LE PLAN PARFAIT DE DIEU
Nous ne pouvons clore cette discussion du brigand sur la croix [voir l’article précédent « Le brigand sur la croix », ndlr] sans dire que la mort du Fils de Dieu vise à donner un fondement d'espoir pour le pire des pécheurs et que les circonstances qui l’entourèrent suivent un dessein sagement conçu pour confirmer cette vérité. Le Prince de la vie fut « mis au nombre des malfaiteurs » (Ésaïe 53.12). Il ne mourut pas simplement de la mort la plus horrible, mais aussi entouré de la pire des compagnies, crucifié entre deux brigands.
Cela ne se produisit pas par hasard. L’Éternel l'avait planifié de toujours et annoncé dans l'Ancien Testament. Dans sa grâce, il l'avait voulu ainsi pour encourager les pécheurs les plus mauvais à le chercher. La mort du Seigneur Jésus ne visait donc pas les couches les plus respectables de l'humanité, des gens qui se pensent déjà assez bons en eux-mêmes. Si cela était le cas, quel espoir resterait-il pour les criminels notoires et ceux qui se regardent comme coupables et dénués de tout mérite ? Il ne leur resterait plus qu’un désespoir complet. Imaginons que des hommes en possession d'une réputation de sainteté, tels que Noé, Daniel et Job, aient été crucifiés avec le Seigneur Jésus, il aurait été tout aussi vrai qu’il était mis au nombre des malfaiteurs. Cependant, cela n'aurait été d'aucun encouragement pour ceux qui ne sont pas seulement condamnés par la loi de Dieu, mais dont les actions encourent aussi la désapprobation de la société. De telles personnes pourraient conclure que leur situation est totalement dénuée d'espoir et finir leur vie dans le désespoir et à la recherche de leurs plaisirs coupables.
La grâce souveraine ne veut pas que cela se produise. C’est pourquoi le Saint d'Israël mourut pour les pécheurs en étant crucifié entre deux criminels. Le meilleur des hommes n'a aucun fondement solide pour espérer en dehors du sang de la croix, et le pire des pécheurs n'a aucune raison pour sombrer dans le désespoir. Chacun voit le Seigneur de la vie mourir entre ces deux criminels et même en emmener un avec lui au ciel !
Vous vous tenez au même niveau que ce brigand pour ce qui concerne votre acceptation par Dieu. En réalité, la personne la plus droite qui vive sur terre n’a rien de plus à invoquer devant son Créateur que cet homme. Le salut est tout par grâce, et celle-ci est une faveur inconditionnelle. En conséquence, la grâce ne se soucie pas de la moindre différence, réelle ou non, entre les hommes. Tous sont regardés comme des pécheurs coupables. Quiconque cherche le salut par n'importe quelle autre grâce que celle qui sauva ce brigand sera éternellement déçu.
Abraham BOOTH
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