IL MESURE SES PAROLES

  

 

IL MESURE SES PAROLES

 

 

Lectures : Jacques 3. I ; Eccl. 5. 3 ; 1 Tim. 3. 8 ; Matth. 5. 37 ; Eph. 5.4 ; Es. 50. 4.

 

Beaucoup de serviteurs de Dieu sont handicapés dans leur tâche parce qu'ils parlent trop. Aussi, ne sont-ils pas des instruments puissants au service du Seigneur et leur ministère a peu d'efficacité à cause de la perte constante de puissance due à leurs propos irréfléchis.

 

Au troisième chapitre de son épître, Jacques pose la question suivante : « La source fait-elle jaillir par la même ouverture l'eau douce et l'eau amère ? » (v. 11). Si un serviteur de Dieu parle à la légère de toutes sortes de choses, comment peut-il s'attendre à être employé par le Seigneur lorsqu'il prêche sa Parole ? Si jamais Dieu juge bon de transmettre son message par nos lèvres, nous sommes solennellement obligés de les garder pour son service seul. Nous ne pouvons pas utiliser un membre de notre corps pour son service, un jour, et le reprendre le lendemain pour nous en servir selon notre propre caprice. Ce qui lui est offert un jour lui appartient pour l'éternité.

Dans le livre des Nombres, au chapitre seize, nous voyons Koré et ses compagnons se liguer pour s'opposer à Moïse et à Aaron, et chacun des deux cent cinquante hommes prendre leurs encensoirs remplis de braise pour les présenter devant l'Eternel. Ils périrent tous à cause de leur présomption, mais Dieu ordonna à Moïse de préserver les encensoirs de la destruction. Remarquez-en la raison : « L'Eternel parla à Moïse et dit : Dis à Eléazar, fils du sacrificateur Aaron, de retirer de l'incendie les encensoirs et d'en répandre au loin le feu, car ils sont sanctifiés. Avec les encensoirs de ces gens qui ont péché au péril de leur vie que l'on fasse des lames étendues dont on couvrira l'autel » (v. 36-38). Ils étaient sanctifiés parce qu'ils avaient été présentés devant l'Eternel. Tout ce qui a été offert à Dieu est mis à part pour lui et ne peut pas être employé plus tard pour un usage courant.

 

L'Ecclésiaste, chapitre 5.2, déclare que la voix de l'insensé se fait entendre dans l'abondance de ses paroles. En effet, notre folie est mise à nu par notre loquacité. Nous croyons devoir raconter tel et tel fait à telle et telle personne et nous ne pouvons nous empêcher de dire encore d'autres choses à beaucoup d'autres personnes. Il semble toujours y avoir une bonne raison pour dire quelque chose à quelqu'un. Oh ! combien nous sommes tentés de bavarder et surtout de colporter ce que d'autres ont dit ! Et, en agissant de la sorte, nous gaspillons beaucoup d'énergie spirituelle. Divers aspects du ministère sont en rapport étroit avec cette question. Notons tout d'abord le genre de conversation que nous aimons le plus. C'est un moyen pour apprendre à nous connaître, car le genre de conversation qui nous plaît révèle le genre de personnes que nous sommes ! Certains ne se confieront jamais à vous, parce qu'ils réalisent que vous n'êtes pas le genre de personne qui fera écho à ce qu'elles ont à dire ; tandis que d'autres viennent directement déverser dans vos oreilles les informations qu'elles savent vous intéresser. Vous pouvez vous faire de vous-mêmes une appréciation exacte en notant les sujets de conversation dont les gens viennent vous entretenir.

En deuxième lieu, notons bien à quels genres de récit nous accordons plus volontiers crédit, car ce que nous sommes enclins à croire nous montre ce que nous aimons. Nous sommes plus crédules pour certaines choses que pour d'autres et ce que nous croyons plus facilement révèle le domaine où nous sommes déficients. Instinctivement, les gens nous fournissent ce que nous cherchons, et nos tendances naturelles nous portent parfois à croire des choses incroyables, surtout lorsque notre interlocuteur déclare tenir ces informations de source autorisée.

 

En troisième lieu, voyons si nous n'avons pas l'habitude de transmettre à d'autres des renseignements que nous avons pris pour exacts uniquement en nous fiant à la personne qui nous les a fournis. Avez-vous remarqué le processus ? Telle personne dotée de certaines dispositions prononce certaines paroles teintées de sa personnalité ; et, comme il existe une certaine affinité entre elle et moi, je lui prête toute mon attention, tant et si bien qu'une trace de sa personnalité s'imprime en moi ; j'y ajoute ensuite la teinte de mon propre tempérament et transmets ainsi tout le rapport à une tierce personne.

 

Remarquons ensuite le penchant de certaines personnes à faire des déclarations inexactes. Elles font les mêmes récits en différentes occasions, mais ces récits ne concordent pas. Dans sa première épître à Timothée, Paul déclare que ce genre de personnes est enclin à la duplicité (1 Tim. 3. 8). Certaines personnes le sont par ignorance et par faiblesse, mais chez d'autres, il ne s'agit pas seulement d'une inconstance de tempérament, mais d'une dépravation morale_ Dans Matth. 21.23-27, l'auteur rapporte que les souverains sacrificateurs et les anciens du peuple s'approchèrent du Seigneur tandis qu'il enseignait dans le temple et lui demandèrent par quelle autorité il agissait. Il répliqua par la question suivante : « Le baptême de Jean, d'où venait-il ? Du ciel ou des hommes ? », ce qui les mit dans l'embarras. Aussi raisonnèrent-ils entre eux : « Si nous répondons : Du ciel, il nous dira : pourquoi n'avez-vous pas cru en lui ? Et si nous répondons : Des hommes, nous avons à craindre la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète ». Par ce raisonnement, ils en vinrent à éviter la vérité, en disant : « Nous ne savons ». Leur réponse était une flagrante hypocrisie. Dans Matth 5. 37, nous lisons les paroles du Seigneur : « Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu'on y ajoute vient du malin ». Le serviteur de Dieu ne doit jamais être gouverné par la diplomatie et ne doit jamais s'arrêter à se demander quels effets ses paroles pourront produire sur ses auditeurs, avant de décider ce qu'il doit dire. Quand les gens cherchaient, par leurs questions, à tendre un piège au Seigneur, celui-ci gardait souvent le silence, mais il ne recourait jamais à la diplomatie. Prenons-le donc comme modèle et suivons le conseil de l'apôtre Paul aux Corinthiens : « Si quelqu'un pense être sage selon ce siècle, qu'il devienne fou afin de devenir sage » (1 Cor. 3. 18). Et aux Romains, il dit : « Je désire que vous soyez purs en ce qui concerne le mal » (16. 19). La sagesse selon le monde n'est d'aucune valeur dans le domaine spirituel. Il est grave que beaucoup de gens n'aient jamais appris à dire en toute humilité : « Oui », quand les faits exigent le oui, et « non », quand ils exigent le non. Leur langage n'est jamais simple et droit, mais soigneusement étudié, et leurs déclarations servent toujours leurs propres intérêts.

En tant que serviteurs du Seigneur, nous entrons en contact avec beaucoup de gens, ce qui nous donne beaucoup d'occasions de parler et d'entendre parler. Aussi nous est-il essentiel d'exercer un contrôle très sévère sur nous-mêmes, si nous voulons éviter de propager des commérages après avoir prêché la Parole de Dieu. Ce tragique état de choses est plus qu'une possibilité. Pour éviter ce piège, dans lequel beaucoup sont tombés, nous devons bien veiller sur nos lèvres, et aussi sur nos oreilles ! Dans notre tâche, il ne nous est pas possible de nous refuser à écouter ce que beaucoup ont à nous dire au sujet de leurs affaires personnelles ; et, pour être de bons ouvriers, nous devons cultiver l'art d'écouter pour aider ; cet art consiste aussi à dissuader les personnes d'entrer dans les détails dès que nous sommes au clair au sujet de leur détresse. Nous devons être vigilants de peur que notre curiosité naturelle ne nous incite à entendre davantage qu'il ne nous est nécessaire de savoir. Il existe un appétit de connaître, d'être informés des affaires d'autrui, dont nous devons être bien conscients. Pour arriver à être réservés dans nos paroles, nous devons fixer des limites à ce que nous écoutons.

 

Là se pose la question de gagner et de garder la confiance des gens. Si quelqu'un partage ses problèmes spirituels avec nous, nous sommes appelés à respecter sa confiance. A moins que les intérêts de l’œuvre le rendent nécessaire, nous ne devons pas divulguer ses confidences. Comment pouvez-vous servir le Seigneur, si vous trahissez la confiance qui a été mise en vous ? Et comment pouvez-vous ne pas trahir un secret si vous n'avez pas appris à maîtriser votre langue ? Nous devons traiter de telles confidences comme des dépôts sacrés qu'il nous faut garder jalousement. Ceux qui, acculés par le besoin, ont partagé leur secret avec nous, n'ont pas agi ainsi pour accroître notre connaissance personnelle. Ils se sont approchés de nous, non pas en vertu de ce que nous sommes en nous-mêmes, mais en vertu du ministère que nous exerçons, de sorte que nous ne pouvons pas considérer ce dépôt comme une information à partager avec chacun et tous. Nous devons apprendre à sauvegarder toute confidence déposée par d'autres en nous. On ne peut confier de responsabilités dans l'œuvre du Seigneur à des personnes qui ne sont pas capables de tenir leur langue en bride.

 

Par rapport à l'usage de notre langue, nous ne pouvons nous empêcher de mentionner la déplorable pratique du mensonge. La duplicité dont nous avons parlé est une très proche parente du mensonge. Tout ce qui est dit pour tromper doit être classé dans la catégorie du mensonge, et il convient de noter que la tromperie procède du cœur. Lorsqu'on vous pose une question à laquelle vous ne désirez pas répondre ou à laquelle vous êtes incapables de répondre, vous pouvez refuser poliment de répondre, mais vous ne devez jamais tromper votre interlocuteur. Nous voulons que les gens croient la vérité et non pas le mensonge ; nous n'avons donc pas le droit d'employer des paroles prêtant à confusion. Si la réponse au fait exposé implique un oui, nous devons apprendre à dire : oui ; si c'est non, nous devons apprendre à dire : non. Tout ce qui va au-delà de cela est du malin. Le Seigneur a adressé un jour des paroles très sévères à plusieurs de ceux qui le suivaient : « Vous avez pour père le diable... Lorsqu'il profère des mensonges, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge » (Jean 8. 44). Le diable est donc l'auteur du mensonge et tous les mensonges ont leur source en lui ; comment une personne qui professe être consacrée au Seigneur peut-elle prêter sa bouche pour prononcer des paroles inspirées par son ennemi ? Partout où il existe un tel état de choses, il révèle un trouble fondamental dans la vie du serviteur de Dieu. C'est le plus grand mal qui puisse exister. Aucun d'entre nous n'ose prétendre dire quoi que ce soit avec une fidélité sans reproche. En réalité, plus nous nous efforçons de veiller sur nos paroles, plus nous nous rendons compte de la difficulté d'être exacts dans tout ce que nous disons. Mais nous devons cultiver l'habitude d'être vrais et d'éviter toute déclaration faite sans réflexion.

 

Evitons aussi tout ce qui pourrait avoir une apparence de querelles. Du Seigneur, il a été, en effet, prophétisé : « Il ne contestera point, il ne criera point, et personne n'entendra sa voix dans les rues » (Matth. 12. 19). Et Paul écrivait à Timothée : « Il ne faut pas qu'un serviteur du Seigneur ait des querelles » (2 Tim. 2. 24). Le serviteur du Seigneur doit être suffisamment maître de lui-même pour ne pas se laisser entraîner dans des conversations bruyantes ou dans quelque autre manifestation frôlant la querelle. Les propos bruyants trahissent d'ordinaire une absence de puissance, et, de toutes façons, une absence de maîtrise de soi. Nous avons peut-être parfaitement raison en ce qui concerne nos déclarations, mais il n'est nullement nécessaire pour autant d'élever la voix pour affirmer la vérité : nous pouvons la présenter sans appuyer notre conviction à son sujet par une démonstration tapageuse. Marchons plutôt devant le Seigneur avec la dignité toute paisible qui sied à ses serviteurs. N'affichons pas non plus une sobriété ou une pondération qui serait artificielle, car la vie chrétienne est spontanée et dépourvue d'artifice ; mais le contrôle de soi doit être pratiqué jusqu'à ce qu'il devienne une seconde nature en nous.

 

Pour ce qui a trait au langage, la maîtrise de soi éliminera bien des conversations futiles et bien des plaisanteries. Paul en parle dans son épître aux Ephésiens comme étant  « contraires à la bienséance » (5. 4) ; elle balayera aussi les sarcasmes et encore d'autres traits qui ne conviennent pas à un serviteur de Jésus-Christ. Si, par nos histoires amusantes, nos remarques astucieuses et nos critiques habiles, nous savons captiver un auditoire, nous faillirons dans la tâche de lui imposer le respect quand nous parlerons du Seigneur ; nos paroles n'auront aucun poids quand nous serons en chaire pour annoncer la Parole de Dieu. Souvenons-nous de la question précise et sans équivoque de la Parole de Dieu : « La source fait-elle jaillir par la même ouverture l'eau douce et l'eau amère ? Il n'est pas nécessaire que nous nous livrions à une préparation laborieuse avant de prêcher, mais il est nécessaire d'être sans cesse prudent et vigilant dans notre conversation de tous les jours, de crainte que notre bavardage inconsidéré ne nuise à notre puissance et ne brise l'efficacité de notre message.

 

Si vous prenez l'habitude de plaisanter, vous deviendrez un lecteur de la Bible superficiel. Seules, les paroles de ce Livre sont dignes de foi, mais si vous ne reconnaissez pas la nécessité de mesurer vos propres paroles, vous ne pourrez pas traiter sérieusement un message biblique et votre prédication n'aura que peu de poids. Pour prêcher la Parole de Dieu avec efficacité, une certaine disposition est requise de la part du prédicateur et la lecture de la Parole exige les mêmes dispositions. Les personnes qui manquent de sérieux se penchent avec légèreté sur la Parole de Dieu et ne peuvent espérer en tirer des enseignements clairs et vrais. Cherchons une illustration dans la Parole de Dieu elle-même. Par l'évangile selon Matthieu (chapitre 22), nous apprenons que les Sadducéens ne croyaient pas en la résurrection des morts. Un jour, ils vinrent à Jésus et lui posèrent le problème suivant : « Maître, Moïse a dit : Si quelqu'un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère. Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier se maria, et mourut ; et comme il n'avait pas d'enfants, il laissa sa femme à son frère. Il en fut de même du second, puis du troisième, et ainsi de suite jusqu'au septième. Après eux tous, la femme mourut aussi. A la résurrection, duquel des sept sera-t-elle donc la femme ? Jésus leur répondit : Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu. Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. Pour ce qui est de la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu ce que Dieu a dit : Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob ? Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (v. 24-32). Les Sadducéens lisaient bien les Ecritures, mais ils ne les comprenaient pas. Comme ils parlaient eux-mêmes sans réflexion, ils n'avaient aucune idée de la précision des paroles de Dieu. Notre Seigneur se contenta de citer un court verset pour répondre à leur question, à savoir Exode 3. l5. Ces quelques paroles seulement suffirent au Seigneur pour réduire les Sadducéens au silence. S'appuyant sur ces quelques mots, il argumenta ainsi : « Vous, Sadducéens, admettez qu'Abraham, Isaac et Jacob sont morts ; mais Dieu déclare qu'il est leur Dieu. Ainsi, il affirme qu'Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Par conséquent, rien moins que la résurrection ne peut permettre au Dieu vivant de se déclarer être leur Dieu. »

 

Quand nous paraîtrons devant le tribunal de Christ, nous découvrirons probablement que le dommage causé par nos conversations légères ou trompeuses surpassera de beaucoup celui que nous aurons fait dans d'autres domaines, car elles auront fait de grands ravages dans la vie des autres autant que dans la nôtre. Une fois franchi le seuil de nos lèvres, les paroles ne peuvent plus être retenues ; elles continuent à se propager de bouche à oreille et d'oreille à bouche, causant des ravages au fur et à mesure de leur propagation. Nous pouvons nous repentir de notre folie, et on peut nous pardonner, mais nous ne pouvons pas ressaisir ce que nous avons divulgué. Nous avons parlé de différents défauts de caractère qui nuisent à la vie et au ministère de beaucoup de chrétiens, mais si une langue non bridée est notre point faible, le cas est plus grave que tous les autres que nous avons mentionnés, car nos paroles inconsidérées déchargent un courant empoisonné qui coulera sans cesse, répandant la mort, partout où il passe.

 

Frères et sœurs, en présence de faits aussi sérieux, il faut que nous nous repentions. Beaucoup de paroles dites par nous dans le passé ont été des paroles «vaines », mais elles ne le sont pas demeurées ; elles sont très actives, et causent des ravages très graves. Nous demandons à Dieu la purification pour le passé ; quant au présent, nous lui faisons confiance pour qu'il intervienne radicalement dans ce domaine qui menace de ruiner notre utilité à son service. Si, dans sa miséricorde, il agit de la sorte, bien des regrets nous seront épargnés, quant à nos expériences futures. Toutefois, les actions du passé auront leur répercussion. Abraham se repentit d'avoir engendré Ismaël, et, même après cette regrettable manifestation de la vie naturelle, il put tout de même engendrer Isaac pour le dessein de Dieu. Mais il avait déjà suscité un ennemi pour la semence choisie de Dieu, et, bien qu'il eût envoyé Agar et son fils loin de son fils Isaac, l'inimitié ne fut pas dissipée. Bien plus, elle agit encore aujourd'hui, après des millénaires de combat contre Dieu et ses enfants. Il est écrit au sujet du Seigneur Jésus-Christ : « Le Seigneur, l'Eternel, m'a donné une langue exercée » (Esaïe 50. 4). On peut traduire « la langue exercée » par « la langue d'un disciple », ce qui veut dire la langue de celui qui a été discipliné. Nous avons besoin de rechercher sérieusement la communion du Seigneur afin qu'il maîtrise nos langues, et que ce membre « indiscipliné » devienne un membre soumis. Quand nos lèvres se trouvent sous un contrôle rigoureux et cessent de propager ce qui cause du tort aux intérêts de Dieu, nous pouvons alors nous attendre à être utilisés comme porte-parole du Seigneur. De même qu'il s'est sanctifié lui-même à cause de nous, sanctifions-nous, nous aussi, pour ceux auprès desquels il nous a envoyés. Soyons toujours sur nos gardes et coupons court à tout ce qui nous entraînerait dans quelque conversation non édifiante, de peur de mettre en péril le ministère que Dieu nous a confié.

 

Watchman NEE

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