de délivrance, on ne sera jamais libéré des forteresses.

Pour pouvoir reconnaître ce qui est mauvais en nous, il faut percevoir quelle est la norme du bien pour Dieu. David, au comble de la jubilation et Job au fond de la misère - comme nous tous entre les deux - se sont posés la même éternelle question : «Qu'est-ce que l'homme ?» L'auteur de la lettre aux Hébreux reprend la même question et, sous l'inspiration du Saint-Esprit, y répond : «Nous le voyons... Jésus » (Hébreux 2.9). Jésus-Christ est le modèle de ce que Dieu considère comme le type de l'homme nouveau (Éphésiens 4.23-24). Il n'est pas seulement notre Sauveur. Il est celui qui demeure en nous et nous rend conformes à son image, le premier-né d'une famille de fils glorieux (Hébreux 2.10 ; Romains 8.25-29).

Mais il faut aussi comprendre que seul Jésus peut ressembler à Jésus. Dans la mesure où nous nous livrons à lui dans un abandon de plus en plus total, dans la mesure où nous demeurons en lui et où sa Parole demeure en nous, il nous apporte la vie qui n'est pas seulement « comme » sa propre vie, mais qui est sa vie même ! Christ en personne, vivant en nous, accomplit le dessein éternel de Dieu, qui est de faire l'homme à son image. C'est la venue en nous de cette présence du Seigneur Jésus qui rend puissantes les armes de notre combat, en conférant l'autorité à nos paroles quand nous abattons les forteresses.

Nous devons donc apprendre à regarder objectivement les pensées ou les dispositions d'esprit qui ne sont pas conformes à la ressemblance et aux enseignements de Jésus. Il faut capturer ces pensées et crucifier ces dispositions mauvaises. Nous devons préparer en nous la venue du Seigneur. Nous devons le laisser prendre de plus en plus

le contrôle et étendre son règne en nous, au point d'être si totalement saisis par son Esprit que nous ne croirons plus seulement en lui, nous croirons comme lui. De notre cœur couleront son amour, ses pensées et ses désirs.

Par conséquent, quand nous cherchons à identifier et à détruire des forteresses démoniaques, la seconde forteresse à anéantir est celle de l'incrédulité. C'est le système de pensée qui nous dit qu'il est impossible de ressembler à Christ, ce qui bloque tout progrès spirituel. Ce mensonge et les chaînes qu'il met sur nos cœurs doivent être arrachés de notre vie.

Aussi, arrêtez-vous un moment, et commencez à prier en esprit. Laissez le Saint-Esprit se lever et envahir votre cœur. Si vous souffrez de la forteresse qui vous dit que vous ne serez jamais comme Christ, cette forteresse peut tomber tout de suite. Prions.

Seigneur Jésus, je me soumets à toi. Je déclare, selon la Parole de Dieu, qu'en raison du pouvoir que tu as de soumettre toutes choses, les armes de mon combat sont puissantes pour détruire les forteresses (2Corinthiens 10.3-4). Je me repens d'avoir utilisé ce mensonge : «je ne serai jamais comme Jésus », comme prétexte pour commettre le péché et transiger avec mes convictions. Au nom de Jésus, je renonce à mon ancienne nature imparfaite et pécheresse et, par la grâce de Dieu et la puissance de ton Esprit, j'abats la forteresse d'incrédulité qui se dresse dans mon intelligence. A cause du sacrifice parfait de Christ, je suis une nouvelle création, et je crois que j'irai de gloire en gloire, sans cesse transformé dans ma marche avec Dieu pour devenir image de Dieu.

 

(à suivre)

Francis FRANGIPANE

www.batissezvotrevie.fr

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Helene (mercredi, 07 septembre 2022 10:02)

    Amen *!) Merci beaucoup pour vos exhortations.