DONNE-NOUS UN ROI

 

 

DONNE-NOUS UN ROI

 

 

Lecture biblique : 1 Samuel 8.1-22

 

« L'Éternel dit à Samuel: Écoute la voix du peuple dans tout ce qu'il te dira; car ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est moi qu'ils rejettent, afin que je ne règne plus sur eux. Ils agissent à ton égard comme ils ont toujours agi depuis que je les ai fait monter d'Égypte jusqu'à ce jour; ils m'ont abandonné, pour servir d'autres dieux. » (v.7-8)

 

Samuel, le fils d’Anne (dont le nom signifie « demandé de Dieu », demeura avec Eli, le vieux sacrificateur et prophète de Dieu, et il servit l'Eternel avec lui (1 Sam. 2:11; 3:1). Eli n'avait pas discipliné ses fils, et Dieu les extermina (1 Sam. 3:10-14).

Samuel devint le prophète et le juge de Dieu en Israël (1 Sam. 3:19-21), et il exerça fidèlement ces fonctions tous les jours de sa vie (1 Sam. 7:13.17).

Lui-même devenu âgé, Samuel nomma ses fils juges sur Israël mais, comme les fils d'Eli, ils dirigeaient mal, acceptaient des pots-de-vin, et offensèrent l’Eternel (1 Sam. 8:1-3).

 

Les anciens d'Israël vinrent auprès de Samuel, et lui demandèrent d'établir un roi sur Israël, comme les nations environnantes (1 Sam. 8:4-5).

Cette question avait déjà surgi, pendant les jours de Gédéon (Juges 8:22-23), mais ce dernier avait répondu avec sagesse à cette requête: « Je ne dominerai point sur vous, et mes fils ne domineront point sur vous; c'est l'Eternel qui dominera sur vous. »

Le peuple de Dieu n'a pas d'autre roi que Jésus-Christ, le Seigneur (Mat. 23:8-11). Christ est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs (Actes 2:36; Rom. 10:9-10; Phil. 2:9-11).

La requête des anciens déplut à Samuel, car il la savait mauvaise. Mais il apporta le sujet à l'Eternel dans la prière, et Dieu lui révéla le véritable motif derrière cette requête. « Ce n'est pas toi [Samuel] qu'ils rejettent, c'est moi qu'ils rejettent, afin que je ne règne plus sur eux» (1 Sam. 8:6-8).

Thomas, le disciple de Jésus, résuma la foi et la soumission de tous les croyants lorsqu'il s'exclame: « Mon Seigneur et mon Dieu.» Christ est notre Roi par le dessein et le décret du Père. Il est notre Roi par sa mort (il mourut afin d'être le Seigneur des morts et des vivants), et il est notre Roi par notre propre soumission.

Les hommes rejettent ses droits royaux. « Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous» (Jean 19:15). On le livra à la condamnation de Pilate, car il se dit « lui-même Christ, roi » (Luc 23:1-2). Les soldats se moquèrent de lui en le surnommant « roi des Juifs » (Jean 19:1-3). Pilate afficha sur la croix au-dessus de sa tête la charge qui pesait contre lui: « Jésus de Nazareth, roi des Juifs » (Jean 19:19).

Les croyants le reconnaissent, le reçoivent et se courbent devant le Seigneur Jésus, non pas seulement comme « Sauveur personnel », mais comme Prophète, Sacrificateur et Roi. Des chefs religieux parlent aujourd'hui de la possibilité de recevoir Jésus comme Sauveur mais non comme Seigneur. Impossible!

Celui qui ne se courbe pas devant Christ, le Seigneur, ne connaît rien de sa miséricorde salvatrice et de ses mérites ! Israël voulait bien recevoir les bénédictions de Dieu, mais pas son règne ! Ils ne refusaient jamais ses bienfaits, mais ils rejetèrent son sceptre ! Un évangéliste déclarait souvent: « Christ sera le Seigneur de tout, ou pas Seigneur du tout. » Christ dit à ses disciples: « Vous m'appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis» (Jean 13:13). La rédemption consiste en l'intronisation de Christ dans le cœur. L'homme ne peut servir deux maîtres, et le Seigneur demande à ceux qui veulent le suivre une soumission et une capitulation totales à sa seigneurie (Mat. 10:34-39).

 

L'Eternel ordonna à Samuel d'annoncer au peuple ce à quoi ils devaient s'attendre en rejetant son règne et en prenant un homme pour roi (1 Sam. 8:9-18). Mais le peuple aveugle et stupide s'entêta: « Non !... mais il y aura un roi sur nous » (1 Sam. 8:19-20). Samuel écouta leurs paroles et les répéta devant l'Eternel, qui lui dit: « Etablis un roi sur eux » (1 Sam. 8:21-22: 10:18-19).

La première action de Saül, le nouveau roi, après avoir seulement régné deux ans, fut d'usurper l'autorité du sacrificateur, de rejeter la voie divine de l'expiation et d'offrir lui-même un sacrifice à Dieu (1 Sam. 13:1, 8-14). Le peuple rejeta la royauté de Christ. puis son sacerdoce et enfin son sacrifice.

 

 

Questions :

 

1. Le peuple rejeta Samuel mais, en réalité, il rejetait Dieu lui-même. Qu’apprenons-nous ici au sujet du témoignage du croyant parmi les incroyants ?

2. Peut-on recevoir Christ comme Sauveur sans l’accepter comme Seigneur ?

3. Que signifie reconnaître la royauté de Christ et se courber devant son autorité souveraine ?

 

Henri MAHAN

www.batissezvotrevie.fr

 

 

 

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