L’AUTORITE DE L’ECRITURE EN ISRAËL
Le livre de la loi, révélation de la volonté divine, était la base même de l’alliance (Ex. 24.7).
Les sacrificateurs et les lévites avaient pour tâche d’enseigner la loi, et de baser sur elle toutes leurs sentences (De. 17.9-11 ; 24.8). « Car les lèvres du sacrificateur doivent garder la science, et c'est à sa bouche qu’on demande la loi, parce qu’il est un envoyé de l’Eternel des armées » (Mal. 2.7).
L'autorité du saint Livre s’exerçait sur « tous ceux que faisaient trembler les paroles du Dieu d'Israël » (2 Chr. 34.19 ; Esd. 9.4; Néh. 8.9, etc.).
Le Psalmiste s’écrie: « Ma chair frissonne de l’effroi que tu m’inspires, et je crains tes jugements ... mon cœur ne tremble qu’à tes paroles » (Ps. 119.120, 161).
Ésaïe commence solennellement sa prophétie en ces mots : « Cieux, écoutez ! Terre, prête l’oreille ! Car l’Eternel parle ». Puis, voyant l’état lamentable d’Israël, il s’écrie: « À la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple » (1.2; 8.20).
Et Jérémie ajoute : « Maudit soit l’homme qui n’écoute point les paroles de cette alliance que j’ai prescrite à vos pères » (11.3).
L’autorité redoutable de la loi s’exerce encore aujourd’hui sur tous ceux qui n’ont pas été sauvés par la grâce et la foi en Christ : « Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique » (Gal. 3.10). Tous les pécheurs sont « condamnés par la loi comme des transgresseurs. Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous » (Jac. 2.9-10).
René PACHE
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