LA MOISSON DE LA TERRE EST MÛRE

     

LA MOISSON DE LA TERRE EST MÛRE

 

« Je regardai, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme, ayant sur sa tête une couronne d'or, et dans sa main une faucille tranchante. Et un autre ange sortit du temple, criant d'une voix forte à celui qui était assis sur la nuée: Lance ta faucille, et moissonne; car l'heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre. Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée. » (Apocalypse 14.14-16)

 

Le texte original grec dit littéralement « envoie ta faux… » et « ... jeta sa faux sur la terre ». Ce sont des expressions imitées de l’hébreu et qui signifient simplement « mettre la faux à la moisson », ou « commencer à moissonner ».

 

Cette section du chapitre 14 (qui va jusqu’au verset 20) est à mettre en parallèle avec les événements rapportés en Apocalypse 19.11-21, où le Seigneur revient ici-bas avec ses armées célestes pour frapper ses adversaires et juger les hommes.

 

 

Qui est ce personnage ?

 

Il a dans sa main une faucille tranchante. S’il ne s’agissait que d’un ange, pourquoi l’apôtre Jean ne le désignerait-il pas comme tel, ainsi qu’il l’a fait tant de fois précédemment, et qu’il le fera dans la suite des chapitres de l’Apocalypse ?

Tout d’abord, ce personnage est assis sur une nuée. On notera que dans l’Ancien Testament, c’est Dieu qui chevauche sur les nuées. Nous lisons au Psaume 18.10 : « Il [l’Eternel] abaissa les cieux, et il descendit: il y avait une épaisse nuée sous ses pieds ». N’avons-nous pas alors, dans notre texte de l’Apocalypse, un nouvel indice de la divinité de Christ ?

D’autre part, deux détails parlent d’eux-mêmes. Premièrement : « quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme » ; et secondement : « ayant sur sa tête une couronne d’or ».

Bientôt, Jésus, le Fils de l’homme, reviendra sur les nuées en vainqueur couronné. Au chapitre premier de l’Apocalypse, Jésus apparaît à Jean, et ce dernier le décrit en ces termes : « Je me retournai pour connaître quelle était la voix qui me parlait. Et, après m'être retourné, je vis sept chandeliers d'or, et, au milieu des sept chandeliers, quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme » (1.12-13).

Il y a dans notre texte d’aujourd’hui un puissant rappel : Christ a dû prendre, autrefois, lors de sa première venue, la forme d’un homme pour accomplir la Parole de Dieu et la volonté de son Père céleste. L’apôtre Paul le rappelle magnifiquement dans son épître aux Philippiens : « … existant en forme de Dieu, il n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix » (2.6-8)

Le prophète Esaïe avait annoncé : « C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d'Emmanuel. » (7.14) 

Zacharie avait proclamé : « Ainsi parle l'Éternel des armées: Voici, un homme, dont le nom est germe, germera dans son lieu, et bâtira le temple de l'Éternel. » (6.12)

Cette apparition de Jésus à Jean ressemble à celle que reçut Daniel en son temps: « Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme » (Daniel 7.13)

 

Jean voit Jésus « ayant sur sa tête une couronne d’or », emblème de la victoire. Au Psaume 21, psaume annonçant prophétiquement le règne du Messie-Roi, il est écrit : « Éternel! le roi se réjouit de ta protection puissante… Tu l'as prévenu par les bénédictions de ta grâce, tu as mis sur sa tête une couronne d'or pur » (v.1 et 4)

 

Certains contestent le fait que ce personnage vu par l’apôtre Jean soit le Seigneur Jésus-Christ, parce qu’il reçoit un ordre d’un ange. Nous avons lu en effet : « Et un autre ange sortit du temple, criant d'une voix forte à celui qui était assis sur la nuée: Lance ta faucille, et moissonne » (v.15) Et ils disent que Jésus n’a pas d’ordre à recevoir d’un ange. Mais souvenez-vous de ce que l’Ecriture déclare à propos du retour de Jésus pour son Eglise : « Le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel » (1 Thessaloniciens 4.16). Les anges sont au service de Dieu. Or Dieu seul connaît le jour et l’heure et il lui appartient de donner le signal du retour de Christ, par l’intermédiaire d’un ange. L’ordre vient donc du Père et non d’un ange. Il en est de même dans notre texte d’aujourd’hui.

 

Un jour, que nous croyons proche maintenant, le Fils de l’homme reviendra dans sa gloire. Jésus lui-même l’a déclaré : « Le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire » (Matthieu 24.30) ; et encore : « Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire » (Matthieu 25.31) ; et dans Luc 21.27 : « Alors on verra le Fils de l'homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire ». L’Ecriture précise qu’il est l’homme que Dieu a désigné pour juger le monde, « ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts. » ( Actes 17.31)

Jésus reviendra pour moissonner la terre, c’est-à-dire pour exercer ses jugements sur ses habitants et pour frapper les coupables. 

 

 

Le jugement de Dieu

 

Jean voit le Seigneur lancer sa faucille sur la terre. C’est incontestablement une image représentant le jugement de Dieu. Jésus est là, sous l’apparence du moissonneur. N’oublions pas qu’en ce temps-là, on moissonnait à la faucille. Et cette image de la moisson évoquant le jugement de Dieu rappelle un texte du prophète Joël : « Publiez ces choses parmi les nations! Préparez la guerre! Réveillez les héros! Qu'ils s'approchent, qu'ils montent, Tous les hommes de guerre!… Hâtez-vous et venez, vous toutes, nations d'alentour, et rassemblez-vous! Là, ô Éternel, fais descendre tes héros! Que les nations se réveillent, et qu'elles montent vers la vallée de Josaphat! Car là je siégerai pour juger toutes les nations d'alentour. Saisissez la faucille, Car la moisson est mûre! » (Joël 3.9-13)

Le prophète Jérémie, parlant de Babylone, emploie également l’image de la moisson : « Ainsi parle l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël: La fille de Babylone est comme une aire dans le temps où on la foule; encore un instant, et le moment de la moisson sera venu pour elle. » (Jérémie 51.33)

Par ailleurs, cette image de la moisson est bien conforme à certaines paraboles de l’Evangile. Il y a plus de 2000 ans, le Fils de l’homme s’est présenté comme le semeur. Il est écrit : « Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer. Une grande foule s'étant assemblée auprès de lui, il monta et s'assit dans une barque, sur la mer. Toute la foule était à terre sur le rivage. Il leur enseigna beaucoup de choses en paraboles, et il leur dit dans son enseignement: Écoutez. Un semeur sortit pour semer » (Marc 4.1-3). Il a été le semeur par excellence.

Le temps des semailles dure encore aujourd’hui. Quand Jésus reviendra, il remplira le rôle de moissonneur de la terre, rôle que les prophètes ont souligné d’avance. Voici d’ailleurs, à cet égard ce que Jean-Baptiste, a annoncé : « Il a son van à la main; il nettoiera son aire, et il amassera le blé dans son grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point » (Luc 3.17)

Le van est un instrument qui servait à séparer le grain de la balle. Le précieux blé était amassé dans le grenier, alors que la paille était brûlée. De même, le Seigneur rassemblera les enfants de Dieu (le blé) auprès de lui ; puis les coupables, c’est-à-dire l’Antichrist, le faux-prophète (la paille) seront effectivement jetés dans l’étang de feu et de soufre. La Bible dit : « Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre.(Apocalypse 19.20), tandis que leurs armées périront par l’épée, selon qu’il est écrit : « Et les autres furent tués par l'épée qui sortait de la bouche de celui qui était assis sur le cheval; et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair » (19.21). Enfin, le Seigneur purifiera la terre (son aire) de toute souillure, avant d’y établir son règne.

Vous remarquez ce que Jean-Baptiste a déclaré: d’abord le blé, ensuite la paille. Cet ordre des événements est confirmé par l’apôtre Pierre, lorsqu’il annonce que le jugement doit commencer par la maison de Dieu. « C'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu » écrit-il. « Or, si c'est par nous qu'il commence, quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de Dieu ? » (1 Pierre 4.17). Les enfants de Dieu (le blé) seront enlevés puis rassemblés devant le tribunal de Christ où ils seront récompensés selon leurs œuvres. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ », écrit Paul, « afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps » (2 Corinthiens 5.10) ; et encore : « Selon la grâce de Dieu qui m'a été donnée, j'ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus Christ. Or, si quelqu'un bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l'œuvre de chacun sera manifestée; car le jour la fera connaître, parce qu'elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu'est l'œuvre de chacun. Si l'œuvre bâtie par quelqu'un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l'œuvre de quelqu'un est consumée, il perdra sa récompense; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. » (1 Corinthiens 3.10-15)

Les damnés (la paille) seront jugés par celui va siéger sur le grand trône blanc. « Puis je vis un grand trône blanc » écrit Jean, « et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s'enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d'après ce qui était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux; et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, l'étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu. » (Apocalypse 20.11-15)

 

 

La moisson explicitée par Jésus-Christ

 

Lorsque le Seigneur a expliqué à ses disciples le sens de la parabole de l’ivraie (parabole que nous trouvons en Matthieu 13.24-30), il leur a dit : « Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme; le champ, c'est le monde; la bonne semence, ce sont les fils du royaume; l'ivraie, ce sont les fils du malin ; l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable; la moisson, c'est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont les anges. Or, comme on arrache l'ivraie et qu'on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité: et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » (Matthieu 13.39-42)

Il y aura donc ce que nous pourrions appeler « une moisson de la miséricorde » pour les uns, et « une moisson de la justice » pour les autres.

Dans le champ du monde, l’ivraie côtoie le blé. Nous en savons quelque chose, nous, les enfants de Dieu, dans notre vie de chaque jour. Mais à la moisson, les scandales et les contrefaçons de la vérité seront démasqués et jugés. Le Fils de l’homme s’occupera personnellement du châtiment de l’Antichrist, alors qu’il déléguera ses anges pour arracher de son royaume tous les fauteurs de troubles. Alors, comme Jean-Baptiste l’avait annoncé, les moissonneurs jetteront cette ivraie dans la « fournaise ardente où il y aura des pleurs et des grincements de dents ».

 

 

La moisson entrevue par Jean

 

« Car l'heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre » (Apocalypse 14.15).

Dans le texte original grec le mot traduit ici par « mûre » est « xèraïno ». Il n’évoque pas la maturité d’un fruit. Il signifie « séché, desséché », d’où « se dessécher, être desséché ». Il faudrait donc plutôt traduire : « La moisson de la terre est sèche ». La version Darby traduit d’ailleurs: « La moisson de la terre est desséchée ». Ce même mot se retrouve dans les Evangiles pour qualifier, par exemple, le figuier que le Seigneur a maudit : « Voyant un figuier sur le chemin, il s'en approcha; mais il n'y trouva que des feuilles, et il lui dit: Que jamais fruit ne naisse de toi! Et à l'instant le figuier sécha. Les disciples, qui virent cela, furent étonnés, et dirent: Comment ce figuier est-il devenu sec en un instant? » (Matthieu 21.19-20) ; ou bien encore ce mot est employé pour parler de la main paralysée de l’homme guéri par Jésus : « Jésus entra de nouveau dans la synagogue. Il s'y trouvait un homme qui avait la main sèche. Ils observaient Jésus, pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat: c'était afin de pouvoir l'accuser. Et Jésus dit à l'homme qui avait la main sèche: Lève-toi, là au milieu. Puis il leur dit: Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer? Mais ils gardèrent le silence. Alors, promenant ses regards sur eux avec indignation, et en même temps affligé de l'endurcissement de leur cœur, il dit à l'homme: Étends ta main. Il l'étendit, et sa main fut guérie. » (Marc 3.1-5)

 

Des épis peuvent sécher sur pied et perdre ainsi toute valeur nutritive. Comprenons bien ceci : pendant la grande tribulation, les habitants de la terre auront été spirituellement neutralisés et paralysés par l’Antichrist qui aura su les enfermer à son profit dans une existence factice, livrés au culte de l’apparence et de l’illusion jusque dans le domaine spirituel. Et comme les épis secs sont destinés à être brûlés, l’humanité impie de la dernière heure sera vouée à la destruction par le feu.

 

Quel est le grand message de ce passage de l’Ecriture ? Jésus-Christ recevra l’ordre et le pouvoir de mettre fin à l’Histoire du monde. Au moment où Dieu trouvera que cette Histoire est « mûre », que le monde a assez prolongé son agonie, Jésus-Christ lui-même tirera le trait final au bas de la page. Le monde ne finira donc pas simplement dans sa propre décomposition ; mais un geste souverain de Jésus-Christ l’arrêtera net dans son évolution et dans sa décadence. Dieu reste le Maître de tout : des événements et des êtres. Nous pouvons et nous devons avoir foi en lui et en sa sainte Parole.

 

Nous disions il y a un instant : le temps des semailles dure encore aujourd’hui. Le temps de la moisson également. Et je conclurai en mentionnant le temps de la moisson de grâce et de miséricorde dans laquelle se trouve encore notre humanité. Jésus disait à ses disciples : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble. » (Jean 4.34-36)

Que dirait-il aujourd’hui ?

Si nous avons la bonne vision des choses, nous nous réjouirons à la pensée que nous pouvons encore gagner des âmes à Christ, et nous nous mettrons à l’œuvre dans l’annonce de l’Evangile, dans le témoignage à rendre à notre Seigneur, et dans une évangélisation intelligente, inspirée, et animée de la foi dans la puissance du Saint-Esprit.

Nous prierons pour que le travail que réclame la moisson puisse être pleinement accompli. Jésus a dit à ses disciples : « La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. » (Matthieu 9.37-38)

La Parole de Dieu déclare : « Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6.2). Cette parole est un puissant appel de Dieu à l’âme impénitente, rebelle. La porte de la grâce, du pardon, du salut lui est encore grand ouverte. Qu’une telle âme qui me lit en cet instant ne méprise pas les richesses de la bonté et de la patience de Dieu ; qu’elle vienne plutôt implorer le pardon de Dieu. Il est prêt à tout pardonner, tout effacer. Il a la puissance de transformer totalement une vie. Jésus a parlé de « naître de nouveau ». C’est possible pour quiconque vient à Dieu dans une réelle repentance.

 

Cette parole est aussi un appel pour l’âme qui s’est éloignée de Dieu. Y aurait-il un fils prodigue lisant cet article ? Où te trouves-tu à l’heure où tu me lis ? Quelles sont tes compagnies ? Avec qui as-tu souillé ton âme et ton corps ? Combien de temps as-tu perdu ? Combien de richesses spirituelles as-tu gaspillées loin de ton Père céleste ? Tu peux revenir vers lui. Il t’attend. Il est prêt à t’accueillir. Son cœur, ses bras, et les portes de sa maison sout ouverts pour toi. Tu n’es pas trop loin, tes fautes ne sont pas trop nombreuses. Tout peut recommencer.

 

Cette parole est enfin une puissante invitation à travailler pour le Seigneur. C’est maintenant le temps favorable, c’est le temps de la grâce pour quiconque veut répondre à l’appel de Dieu. C’est maintenant le jour du salut pour le pécheur perdu. Le laisserons-nous dans l’ignorance ? Serons-nous indifférents à son sort éternel ? Frères et sœurs, prenons chacun à notre compte, les paroles de Jésus : « Il faut que je fasse, tandis qu'il est jour, les œuvres de celui qui m'a envoyé; la nuit vient, où personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde ». 

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

 

 

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