LES DIVERSES POSITIONS DE L’ARCHE DE L’ALLIANCE
Les deux articles qui suivent viennent en annexe de notre étude sur le Tabernacle. En considérant les diverses positions de l’arche, nous pouvons établir un parallèle avec les relations de Christ avec son peuple.
1. L’arche, guide d’Israël, ou Christ conduisant son peuple
« L’arche de l’alliance de l’Eternel partit devant eux » (Nb 10.33). L’arche était un guide infaillible pour le peuple d’Israël. Elle allait devant eux « pour leur chercher un lieu de repos ». Christ, le bon berger, marche devant ses brebis. Il les conduit dans de verts pâturages ; il a cherché un lieu de repos pour son peuple, il le fait reposer (voyez le psaume 23). Christ, notre arche, nous conduit dans un lieu de repos avant de nous engager à son service. Il dit : « Venez à moi » avant d’ajouter : « Prenez mon joug » (Mt 11.28-29).
2. L’arche au milieu d’Israël, ou Christ soutenant son peuple
Lorsque le camp était dressé, l’arche était mise au milieu, dans le lieu très saint. Toute la force d’Israël était symboliquement dans l’arche, signe de la puissance de Dieu. De même que les sarments sont soutenus par le cep, les douze tribus d’Israël étaient soutenues par l’arche. De même, l’Eglise est soutenue par Christ. Il « marche au milieu des sept chandeliers » (Apoc. 2.1). Il est la force de son peuple. A propos de la cité de Dieu, le psalmiste dit : « Dieu est au milieu d’elle, elle n’est point ébranlée » (Ps. 46.5).
3. L’arche au milieu du Jourdain, ou Christ, sécurité de son peuple
« Les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance de l’Eternel s’arrêtèrent de pied ferme sur le sec, au milieu du Jourdain, pendant que tout Israël passait à sec » (Jos. 3.17). L’arche « dans le fleuve » était leur sécurité. C’était le gage de salut de Dieu. Tant que Christ, arche de notre sécurité, est assis sur le trône de la grâce, le fleuve du jugement est retenu, si bien que tous ceux qui le veulent, peuvent passer à sec dans « la terre promise ». Dès que l’arche fut enlevée, les flots remontèrent. Quand le maître de la maison se lèvera, la porte sera fermée (voyez Luc 13.24-25). « Voici, c’est maintenant le jour favorable » ».
4. L’arche devant la muraille de Jéricho, ou Christ triomphant pour son peuple
« L’arche de l’Eternel fit le tour de la ville…et la muraille s’écroula » (Jos. 6.11-20). Tout dépendait de la position de l’arche et de la foi du peuple. Quand l’Eglise dépend entièrement de son Seigneur et lui fait pleinement confiance, rien ne lui est impossible. Les enfants d’Israël soufflaient dans leurs trompettes de toutes leurs forces, mais ils ne mettaient pas leur confiance dans les trompettes. Ils se confiaient en leur Dieu dont l’arche était le signe visible de sa présence et de sa puissance. Certains hommes peuvent prendre plaisir à souffler dans leur trompette (témoignage, prédication, divers services), mais ils n’ont pas vraiment foi en la puissance triomphante de Christ, aussi leur trompette ne leur procure-t-elle pas de grandes victoires. Ils peuvent toujours souffler jusqu’à avoir le visage écarlate, mais ils ne feront tomber aucune muraille.
5. L’arche du char neuf, ou Christ désirant son peuple
« Faites un char tout neuf…Vous prendrez l’arche de l’Eternel, et vous la mettrez sur le char… Suivez-la du regard… » (1 Sam. 6.7-12). Bien qu’Israël ait péché auparavant, l’arche de l’Eternel montra au peuple la voie droite. De même, le cœur de Christ désire avoir sa place légitime parmi le peuple, place que le péché et l’incrédulité lui ont ravi. « La gloire est bannie d’Israël, car l’arche de Dieu est prise » (1 Sam. 4.22). Si le Seigneur n’est pas avec nous, « I-Kabod » peut être écrit sur tout ce que nous faisons. Mais le Seigneur prend plaisir en son peuple. « Voici, je me tiens à la porte et je frappe » dit Jésus (Apoc. 3.20).
6. L’arche dans la maison d’Obed-Edom, ou Christ bénissant son peuple
« L’arche de l’Eternel resta trois mois dans la maison d’Obed-Edom de Gath, et l’Eternel bénit Obed-Edom et toute sa maison » (2 Sam. 6.11). La sainte arche située derrière le voile se tient maintenant à la porte, et elle frappe. Celui dont la demeure est éternelle est avec le cœur contrit et humilié (voyez Es. 57.15). Tous ceux qui reçoivent Christ sont bénis. Certains n’ont pas osé recevoir l’arche. Mais à tous ceux qui ont reçu Christ, il leur donne le pouvoir de devenir enfants de Dieu (Jean 1.12). Certains n’avaient-ils pas de place pour l’arche ? Avez-vous de la place pour Jésus dans votre cœur et dans votre foyer ?
7. L’arche dans la tente de David, ou Christ, pèlerin avec son peuple
« Après qu’on eut amené l’arche de Dieu, on la plaça au milieu de la tente que David avait dressée pour elle » (1 Chr. 16.1). La tente est la demeure du pèlerin. L’arche dans la tente peut symboliser Christ séjournant avec les siens, étrangers et voyageurs sur la terre. Parce que David était un homme de guerre, il ne pouvait se permettre de ne dresser qu’une tente pour l’arche. A présent, l’Eglise est au combat et en pèlerinage. Le Seigneur, pèlerin parmi son peuple, n’a pas de demeure fixe.
8. L’arche dans le temple de Salomon, ou Christ demeurant parmi son peuple
« Ils transportèrent l’arche de l’Eternel, la tente d’assignation et tous les ustensiles sacrés » (1 Rois 8.4). Le glorieux temple était terminé ; le règne de paix était venu. L’arche n’avait plus à être transportée ; l’errance était terminée. L’arche avait trouvé sa place définitive. La gloire et la paix du millénium sont certainement esquissées ici. Alors la terre tout entière sera remplie de la gloire du Seigneur (voyez Hab 2.14). A ce moment-là, Christ « à cause du travail de son âme, rassasiera ses regards » (Es. 53.11).
9. L’arche entre Ebal et Garizim, ou Christ jugeant son peuple
Dans Josué 8.33-34, nous voyons six tribus bénies sur le mont Ebal, et six tribus maudites sur le mont Garizim ; l’arche était au milieu (lisez aussi Dt 27 et 28). Les bénédictions et les malédictions étaient conformes à tout ce qui était écrit dans le livre. C’était la parole de Dieu qui les jugeait. Il nous faudra tous comparaître devant le tribunal de Christ. Nos œuvres seront soit sur Ebal, soit sur Garizim, suivant qu’elles seront agréées ou consumées (1 Cor. 3.13). Peut-être avons-nous là une représentation symbolique de Matthieu 25.32-46, où nous voyons le maudit d’un côté, le béni de l’autre, et Jésus au milieu. Soyons du bon côté au jour du jugement !
Paul BALLIERE
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