LA LAME D’OR

 

LA LAME D’OR

 

 

Lectures bibliques : Ex. 28.36-38 ; 39.30-31.

 

Elle est comme le couronnement de tous les vêtements du souverain sacrificateur. Sa signification symbolique est aussi comme le couronnement de l’œuvre de Jésus envers son peuple. En Ex. 39-30-31, cette lame d’or est appelée « diadème sacré ». Le diadème était un riche bandeau qui, dans l’antiquité, était l’insigne du pouvoir et de la dignité. Comparez Mt 28.18. L’or pur de la lame représente symboliquement, une fois de plus, la divinité de Jésus-Christ.

 

 

1. Sainteté à l’Eternel

 

Jésus, notre souverain sacrificateur, est « le saint » : Héb. 7.26-28.

 

Les démons le savaient (Marc 1.24) ; et cette sainteté jointe à la puissance de l’Esprit donnait à Jésus la victoire sur les esprits « impurs ».

 

Jésus se présente comme « le saint » en adressant son message à l’église de Philadelphie (Apoc. 3.7).

 

Pierre fait allusion à la sainteté de Christ dans sa déclaration de foi (Jean 6.69). C’est notre attrait pour la sainteté qui nous tiendra attaché à Jésus, alors que nous sommes environnés de la corruption du monde.

 

La sainteté de Jésus était bien présente dans le message apostolique, même dans l’évangélisation (Actes 3.14).

 

Nous sommes appelés à la sainteté dans notre vie, dans notre marche, en tout temps. C’est la « marque » de la maison de Dieu : Ps. 93.5 ; 1 Pi. 1.15-16. En regardant à Christ, nous ne nous voyons pas seulement sur ses épaules et sur son cœur, mais nous contemplons sa sainteté sur son front. Là où, autrefois, fut sauvagement déposée une couronne d’épines, resplendit maintenant un diadème sacré. Après la souffrance, le sacrifice et l’expiation, Christ triomphe dans sa sainteté (Jean 17.11-12, 15-16, 19). Il communique cette sainteté à ceux qui croient en lui comme Sauveur, et s’attachent à lui comme Seigneur.

 

 

2. Attachée à la tiare avec un cordon bleu

 

Nous savons maintenant, pour l’avoir rappelé maintes fois dans cette étude, que la couleur bleue est l’image du ciel. La sainteté de Jésus, sur la terre, était étroitement liée à sa communion avec Dieu le Père dans le ciel. C’est la communion ininterrompue avec le Père qui a permis à Jésus de rester saint. Et d’autre part, c’est parce qu’il est resté saint, qu’il a pu garder la communion avec le Père. Les deux réalités vont ensemble. Deux versets illustreront notre pensée : Jean 5.19 et Jean 8.29.

 

Il en est de même pour nous !

 

 

3. Chargé des iniquités

 

« Aaron sera chargé des iniquités… » : Ex. 28.38.

 

Aaron se tenait devant Dieu comme représentant la sainteté des fils d’Israël. Christ se tient devant Dieu comme la sainteté de l’Eglise dont il est le représentant. Le Seigneur Jésus s’est chargé de nos iniquités, et nous devenons saints en lui. Quelle grâce ! Quelle victoire ! Quelle glorieuse espérance ! Notre lecteur méditera avec adoration les textes suivants : Es. 53.4-6, 11-12 ; Jean 1.29 ; 2 Cor. 5.21 ; 1 Pi.2.24 ; Héb. 9.28. Christ a pris nos péchés. Dieu nous voit saints en Christ, notre grand souverain sacrificateur : Jean 17.19.

 

 

4. Constamment sur le front

 

Ex. 28.38.

 

C’est l’image de la constance de Christ et de son ministère permanent. Si nous demeurons en lui, nous pourrons marcher constamment dans la communion de Dieu.

 

 

5. Devant l’Eternel pour qu’il soit favorable

 

Ex. 28.38.

 

Voyez Héb. 4.16. Ne nous détachons jamais de la grâce qui est en Jésus. Au contraire, croissons en elle chaque jour. Qu’elle soit notre force dans la prière, dans le jeûne, dans nos efforts pour vivre une vie de sainteté, dans notre marche fidèle. Dieu ne nous doit rien. Tout est grâce. Il nous est favorable parce que notre sainteté a été acquise par Jésus. C’est par grâce que nous avons été sauvés un jour. C’est par grâce que nous demeurerons sauvés tous les jours.

 

Réjouissons-nous de l’œuvre magnifique de Jésus !

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

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