Dossier : La résurrection de Jésus
CE QU’ILS ONT DIT DE LA RESURRECTION
Là où se tient la croix, la résurrection est proche. (Dietrich Bonhoeffer)
Il [Jésus-Christ] est la vie, il est la résurrection et la vie : le recommencement et la continuité et l’infinie durée ; la source où l’on peut puiser, toujours présente, disponible à qui veut y boire. (Eugène Claudius-Petit)
Pour me résumer : Jésus-Christ est mon Dieu, dont je proclame la mort, dont je célèbre la résurrection et dont j’attends la venue dans la gloire. (Jean Dutourd)
Pour moi, les trois grands, toujours dans le centre de ma pensée, sont : l’Incarnation, la Croix et la Résurrection. (Noël Mathieu)
Jésus-Christ est notre modèle, Jésus-Christ est notre voie. Jésus-Christ est le Fils de Dieu incarné, Jésus-Christ est Dieu. Sa vie, sa mort, sa résurrection, son retour glorieux, sont les seuls événements valables dans l’histoire des hommes sur la planète Terre. (Olivier Messiaen).
Au regard d’une pensée honnête, Jésus-Christ est la clef de voûte d’une pensée chrétienne. On n’est pas chrétien parce qu’on est philanthrope, ou parce qu’on trouve à lire l’Evangile une certaine émotion du cœur ou une certaine satisfaction de l’esprit, comme à lire Virgile ou Platon. On est chrétien quand on prie le Christ comme le Dieu de l’Incarnation, de la Passion et de la Résurrection. (Pierre-Henri Simon)
Pour sortir de cet espace et de ce temps qui nous sont familiers, pour accéder à la résurrection et une vie nouvelle dans d’autres dimensions, sans doute faut-il passer par la souffrance et la mort. Mais n’ont-ils pas déjà quelque avant-goût de la vision de Gloire, ceux qui – répondant aux paroles de la Consécration – peuvent s’écrier, dans toute la force de leur foi : « Mon Seigneur et mon Dieu. » (Olivier Messiaen)
Qui est Jésus-Christ pour moi ? Il est tellement vivant, qu’il peut se permettre d’être mort. Aucune religion, aucun système philosophique, n’a osé ni penser ni proclamer quelque chose de semblable sur Dieu, l’homme et le monde. C’est pourquoi le christianisme demeure une réalité sans analogue : il ne repose pas sur une idée, mais sur un fait – Jésus-Christ – qui, dans l’unité de la revendication (d’égalité avec Dieu), de la croix et de la résurrection, reste un atome qu’on ne peut désintégrer. De ce fait dépend pour nous la possibilité d’oser aborder l’être comme amour ou existant comme digne d’être aimé, conception que l’aspect du monde ne nous aurait par ailleurs guère inspirée. (Hans Urs von Balthasar)
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