UNE MAISON FAITE DE PENSÉES (4° partie)

   

UNE MAISON FAITE DE PENSÉES

(4° partie)

 

La destruction de la forteresse de la crainte

 

Une autre forteresse qui opprime les hommes est la crainte. Votre espérance vous dit que si vous tentez quelque chose de nouveau, surtout devant des gens, il se peut que vous soyez embarrassé et rejeté. Pour parer à cela, surgit dans votre esprit une série de réactions. Vous restez à ne rien faire alors que vous devriez faire un pas en avant. Vous vous taisez alors que vous devriez parler. Ce retrait en vous-même, dans le silence et la crainte, est devenu une maison faite de pensées où habite un esprit de crainte.

Dieu ne veut pas que nous soyons dans des chaînes. Voyons donc quelques-unes des pensées et des expériences qui ont pu édifier la structure de cette forteresse démoniaque. Peut-être avez-vous, dans votre enfance, tenté quelque chose de nouveau auquel votre famille et vos amis ont réagi en vous ridiculisant. Leurs paroles irréfléchies sont allées si loin qu'en refusant la douleur, vous êtes, sans le vouloir, resté en position de «refus » ou de «retrait». Depuis lors vous avez refusé de vous mettre dans des situations où vous pourriez être atteint par la critique. Peut-être ne vous rappelez-vous même plus l'incident mais vous n'avez plus cessé d'être en position de refus jusqu'à maintenant.

Rappelez-vous, Jésus a dit que le Père nous pardonnerait comme nous pardonnons aux autres. Aussi injuste que cela puisse sembler, votre réaction à ce qui vous a blessé a été aussi éloignée de la volonté de Dieu que les actes de ceux qui vous ont blessé. En fait, votre réaction est devenue vraiment partie intégrante de votre nature. Vous pouvez être délivré de cette oppression qui pèse sur votre âme en libérant et en pardonnant à ceux qui vous ont blessé. Dans la mesure où vous passez vraiment l'éponge et où vous pardonnez à l'offenseur, dans cette même mesure Dieu rendra à votre âme une attitude équilibrée et saine à l'égard des gens. A mesure que vous grandirez dans ce processus de pardon, vous grandirez dans l'amour, et comme le dit l'Écriture : « Il n'y a pas de crainte dans l'amour... L'amour bannit la crainte » ( Jean 4.18). La forteresse de la crainte sera remplacée par celle de l'amour.

Rappelez-vous toujours que « la victoire commence avec le nom de Jésus sur nos lèvres ; mais elle ne sera pas achevée avant que la nature de Jésus soit dans nos cœurs». Il n'est pas suffisant d'avoir une «maison… balayée et en ordre » (Matthieu 12.43). Votre intelligence doit être occupée par la personne de Christ. Mais si vous persistez à vous soumettre à Christ, il enlèvera de votre intelligence l’armure de Satan. Il vous montrera ce que vous avez à détruire. Vous verrez que les armes de votre combat sont puissantes au point même de démolir des forteresses !

 

Francis FRANGIPANE

www.batissezvotrevie.fr

 

 

 

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