LA NAISSANCE DE SAMSON

             

LA NAISSANCE DE SAMSON

 

Lecture : Juges 13:1-25.

 

« Cet enfant sera consacré à Dieu dès le ventre de sa mère ; et ce sera lui qui commencera cl délivrer Israël de la main des Philistins. » (Juges 13.5)

« Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de beaucoup en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction. » (Luc 2.34)

 

Le prédicateur de l’Évangile de Christ trouvera plusieurs choses dans l'histoire de Samson qui lui permettront d'illustrer la personne et l’œuvre de Jésus-Christ.

 

1. Samson naquit de manière miraculeuse, car sa mère était stérile. Dieu l'envoya.

2. Un ange de l'Eternel annonça la naissance de Samson.

3. Samson fut sanctifié dès sa conception - il était un naziréen.

4. Samson fut un homme puissant qui détruisit l'ennemi et délivra Israël.

 

La Parole de Dieu consacre un chapitre entier à l'apparition de l'ange de l'Eternel à la mère et au père de Samson. Dans ce chapitre, nous trouvons une assurance et une confiance forte en notre Samson, le Seigneur Jésus-Christ.

 

v.1. «Les enfants d’Israël firent… ce qui déplaît à l’Éternel.» Ils commirent l'idolâtrie, un péché auquel leur cœur tendait et duquel ils se rendaient fréquemment coupables. Dieu les livra entre les mains des Philistins pendant quarante ans, en une punition de leur idolâtrie.

 

vv. 2-5. L'ange de l’Éternel apparut à la femme de Manoach, de la tribu des Danites. Cette femme stérile n'avait jamais conçu. L'ange lui annonça qu'elle allait enfanter un fils spécial, qui serait un naziréen dès sa conception et délivrerait puissamment Israël de la main des Philistins.

Sous la loi hébraïque, le naziréen était un homme qui s'engageait à s'abstenir de vin et de tout fruit de la vigne, à porter une longue chevelure sans la couper, et à observer diverses formes de purification dans le service de l’Éternel.

La période de l'observance de ce vœu du naziréat variait, mais pouvait couvrir la vie entière. Au terme de cette période, on apportait des offrandes, on coupait et brûlait les cheveux, ce qui libérait le naziréen de son vœu (Nom. 6:1-21). Paul aida quatre Juifs dans cette cérémonie (Actes 21:20-26).

 

vv. 6-8. La femme vint dire à son mari ce qu'elle avait vu et entendu, et Manoach demanda à l’Éternel. d'envoyer à nouveau le messager divin afin de les instruire davantage au sujet de cet enfant.

 

vv. 9-14. L'ange de l’Éternel. leur apparut à nouveau. Il ne fait aucun doute qu'il s'agissait du Seigneur Jésus-Christ lui-même, qui apparaît souvent sous une forme humaine aux saints des temps de l'Ancien Testament (Gen. 14:18; 32:30; Juges 6:22-24). Les versets 18 et 22 indiquent que cet «ange de l’Éternel.» était Christ. Il porte un nom «merveilleux» (Esa. 9:5). Les autres anges n'hésitaient pas décliner leur identité (Luc 1:19; Dan 10:13).

 

vv.15-22. Manoach demanda à l'ange de Dieu la permission de lui apprêter un chevreau, mais l’envoyé déclina l'offre en disant: «Si tu veux faire un holocauste, tu l'offriras à l’Éternel.» Manoach ne réalisait pas qu'il parlait à l'ange de l’Éternel., même si celui-ci avait un aspect inhabituel (v.6). Manoach offrit sur le rocher un chevreau en sacrifice à l’Éternel. et, alors que la flamme s'élevait, l'ange de l’Éternel. monta au ciel dans la flamme. Manoach et sa femme tombèrent la face contre terre, réalisant que cet homme était en fait l'ange de l’Éternel. ! Manoach dit à sa femme: « Nous allons mourir, car nous avons vu Dieu» (cf. Ex. 33:20). Sa foi vacilla dans la présence de tels miracles et d'une telle majesté.

 

v.23. Mais sa femme possédait une foi et une sagesse solides. Elle l'encouragea en relevant trois vérités qui nous encourageront si nous croyons en la grâce et la miséricorde de Dieu en Jésus-Christ.

 

1. «Si l’Éternel. avait voulu nous faire mourir, il n'aurait pas pris de nos mains l'holocauste et l’offrande.» L’Éternel leur avait ordonné d'offrir un holocauste. Ils lui obéirent, et il plut à l’Éternel. de leur montrer son approbation et son acceptation en s'élevant dans la flamme même du sacrifice.

Notre Agneau a été sacrifié à Golgotha. Par la foi, nous regardons à Christ, l'Agneau de Dieu. «Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même» (2 Cor. 5:19). Il est impossible que Christ ait aimé l’Église et meure pour elle, puis que celle-ci doive disparaître. L’Éternel ne peut pas avoir placé notre iniquité à la fois sur Christ et sur nous.

Le Seigneur Jésus est lui-même notre sacrifice. Non seulement est-il mort, mais il est aussi ressuscité et monté à la droite de Dieu (Héb. 1:3I. Là réside notre assurance de la grâce et de la miséricorde.

 

2. « Si l’Éternel. avait voulu nous faire mourir, il ne nous aurait pas fait voir tout cela.» Il se manifesta à deux reprises. Il montra son acceptation du sacrifice en s'identifiant avec la flamme.

Notre Dieu s'est révélé aux fils d'Adam en la personne du Seigneur Jésus (Jean 10:30 ;14:9). Il a révélé sa justice, sa sainteté et sa droiture dans le sacrifice de son Fils unique bien-aimé (Rom. 3:25, 26). Le Seigneur nous a montré le chemin de la vie dans l'obéissance et la mort de Christ. S'il n'avait pas pour dessein le salut d'un peuple, pourquoi leur aurait-il révélé Christ, le chemin de la vie? (Jean 14.6)

 

3. «Si l’Éternel. avait voulu nous faire mourir, il ne nous aurait pas maintenant fait entendre pareilles choses.» Dieu leur avait annoncé qu'ils allaient avoir un fils nommé Samson, qui délivrerait le peuple de l'esclavage.

C'est ici le fondement de notre foi - croire en Dieu! (Rom. 4 :19-25 ) Lorsque le découragement, le doute et la crainte emplissent notre cœur, allons à la Parole, aux promesses de Dieu, et croyons!

N'écoutons pas nos sentiments ou notre raison humaine, mais croyons Dieu! Il nous a dit que le Sauveur allait venir ; il est venu! L'Ancien Testament annonce: «Quelqu'un vient.» Le Nouveau Testament déclare: «Quelqu'un est venu et il revient» (Esa. 7:14; 9:5; Jean 4:25, 26).

 

Questions :

 

1. Dieu a accepté la mort du Seigneur Jésus-Christ comme le paiement substitutif du péché. Dieu peut-il demander un double paiement pour le péché?

2. De qui Christ était-il le substitut? Pour qui est-il mort?

3. Le Seigneur s'est révélé comme seul chemin de salut. Pourquoi a-t-il fait cela? (cf. Mat. 1:21)

 

Henri MAHAN

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