FAIRE PARTIE DE L’EGLISE

 

 

FAIRE PARTIE DE L’EGLISE

 

Les membres de l’Église chrétienne sont les chrétiens, c’est-à-dire tous ceux qui, ayant désespéré de leur propre justice devant Dieu, croient que Dieu leur pardonne leurs péchés à cause de Christ. L’Église chrétienne au sens propre du mot, se compose uniquement de croyants… les églises locales, elles aussi, en tant qu’églises, ne comprennent que des croyants, comme cela ressort clairement des adresses des Epîtres aux églises locales. La communauté visible, contenant à la fois des hypocrites et des croyants, n’est appelée « Eglise » que dans le sens impropre du mot. (Profession de foi des Eglises luthériennes, Synode du Missouri, 1932).

 

 

Une communauté vivante naît là où la prédication de l’Evangile lie des hommes à Jésus-Christ de telle manière qu’ils sachent et confessent que Jésus-Christ est le Seigneur qui les a « sauvés, rachetés, libérés de tous péchés, de la mort, de la puissance du diable », qui ont comme but de « lui appartenir désormais en propre, de vivre dans son royaume sous sa direction, et le servant dans une éternelle justice, innocence et sainteté. (Christian Stoll)

 

 

Dans les premiers stades de sa croissance, l’ivraie ressemble au blé (Mt 13.23-43), elle se trouve parmi le blé (v.25)… On a tiré argument de la réponse du maître à ses serviteurs (ne pas arracher l’ivraie) contre l’exercice de la discipline ecclésiastique. Ce serait mettre l’Ecriture en contradiction avec elle-même, car… cette discipline est bien commandée dans l’Ecriture. D’autre part, dans la parabole, « arracher l’ivraie » représente la damnation éternelle, les moissonneurs qui arrachent l’ivraie à la « fin du monde » (v.39), ce sont les anges, et le champ dont ils l’arrachent, c’est « le monde » (v.38) et non pas l’Eglise. (Alfred Kuen)

 

 

Le contenu de la prédication courante dans les églises multitudinistes a été affaibli par la politique, la philosophie et la psychologie. Elle ne peut pas conduire ceux qui cherchent, à Christ. (W. Ninck)

 

 

La qualité de membre de l’Eglise était primitivement nettement délimitée. Elle était acquise par le baptême qui était accordé aux adultes après un catéchuménat assez long. Accepter le baptême c’était manifester sa volonté d’entrer dans l’église. Le néophyte s’engageait… à une vie chrétienne irréprochable. (F. Mess)

 

 

Ce n’est pas l’Eglise qui détermine de façon autonome les conditions d’admission de ses membres. Ce qui se passait aux premiers jours de l’Eglise se passe encore aujourd’hui ou doit encore se passer aujourd’hui : « Le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient sauvés » (Actes 2.47). Le signe « normal » de cette adjonction au corps de l’Eglise est le baptême. (R. Mehl)

 

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