LA FÊTE ANNUELLE DES EXPIATIONS

          

LA FÊTE ANNUELLE DES EXPIATIONS

 

Lecture : Lévitique 16.1-22

 

« Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu... » (Hébreux 10.19-21)

 

Avant son péché, Adam vivait en communion avec Dieu. Mais, dès qu’il viola le commandement, cette communion intime avec Dieu lui fut refusée. Même sous la période mosaïque, lorsqu’il plut à Dieu d’habiter au sein d’un peuple élu, la présence malheureuse du péché et de la séparation continuaient à se manifester (Esaïe 59.2).

La présence de Dieu était cachée à l’œil humain. Elle se révélait seulement à l’intérieur du lieu très saint dans le tabernacle au désert. Aucun homme ne pouvait s’en approcher à l’exception d’une seule voie, et là encore, seulement le souverain sacrificateur, une seule fois par an – non sans porter le sang (Hébreux 9.1-8).

 

Comment un fils d'Adam peut-il s'approcher de Dieu? Comment un pécheur peut-il venir devant Dieu, en recevoir l'acceptation et le pardon? Uniquement par la voie décrétée par Dieu – aucun autre chemin! Dieu a, dans sa grâce et sa miséricorde, décidé de faire miséricorde et grâce à des pécheurs d'une manière qui s'accorde avec sa droiture, sa justice et sa vérité. Cette voie consiste en l'obéissance et la mort de son Fils unique, par qui nous obtenons la réconciliation (Jean 14.6; Rom. 5.8-11 ; Héb. 9.11-12; 10.19-22). Longtemps avant la venue de Christ sur la terre et de son accomplissement de toutes les promesses et les prophéties à son sujet, Dieu donna, dans la fête des expiations, l'image de la personne et de l’œuvre de Christ, notre souverain sacrificateur et Rédempteur, telle que l'enseigne ce chapitre.

Cette fête des expiations n'était qu'un type, une ombre des bonnes choses à venir en Christ. Ces sacrifices ne pouvaient pas ôter le péché (Héb. 10.11). Ces expiations par le sang continuèrent jusqu'à la mort de Christ, mais elles ne servent plus à rien maintenant (Héb. 10.11-14,18).

 

v.2. On peut appeler le lieu très saint le lieu de la présence de Dieu, car ce dernier promet d'y apparaître dans la nuée sur le propitiatoire. Ni Aaron, le souverain sacrificateur, ni aucun autre homme ne pouvait s'approcher de Dieu en-dehors du moment et de la manière désignés par Dieu lui-même.

 

v.3. Seul Aaron devait entrer dans le lieu très saint. Les autres sacrificateurs exerçaient un ministère dans le reste du tabernacle, mais Aaron représentait le Seigneur Jésus-Christ, le seul grand souverain sacrificateur de l'alliance éternelle. Tout croyant est roi et sacrificateur pour Dieu (1 Pi. 2.9; Apoc. 1.6; 5.9-10). Cependant Christ seul est le grand souverain sacrificateur, le seul médiateur, dont l'expiation et l'intercession rendent notre présence acceptable.

 

v.4. Aaron, le sacrificateur humble et purifié, entrait dans le lieu très saint. Il lui fallait sans cesse se laver le corps à l'eau (Ex. 30.18-21) et se revêtir du simple lin blanc. Christ, notre souverain sacrificateur, est saint, innocent et sans tache (Héb. 7.26). Il s'est dépouillé de son apparat de gloire pour se vêtir de l'humilité de notre chair.

 

vv.5-8. Aaron devait choisir deux boucs pour le sacrifice d'expiation et un bélier pour l'holocauste. Il lui fallait offrir le bélier en expiation ou sacrifice pour lui-même et pour sa maison. Puis il devait jeter le sort sur les deux boucs. L'un servirait de sacrifice d'expiation sur le propitiatoire, et l'autre deviendrait le bouc-émissaire (vv.20-22). Jésus-Christ est à la fois notre bouc-émissaire, sur qui Dieu plaça nos péchés, et notre sacrifice d'expiation, par sa mort à notre place.

 

vv.12-13. Dans la première partie du tabernacle, il y avait le chandelier, symbole de la lumière du monde, une table des pains de proposition, qui représente Christ le pain de vie. Devant le voile, se trouvait l'autel des parfums qui brûlait continuellement. Ce parfum symbolise les prières et les intercessions de Christ notre Seigneur. Lors de son entrée dans le lieu très saint, Aaron devait apporter un brasier plein de charbons ardents et deux poignées de ce parfum placées sur le feu. La nuée du parfum couvrait le propitiatoire, comme l'intercession de Christ emplit le trône de la grâce pour nous (Rom. 8.34).

 

vv.14-16. Aaron devait asperger le propitiatoire avec le sang du sacrifice d'expiation et faire l'expiation pour les péchés du peuple. Le Seigneur Jésus mourut et entra dans la présence de Dieu avec son propre sang. Il accomplit une réconciliation éternelle par son expiation de nos péchés (Héb. 9.11-15,22-28; 10.12-14).

 

v.17. Aucun homme ne devait s'approcher d'Aaron lorsqu'il accomplissait cette œuvre d'expiation. Pareillement, Christ, le Seigneur, purge seul nos péchés (Héb. 1.3; Jean 16.32).

 

Le sacrifice du Seigneur Jésus nous permet l'accès dans la présence du Dieu éternel et saint (Héb. 10.19-22). Le voile se déchira en deux lors de sa mort (Matth. 27.50-51).

 

Questions :

 

1. Au vu de Proverbes 14.12, pourquoi est-il essentiel d’approcher Dieu uniquement selon la voie qu’il a décrétée ?

 

2. Comment l’œuvre de Christ, notre bouc-émissaire et sacrifice d’expiation, règle-t-elle avec efficacité le problème de notre péché ?

 

3. Que veut dire le mot « expiation » ?

 

Henri MAHAN

www.batissezvotrevie.fr

 

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