JÉRUSALEM, CAPITALE DU MONDE A VENIR

 

 

JÉRUSALEM, CAPITALE DU MONDE A VENIR

 

« Je reviens à Jérusalem avec compassion ; ma maison y sera rebâtie, et le cordeau sera étendu sur Jérusalem », telle est la déclaration émouvante que Dieu fait en Zacharie 1. 16 ; voir également Amos 9. 11-12.  

Assurément, Celui qui garde Israël ne sommeille ni ne dort ; la délivrance de Jérusalem le 7 juin 1967 est un signe évident que Dieu s'apprête à visiter à nouveau ce lieu où il plaça son nom dans le passé, et où la « schékina » de sa gloire brilla avec tant d'intensité.  

Dès le début de son histoire, Dieu a choisi cette ville pour y manifester sa sainteté de sorte qu’elle fut appelée « la Ville sainte ».  

La Bible est le seul ouvrage nous donnant des prédictions précieuses sur cette ville qui est une des plus vieilles du monde.

Aucun livre n’a annoncé, d'une part autant de choses glorieuses, et d'autre part autant d'événements tragiques avant sa résurrection définitive.  

Le diable est bien celui qui hait le plus Jérusalem dont le nom signifie « ville de paix », car il sait que c'est là que la rédemption de l'humanité a été accomplie une fois pour toutes.  

Le dessein divin pour cette ville est clairement signifié dès le chapitre 22 de la Genèse, lorsqu'‘Abraham devait offrir son fils unique Isaac en holocauste sur le mont Morija. À cause de son obéissance, Dieu lui promit de bénir toutes les nations en sa postérité, 22. 16-18.    

C'est mille ans plus tard que David dressa un autel et offrit des sacrifices sur lesquels le feu du ciel descendit. C'est alors que l'ange destructeur détourna son épée de Jérusalem qu'il menaçait de détruire.    

Et David déclara : « Ici sera la maison de l'Eternel, et ici sera l'autel des holocaustes pour Israël », 1 Ch. 22.1.    

C'est son fils Salomon (dont le nom signifie : paix) qui construisit le magnifique temple où l'arche de l'alliance de l'Eternel fut déposée.    

Ce centre de la nation d'Israël devait aussi devenir une bénédiction pour toutes les nations. Le règne de Salomon fut vraiment un règne de paix et de gloire, préfigurant celui du Messie à venir. De son temps, tous les combats cessèrent.    Mais l'ennemi de la paix attira Israël vers l'idolâtrie, tout en semant la division et la ruine, au point que Dieu permit que sa maison et la ville sainte soient détruites, 2 Ch. 36.  17-21.    

Cet événement prit place en 587 av. J-C., sous Nebucadnetsar, roi de Babylone qui déporta les survivants de cette tragédie.    

Ce fut après soixante et dix ans de captivité que cinquante mille Juifs environ retournèrent à Jérusalem sous Cyrus, roi de Perse, et se mirent à reconstruire la ville et le temple.    

Mais ce temple restauré bien plus tard sous Hérode sera à nouveau détruit, cette fois par le général romain Titus, en l'an 70 de notre ère.    

Jésus avait annoncé ce jugement, alors qu'il pleurait sur Jérusalem méconnaissant son Roi crucifié hors de la porte, Luc 19. 41-44.    

De plus Jésus annonça que Jérusalem serait foulée aux pieds par les nations, « jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis », temps au cours desquels Israël serait dispersé et persécuté.    

Malgré cette sombre situation, Israël n'a jamais renoncé à retourner un jour à Jérusalem, et c'est ainsi que dix-neuf cents ans plus tard, il retrouve sa capitale miraculeusement délivrée des Jordaniens, au cours de la semaine de guerre éclair de juin 1967.      

Après avoir dit pendant si longtemps : « l'année prochaine à Jérusalem », désormais les Israéliens, devant « le mur des lamentations » devenu « le mur des réjouissances » affirment : « Nous voilà revenus à Jérusalem, et nous n'en partirons plus jamais ».      

Quel défi impressionnant et émouvant de la part d'une nation qui fut dispersée jusqu'aux extrémités de la terre, et connut tant de vicissitudes ! […]      

Autour de Jérusalem réunifiée, Israël retrouve plus que jamais une unité étonnante en dépit de sa diversité ethnique, et de l'opposition farouche de ses ennemis, refusant de reconnaître l'Etat d'Israël.      

Qu'en sera-t-il lorsque le nouveau temple s'élèvera sur l'ancien emplacement, là où se trouve actuellement le Dôme du Rocher, centre de l'Islam depuis de nombreux siècles ?      

Cette mosquée qui pourrait être secouée dans ses fondements par un tremblement de terre, n'est en tous cas pas un obstacle majeur pour Israël. De toute manière la   volonté de Dieu prévaudra, n'est-il pas vrai ? Et cela pour le bien d'Israël, autant que pour celui des autres peuples, ne l'oublions pas |      

C'est bien vers Jérusalem qu'il nous faut tourner les regards, et non point vers les capitales des grandes puissances, car Jérusalem sera le théâtre des derniers événements.          

La « ville sainte », où doit être manifestée bientôt « l'abomination de la désolation », sera aussi un jour le centre de l'humanité tout entière ; la bénédiction coulera    à flots pour toutes les nations qui acclameront le Roi d'Israël.        

Mais si c'est bien à Jérusalem que le traité de la paix mondiale doit être signé, cependant Dieu a fixé auparavant un rendez-vous, où tous les peuples de la terre seront représentés pour manifester délibérément leur attitude à l'égard d'Israël et de son Messie.        

Tandis que les nations refusent de reconnaître les droits de Dieu et de son peuple sur cette ville, Dieu déclare en Zacharie 12. 3 :        

« Je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; tous ceux qui la soulèveront seront meurtris ; et toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle ».        

C'est alors que paraîtra le Prince des rois de la terre avec l'autorité suprême pour délivrer Israël et pour détruire les nations qui auront combattu contre Jérusalem.        

À nouveau la gloire de Dieu remplira sa maison rebâtie d'après les indications détaillées en Ezéchiel 40 à 48.        

« L'Eternel établira, sur toute l'étendue de la montagne de Sion et sur ses lieux d'assemblées, une nuée fumante pendant le jour, et un feu de flammes éclatantes pendant la nuit «, Es. 4.5.        

« Soudain entrera dans son temple le Seigneur que vous cherchez. », Mal. 3. 1 : Es. 6. 1.        

« En ce temps-là, on appellera Jérusalem le trône de l'Eternel ; toutes les nations s'assembleront à Jérusalem, au nom de l'Eternel, et elles ne suivront plus les penchants de leur mauvais cœur », Jér, 3.17.        

Ainsi « Jérusalem restera à sa place, à Jérusalem », selon Za. 12.6. Là où l'ennemi a subi la plus grande défaite, le Prince de la Paix manifestera son éclatante victoire, dont Israël et toutes les nations seront au bénéfice.        

Car après avoir été purifiée de toutes ses souillures, Jérusalem, la ville du grand Roi, redeviendra véritablement « la ville sainte » et en même temps le centre de la bénédiction mondiale.          

Une carte du XIIIe siècle parue dans une revue en Israël place Jérusalem au centre du monde. Israël semble toujours se souvenir de ses privilèges et de la vocation que Dieu lui a confiés depuis son origine.          

Ce qui arriva au temps de la première Pentecôte, après l'ascension glorieuse de Jésus-Christ au ciel, se reproduira sur une échelle mondiale lors de son retour, de     sorte que le plus grand et le plus long réveil de l'humanité tout entière sera manifesté.          

« Il arrivera dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l'Eternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu'elle s'élèvera par-dessus les collines, et que les peuples y afflueront.          

Des nations s'y rendront en foule, et diront: Venez et montons à la montagne de l'Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu'il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. 

Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l'Eternel », Mi. 4. 1-2 : Es, 2 2-3. 

 

Pierre DESPAGNE

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