LES DEBUTS DU MOUVEMENT DE PENTECÔTE EN FRANCE (3° partie)

         

LES DEBUTS DU MOUVEMENT DE PENTECÔTE EN FRANCE

(3° partie)

 

Dans les Eglises Réformées

 

Le frère Delattre, de Privas, nous invita pour une mission de longue durée (3 semaines). Tout le monde lui disait : « Après quatre jours, il n’y aura plus personne. » Ces gens ne connaissaient pas le mouvement du Saint-Esprit. Après deux semaines de réunions, la foule au dehors était plus nombreuses que l’assistance dans la petite chapelle. Avec le consentement du Consistoire, le grand temple fut ouvert et c'est là, avec le temple plein à craquer, que la mission se termina.

Dans cette mission, plusieurs pasteurs de l’Eglise Réfor¬mée furent baptisés du Saint-Esprit, avec le sceau du parler en langues. Et ce fut dans le presbytère du temple du village de Saint-Albon, d'Ardèche, que nous avons pu mettre au point et mettre en vente le premier numéro de « Viens et Vois ». Des pasteurs réformés firent les correc¬tions de notre texte et c'est Mme Scott qui tapa à la machine le premier numéro - travail bien long mais combien utile.

M. Delattre nous donna le nom de son imprimeur auquel il nous présenta et c'est ainsi que notre journal a vu le jour. Nous fûmes bien heureux de trouver un rédacteur et un administrateur en la personne d'un frère de France.

Lorsque nous descendîmes vers la capitale protestante de Nîmes, il y eut une forte opposition, bien que nous fûmes introduits par le pasteur Bernard de Perrot avec l’appui d’un chrétien bien connu dans la ville, M. Louis Trouchaud.

Le journal « Le Matin vient » fit paraître un article à notre intention appelé « casse-cou », où nous étions pré¬sentés comme une vague infernale, mais les Nîmois vinrent voir. Nous étions si nombreux que le 1er mai 1932, le grand temple était pris d'assaut par des gens venus de près et de loin pour voir ce que Dieu faisait.

Pendant cette mission, nous eûmes le privilège de nous entretenir avec le corps pastoral du Midi, les pasteurs et les étudiants de la faculté de Montpellier, ce qui nous aida beaucoup dans nos contacts avec l'Eglise protestante durant tout notre ministère.

 

 

En Suisse

 

Peut-être faut-il parler en même temps de la mission à La Chaux-de-Fonds, en Suisse, qui commença dans le théâtre et qui se termina dans le plus grand temple de la ville, archi-comble. C'est dans cette mission que nous avons pris contact avec le frère M. Thomas-Brès et sa compagne et ce fut certainement dans le plan de Dieu, car plus tard, il vint en France pour apporter à toutes nos Assemblées le bénéfice du ministère que Dieu lui accorda, celui de docteur.

Lorsque je vis un pasteur, au fond de la salle de la Croix-Bleue, contrôler dans sa Bible tous les textes que je citais pour le baptême du Saint-Esprit, je compris que Dieu avait son homme et, plus tard, lorsque le frère M. Thomas-Brès - car c'était lui - fut visité par le Seigneur, ainsi que sa compagne, par un puissant baptême de l'Esprit Saint, nous bénissions le Seigneur à l'avance pour la colonne que Dieu allait ajouter à son Eglise en France.

 

(à suivre)

Douglas SCOTT

www.batissezvotrevie.fr

 

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