QUI EST SATAN ?
L’Ecriture donne à l’ennemi de Dieu et des hommes au moins quarante appellations différentes. En voici quelques-unes des plus frappantes, qui nous apprendront beaucoup de choses sur ce personnage redoutable :
1. Satan (d’un mot hébreu qui signifie « être ennemi ») : celui qui hait, qui résiste, l'adversaire.
2. le tentateur, Mat. 4.3.
3. le diable, Mat. 4.5 : le calomniateur.
4. l'ennemi, Mat. 13.25, 39.
5. le malin, Mat. 13.38.
6. le dragon, Apoc. 12.9.
7. le serpent ancien, Apoc. 12.9 (en hébreu « nahash » veut dire « le brillant »); le serpent fuyard et tortueux, Es. 27.1.
8. l’accusateur, Apoc. 12.10.
9. le séducteur, Apoc. 12.9.
10. l'adversaire, 1 Pi. 5.8.
11. le menteur, Jean 8. 44.
12. le père du mensonge, Jean 8. 44.
13. le meurtrier, Jean 8. 44.
14. le tyran, Es. 14.4.
15. l’astre brillant, Es. 14.12.
16. le fils de l’aurore, Es. 14.12.
17. le vainqueur des nations, Es. 14.12.
18. le léviathan, le monstre qui est dans la mer, Es. 27.1
19. le chérubin protecteur, Ez. 28.14.
20. Béelzébul, Mat. 12.24 (littéralement: « le Seigneur des mouches », c’est-à-dire des mauvais esprits).
21. Bélial, 2 Cor. 6.15, qui signifie « méchanceté ».
22. Apollyon : en grec « destructeur », Apoc. 9.11.
23. Abaddon : en hébreu « destruction », Apoc. 9.11.
24. l'ange de l’abîme, Apoc. 9. 11.
25. le prince de ce monde, Jean 14.30.
26. le prince de la puissance de l'air, Eph. 2.2.
27. le prince des démons, Mat. 12. 24.
28. le dieu de ce siècle, 2 Cor. 4.4.
29. l’ange de lumière, 2 Cor. 11.14.
30. l’homme fort, Luc 11.21.
31. le voleur, Jean 10.10.
32. le loup, Jean 10.12.
33. le lion rugissant, 1 Pi. 5. 8.
etc.
Satan est mentionné dans la Bible autant de fois que tous les anges ensemble, de la première à la dernière page de l’histoire des hommes et de l’univers. Il possède de façon évidente tous les attributs de la personnalité : les noms ci-dessus viennent de le démontrer, et les actions qui lui sont attribuées nous le prouveront encore surabondamment. Les rationalistes prétendent que le diable n'est qu’une métaphore, une personnification imagée de l’idée du mal. Mais comment cette métaphore pourrait-elle parler, agir, tenter le Christ, les anges et les hommes, lutter contre Dieu avec une ruse et une force inouïes, et finalement être tourmentée aux siècles des siècles ?
Remarquons que la Bible ne contient aucune des représentations grotesques du diable et de l’enfer familières au Moyen-Age. Le grand séducteur utilise en effet alternativement deux méthodes pour tromper les âmes à son propre sujet : ou bien il se rend à leurs yeux si risible et absurde que les gens ne le craignent pas; ou bien il les persuade qu’il n’existe pas, de telle sorte qu’ils sont incapables de résister à ses assauts.
Qui se moque du diable n’a qu’un pas à faire pour se moquer du Seigneur et de sa Parole, car l’un et l’autre nous mettent constamment en garde contre lui. Selon Jude 8-10, l’archange Michel lui-même se garde de porter sur Satan un jugement injurieux. Ne soyons donc pas de ces présomptueux qui « parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent, méprisent l’autorité et injurient les gloires ». Pour notre salut éternel, soyons assez intelligents pour apprendre que nous avons un redoutable ennemi et que Dieu nous donne sur lui la victoire.
René PACHE
Écrire commentaire