SON MINISTÈRE

          

SON MINISTÈRE

 

Quel attrait de « voir Jésus de lieu en lieu » dans ses allées et venues, ses compassions, ses enseignements, sa parfaite humanité. Sa divinité brille parfois comme un éclair, lorsqu'il apaise la tempête ou ressuscite Lazare, ou accomplit tant de miracles. Mais comme l'a dit quelqu'un : « Il cachait la forme de Dieu sous la forme d'esclave, sa divinité sous le voile épais d'un Galiléen méprisé ».

Il a connu la fatigue, alors que, lassé du chemin, en plein midi, il s'asseyait au puits de Sichar (Jean 4.6). Il avait soif et demandait de l'eau à la femme. Sur la croix, pour accomplir l’Écriture, il s'écriera : « J'ai soif ». Ayant dû connaître cette intolérable soif des crucifiés, il y avait pourtant en lui une soif plus profonde, celle d'accomplir jusqu'au bout l’œuvre que le Père lui avait donné à faire. Il a connu la faim (Marc 11. 12). Il dormait dans la barque malgré la tempête, la tête appuyée sur un oreiller. Il a pleuré au tombeau de Lazare, et sur Jérusalem, et à Gethsémané (Héb. 5.7).

Nous le voyons souvent pénétrer dans une maison, parfois se mettre à table ; entrer dans des synagogues, accomplir des miracles, prodiguer ses enseignements, lire l’Écriture ; nous le voyons sortant et longeant la mer, appelant les disciples, disant à Matthieu : « Suis-moi ». A d'autres moments, il s'en va seul dans un lieu désert ou sur une montagne, pour prier.

A plus d'une reprise, il prend ses disciples à part et leur annonce les souffrances qui l'attendent. Après la transfiguration, où avait brillé la gloire du Messie, mais aussi celle du Fils bien-aimé du Père, « dès lors », Jésus commença à montrer à ses disciples qu'il fallait qu'il allât à Jérusalem et qu'il souffrît beaucoup (Mat. 16.21). Traversant la Galilée, il enseignait ses disciples : « Le fils de l'homme est livré entre les mains des hommes, et ils le feront mourir ». Eux ne comprenaient pas. Jésus renouvelle son enseignement « comme ils étaient en chemin, montant à Jérusalem » ; « Prenant encore une fois les douze avec lui, il se mit à leur dire les choses qui devaient lui arriver : Voici, nous montons à Jérusalem ; et le fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes ; et ils le condamneront à mort, et le livreront aux nations ; et ils se moqueront de lui, et le fouetteront, et cracheront contre lui, et le feront mourir ; et il ressuscitera le troisième jour » (Marc 10.32-34). Quelle est leur réaction ? Jacques et Jean demandent la meilleure place dans le royaume !

 

G. ANDRÉ

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