L’APOCALYPSE « LIVE » (1° partie)

         

L’APOCALYPSE « LIVE »

(1° partie)

 

Il est impressionnant de constater une accélération dans l’Histoire de l’humanité. Les prophéties de la Bible s’accomplissent avec une précision terrifiante.

Les mots employés pour parler de notre temps sont ceux des saintes Ecritures. Tout récemment le président américain Joe Biden a jugé que les menaces russes d’utilisation de l’arme nucléaire dans le conflit en Ukraine faisaient courir au monde un risque d’ « apocalypse ». « Nous n’avons pas été confrontés à la perspective d’une apocalypse depuis Kennedy et la crise des missiles cubains » en 1962, a-t-il déclaré lors d’une collecte de fonds à New York.

Les maux qui frappent notre planète agonisante ont été annoncés depuis des siècles avec une précision bouleversante.

Les événements mondiaux qui font trembler le monde et menacent la survie de l’espèce humaine ont été prédits depuis des siècles par le Dieu qui ne ment point. N’en déplaise aux moqueurs et aux blasphémateurs : l’Apocalypse est en marche !

 

 

Des temps difficiles

 

L’apôtre Paul, inspiré par le Saint-Esprit, a écrit à son collaborateur Timothée : « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles » (2 Timothée 3.1).

 

Dans son discours au peuple allemand, le président allemand Frank-Walter Steinmeier a déclaré : « Nous allons au-devant d’années difficiles. Les dividendes de la paix ont été englouties. Une ère de vents contraires commence pour l’Allemagne. »

 

 

Une terre en feu

 

« Et les sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent à en sonner. Le premier sonna de la trompette. Et il y eut de la grêle et du feu mêlés de sang, qui furent jetés sur la terre, et le tiers de la terre fut brûlé, et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée. » (Apocalypse 8.6-7)

 

Gironde, Bouches-du-Rhône, mais aussi Bretagne, Maine-et-Loire, Jura, Vosges…  plusieurs incendies ont surpris par leur ampleur, cet été en France. Depuis le début de l'année, ces feux ont détruit plus de 62.000 hectares de végétation. Triste record avant même la fin de la saison estivale.

Tout l'été, des milliers de pompiers se sont acharnés contre des centaines de brasiers dans les forêts françaises complètement desséchées par l'enchaînement des vagues de chaleur et un manque de pluie qui resteront dans les annales. Nombre de feux, surfaces brûlées, les records sont battus.

En Europe, plus de 660.000 hectares ont été brulés.

L’Afrique du Nord a également été frappée.

Les incendies détruisent désormais deux fois plus de surfaces forestières qu'au début du siècle d'après des chercheurs. Par rapport à 2001, les feux de forêts ravagent désormais chaque année environ trois millions d'hectares de plus, l'équivalent de la Belgique, selon des données satellitaires compilées par le Global Forest Watch

 

Une tornade de feu s'est formée, le mercredi 10 août 2022, au cœur d’un feu de broussaille en Californie, près de Gorman. En quelques heures, l’incendie s’est étendu sur plus de 60 hectares.

Selon le site Futura, ce phénomène impressionnant n'est pas rare dans les incendies. Si on les appelle "tornade de feu", il s'agit plutôt de tourbillon. De l'air chaud monte, commence à tourner et entraîne avec lui les braises et les flammes. Ces tourbillons peuvent faire plusieurs centaines de mètres de haut, se déplacer sur plusieurs centaines de mètres, et atteindre une température intérieure de 1 500 à 2 000 °C.

 

Notre planète ne vit que les prémices des souffrances destructrices de la fin. Le pire est à venir. La Bible dit : « Ils [les moqueurs] veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu'une terre tirée de l'eau et formée au moyen de l'eau, et que par ces choses le monde d'alors périt, submergé par l'eau, tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. » (2 Pierre 3.5-7)

 

 

Des pestes

 

Jésus a prédit ces pandémies dévastatrices : « Il y aura… en divers lieux, des pestes. » (Luc 21.11)

 

Au cours des siècles, le monde a été frappé de grandes plaies. Entre 1918 et 1920, la grippe espagnole a causé 50 millions de morts.

 

Le typhus, lui, s’est transformé en épidémie dans les ghettos juifs à Varsovie durant la Seconde Guerre mondiale. Transmise par les poux, tiques et puces, elle pouvait entraîner une forte fièvre, voire devenir mortelle. En Russie, 30 et 40 millions de personnes ont été contaminées, causant entre 3 et 5 millions de morts.

 

Autre pandémie du 20ème siècle : le sida. Selon l'Onusida, cette maladie a engendré 32 millions de morts de 1981 à nos jours. De plus, en 2018, près de 770 000 décès ont été enregistrés suite à des maladies liées au VIH. Le virus du sida affecte le système immunitaire et rend les patients vulnérables à d´autres infections. Aujourd'hui près de 25 millions de personnes contaminées ont accès à des traitements antirétroviraux

 

Selon l’OMS, le SRAS (ou syndrome respiratoire aigu sévère) a touché plus de 8 000 personnes au début des années 2000 et a fait 774 morts à travers le monde. La fermeture des marchés, le confinement et la fin de l’hiver ont permis de ralentir l’épidémie.

 

Ensuite, le virus H1N1, connu aussi sous le nom de grippe porcine, a été transmis à l’Homme en 2009. Comme il se transmet par voie aérienne, ce virus a déclenché une pandémie et a circulé de manière très rapide, causant 18 156 morts dans 213 pays selon l’OMS.

 

Enfin, Ebola, connu comme « la plus grande épidémie connue jusqu’à présent » selon l'Institut Pasteur (avant celle de Covid-19) provoque de fortes fièvres et des hémorragies souvent mortelles. Ce virus a un taux de létalité entre 30 à 90%. Découvert en 1976, Ebola a connu plusieurs flambées, dont « une vingtaine de flambées épidémiques [qui] sont apparues en Afrique Centrale » selon l’Institut Pasteur. Quand l’OMS a annoncé la fin de l’épidémie en juin 2016, le virus avait entraîné 28.000 contaminations, dont plus de 11.000 décès.

 

Une épidémie peut en cacher une autre. Alors que nous ne sommes pas encore sortis de la terrifiante pandémie de Covid-19, l'OMS signale l’inquiétant retour de la tuberculose.

Pour la première fois depuis plus de vingt ans, les nouveaux cas de tuberculose ont progressé dans le monde, s'est inquiétée l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'an dernier, quelque 10,6 millions de personnes ont développé la maladie, causée par une bactérie qui s'attaque principalement aux poumons et se transmet par projection de bacilles dans l'air. Soit une augmentation de 4,5% en un an. En 2022, la maladie est en passe de reprendre sa place parmi les plus meurtrières, devant le Covid-19.  

« Nous avons malheureusement observé l'an dernier, pour la première fois depuis plus de deux décennies, une augmentation du nombre de personnes qui développent la maladie ainsi que sa forme pharmacorésistante », a déclaré Tereza Kasaeva, directrice du Programme mondial de lutte contre la tuberculose de l'OMS, lors de la présentation du rapport annuel sur la maladie. Deux facteurs ont conduit à cette situation : la crise sanitaire et le regain de tension dans le monde. « Les services de lutte contre la tuberculose comme de nombreux autres services ont subi des perturbations du fait de la pandémie de Covid-19 en 2021, avec des conséquences sérieuses sur la lutte contre la maladie, alors que les conflits en Europe de l'Est, en Afrique et au Moyen-Orient ont aggravé encore la situation des populations vulnérables », détaille l'OMS dans un communiqué.

La plupart des personnes ayant développé la tuberculose l'an dernier se trouvaient en Asie du Sud-Est (45%), en Afrique (23%) et dans la région du Pacifique occidental (18%). Huit pays représentent plus des deux tiers des cas dans le monde : l'Inde, l'Indonésie, la Chine, les Philippines, le Pakistan, le Nigeria, le Bangladesh et la République démocratique du Congo.

Quasiment aucune région du monde n'est épargnée. Le taux d'incidence de la tuberculose a augmenté partout sur la planète sauf en Afrique, où les perturbations des services de santé liées à la pandémie de Covid-19 n'ont eu qu'un faible impact sur le nombre de personnes diagnostiquées. Le nombre de décès dus à la tuberculose s'est élevé à 1,6 million l'an dernier, soit une augmentation de plus de 14% par rapport à 2019, lorsque cette maladie avait tué 1,4 million de personnes. On enregistre 1,6 million de morts l’an dernier.

La tuberculose, un temps surpassée par le Covid-19, pourrait reprendre, dans les mois à venir, sa triste place de maladie infectieuse la plus meurtrière, selon les scientifiques. La majeure partie de l'augmentation estimée des décès a été enregistrée l'an dernier dans quatre pays : l'Inde, l'Indonésie, la Birmanie et les Philippines.

 

Au Liban : l'OMS alerte sur une épidémie « rapide » et « mortelle » de choléra à travers le pays. Face à l'explosion du nombre de cas, en particulier dans les camps de réfugiés syriens, l'Organisation mondiale de la santé veut vacciner en masse la population.

Depuis le 5 octobre 2022, plus de 1 400 cas suspects ont été signalés à travers le pays, dont 381 cas confirmés et 17 décès, a précisé l'OMS. Le mauvais état du réseau d'assainissement des eaux favorise l'épidémie. Le travail des stations de pompage d'eau et des réseaux d'égouts est fréquemment interrompu par les coupures d'électricité quotidiennes à travers le Liban.

L'épidémie a d'abord été circonscrite au nord du pays, une région enfoncée dans la pauvreté. Elle s'est ensuite « rapidement propagée », avec des cas confirmés désormais signalés dans tout le pays.

 

 

Les eaux amères

 

« Le troisième ange sonna de la trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux. Le nom de cette étoile est Absinthe ; et le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles étaient devenues amères. » (Apocalypse 9.10-11)

 

En plus de la pollution des eaux terrestres (rivières, fleuves et océans), savez-vous que l’eau de pluie est impropre à la consommation, partout dans le monde, à cause de la présence de produits chimiques toxiques dépassant les seuils recommandés, selon une étude menée par l’Université de Stockholm ?

« Il n’y a nulle part sur Terre où l’eau de pluie serait propre à la consommation, d’après les données que nous avons utilisées », déclare Ian Cousins, professeur à l’Université de Stockholm. Son équipe a étudié des données compilées depuis 2010 et montré que « même en Antarctique ou sur le plateau tibétain, les niveaux présents dans l’eau de pluie sont au-dessus des recommandations proposées de l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA) », ajoute-t-il. Normalement considérées comme intactes, les deux régions ont des niveaux de PFAS (per et polyfluoroalkylées) « 14 fois supérieurs » aux recommandations américaines pour l’eau potable.

Plus communément appelés « les produits chimiques éternels » parce qu’ils se désintègrent de façon extrêmement lente, les PFAS, initialement présents dans les emballages, les shampoings ou encore le maquillage, se sont répandus dans notre environnement, y compris l’eau et l’air. Une fois ingérés, les PFAS s’accumulent dans le corps.

 

Selon certaines études, l’exposition aux PFAS peut avoir des effets sur la fertilité et le développement du fœtus. Elle peut aussi mener à des risques accrus d’obésité ou de certains cancers et une augmentation des niveaux de cholestérol.

L’EPA a récemment baissé le seuil de PFAS recommandé, après avoir découvert que ces produits chimiques pourraient avoir un impact sur la réponse immunitaire à des vaccins chez les enfants, note Ian Cousins.

Nous avons franchi le seuil d’une contamination irréversible. Selon Ian Cousins, les PFAS sont maintenant « si persistants » et omniprésents qu’ils ne disparaîtront jamais de la Terre. « On a rendu la planète inhospitalière à la vie humaine en la contaminant de manière irréversible, ce qui fait que plus rien n’est propre. Et au point que ce n’est pas assez propre pour être sûr. Nous avons dépassé une limite planétaire », déclare Ian Cousins, en référence à un modèle permettant d’évaluer la capacité de la Terre à absorber l’impact de l’activité humaine.

 

Comment nier le fait que nous sommes entrés dans l’accomplissement des prophéties bibliques ? La Parole de Dieu a toujours dit vrai, pour le passé, le présent et l’avenir. Amis chrétiens, prenons au sérieux les avertissements, les conseils et les exhortations du Seigneur. Travaillons à notre salut avec crainte et tremblement dans la perspective du retour de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

 

(A suivre)

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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