LA CONSECRATION D’AARON ET DE SES FILS (2° partie)

 

 

LA CONSECRATION D’AARON ET DE SES FILS

(2° partie)

 

 

Lecture biblique : Lévitique 8.

 

«L'Éternel parla à Moïse, et dit: Prends Aaron et ses fils avec lui, les vêtements, l'huile d'onction, le taureau expiatoire, les deux béliers et la corbeille de pains sans levain; et convoque toute l'assemblée à l'entrée de la tente d'assignation. Moïse fit ce que l'Éternel lui avait ordonné; et l'assemblée se réunit à l'entrée de la tente d'assignation. » (v.1-4)

 

Toute la communauté d’Israël fut donc convoquée pour contempler Aaron et ses fils le jour de leur consécration. Ils assistèrent ensemble au revêtement des habits sacerdotaux, aux sacrifices, et à l’huile d’onction. Tous ont le privilège de voir celui à qui allait être confiée la charge de leurs intérêts les plus importants. Tous étaient là, le plus humble, le premier comme le dernier.

Ils peuvent suivre des yeux chaque détail du solennel service de consécration.

 

Nous avons ici un précieux enseignement. Nous aussi, nous avons à nous rassasier, par le regard de la foi, de la personne de notre grand souverain sacrificateur, le Seigneur Jésus. Tous les besoins les plus divers de notre vie spirituelle sont pourvus en sa glorieuse personne.

 

Les vêtements (j’invite mon lecteur à se reporter au chapitre 28 de l’Exode) évoquent symboliquement les vertus multiples de Christ ; les sacrifices, son œuvre parfaite accomplie à la croix. 

Au travers de la consécration d’Aaron, le Saint-Esprit nous invite à l’indispensable contemplation de Christ dans les lieux célestes. Ayons le regard de la foi, selon ce qui est écrit : « En effet, en lui soumettant toutes choses, Dieu n'a rien laissé qui ne lui fût soumis. Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises. Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'il a soufferte, afin que, par la grâce de Dieu, il souffrît la mort pour tous. » (Hébreux 2.8-9)

 

Il existe deux manières de voir la position du chrétien, telles qu’elles sont présentées dans la Parole de Dieu. Il est nécessaire de comprendre ces choses pour saisir avec intelligence la vraie notion de la sacrificature.

Premièrement, le croyant est dans le Christ. Il est mort avec lui. Ses péchés sont effacés. Il n’a aucune tache. Tout est beau et aimable aux yeux de Dieu. Il est ressuscité en Christ, assis avec lui dans les lieux célestes. Il est « un » avec lui, accepté en lui, complet en lui :

« Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés); il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus Christ. » (Ephésiens 2.4-7)

 

« Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus Christ, marchez en lui, étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d'après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces. Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. Et c'est en lui que vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair: ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l'a ressuscité des morts. Vous qui étiez morts par vos offenses et par l'incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses; il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix. » (Colossiens 2.6-15)

 

« Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde… » (1 Jean 4.17)

 

Deuxièmement, le croyant est, ici-bas, dans sa position de faiblesse, de besoin, de dépendance, exposé aux tentations, porté à s’égarer, à broncher. Il a donc besoin du ministère de sacrificateur en la personne de Christ. 

 

(à suivre)

Paul BALLIERE

 

 

 

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