QU’EST-CE QUE LE « CANTIQUE NOUVEAU » ?

 

QU’EST-CE QUE LE « CANTIQUE NOUVEAU » ?

 

Avant de poursuivre notre étude de certains événements futurs décrits dans le livre de l’Apocalypse, j’aimerais revenir sur le cantique entonné par les 144 000 rachetés. Lisons dans Apocalypse, chapitre 14, les versets 1 à 3. L’ apôtre Jean écrit :

« Je regardai, et voici, l'agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. Et j'entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux, comme le bruit d'un grand tonnerre; et la voix que j'entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs harpes. Et ils chantaient un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre êtres vivants et les anciens. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n'est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre. »

Notons tout d’abord la nature de ce cantique.

 

 

Un cantique nouveau

 

« Et ils chantent un cantique nouveau » (v.3). Quel est ce cantique ? C’est celui que nous pourrions appeler « le cantique de la rédemption », dont il nous est parlé déjà, au chapitre 5, versets 8 et 10 :

« Quand il [l’agneau, notre Seigneur Jésus-Christ] eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre anciens se prosternèrent devant l'agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation; tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. »

Ce cantique parle de la rédemption opérée par le sacrifice expiatoire de Christ. C’est ce cantique nouveau que chanteront les 144 000, sur la montagne de Sion, en compagnie de l’Agneau.

Vous remarquez une autre précision de l’Écriture :

 

 

Personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n’est les 144 000

 

C’est le verset 3 de notre texte. Seuls ceux que la Parole de Dieu désigne ici comme « les rachetés de la terre » peuvent le chanter. Pourquoi ? Parce que eux seuls comprennent ce que l’Agneau a fait pour eux ; et eux seuls ont le cœur rempli de l’amour du Père. En ce qui nous concerne, la Bible dit :

« Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance. Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. A peine mourrait-on pour un juste; quelqu'un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5.1-8)

Au chapitre 5 de l’Apocalypse, le cantique était entonné par l’Église ; ici, il l’est par les 144 000 dont nous avons tenté de définir précédemment l’identité. La base du chant est exactement la même : la rédemption par le sacrifice de Jésus, l’Agneau qui a été immolé pour les péchés du monde.

Ces 144 000 ont été « rachetés de la terre », « rachetés d’entre les hommes » (pour reprendre les deux expressions de la Parole de Dieu), c’est-à-dire séparés, retirés, par la rédemption, du sein d’un monde destiné à périr. Ils ont été arrachés à un homme inhospitalier. Et ce cantique rappelle le glorieux souvenir de leur délivrance. Ils ont su obéir totalement à leur Maître et Seigneur, ils se sont soumis à sa volonté souveraine, ils ont fait preuve d’une confiance sublime, ils ont été affranchis de tout contact avec des Églises souillées par les errements et les péchés de celle que la Bible appelle « Babylone », ils ont porté la sainte nature des élus de Dieu, et ils ont suivi l’Agneau sans broncher. Ils sont les joyaux de Christ, les perles de sa couronne, les magnifiques trophées de la rédemption divine.

 

 

Le cantique du nouvel exode

 

Lisons Apocalypse 15, verset 2 et 3. Jean écrit :

« Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et le nombre de son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu. Et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l'agneau »

Ici, sont réunis deux cantiques : celui de Moïse, et celui de l’Agneau.

Que dire du cantique de Moïse, chanté par Israël après le passage de la mer Rouge (Exode 15) ? Rappelons-nous : la nuit où Israël a été libéré de l’esclavage de l’Égypte, l’agneau pascal avait été immolé pour le rachat du peuple de Dieu. Et l’Éternel avait un but bien précis dans cette rédemption. Cette nation libérée devait constituer un royaume de sacrificateurs pour Dieu. Nous lisons en effet dans Exode 19, versets 5 et 6 :

« Vous m'appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte ». 

 

Jésus est l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. En ce qui concerne l’Église, par la rédemption accomplie sur la croix, Christ engendre un nouvel exode. Il tire un peuple de l’esclavage du péché, de la puissance de Satan, du joug d’un monde corrompu. Son but ? Faire de ses rachetés un royaume de sacrificateurs. Lisons ce que Jean écrit au début de l’Apocalypse :

« A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen! » (1.5-6) ; et encore, dans 1 Pierre 2.9 : « Vous… vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière ».

Nous sommes les rachetés de la nouvelle alliance. Nous avons connu un nouvel exode. Dieu nous a tirés de notre Égypte spirituelle, et de la domination de notre Pharaon infernal, Satan lui-même. Nous chanterons le cantique de l’Agneau, le cantique du nouvel exode. En attendant, ne nous privons pas d’entonner les hymnes magnifiques, exaltant la beauté, les perfections de la personne de Jésus, la pleine efficacité de son sang purificateur versé à la croix, et la puissance régénératrice de son sacrifice expiatoire et substitutif.

Cette atmosphère de louange, et cet esprit du cantique de l’agneau, du cantique d’un nouvel exode, sont bien présents dans les écrits apostoliques. Paul écrit, par exemple : « Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. » (Colossiens 1.12-14) Les Colossiens ont connu un exode spirituel béni. Délivrés de la puissance des ténèbres, ils ont été transportés dans la Terre promise, je veux parler de la vie abondante dans la personne de Jésus-Christ, et de la richesse de son royaume spirituel. Ils étaient appelés à l’action de grâces et à la louange pour une telle œuvre divine. Que nos cœurs, de même, soient remplis de louange et d’adoration pour la grâce éminente dont nous avons été l’objet !

 

Revenons aux 144 000 rachetés. Je ne pense pas qu’ils désignent l’Église, mais bien plutôt, et de façon évidente, le peuple d’Israël.

Il y aura pour Israël aussi, un nouvel exode, lorsqu’il se tournera vers son Messie, Jésus, et qu’il connaîtra la puissance de la rédemption divine. Le prophète Esaïe a annoncé que Dieu accomplirait quelque chose ressemblant à ce qu’il avait fait autrefois lors de l’exode d’Israël. Il accorderait une délivrance comparable à la libération de l’esclavage en Égypte. Il effectuerait, en quelque sorte, un nouvel exode. On le voit au chapitre 11 d’Esaïe, les versets 11 à 16 :

« le Seigneur étendra une seconde fois sa main, pour racheter le reste de son peuple, dispersé en Assyrie et en Égypte, à Pathros et en Éthiopie, à Élam, à Schinear et à Hamath, et dans les îles de la mer. Il élèvera une bannière pour les nations, il rassemblera les exilés d'Israël, et il recueillera les dispersés de Juda, des quatre extrémités de la terre. La jalousie d'Éphraïm disparaîtra, et ses ennemis en Juda seront anéantis; Éphraïm ne sera plus jaloux de Juda, et Juda ne sera plus hostile à Éphraïm. Ils voleront sur l'épaule des Philistins à l'occident, ils pilleront ensemble les fils de l'Orient; Édom et Moab seront la proie de leurs mains, et les fils d'Ammon leur seront assujettis. L'Éternel desséchera la langue de la mer d'Égypte, et il lèvera sa main sur le fleuve, en soufflant avec violence: il le partagera en sept canaux, et on le traversera avec des souliers. Et il y aura une route pour le reste de son peuple, qui sera échappé de l'Assyrie, comme il y en eut une pour Israël, le jour où il sortit du pays d'Égypte. »

Vous le voyez, le prophète introduit ici le thème d’un nouvel exode en précisant que le Seigneur va « étendre une seconde fois sa main » (v.11) ; c’est une allusion au fait que Dieu avait libéré son peuple de l’esclavage en Égypte « à main forte et à bras étendu ». Le partage du fleuve (il s’agit dans ce texte de l’Euphrate) en sept canaux pour que le peuple puisse le traverser en sandales (v.15) rappelle la traversée de la mer Rouge. L’allusion est très explicite lorsque le prophète déclare qu’il y « aura une route pour le reste de son peuple… comme il y en eut une pour Israël le jour où il est sorti d’Egypte » (v.16). Ce qui nous intéresse plus particulièrement ici, c’est le cantique que le reste du peuple de Dieu va entonner lors de ce nouvel exode pour célébrer cette nouvelle délivrance. Nous le lisons en Esaïe 12 :

« Tu diras en ce jour-là: Je te loue, ô Éternel! Car tu as été irrité contre moi, ta colère s'est apaisée, et tu m'as consolé. Voici, Dieu est ma délivrance, je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien; car l'Éternel, l'Éternel est ma force et le sujet de mes louanges; c'est lui qui m'a sauvé. Vous puiserez de l'eau avec joie aux sources du salut, et vous direz en ce jour-là: Louez l'Éternel, invoquez son nom, publiez ses œuvres parmi les peuples, rappelez la grandeur de son nom! Célébrez l'Éternel, car il a fait des choses magnifiques: Qu'elles soient connues par toute la terre! Pousse des cris de joie et d'allégresse, habitant de Sion! Car il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël » (12.1-6)

L’esprit de louange, suite au nouvel exode, est bien présent dans la prophétie d’Esaïe. Je suis de plus en plus émerveillé par l’unité d’inspiration des Saintes Écritures, et par la beauté inégalable de la Parole de Dieu !

 

Nous soulignions précédemment le fait que les 144 000 étaient « comme des prémices pour Dieu et pour l’Agneau » (Apocalypse 14.4). Que sera le nouvel exode lorsque tout Israël sera sauvé, et que Christ établira son règne glorieux sur toute la terre ? Le psaume 96 nous laisse entrevoir l’atmosphère spirituelle et la gloire de ces temps à venir. Le Seigneur vient pour régner. Ce règne est proclamé. Au-delà de la manifestation de sa gloire quand il posera ses pieds sur la montagne des Oliviers, on y voit clairement la proclamation de cette gloire aux nations par Israël. Le règne commence, mais ce n’est pas encore la pleine floraison. Mais ce qui est remarquable, dans ce psaume, c’est que toute la terre est appelée à chanter le cantique nouveau à l’Éternel, manifesté dans sa sainteté et dans sa magnificence, manifesté en force et en beauté dans son sanctuaire. Il aura triomphé de Satan, de l’Antichrist, du faux-prophète et de tous les impies, et il viendra pour juger les peuples en toute justice. Ce sera l’évangile éternel. Voici ce psaume 96 :

« Chantez à l'Éternel un cantique nouveau! Chantez à l'Éternel, vous tous, habitants de la terre! Chantez à l'Éternel, bénissez son nom, annoncez de jour en jour son salut! Racontez parmi les nations sa gloire, parmi tous les peuples ses merveilles! Car l'Éternel est grand et très digne de louange, il est redoutable par-dessus tous les dieux; car tous les dieux des peuples sont des idoles, et l'Éternel a fait les cieux. La splendeur et la magnificence sont devant sa face, la gloire et la majesté sont dans son sanctuaire. Familles des peuples, rendez à l'Éternel, rendez à l'Éternel gloire et honneur! Rendez à l'Éternel gloire pour son nom! Apportez des offrandes, et entrez dans ses parvis! Prosternez-vous devant l'Éternel avec des ornements sacrés. Tremblez devant lui, vous tous, habitants de la terre! Dites parmi les nations: L'Éternel règne; aussi le monde est ferme, il ne chancelle pas; l'Éternel juge les peuples avec droiture. Que les cieux se réjouissent, et que la terre soit dans l'allégresse, Que la mer retentisse avec tout ce qu'elle contient, que la campagne s'égaie avec tout ce qu'elle renferme, que tous les arbres des forêts poussent des cris de joie, devant l'Éternel! Car il vient, car il vient pour juger la terre; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité. »

Notez les premières paroles de ce psaume : « Chantez à l’Éternel un cantique nouveau ! ». C’est le cantique du nouvel exode, mais cette fois à l’échelle planétaire. Les 144 000 auront été les prémices d’Israël, et par eux ceux de toute la terre. Quelle gloire, quel triomphe pour l’Agneau !

 

Où les 144 000 chantent-ils « un cantique nouveau » ?

 

 

Devant le trône et devant les quatre être vivants et les anciens

 

Voyez Apocalypse 14.5.

Mais cette précision a donné lieu à une interrogation : le « cantique nouveau » est-il chanté par l’Église, représentée par les quatre êtres vivants et les anciens, ou par les 144 000 rachetés de la terre ? Comme ceux qui « chantent » sont devant le trône, la première supposition paraît d’emblée la plus naturelle. Mais les 144 000 ayant pu « apprendre le cantique », il est évident qu’ils se joignent à l’Église, présente sous la forme des êtres vivants et des anciens ; Église déjà présente dans les lieux célestes. D’ailleurs, être avec l’Agneau, n’est-ce pas être, d’une certaine manière, devant le trône ? Nous avons ici l’embryon du grand triomphe final de la rédemption de Christ, du dessein éternel de Dieu. Comment ne pas penser à cette parole de l’apôtre :« Dieu a voulu que toute plénitude habite en lui [en son Fils, Jésus] ; il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix » (Colossiens 1.19-20) ? Le même apôtre Paul avait écrit aux Éphésiens : « … selon le bienveillant dessein qu'il avait formé en lui-même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre. » (Éphésiens 1.9-10). Et ainsi que l’écrit Paul dans sa première lettre aux Corinthiens : « Ensuite viendra la fin, quand il [Christ] remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds… Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. » (15.24-25, 2

 

Mes frères et sœurs, réjouissons-nous du grand salut de Dieu. Attachons-nous fortement aux choses que nous avons entendues, et que rien ni personne ne nous emporte loin d’elles.

Rendons grâces à Dieu d’avoir été saisis par Jésus-Christ et d’avoir pu comprendre avec le cœur ce que Jésus a fait pour nous racheter en donnant sa vie sur la croix. L’Évangile est encore voilé pour tant d’êtres humains, pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Évangile, la gloire de Christ. Prions avec une grande ferveur pour que Dieu fasse briller la lumière dans de nombreuses vies encore enténébrées, au milieu de toutes les nations ; saisissons les occasions de rendre témoignage de Jésus, pour que de nombreuses vies soient arrachées à la perdition.

Soyons sans cesse reconnaissants à Dieu pour la richesse de sa rédemption ; exaltons, chantons la magnificence de Christ. Entretenons-nous par des psaumes, par des cantiques spirituels. Y a-t-il dans ton âme, mon frère, ma sœur, le chant de ton exode spirituel ?

Prions pour Israël, pour son salut en la personne de son Messie, Jésus.

Et enfin, apprenons à vivre devant le trône. Nous y serons effectivement un jour. Mais n’y sommes-nous pas déjà spirituellement, en Christ, par la foi ? La Bible dit : « Puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. » Mes amis, vivre devant le trône, devrait être une réalité constante pour chacun de nous. C’est là que nous nous humilions, que nous confessons nos péchés et nos manquements ; c’est là que nous pleurons sur les nôtres, perdus et rétrogrades ; là que nous intercédons pour les rebelles et les impénitents ; là que nous tressaillons de joie pour notre rachat ; là que nous adorons celui qui est parfait de toute éternité ; là que nous obtenons le secours de Dieu en tout ce dont nous avons besoin.

Le trône, c’est la majesté de Dieu, sa sublime gloire, sa souveraine volonté, sa toute-puissance, les perfections de son cœur de Père, sa grâce infinie, sa miséricorde, ses provisions inépuisables.

Nous avons tout cela en partage, au travers de notre bien-aimé Seigneur Jésus-Christ ! Quel bonheur !

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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