L’UNIVERS DES ABEILLES

 

 

L’UNIVERS DES ABEILLES

 

Les abeilles se soignent toutes seules et nous montrent l'exemple…

 

La Parole de Dieu déclare que « les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. » (Romains 1.20)

Au sein de son épreuve, Job répondait à son ami Tsophar : « Interroge les bêtes, elles t’instruiront, les oiseaux du ciel, ils te l’apprendront ; parle à la terre, elle t’instruira ; et les poissons de la mer te le raconteront. Qui ne reconnaît chez eux la preuve que la main de l’Eternel a fait toutes choses ? » (Job 12.7-9).

Et si nous interrogions le monde fascinant des abeilles ? Nous y découvrons les œuvres merveilleuses et les perfections du Créateur. Dans un article intitulé « Les abeilles se soignent toutes seules et nous montrent l’exemple », publié le 30 mars 2023 par Le pôle Edition de France Inter, nous pénétrons dans ce monde animal, magnifiquement organisé. « On ne rigole pas avec l'hygiène dans les colonies d'abeilles ! », nous dit-on. « La vie en communauté les a naturellement conduit à développer de véritables stratégies collectives pour lutter contre les maladies et parasites extérieurs. Les humains ont tout à leur envier en matière de prévention et de vie saine. » Et l’article de poursuivre : « Sylla de Saint Pierre mène depuis plusieurs années un travail sur les abeilles, elle est médiatrice scientifique, grande spécialiste des abeilles et du miel et l'auteure de plusieurs ouvrages consacrés à l'univers des abeilles. Invitée dans l'émission "Grand bien vous fasse", la spécialiste a exposé les particularités fascinantes des abeilles dans leur processus d'auto-médicamentation naturel. En effet, les abeilles, contrairement à d'autres êtres vivants, ne sont pas très bien armées pour faire face à l'altérité. Elles disposent d'un système immunitaire particulièrement faible, et c'est la raison pour laquelle toute leur vie est placée sous le signe du collectif pour se renforcer mutuellement. D'ailleurs leur système de défense donne la priorité à leur santé, à la prévention des maladies. » L’article en tire une première conclusion : « Une organisation plus qu'édifiante pour nous autres humains, qui avons tout à apprendre de leur mode de vie. »

Il devrait en être ainsi de notre « collectif ecclésial », autrement appelé dans les Saintes Ecritures « communion fraternelle ». Comparant l’Eglise à notre corps humain, l’apôtre Paul écrit : « …que les membres aient également soin les uns des autres. Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui. » (1 Corinthiens 12.25-26). Dans son épître aux Ephésiens, l’apôtre parle des conditions de l’harmonie, de la solidité, et de la croissance de l’Eglise  : « C’est de lui [Christ], et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la charité. » (Ephésiens 4.16)

 

Le même article nous apprend que « les abeilles cultivent leur propre « système de santé » naturel. 

Elles savent garder leurs distances quand il le faut.

Elles préviennent les maladies de diverses façons. Elles pratiquent en premier lieu la distanciation sociale, y compris à l'intérieur. Cela fait partie de l'organisation de la ruche. En effet, le couvain, l'endroit où sont élevées les larves, où évolue la reine, et où se trouvent les plus jeunes abeilles (que sont les nettoyeuses et les nourrices) est extrêmement fragile. A tel point que les abeilles qui sont les plus à même de circuler entre l'extérieur et l'intérieur, et de ramener des parasites (les plus âgées, les butineuses) dorment à l'extérieur sur les rayons les plus éloignés du couvain.

Si une abeille est malade, elle va mourir d'elle-même hors de la ruche, et loin de la ruche. Elle peut aussi être refoulée à l'entrée par les gardiennes qui la tapotent via leurs antennes. Ces abeilles gardiennes peuvent détecter à l'altération de l'odeur corporelle qu'une abeille est malade. Et lui interdisent l'entrée de la ruche. »

 

N’aurions-nous pas ici matière à réflexion sur la discipline nécessaire au Corps de Christ, l’Eglise ? N’y a-t-il pas des « maladies » spirituelles – les péchés de toutes sortes – qui infectent l’Assemblée de Dieu ? Que nous enseigne Jésus ? « Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Église; et s'il refuse aussi d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain. » (Matthieu 18.15-17)

 

Savez-vous que les abeilles ont une hygiène irréprochable ? « Les abeilles sont des ménagères forcenées », précise enfin l’article. « Quand une abeille naît, elle laisse dans la cellule qu'elle a occupée, et pendant toute la durée de sa nymphose, des déchets. Aussitôt après, les petites nettoyeuses, qui ont entre un et trois jours, s'empressent de nettoyer, et de sortir ces déchets. Pour savoir si c'est bien propre, il suffit d'attendre que la reine, lorsqu'elle vient pondre, engage sa tête et ses pattes avant dans la cellule pour inspecter si la cellule est bien propre, sinon elle va pondre ailleurs. On ne rigole pas avec la propreté des colonies d'abeilles ! »

 

« Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien », s’écriait David (Psaume 139.14). 

Nous aussi.

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

 

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