L’APPEL A LA CONVERSION ET A LA NOUVELLE NAISSANCE
Centre de gravité de toute la prédication néo-testamentaire
Admettre des non-croyants comme membres de l’église, c’est minimiser l’enseignement de Jésus-Christ et des apôtres sur la nécessité de la nouvelle naissance.
Nous avons vu l'importance et la place de la repentance, la foi et la nouvelle naissance dans la prédication de Jésus et des apôtres1 ; c'est le commencement et la clé de tout leur enseignement : « Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle » (Mc. 1.15) ; « Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jn. 3.7). Les apôtres de même annonçaient « aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ » (Act. 20.21).
La nouvelle naissance est l’événement capital de la vie de chaque homme, le début de sa vie chrétienne, et toute la prédication apostolique, d’une part, vise à la produire en ceux qui ne l'ont pas encore expérimentée, d'autre part, s'appuie sur elle pour exhorter les croyants. Elle est la frontière entre « ce qui est né de la chair » et « ce qui est né de l'esprit » (Jn. 3.6), entre les « enfants de Dieu et les fils du Malin » (Jn. 8.42-44 ; Mt. 13.38), entre les « infidèles, les injustes, la génération perverse et corrompue » et « les fidèles, les saints, les frères». Admettre donc comme membres réguliers de l’église des hommes et des femmes qui n’ont pas passé personnellement par la repentance et la nouvelle naissance, qui n'ont jamais confessé qu’ils croyaient en Jésus comme leur Sauveur et leur Seigneur, c'est ignorer et effacer cette frontière tracée par Jésus et les apôtres, c'est mélanger « gens du dedans » et « gens du dehors », « étrangers » et « gens de la maison de Dieu ». Si, converti ou non, je puis être membre de l’église, cela voudrait dire que la conversion est moins importante que l'appartenance à l'église, On assiste ces dernières années à une montée en flèche de la doctrine du salut par l'Eglise. On connaît la fortune faite par l'Eglise romaine au mot de Tertullien : « Hors de l’église, pas de salut». Dans beaucoup de milieux non romains, cette formule est devenue un article de foi tacite qui a supplanté l’appel à croire personnellement et à naître de nouveau pour être sauvé. En fait l’enseignement sur la nouvelle naissance occupe peu de place dans la plupart des églises de type multitudiniste.
Alfred KUEN
www.batissezvotrevie.fr
1. Voir, dans la rubrique « Edification », l’article « L’enseignement de Jésus-Christ et des apôtres sur l’église » (NDLR).
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