Eprouver l’enseignement et la prédication…
Tel est le témoignage du Saint-Esprit. Il parle de Christ, de la gloire de Christ, de la beauté, de la plénitude, de la grâce, des « richesses insondables de Christ », de la dignité de sa personne et de la perfection de son œuvre. De plus, il révèle le bonheur indicible qu’il y a à être un avec un tel Christ, « membre de son corps, de sa chair et de ses os ».
Tel est toujours le témoignage de l’Esprit ; il nous fournit une excellente pierre de touche pour éprouver toute espèce d’enseignement et de prédication. L’enseignement le plus spirituel sera toujours caractérisé par une pleine et constante présentation de Christ. L’Esprit ne peut s’arrêter que sur Jésus ; parler de Christ fait ses délices ; il prend plaisir à publier ses perfections, ses vertus, sa beauté. Si donc quelqu’un sert dans l’Evangile par la puissance de l’Esprit de Dieu, il y aura toujours plus de Christ que de tout autre chose dans son ministère. Les raisonnements de la logique humaine n’y trouveront guère de place ; ils ne conviennent que là où l’homme désire se mettre en avant lui-même ; mais tous ceux qui servent dans l’Evangile ont à se souvenir que l’unique objet de l’Esprit sera toujours de présenter Christ. (C.-H. M.)
Une fois la mort passée…
La mort borne l’empire du péché et de Satan. Le péché règne par la mort. Le jugement qui suit la mort appartient à Dieu. L’Ennemi peut serrer de près jusque-là, mais il ne va pas plus loin. « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23.43), dit Jésus à quelqu’un qui passait à ce moment la porte de la mort. Le royaume qu’attendait ce dernier et dont il parlait, n’était pas encore, mais la main pleine de grâce de Christ était seule qualifiée pour le conduire et, bien qu’elle ne le conduisit pas directement et sur-le-champ dans la terre promise où les tribus du Seigneur doivent partager l’héritage désiré et permanent, cependant elle le conduisait dans des sentiers dignes d’elle-même, des sentiers de lumière et de vie ; car il est le Dieu des vivants seulement (Luc 20.38) et il n’y a pas en lui de ténèbres (1 Jean 1.5). Dieu est le « Père des esprits » et, une fois l’esprit rendu, la mort passée, nous sommes seuls avec le Dieu vivant. L’esprit retourne à Celui qui l’a donné et il nous est dit : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui après cela ne peuvent rien faire de plus » (Luc 12.4). (J. G. BELLETT)
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