LE POUVOIR DE LA PRESENCE DE L’ARCHE

    

LE POUVOIR DE LA PRESENCE DE L’ARCHE

 

 

En considérant les différents aspects de la présence de l’arche, nous verrons combien Jésus nous donne de puissance lorsque nous sommes en contact avec lui.

 

 

1. La présence de l’arche est l’espoir de l’humble

 

« Josué déchira ses vêtements, et se prosterna jusqu’au soir le visage contre terre devant l’arche de l’Eternel » (Josué 7.6). Israël avait fui devant les habitants d’Aï ; à cause d’un péché secret, il avait subi une défaite. Josué fut courbé jusqu’à terre. Il avoua au Seigneur son impuissance et sa désillusion. Le péché secret est la cause d’un grand nombre d’échecs dans notre service pour le Seigneur. Si nous réalisions, comme Josué, le déshonneur qu’un tel échec cause à Christ, nous tomberions plus souvent sur notre face devant lui. Bien que l’ennemi ait souvent pris l’avantage sur nous, quel réconfort de savoir que Jésus a dit : « Voici, je suis avec vous tous les jours » et « tout pouvoir m’a été donné » (Mt 28.18-20).

 

 

2. La présence de l’arche est la gloire d’Israël

 

« La gloire est bannie d’Israël, car l’arche de Dieu est prise » (1 Sam. 4.22). Israël sans l’arche était comme un troupeau sans berger, du sel sans saveur, un corps sans âme. Qu’est-ce qui est plus inutile que le sel sans saveur ? Qu’est-ce qui est plus démuni qu’un chrétien sans puissance ? (Juges 16.20). La présence de Christ est la gloire de son Eglise. L’Eglise, ou le croyant, vivra, resplendira et triomphera dans la mesure où Christ pourra vivre et resplendir en elle. Il ne donnera jamais sa gloire à un autre.

 

 

3. La présence de l’arche est la chute du paganisme

 

« Ils trouvèrent Dagon étendu la face contre terre, devant l’arche de l’Eternel » (1 Sam. 5.4). Aucun autre dieu ne peut tenir debout face à Christ, notre arche. Toutes les autorités de ce monde doivent se courber et se briser devant lui, car son nom est au-dessus de tout nom. Mettez Christ vivant face au paganisme, et ce dernier tombera sans tête et sans mains à ses pieds. Il n’existe aucun autre remède. Il se peut qu’il y ait dans certains cœurs des « Dagon » qui s’exaltent eux-mêmes face à Dieu : ils s’appellent orgueil, mondanité, mauvais caractère, etc. Mais laissez Christ s’installer sur le trône de ces cœurs, et tous ces « Dagon » seront abattus.

 

 

4. La présence de l’arche plonge ses ennemis dans la perplexité

 

« Que ferons-nous de l’arche ? » (1 Sam. 5.8 ; 6.2). Pilate demandait : « Que ferai-je donc de Jésus ? », et les scribes et les pharisiens « se consultèrent sur ce qu’ils feraient à Jésus » (Luc 6.11). Ils se mirent d’accord pour le chasser, comme l’auraient fait les Philistins. Ils le supplièrent de partir. Quand Christ, par sa parole et par son Esprit, vient dans le cœur d’un pécheur, ce dernier s’interroge : « Que ferai-je donc ? ». Ensuite, soit il se soumet à Christ et le reçoit comme son Sauveur, soit il résiste et le rejette.

 

  

5. La présence de l’arche condamne les présomptueux

 

« L’Eternel frappa les gens de Beth-Schemesch, lorsqu’ils regardèrent l’arche de l’Eternel ; il frappa soixante-dix hommes » (1 Sam. 6.19). La version Darby traduit : « Car ils regardèrent dans l’arche de l’Eternel ». Soulever le couvercle de l’arche, c’était ôter ce qui recouvrait la loi transgressée, donc s’exposer à la mort. Tel sera le sort final de tous ceux qui, avec présomption, négligent la mort expiatoire de Christ (1 Jean 2.2).

 

« Uzza étendit la main vers l’arche de Dieu et la saisit…la colère de l’Eternel s’enflamma contre Uzza, et Dieu le frappa sur place à cause de sa faute » (2 Sam. 6.6). Il avait été prévenu : « Ils ne toucheront pas les choses saintes, de peur qu’ils ne meurent » (Nb 4.15). L’arche, symbole de la puissance de Dieu, n’a nul besoin d’une main humaine pour la stabiliser. A cause de leur incrédulité, beaucoup de chrétiens se rongent d’anxiété pour la cause de Christ. Mais n’aurait-il pas été présomptueux de jeter une corde à Jésus pendant qu’il marchait sur les flots ?

 

Quelques hommes éminents, de nos jours, paraissent se préoccuper davantage de sauver Christ que de le voir sauver des âmes perdues. A les entendre, on dirait que le vent a le pouvoir de chasser le soleil !

 

 

6. La présence de l’arche est la joie du peuple de Dieu

 

« David dansait de toute sa force devant l’Eternel…David et toute la maison d’Israël firent monter l’arche de l’Eternel avec des cris de joie et au son des trompettes…» (2 Sam. 6.14-15). La présence manifeste de Christ remplit toujours de joie le cœur des enfants de Dieu ; et une telle joie ne manque jamais de provoquer les sarcasmes des impies ; ainsi, la fille de Saül s’est moquée de David. Si David dansait de joie quand il pensait à tout ce que signifiait « l’arche avec nous », à combien plus forte raison devrions-nous exulter lorsque nous réalisons que nous avons « Christ en nous » !

 

 

7. L’absence de l’arche est la défaite du peuple de Dieu

 

« Ils s’obstinèrent à monter au sommet de la montagne ; mais l’arche de l’alliance et Moïse ne sortirent point du milieu du camp » (Nb 14.44). Ils partirent sans l’arche, et ils furent taillés en pièces par l’ennemi. Si nous marchons avec nos propres forces, nous subirons le même traitement qu’eux. Tout effort sans Christ est un échec aux yeux de Dieu, bien qu’il puisse être accueilli par les louanges des hommes. « Sans moi, vous ne pouvez rien faire », a dit Jésus (Jean 15.5). Il est même possible qu’un effort exceptionnel pour gagner des âmes ne soit qu’une manifestation charnelle. Pierre avait travaillé toute la nuit dans sa barque sans Christ, et il n’a rien pris (voyez Luc 5.5). Mais dès que le Maître a été à ses côtés, ses efforts ont été couronnés de succès.

 

Paul BALLIERE

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