LA CONSECRATION D’AARON ET DE SES FILS (1° partie)

 

 

LA CONSECRATION D’AARON ET DE SES FILS

 

(1° partie)

 

 

Lecture biblique : Lévitique 8.

 

Les chapitres 1 à 7 nous ont présenté la doctrine du sacrifice et ils nous ont montré la nécessité de l’expiation pour nous approcher de Dieu.

Les chapitres 8 et 9 nous enseignent la doctrine de la sacrificature. Les deux sujets sont intimement liés ; en effet, le pécheur a besoin d’un sacrifice, et le croyant a besoin d’un sacrificateur. Nous verrons comment Christ représente les deux à la fois. Il est pleinement suffisant et parfait dans ses deux nécessités.

 

Ainsi les chapitres 8 et 9 nous révèlent la nécessité d’une médiation pour nous maintenir dans la présence de Dieu. Après avoir été appelés à considérer, symboliquement, les perfections du sacrifice de Christ, nous sommes conviés à le contempler comme notre grand souverain sacrificateur, notre nouvel Aaron établi sur la maison de Dieu.

 

 

Jésus, notre souverain sacrificateur

 

Il est présenté comme tel dans l’épître aux Hébreux :

 

« En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu'il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple » (Hébreux 2.17) : il est miséricordieux et fidèle.

 

« C'est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l'apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons » (Hébreux 3.1)     : il est le souverain sacrificateur de la foi.

 

« Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons » (Hébreux 4.14) : il a traversé les cieux.

 

« Comme il dit encore ailleurs: Tu es sacrificateur pour toujours, selon l'ordre de Melchisédek » (Hébreux 5.6) : il est établi pour l’éternité.

 

« Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir » (Hébreux 9.11) : il est le souverain sacrificateur des biens à venir.

 

« … et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu… » (Hébreux 10.21) : il est établi sur la maison de Dieu.

 

Mes chers amis, « il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux… » (Hébreux 7.26).

 

 

Jésus, le sacrifice et le sacrificateur

 

Il est les deux à la fois ; voyez Hébreux 9.11-14 : 

 

Les versets 11 et 12 parlent de lui comme du sacrificateur : « Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'est pas construit de main d'homme, c'est-à-dire, qui n'est pas de cette création ; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle ».

 

Les versets 13 et 14 nous présentent le sacrifice : « Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d'une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant! ».

 

Comme « sacrifice », Jésus-Christ introduit les pécheurs dans une relation intime avec Dieu : « Mais maintenant, en Jésus Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ » (Ephésiens 2.13).

 

Comme sacrificateur, il les y maintient. Sans ce ministère glorieux et céleste, nous succomberions devant les tentations, les épreuves et les embûches :

 

« De plus, il y a eu des sacrificateurs en grand nombre, parce que la mort les empêchait d'être permanents. Mais lui, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible. C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7.23-25).

 

« Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi » (Jean 14.19).

 

« Le Seigneur dit: Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères » (Luc 22.31-32).

 

« C'est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, parce qu'ils sont à toi » (Jean 17.9)

 

« Qui les condamnera ? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! Qui nous séparera de l'amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée ? » (Romains 8.34-35).

 

« Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie »  (Romains 5.10). Remarquons ici que la vie est citée après la mort. Il ne s’agit donc pas de la vie terrestre de Jésus, mais de sa vie céleste, de sa sacrificature dans les lieux célestes. Voyez encore Hébreux 9.24 : « Car Christ n'est pas entré dans un sanctuaire fait de main d'homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » ; et 1 Jean 2.1 : « Mes petits-enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ le juste ».

 

C’est donc dans le ciel, et non sur la terre, que se trouve la sphère du ministère sacerdotal de Christ : « S'il était sur la terre, il ne serait pas même sacrificateur, puisque là sont ceux qui présentent des offrandes selon la loi » (Hébreux 8.4).

 

 

Un appel divin

 

« Prends Aaron… ». 

La consécration vient de Dieu et non de l’homme. « En effet, tout souverain sacrificateur pris du milieu des hommes est établi pour les hommes dans le service de Dieu, afin de présenter des offrandes et des sacrifices pour les péchés… Nul ne s'attribue cette dignité, s'il n'est appelé de Dieu, comme le fut Aaron. Et Christ ne s'est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit: Tu es mon Fils, je t'ai engendré aujourd'hui! Comme il dit encore ailleurs: Tu es sacrificateur pour toujours, selon l'ordre de Melchisédek » (Hébreux 5.1, 4-6). C’est par un appel de Dieu que Jésus-Christ s’est chargé de la sacrificature.  

 

 

Christ et les siens

 

« Prends Aaron et ses fils ».

Christ a une compagnie sanctifiée de frères qui sont un avec lui : « Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères, lorsqu'il dit: J'annoncerai ton nom à mes frères, Je te célébrerai au milieu de l'assemblée. Et encore: Je me confierai en toi. Et encore: Me voici, moi et les enfants que Dieu m'a donnés » (Hébreux 2.11-13). Les chrétiens sont une maison spirituelle, une sainte sacrificature : « … et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus Christ » (1 Pierre 2.5, 9).

 

Nous nous approchons de Dieu en pleine liberté, nous entrons dans les lieux saints et nous offrons un sacrifice de louange :

 

« Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hébreux 4.14-16).

 

« … car la loi n'a rien amené à la perfection, - et introduction d'une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu. Et, comme cela n'a pas eu lieu sans serment, - car, tandis que les Lévites sont devenus sacrificateurs sans serment, Jésus l'est devenu avec serment par celui qui lui a dit: Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas: Tu es sacrificateur pour toujours, selon l'ordre de Melchisédek - Jésus est par cela même le garant d'une alliance plus excellente. De plus, il y a eu des sacrificateurs en grand nombre, parce que la mort les empêchait d'être permanents. Mais lui, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible. C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7.19-25).

 

« Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire… » (Hébreux 10.19).

 

« Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom » (Hébreux 13.15).

 

Citons, pour terminer sur ce point, Apocalypse 1.5-6 : « … et de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen! »

 

(à suivre)

Paul BALLIERE

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0