SRI LANKA :

 

PÂQUES, QUAND JESUS GUERIT LES CŒURS BRISES

 

 

Praba a perdu son fils de 7 ans dans l’attaque terroriste de Pâques 2019 

au Sri Lanka. Elle raconte comment Christ l’a relevée dans sa terrible épreuve et a guéri son cœur meurtri de mère.

 

Le dimanche de Pâques, 21 avril 2019, Praba et son mari Suthagaran se tenaient au balcon de l'église de Sion (Batticaloa, Sri Lanka). Le culte commençait à peine, quand une explosion soudaine a retenti et la panique s'est emparée d'eux. Praba ne comprenait pas ce qui se passait. Mais elle éprouvait un mauvais pressentiment dont elle ne pouvait se défaire. Son fils! Il fallait qu'elle le retrouve: « Peter. Il va lui arriver quelque chose. » Elle s’est mise à chercher frénétiquement Peter, alors qu’autour d’elle des fidèles au visage familier couraient et se lamentaient, trébuchant les uns sur les autres dans leur hâte de quitter l'église. Au milieu du sang et des débris qui jonchaient le sol de l'église et alors qu’un incendie se propageait, Praba allait dans la direction opposée. En temps normal, elle avait du mal à prier quand il y avait d'autres personnes autour d'elle. Mais ce jour-là, elle s'en moquait. Ignorant la panique qui régnait autour d'elle, elle a prié trois fois pour Peter, son fils de 7 ans. Peter était introuvable... Ne le trouvant pas parmi les blessés, Suthagaran s’est rendu à la morgue. Un peu plus tard, il est revenu en disant simplement à son épouse: 

 

« Jésus a repris Peter… »

 

 

« Maintenant, donne-nous ta paix »

 

Pendant de longs mois, Praba ne parvenait pas à accepter la mort de son fils : « Pourquoi ? Peter a apporté tant de bonheur à tous les habitants de cette maison, disait-elle. Je ne ressens aucune colère envers Dieu, mais j'ai tellement de ques-tions...» Mais personne ne pouvait répondre à ses questions. « Seigneur, tu nous as donné cette joie. Maintenant, s'il te plaît, donne-nous ta paix », a-t-elle prié.

 

Trois jours après avoir perdu son fils, Praba était en train de prier, quand Dieu lui a donné une vision: Peter était dans les mains de Jésus. Deux mois plus tard, Dieu a confirmé cette vision par l'intermédiaire d'une dame qui rendait visite à la famille: « Elle a prié pour moi et m'a ensuite dit que, pendant qu'elle priait, elle avait eu une vision de Jésus tenant Peter dans ses mains. » Quelque temps plus tard, alors qu'elle était assise sur son lit en train de prier, le Seigneur lui a parlé. Il lui a rappelé qu'il avait envoyé son Fils dans le monde pour souffrir à notre place. Elle a été définitivement rassurée: 

 

«Après ce jour, je n'ai plus posé de questions à Dieu.»

 

 

« Ma foi en Jésus a décuplé »

 

Depuis, Praba s'accroche à l'espoir de revoir son fils quand elle rencontrera Dieu face à face au paradis: 

 

« C'est très difficile, mais je suis heureuse que Jésus ait choisi mon fils. »

 

Aujourd’hui, sa foi est solide comme le roc. Elle témoigne: « Je connaissais Dieu depuis que j'étais petite. Mais après la mort de Peter, ma foi en Jésus a décuplé. » Praba et Suthagaran s'accrochent à leur foi en Christ, car ce n'est qu'en lui qu'ils trouvent du réconfort.

 

Et Dieu a été fidèle, leur montrant son amour jour après jour et travaillant dans leur cœur, les guérissant, les réparant et les aidant à trouver de la joie dans les petites choses. Grâce à votre soutien, l'équipe de Portes Ouvertes a pu rendre plusieurs visites à la famille depuis l'attaque. Praba et Suthagaran ont aussi reçu de nombreux courriers envoyés par leurs frères et sœurs du monde entier. Ils sont très reconnaissants pour ces messages d’encouragement. Praba nous demande: « Je n'ai qu'une vie, alors je dois servir Dieu à travers elle. Priez pour que je puisse découvrir quelle est sa volonté pour moi! »

 

(Source : Portes Ouvertes)

 

     

« VOUS ÊTES LES MESSAGERS DE L’AMOUR DE DIEU »

 

En Inde, rejeté par sa famille, à la rue, déscolarisé…

Roshan* avait un avenir incertain. Mais sa mère Devi

A fait confiance à Jésus qui a entendu ses prières.

 

La vie de Roshan* a été complètement bouleversée lorsque sa mère Devi s’est convertie. Ils ont été mis à la rue par leur famille hindoue. « Nous coupons les ponts avec toi. Même s’il t’arrivait quelque chose, ou bien à Roshan, ne nous appelle pas. Nous ne t’aiderons pas. » Vagabonds, Roshan et sa mère ont affronté le rejet de village en village jusqu’à trouver une petite communauté chrétienne pour les accueillir. Dans ce village pauvre, un partenaire de Portes Ouvertes a fondé une petite école. « Mon professeur m’a dit que Jésus m’aimait », se réjouit Roshan. « Et pendant la période de Noël, je peux chanter pour célébrer la naissance de Jésus avec tout le monde ! »

Pour Devi, savoir son fils en sécurité n’a pas de prix. « Jésus a entendu mes prières. Vous êtes les messagers de l’amour de Dieu », confie-t-elle à nos partenaires.

 

* Pseudonyme

 

Transmis par Portes Ouvertes

  

     

UN CONVERTI TROUVE

UNE NOUVELLE FAMILLE EN CHRIST

 

Yusuf (20 ans) est un nouveau chrétien d'arrière-plan musulman. Comme d'innombrables convertis, il subit d'énormes pressions parce qu'il a choisi de suivre Jésus. Yusuf a entendu l'Évangile alors qu'il n'avait que huit ans. Mais dans la région du Nord du Nigéria, dominée par les musulmans, sa famille ne lui a pas permis de suivre la bonne nouvelle qu'il avait entendue. Pour le dissuader de rencontrer d'autres chrétiens, le père de Yusuf l'a envoyé vivre avec son oncle dans un autre État. Là-bas, son oncle l'a emmené à la mosquée et l'a empêché de fréquenter des chrétiens. En vain… 

Yusuf a vite décidé de ne plus aller à la mosquée et a confié sa vie à Jésus. Quand sa famille a appris sa conversion, elle a cherché à l'intimider : le jeune homme a été rejeté et renvoyé de la maison. Mais en octobre 2022, Yusuf a trouvé refuge dans un centre de formation de disciples, où il termine une année entière de formation aux côtés d'autres chrétiens d'arrière-plan musulman. Yusuf est reconnaissant à Dieu de l'avoir amené à la lumière et de lui avoir permis d'avoir une nouvelle famille en Jésus-Christ.  

 

Portes Ouvertes

  

     

Nous publions ci-dessous un témoignage bouleversant. Nous l’avons laissé dans son expression orale , afin d’en conserver toute la fraîcheur et la spontanéité. [ndlr]

 

 

UN BEBE NAÎT DANS UN CAMP DE DEPORTES JUIFS

 

Je suis née le 18 août 1933. C’est l’année où Hitler prend le pouvoir. Voilà, c’est mon étoile [elle montre son étoile jaune avec le nom « Juif » écrit dessus]. Je la porte sur la poitrine, bien entendu, comme tous les Juifs. C’est grand, n’est-ce pas ? Surtout sur une poitrine d’enfant puisque j’ai 8 ans à ce moment-là. 

Il s’est passé dans mon camp de Bergen-Belsen quelque chose de tout à fait extraordinaire. Je rappelle que nous étions des enfants de prisonniers de guerre et à ce titre, privilégiés. Donc, nous avions eu le droit d’emporter de France un petit sac avec deux ou trois petites choses : une femme, un petit bout de chocolat ; une femme, un petit morceau de sucre ; une petite poignée de riz. Maman avait emporté deux petits morceaux de chocolat. Elle m’avait dit : « Je garde ça pour le jour où je te verrai vraiment… complètement par terre, « fichue », je te donnerai ce chocolat, il t’aidera peut-être à remonter.

 

Or, il y avait parmi nous une femme qui avait été déportée, alors qu’elle était enceinte. Ça ne se voyait pas, évidemment, elle était si maigre ! Mais n’empêche que le jour de l’accouchement est arrivé, et elle est partie à l’infirmerie accompagnée de ma mère qui était notre chef de baraque. Et avant de partir, ma mère me dit :

 

- Tu te souviens que j’ai gardé un morceau de chocolat ?  

- oui, maman.

- Comment te sens-tu ?

- Bien, maman, ça peut aller.

- Alors, si tu me le permets, ce morceau de chocolat, je le lui apporterai, à notre amie Hélène, parce qu’un accouchement ici… elle va peut-être mourir. Et si je lui donne le chocolat, ça l’aidera peut-être.

- Oui, maman. Tu le prends.

 

Hélène a accouché. Elle a accouché d’un bébé… toute petite chose malingre. Elle a mangé le chocolat. Elle n’est pas morte. Elle est revenue dans la baraque.

Le bébé n’a jamais pleuré. Jamais. Pas même geint. Au bout de 6 mois, la libération est arrivée ; on a défait tous ses chiffons ; le bébé a crié. C’était là, sa naissance.

Nous l’avons ramené en France…Tout petite chose de 6 mois, minuscule…

 

Il y a quelques années, ma fille me dit :

 

- Maman, si vous aviez eu des psychologues, ou des psychiatres à votre retour, ça se serait mieux passé pour vous !

- Sûrement ! mais, il n’y en avait pas. Et personne n’y a pensé, même s’il y en avait eu. Mais tu me donnes une bonne idée. On va faire une conférence là-dessus.

 

J’ai organisé une conférence sur le thème : « Et s’il y avait eu des psy en 1945 à notre retour des camps, comment est-ce que ça se serait passé ? » J’ai eu beaucoup de monde : des anciens, des survivants, des curieux, et puis beaucoup de psychologues, psychiatres, psychothérapeutes, tout ce monde-là venait. Très intéressant ! Chacun avait son idée, c’était très bien. Et une femme est arrivée, et qui a dit :

 

- Moi, j’habite Marseille, je suis médecin psychiatre ; et avant de vous faire ma communication, j’ai quelque chose à donner à Francine Christophe.

 

Elle fouille dans sa poche. Elle sort un morceau de chocolat. Elle me le donne, et elle me dit :

 

- Je suis le bébé !

 

Francine CHRISTOPHE

(transmis par J-P. Despres)

www.batissezvotrevie.fr

 

 

    

SRI LANKA : UN JEUNE CHRETIEN TEMOIGNE 

DE JESUS PAR SON COMPORTEMENT

 

Mark était connu pour sa toxicomanie. Il l’est aujourd’hui 

pour sa foi en Jésus et son comportement exemplaire qui force

 l'admiration des parents du voisinage.

 

Mark est né il y a 17 ans au sein d'une famille musulmane d'une banlieue de Colombo (Sri Lanka). Il était notoirement connu pour sa toxicomanie. Mais depuis son baptême et sa conversion à Christ, son comportement a changé et il est devenu influent dans son quartier. À tel point que des parents musulmans ont demandé à son pasteur d'inscrire leurs enfants à l'école du dimanche. Ceci afin qu'ils puissent devenir un jour de «bons enfants» comme Mark!

 

Son amour pour Jésus a grandi avec lui

 

Mark a connu le Christ grâce à l'école du dimanche organisée par une église de son quartier. Au fil des ans, alors qu'il en apprenait de plus en plus sur Dieu, l'amour de Mark pour Jésus a grandi. L'année dernière, il a supplié son pasteur de le baptiser. Comme il était encore mineur, le pasteur lui a demandé de faire signer un formulaire de consentement à ses parents. Mark a réussi à convaincre sa mère de signer le papier et a été baptisé peu après. Il était très enthousiaste à l'idée de commencer cette nouvelle aventure en tant que chrétien. Mais le père de Mark a très mal pris la nouvelle du baptême de son fils. Quand il s'est rendu compte que Mark n'allait pas renoncer à sa foi en Jésus et retourner à l'islam, il a quitté la maison.

 

Mark et sa mère se sont retrouvés sans personne pour subvenir à leurs besoins. C'est à cette époque que les partenaires de Portes Ouvertes ont entendu parler de Mark par l'intermédiaire de son pasteur. Ils ont pu lui envoyer des bons pour acheter de la nourriture et d'autres articles de première nécessité.

 

Témoin de Jésus auprès des autres jeunes

 

Malgré ces difficultés, la foi de Mark n'a pas faibli. Bien au contraire : aujourd'hui, il dirige le culte dans son église locale et aide le pasteur à s'occuper d'un grand nombre de jeunes du voisinage !

 

La plupart des enfants de ce quartier sont issus de familles très pauvres et beaucoup d'entre eux sont analphabètes. La toxicomanie est très répandue parmi eux. Et beaucoup de gens les méprisent, car ils sont considérés comme impolis, indisciplinés et grossiers. Au milieu de tous ces jeunes, Mark se distingue : il est respectueux, bien élevé et n'est plus dépendant d'aucune drogue. C'est pourquoi il est devenu un exemple pour les autres jeunes.

 

(Source : Portes Ouvertes)

 

    

Dans la seconde moitié du XX° siècle, un puissant réveil éclata en Afrique du Sud parmi les Zoulous. Ce réveil fut accompagné d’innombrables guérisons et miracles. Voici le récit de l’une de ces guérisons (NDLR).

 

GUÉRI D’UNE MALADIE DU REIN

 

L’évangile se répandit dans la vallée de Mfolozi, après que les habitants de cette région eurent entendu parler des miracles qui accompagnaient le réveil. De l'hôpital de Johannesburg on avait renvoyé un homme malade dont l'état était considéré comme désespéré. Il avait du sang dans les urines et il était affaibli au point de ne plus pouvoir marcher. Sa parenté avait déjà assisté à une campagne d'évangélisation sous la tente et cherchait un moyen pour amener le malade.

L'expédition s'avéra extrêmement difficile. On coucha le malade sur un traîneau tiré par un bœuf sur un trajet de dix-huit kilomètres à travers un terrain accidenté jusqu'à la route principale.

Ce transport cahotant durait déjà plusieurs heures, lorsque le malade s'évanouit. Les membres de sa famille s'arrêtèrent pour se concerter : « Faut-il continuer ou rebrousser chemin ? » Les avis étaient partagés. On se rangea finalement du côté de ceux qui disaient : « S'il est de toute façon sur le point de mourir, il vaut mieux qu'il termine sa vie là où la Parole de Dieu est annoncée. »

Avec beaucoup de peine, ils rejoignirent finalement la route nationale. De là, il fallait encore parcourir deux-cent-soixante kilomètres jusqu'à Siza Banni. Le malade, malgré son état grave, survécut à toutes les épreuves de ce long voyage.

A Siza Banni, il entendit la Parole de Dieu. Le lendemain il demanda un entretien. Vingt-quatre heures plus tard, il sentit un fourmillement dans ses pieds. Il remua ses jambes, les étira et remarqua qu'il disposait de la force nécessaire pour marcher. Il s'habilla et repartit guéri.

A la suite de cette guérison, des malades et des bien portants affluèrent de toute la vallée de Mfolozi vers le centre du réveil. Ils écoutèrent la Parole de Dieu et firent l’expérience de la puissance du Seigneur.

 

Kurt E. KOCH

www.batissezvotrevie.fr

 

 

   

INTENSE EMOTION DANS LA VILLE :

 

« Un invalide guéri jette ses béquilles »

Ainsi titrait, en 1973, le quotidien espagnol « Informacion »... »

 

José Irles Sanchez avançait péniblement, appuyé sur ses béquilles, faisant un gros effort pour suivre ses camarades et frères dans la foi qui ce soir-là avaient décidé de monter sur la colline appelée « Le Moulin » pour prier.

Cet Espagnol de 28 ans, garagiste dans la ville d’Alicante, était lourdement handicapé, paralysé de la jambe gauche. Chaque déplacement était pour lui une souffrance.

 

 

Champion d'haltérophilie

 

C'était durant son service militaire que tout avait commencé. Ce jeune homme, grand sportif, champion d'haltérophilie, vit progressivement la paralysie gagner sa jambe gauche.

Des examens profonds à l'hôpital de Las Palmas permirent de constater une infection des amygdales qui pouvait être responsable de la paralysie. On procéda donc à l'ablation des amygdales. Pour traiter des problèmes osseux, on lui fit un apport de calcium.

En outre. un masseur professionnel le soigna durant des mois pour essayer de rééduquer sa jambe. On proposa même une intervention chirurgicale délicate, sans toutefois en garantir le succès.

Mais aucun de ces traitements ne se montra efficace, et José Sanchez fut finalement déclaré invalide.

Selon le témoignage de son entourage et comme cela ressort aussi d'un rapport médical, « sa cuisse gauche était fléchie par rapport au bassin, et la jambe recroquevillée contre elle, si bien qu'il lui était impossible d'étendre jusqu'au sol ce membre véritablement plié en deux ; sur son genou bloqué, on voyait une grosseur du volume d'un œuf. Le pied lui-même, monstrueux, enflé, pointait vers le haut, comme adhérant à la jambe, les atrophies tendineuses étaient patentes. »

 

 

Le cœur aussi fatigué que celui 

d'un vieil homme!

 

A cette déformation importante de sa jambe gauche et sa paralysie, il fallait ajouter d'autres problèmes de santé. Son cœur qui auparavant était celui d'un sportif, était maintenant aussi fatigué que celui d'un vieil homme, et il pré¬sentait aussi d'autres troubles métaboliques et osseux.

Soudain, ce jeune homme se retrouva dans un monde totalement différent, son avenir s'assombrit, et chaque jour, il dut affronter des difficultés grandissantes ; dans son foyer tout allait mal.

A l'époque, il ne connaissait pas Dieu, mais un jour, alors qu'il était en plein désarroi, quelqu'un lui parla de l’Evangile et l'invita au culte. Tout en acceptant, il pensait que ce serait une bonne occasion de rire !

Mais la première citation biblique le toucha profondément. C'était les paroles du Christ : « Je ne suis pas venu sauver des justes mais des pécheurs. »

 

 

D'abord se mettre en règle 

avec Dieu

 

Il retourna écouter l'Evangile. Les prédicateurs lui disaient que Dieu pouvait guérir son corps malade et l'exhortèrent à mettre sa foi dans les promesses de Dieu pour la guérison.

« Mais, disait M. Sanchez, je n'étais pas venu pour recevoir la guérison. Pourquoi Dieu désirerait-il un corps sain, si l'âme était malade ? »

Il était profondément conscient que sa vie n'était pas en règle avec Dieu, et que la première chose qu'il avait à faire était de se tourner vers lui dans une repentance profonde. Il le fit tout simplement, sa vie fut transformée et il se mit à témoigner du Seigneur Jésus autour de lui.

Et c'est donc après cette conversion qui bouleversa sa vie qu'un soir il accompagna, appuyé sur ses béquilles, quelques frères dans la foi et le pasteur, qui gravirent cette colline appelée « Le Moulin » pour prier ensemble. Là soudain, il fit une expérience à laquelle il ne s'attendait pas et qu'il décrit en ces termes:

« Mardi, j'étais en prière avec sept de mes frères évangéliques. Il était environ minuit. J'étais agenouillé, les coudes fermement appuyés sur la terre de la colline que nous appelons « Le Moulin ». J'avais eu beaucoup de mal à grimper là-haut, et il avait fallu me porter parce que je n'y arrivais pas avec mes béquilles. Cette nuit-là, je priais pour ma maison, pour ma famille, pour tous. Tout d'un coup. J'ai senti des sueurs froides tout le long de mon corps, suivies d'un terrible malaise physique. J'ai demandé de l'aide à mes frères. lis s'approchèrent de moi, et m'aidèrent à me tenir assis.

 

 

« Au nom du Christ, quitte tes 

béquilles et marche ! »

 

A ce moment-là, j'eus une sorte de révélation intérieure:

« Lâchez-moi, frères, je vais poser mon pied par terre... » Et je pus le faire ! Je mis le pied malade sur le sol, posant parfaitement le genou et la jambe. Je ne ressentais aucune sensation physique nouvelle, mais la terrible enflure du genou et du pied avait disparu. Pourtant, je m'agrippais encore à mes béquilles. Alors, le pasteur me dit :

« Au nom du Christ, quitte tes béquilles et marche ! »

Le sentier est très long et dur ! » répondis-je.

Pourtant, je fis un acte de foi. Je descendis en traînant le pied, mais je descendis avec mes propres forces... Vous imaginez ce que peut ressentir un homme dans de telles circonstances ! »

José Sanchez était guéri ! Il put abandonner ses béquilles. L’avenir s'annonçait à nouveau lumineux.

« Ma guérison fut la réponse à un acte de foi dans la bonté de Dieu, raconte-t-il. Ce n'est pas autre chose ! ... »

Quelques jours après, José Irles Sanchez se présenta devant le spécialiste en possession de son dossier médical. Visiblement ému, le médecin le soumit à toutes sortes d'examens, concluant le retour à la normale du métabolisme, de la fonction cardiaque et vasculaire, de l'état des membres.

La guérison de J. Sanchez fit l'objet d'un grand article dans le quotidien espagnol « Informacion » avec comme titre: « Intense émotion dans la ville, un invalide guéri jette ses béquilles ! »

Libéré de son handicap, cet homme encore jeune aurait pu espérer reprendre l'entraînement sportif, mais à la question d'un journaliste: « Ferez-vous encore de l'haltérophilie ? », il répondit sans hésiter:

« Je ne crois pas que ce soit le chemin que Dieu m'a tracé. Ma vie doit correspondre à ce que J'ai reçu. Il y a tellement d'âmes à qui parler, tellement de travail devant moi. Je dois témoigner ! »

 

(Source : Les Documents « Expériences »)

 

 

 

 

  

 

LE CHEMIN DE VIOLENCE

D’UN JEUNE HAÏTIEN A MONTREAL

 

Son programme pour sa vie :

Ne pas subir mais opprimer les autres !

 

« C’était vraiment un rêve de venir habiter au Canada… Le rêve a duré quelques mois, puis on a vu mon père faire ses valises et il est parti. Un jour, il a claqué la porte. En partant, il a dit à ma mère : ‘Qu’est-ce que tu vas faire dans ce pays avec quatre enfants ? Tu vas finir par te jeter sous le métro’ ».

 

Ainsi commence le récit de la vie de Jean-Jacques Asmick.

Le jeune Haïtien avait, c'est vrai, espéré trouver, au Canada, l'accomplissement de tous ses rêves d'enfant.

Le père avait été le premier à franchir le pas, quitter la pauvreté et la misère d'une vie de paysan et de petit marchand sans perspectives d'avenir dans l’île de Haïti pour l'immense pays du Canada, aux yeux de beaucoup terre de liberté, de prospérité et de possibilités presque illimitées.

Quelques années plus tard, en 1982, il invite son épouse et les enfants à venir le rejoindre. La famille à nouveau réunie, l'avenir s'annonce radieux... mais le bonheur est de courte durée.

 

« Je ne mourrai pas, je vivrai ! »

 

Le jour où le père abandonne son épouse et les quatre garçons avec cette remarque odieuse en guise d'au revoir : « tu vas finir par te jeter sous le métro », la mère, profondément croyante, répond simplement : « Je ne mourrai pas, je vivrai ! »

Et à partir de ce moment, avec un courage à toute épreuve et une foi inébranlable dans l'amour de Dieu et sa volonté de les aider, Mme Asmick fait face aux difficultés de la vie. Elle rassure les enfants, ses quatre fils, les encourage à être forts, leur répétant sans cesse que Dieu ne va pas les abandonner, qu'il va pourvoir à leurs besoins et les aider à traverser victorieusement cette tempête.

Au début, le jeune Jean-Jacques est attentif aux paroles de sa mère, la suit souvent à l'église, écoute avec intérêt et un cœur ouvert le message de l'Évangile, fait même quelques expériences spirituelles d'enfant...

Une Parole de la Bible, dans le livre du prophète Jérémie, au chapitre 29, verset 11, marque tout particulièrement son jeune coeur: « Je connais, moi, les desseins que je forme à votre sujet, dit l'Éternel, desseins de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir fait d'espérance. »

 

La révolte !

 

Mais en même temps, le jeune garçon ne peut pas s'empêcher de comparer cette promesse du Seigneur à la réalité de leur situation : sa mère travaille dur et pourtant elle a du mal à les nourrir, et à certains moments, elle s'enferme pour épancher son coeur devant Dieu, pour pleurer sans que les enfants la voient.

A un moment donné, Jean-Jacques se révolte et dit à Dieu :

« Seigneur, est-ce cela tes desseins pour moi? Si c'est cela, je crois que je vais m'occuper moi-même de ma vie... » 

« Dans ce monde, se dit-il, il y a deux sortes de personnes : les opprimés et les oppresseurs.... ceux qui passent leur temps à demander et n'ont rien, et ceux qui ont tout... Jamais je ne vais être de ceux qui quémandent, je vais être de ceux qui prennent, jamais je ne vais devenir un opprimé, mais je serai un oppresseur... Je vais devenir un bandit ! »

A partir de ce moment, son rejet de Dieu et de ce qu'il a appris à l'église. est total.

 

L'école du crime...

 

Rapidement, dans les quartiers nord de la ville de Montréal, il se laisse entraîner par des jeunes de la rue que son frère aîné a déjà commencé à fréquenter. Il y a là des gangs qui s'opposent, les bagarres sont fréquentes, souvent violentes, parfois même meurtrières, c'est une véritable école du crime, et dans cette école, hélas, le jeune Asmick est un bon élève, il apprend vite. « On tue parce qu'ils veulent nous tuer », lui assurent ses camarades de gang en parlant des bandes de jeunes rivales dans la cité. « Tu ne te poses pas de questions... » Et Asmick assimile rapidement les règles du groupe, et au bout d'un temps, il devient le chef des Ruff Riders, un gang redouté.

A 16 ans, il se retrouve dans un centre de réadaptation, et à 22 ans, impliqué dans des actions de plus en plus graves, il est arrêté et se retrouve en prison. Le milieu carcéral devient alors pour lui une autre école du crime. « Quand je suis sorti d'une peine à 24 ans, dit-il, j'avais appris l'appât du gain. »

 

Un individu extrêmement violent !

 

« Et, poursuit-il, je suis devenu à partir de ce moment-là un individu extrêmement violent, aucun respect pour la vie, aucun respect pour les règles de la société. Un seul objectif : construire mon bonheur au détriment de tout. J’ai commencé à prendre le révolver et la cagoule, et à aller plus loin dans la délinquance. »

La descente est rapide. De condamnation en condamnation, il passe une grande partie de sa vie de jeune adulte en prison, des périodes entrecoupées de quelques mois de liberté, jamais plus de six mois à la suite.

Sa violence se manifeste aussi en prison, vis-à-vis de ses codétenus, et il se retrouve en cellule d'isolement sans aucun contact avec l'extérieur 23 heures et demie sur 24. Il ne vit que dans la perspective de sa prochaine libération pour continuer sa vie de gangster, fidèle à l'objectif qu'il s'est fixé : « être un oppresseur, jamais un opprimé. »

 

« Tu es devenu un monstre, Asmick »

 

Puis, un jour, en mai 2002, se regardant dans un miroir, il est horrifié devant son propre visage :

« Regarde Asmick, se dit-il à lui-même, regarde Asmick ce que tu es devenu! Tu es devenu un monstre... Regarde ton parcours: toute ta vie, tu as détruit des vies. Ta main est tachée de sang. Il n'y a pas d'espoir pour des gens comme toi, Asmick. Tu as franchi la ligne de non-retour, ça fait longtemps... »

Il est arrivé à un point où, de façon lucide, il ne peut que constater l'échec total, sa vie n'a absolument aucun sens. Ses pensées s'orientent alors vers la seule solution qu'il trouve logique: le suicide.

Mais un jour, toujours enfermé dans sa cellule d'isolement de la prison, il en¬tend parler d'un pasteur qui visite régulièrement les détenus et qui souhaite le voir. C'est le pasteur Roche de la Church of God of All Nations qu'Asmick a déjà eu l'occasion de rencontrer avant sa condamnation à cette peine de prison.

 

« Le plus beau message que j'aie jamais entendu...»

 

Il n'a aucune envie de rencontrer un pasteur mais, pour le prisonnier isolé qu'il est, il voit là l'occasion de briser la solitude, de sortir, ne serait-ce que pour un court moment, du « trou » où il se trouve,

Il accepte donc de le voir. Le pasteur Roche lui annonce l'Évangile, lui parle de l'amour de Dieu, qui veut sauver tous les êtres humains, même ceux qui sont tombés le plus bas. En partant. il lui laisse un petit livre. Dans sa grande solitude, dans sa détresse Jean-Jacques ouvre la petite brochure qui contient des portions de la Bible, et ses yeux tombent sur ce verset dans le livre du prophète Ézéchiel, au chapitre 33, verset 11 : « Je suis vivant, dit le Seigneur. Ce que je désire. ce n'est pas que le méchant meure, mais qu'il se repente et qu'il vive. »

« Le plus beau message que j'aie jamais entendu », s'exclame le bandit endurci dans sa cellule d'isolement.

Jean-Jacques Asmick avait cru que tout était fini, qu'il n'y avait plus d'espoir, et voilà que, soudain, il se trouve face à cette parole de la Bible, ce court verset qui le bouleverse, lui redonne espoir et courage. Dieu ne veut pas sa mort, mais qu’il se tourne vers lui dans une repentance profonde, qu’il change de vie.

 

Un exaucement au-delà de ce qu'il pouvait imaginer !

 

« J'ai lu et j'ai relu ce verset, raconte-t-il... Pour moi, c'était la meilleure nou¬velle que j'aie entendue de toute ma vie. Et ce jour-là, le 18 mai 2002. dans ma cellule, j'ai dit :

- Dieu, je sais que tu as dit dans ta Parole que tu as un plan de bonheur pour moi. Mon plan n'a pas marché. Alors, voilà, comme un enfant qui va vers son père avec un jouet brisé, je te demande de me réparer. »

Une prière simple, enfantine, mais une prière du fond du coeur. Une prière que Dieu va exaucer bien au-delà de ce que ce jeune Haïtien peut imaginer.

« Ce jour-là, raconte J -J. Asmick, j'ai commencé à faire confiance à Dieu, et Dieu a transformé ma vie, il m'a donné un nouveau cœur, il m'a régénéré, totalement... Ce jour-là. j'ai vécu un chan¬gement de valeurs, prenant la décision personnelle de quitter la vie de gang, en assumant toutes les conséquences..

Et le témoignage du pasteur Roche, qui continue à le voir, déterminé à lui venir en aide, confirme le récit du prisonnier :

« Un jour, raconte-t-il en parlant d'Asmick, il m'a appelé et il pleurait. Il m'a dit qu'il avait entendu l'appel de Dieu. »

Et lors de leur rencontre suivante, le pasteur trouve un détenu transformé, jusque dans l'aspect extérieur : il avait coupé sa longue chevelure tressée, voulant ainsi effacer toute trace de sa vie ancienne.

 

« Pendant longtemps, j'avais l'habitude de détruire, maintenant, nous reconstruisons ! »

 

C'était en 2002 ! La suite a montré que la conversion de Jean-Jacques Asmick était authentique, son engagement à suivre le Christ était définitif, sa transformation était totale.

Et lui, qui avait rejeté Dieu, lui qui, dans son orgueil avait cru pouvoir dominer les autres et devenir impunément un oppresseur, a senti sa misère, constatant l'échec total de sa vie sans Dieu. Dans une repentance profonde, il a saisi la main que le Seigneur lui tendait pour un nouveau départ.

Le Seigneur lui a donné, comme il le dit lui-même, « une femme extraordinaire et quatre enfants merveilleux, deux garçons et deux filles ».

Aujourd'hui, il est au service de Dieu, l'adjoint du pasteur Roche, responsable d'un centre de jeunes dans ces quartiers difficiles de Montréal qu'il connaît si bien. Il donne aussi des conférences dans les écoles pour sensibiliser les jeunes aux dangers de la délinquance.

« Pendant longtemps, conclut-il, j'avais l'habitude de détruire. Maintenant, nous reconstruisons. »

 

(Source : Les Documents « Expériences »

 

 

 

  

IRAN : RENCONTRER JESUS EN SONGE

 

En Iran, des musulmans rencontrent Jésus en rêve,

sans avoir auparavant entendu l'Évangile.

Telle est l'histoire d'Amin, chrétien iranien de langue perse.

 

En grandissant en Iran, Amin (pseudonyme) priait cinq fois par jour comme tous les autres musulmans. Il répétait des versets en arabe pour s'adresser à Allah. Mais un jour, il a commencé à remettre en question ce qu'on lui avait toujours enseigné: «Si Allah est Dieu, il devrait savoir que je ne suis pas un Arabe, s'est-il dit. Je suis perse, je suis iranien et je parle farsi. Alors pourquoi s'attendrait-il à ce que je lui parle dans une autre langue, qui est l'arabe ?»

 

Ce temps de réflexion a été une révélation pour Amin et l'a incité à exprimer une prière qu'il n'avait jamais formulée auparavant: «Dieu, si tu es vivant, révèle-toi à moi. Je veux te parler du fond de mon cœur et cela n'a plus de sens pour moi de te parler dans une autre langue que la mienne.»

 

 

Un rêve et un livre

 

Pendant sept jours, Amin a cessé de prier et a mis de côté ses réflexions sur Dieu. Mais la septième nuit, il a fait un rêve. Il a vu un homme en blanc, qui portait de longs vêtements et de longs cheveux, de couleur blanche. Quand Amin s'est réveillé, il a regardé l'heure: il était 5 heures du matin. Il a entendu sa mère et sa sœur pleurer dans la chambre et il est allé les voir pour leur demander ce qui se passait. Elles lui ont répondu: «Nous avons rêvé de Jésus il y a quelques minutes.» Amin leur a alors avoué: «J'ai aussi fait un rêve de Jésus. S'il vous plaît, partagez le vôtre avec moi!»

 

La mère et la sœur d'Amin lui ont raconté leur rêve, et il s'est mis à genoux et a commencé à pleurer. Mais l'histoire miraculeuse n'était pas terminée... Cinq heures plus tard, à 10 heures du matin, un ami de la famille a frappé à la porte. Il est entré, a posé un Nouveau Testament sur la table et a prononcé des mots interdits en Iran: «Je veux vous parler de Jésus-Christ.»

 

La mère d'Amin lui a alors demandé: «Pourquoi veux-tu nous parler de Jésus aujourd'hui? Pourquoi ne nous en as-tu pas parlé avant?» Puis elle lui a expliqué:

 

«Nous avons rêvé de Jésus cette nuit.»

 

Après avoir entendu le récit du rêve, l'ami s'est jeté à terre en pleurant. Amin et sa famille lui ont alors demandé: «Qu'est-ce qui ne va pas? Relève-toi et parle-nous!»

 

L'ami leur a confié: «Tu as dit qu'à 5 heures du matin, tu as fait ce rêve. Et moi, à 5 heures ce matin, j'ai entendu la voix de Jésus-Christ me dire: ''Lève-toi mon fils, prends ma Parole et va chez Amin. Ils sont prêts à entendre."»

 

Cet ami, un chrétien, voulait depuis longtemps apporter une Bible à la famille. Mais il avait senti un mur entre lui et la porte de leur maison. À présent, il se sentait assez audacieux pour partager l'Évangile. Alors qu'il leur annonçait la Bonne Nouvelle qui allait changer leur vie, ses amis ont été remplis du Saint-Esprit: «Nous avons tous donné notre cœur au Seigneur Jésus-Christ, et nous l'avons accepté comme notre Dieu et notre Sauveur», raconte Amin.

 

 

Suivre Jésus-Christ en Iran

 

Pendant de nombreuses années, leur faim spirituelle les a conduits à s'abreuver profondément de ce Nouveau Testament. C'était la seule partie de la Bible en leur possession. Et ils devaient la partager entre dix personnes! Amin se souvient: «Nous devions nous l'emprunter les uns aux autres. Ce qui fait que pendant trois, quatre ou cinq semaines nous ne pouvions la lire. C'est pourquoi nous avons ''creusé" dans le Nouveau Testament en lisant en profondeur sur la personne de Jésus. Je me suis senti nourri par le Saint-Esprit.»

 

La famille d'Amin a été mise en relation avec un couple de Téhéran. Il parcourait près de 1.000 km une fois par mois pour leur fournir un accompagnement pastoral: «Je me souviens de mon pasteur quand il a commencé à venir, raconte Amin. Il nous a apporté des Bibles et nous avons commencé à apprendre. Ils ont apporté un projecteur et nous mettions des chants de louange sur le mur, avec les lumières éteintes.»

 

Et même s'ils ne pouvaient que prier et chanter en silence, par peur de la police, leur foi et leur confiance ne cessaient de grandir: «À cette époque, nous n'avions pas la peur des hommes. Nous avions la crainte et l'amour de Dieu», témoigne Amin. Avec sa famille, il a créé une église clandestine, se réunissant clandestinement une fois par mois. Et le nombre de chrétiens secrets a commencé à grandir. «Nous avons partagé l'Évangile avec nos parents et nos amis. Quelques-uns d'entre eux sont venus au Christ, d'autres se sont disputés avec moi et voulaient même me frapper!», raconte Amin.

 

 

Contraint de fuir

 

Plus tard, Amin a obtenu un emploi à la National Iranian Drilling Company, en tant qu'ingénieur pétrolier. Malgré le risque, il a commencé à annoncer l'Évangile à ses collègues. Malheureusement, l'un d'eux a pris une photo de la Bible d'Amin. Il l'a montrée à son patron, qui a obligé Amine à démissionner.

Son père lui a alors dit:

 

«Tu dois quitter l'Iran au plus vite, car ils vont te dénoncer aux autorités.»

 

Amin et sa femme se sont retrouvés sur un petit bateau de pêche en route pour l'Australie. La semaine suivant leur départ, la police religieuse iranienne est venue chez son père pour arrêter Amin. Ils lui ont dit qu'Amin avait commis une faute contre le régime de la République islamique d'Iran.

 

Amin et sa femme ont quitté l'Iran et sont arrivés sur l'île Christmas. Ayant perdu sa Bible sur le bateau, il a commencé à prier pour obtenir une Bible en farsi. Amin raconte: «Après avoir prié, j'ai vu un homme et une femme et j'ai ressenti quelque chose de différent chez eux. Après les avoir salués je leur ai demandé: ''Êtes-vous chrétiens ?''. Et ils ont répondu: ''Oui, nous le sommes. Comment le savez-vous?'' Alors je leur ai avoué: "Moi aussi, je suis chrétien."»

 

Ils se sont serrés dans les bras et ont pleuré ensemble. L'homme et les femme étaient aumôniers et les premiers chrétiens qu'Amin a rencontrés en Australie. Ils étaient aussi la réponse à sa prière. Amin leur a demandé: «Je voudrais une Bible en persan.» Ils lui ont répondu: '«Il ne nous reste qu'une seule Bible, et c'est une Bible persane!» Ils ont ouvert leur sac et lui ont remis une Bible toute neuve, emballée dans du plastique. Amin était ravi.

 

Les aumôniers lui ont avoué: «Vous avez prié pour une Bible persane et nous avons prié pour qu'un chrétien iranien nous aide à partager la Bonne Nouvelle avec les personnes d'origine musulmane!» Dieu les avait souverainement réunis.

 

 

Pêcheur d'hommes

 

Amin a commencé à animer une étude biblique avec quatre personnes. Puis le groupe s'est développée jusqu'à 50 personnes, qui sont venues au Christ sur l'île Christmas. Ces convertis continuent à amener d'autres musulmans au Royaume de Dieu.

 

Après avoir étudié au collège biblique, Amin et sa femme ont implanté une église à Brisbane: The Grace Persian Church. Ils ont ensuite implanté trois autres églises à Melbourne, Sydney et Adélaïde.

 

Mais le cœur d'Amin continue de soupirer pour le peuple iranien: «L'église d'Iran est celle qui croît le plus rapidement dans le monde en ce moment, explique-t-il. Mais elle est dans une situation très difficile. Je prie pour que les portes de l'Iran soient ouvertes, afin que je puisse y retourner. Cela fait presque 10 ans que je suis en Australie. Je n'ai pas de résidence permanente. Mais Jésus-Christ ne nous a pas promis ce monde: nous ne sommes que de passage ici.»

 

PORTES OUVERTES

 

 

 

 

TEMOIGNAGES DE CHRETIENS PERSECUTES

 

Gédéon (Erythrée)

 

« Le gouvernement m’a emprisonné à cause de ma foi. Quand ils m’ont arrêté, ils m’ont mis dans une cellule de prison mesurant 2 mètres sur 1. Pendant des mois, je suis resté là, dans cette chambre étroite sans fenêtres. Pendant les trois premiers mois de notre emprisonnement [avec les membres de sa communauté], ils nous ont violemment battus. Nous étions appelés aux moments où nous nous y attendions le moins pour être battus.

 

Ensuite, j’ai été emmené dans un autre camp de prisonniers, un endroit extrêmement chaud où il faisait en moyenne 40 degrés. J’ai dû ramasser du bois, des pierres, travailler dans la construction de maisons. Nous étions traités comme des esclaves. Comme j’ai refusé de renier Jésus, ils ont prolongé mon temps de prison.

Un jour, nous avons été relâchés et ils ne nous ont toujours pas dit pourquoi nous avions été arrêtés. Ils nous ont avertis : « Si on vous retrouve encore dans une église, vous serez tués ».

 

La douleur que j’ai ressentie pendant ces années d’emprisonnement et de travail forcé m’a traumatisé. Je pensais que je resterais en prison toute ma vie. Dans cette souffrance, j’ai recherché la face de Dieu. J’ai prié. En prison, j’ai eu la bénédiction de rencontrer d’autres chrétiens et dans le camp de prisonniers, des gardes ont accepté Jésus !

C’est pour le Christ que je vis. C’est ma vocation.

 

Mon ministère a grandi après ma libération. Quand je regarde en arrière, je vois que Dieu m’a fait grandir grâce à la prison. Oui, l’Eglise grandit. La persécution ne fait pas diminuer la puissance de Dieu ! » 

 

 

Rebekah (Sri Lanka)

 

Ce dimanche de Pâques 2019, Rebekah se trouvait à l’église Zion de Batticaloa, au Sri Lanka. Mais la fête a tourné au cauchemar lorsqu’un terroriste kamikase portant des explosifs a pénétré dans le bâtiment. Trois églises et des hôtes ont été ciblés simultanément ce jour-là, faisant plus de 250 morts et des centaines de blessés. Rebekah a été brûlée au troisième degré. Sa sœur, son beau-frère et son neveu ont été tués.

 

Malgré cette épreuve terrible, tous ceux qui la côtoient ont constaté que Rebekah fait preuve d’un courage extraordinaire. Voici ce qu’elle déclare : « J’ai tellement de paix dans mon cœur ! Je sais que Dieu fait tout pour notre bien parce que je l’ai expérimenté dans ma vie. » Rebekah s’est mariée en avril dernier, avec le fils d’un pasteur. Elle doit encore subir des opérations chirurgicales. Prions pour sa guérison totale.

 

Manga (Nord-Est du Nigéria)

 

Manga a été agressé par Boko Haram (groupe extrémiste au Nord du Nigéria) et son père a été tué sous ses yeux. Il nous raconte son histoire :

 

« Voilà comment ça s’est passé. Ma mère et les plus jeunes enfants étaient dans la maison. Les assaillants nous ont emmenés hors de notre terrain, mon père, mon frère et moi. Après nous avoir attaché les mains dans le dos, ils ont essayé de nous ouvrir la gorge avec un couteau. Ils ont décapité mon père, ils ont séparé sa tête de son corps. Ils sont ensuite passés à mon frère. Très vite, il a fait semblant d’être mort, et ils l’ont laissé. Moi, à cause de la douleur insupportable que je ressentais d’avoir vu mon père être décapité, je me suis débattu. Quand ils ont vu que j’avais des coupures partout au niveau du cou, ils ont pensé qu’en quelques instants j’allais me vider de mon sang et ils sont partis. Dieu a eu pitié de moi.

 

Nous avons vécu ce drame parce que nous sommes chrétiens. Ils essaient de nous avoir à l’usure, de nous tuer et de s’emparer de nos biens. Ils nous ont demandé de renier notre foi, de nous tourner vers l’islam. Notre père a refusé. Pour lui, rien n’avait plus de valeur que vivre pour le Christ et il croyait que la mort était un gain. Il n’a pas renié tout ça, même au moment de sa mort. Il était comme ça, notre père. Les terroristes nous ont alors demandé à mon frère et moi de renier notre foi et nous avons également refusé. J’ai dit que je ne renierais pas Jésus, que si je devais mourir, ce serait comme mon père, en chrétien. Ils ont répondu : « Alors on va vous tuer. » Mais nous sommes toujours vivants pour attester de la gloire de Dieu ! »

 

(Source : Portes Ouvertes) 

 

 

UN MIRACLE, ET QUEL MIRACLE !

 

« Seul Dieu a pu faire cela… »

 

« Vous avez une grande tache au poumon gauche et une au poumon droit. Il faut cesser immédiatement le travail et rester huit mois au lit. »

Le verdict du médecin qui ce jour-là examinait Arturo Jimenez Peres, un jeune gitan espagnol, était clair, mais Arturo ne comprit pas tout de suite la gravité de son cas.

Pourtant, il se sentait bien malade, et depuis quelque temps, il crachait du sang chaque fois qu’il toussait.

 

Arturo Jimenez, à cette époque, ne connaissait pas Dieu. Il se décrit comme « un voyou, qui travaillait dans les bars, qui menait une vie de péché, loin de Dieu... »

« J'étais devenu si méchant, raconte-t-il, qu'un jour je me suis disputé avec mes parents et m'étant fait faire un passeport, j'ai quitté l'Espagne. »

 

Non pas l'aventure mais le sanatorium

 

Et c'est là, arrivé à la frontière française, que la douleur à la poitrine l'incite à consulter un médecin qui découvre donc une tache sur chaque poumon.

Ce n'est cependant qu'en allant voir un de ses frères pour lui raconter la conclusion du médecin et pour lui demander aussi de l'héberger, qu'il commence à comprendre que son état est bien plus grave qu'il ne le pense.

Son frère, réalisant tout de suite que son jeune frère est tuberculeux, voit le danger que cela représente pour lui et sa famille de l'accueillir, et au bout de quelques jours, il le met à la porte.

Arturo se présente alors au dispensaire de la ville où les médecins l'orientent tout de suite vers un sanatorium. Il y rencontre des hommes qui se lamentent et qui pleurent parce qu'ils n'ont pas le droit de rentrer chez eux.

Mais malgré tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, il ne réalise pas encore tout à fait la situation et se demande pourquoi on l'a mis là.

La réponse, terrifiante, lui ouvre enfin les yeux sur l'état de ses poumons : 

« Tu es pire que tout le monde. Il y a quelques mois tu avais des taches, maintenant tu as des trous. Ici, on reste un an et demi quand on a des taches, et quand il y a des trous, on enlève le poumon. »

 

Contagieux...

 

Lorsqu'il entre au sanatorium, il emporte une Bible qu’un membre de sa famille, récemment converti, lui a donnée. Il la lit pour oublier sa misère, pour penser à autre chose qu'à ce mal qui le ronge.

Pleinement conscient désormais du danger qu'il représente pour tous ceux qui sont en contact avec lui, il est désespéré en pensant à ses neveux, les fils de son frère chez qui il a logé récemment pendant quelques jours. Si jamais il leur a transmis la tuberculose, il est décidé à mettre fin à sa vie en se jetant par la fenêtre du quatrième étage. Heureusement, un examen médical des enfants de son frère les rassure tous : aucun n'a contracté la terrible maladie.

Dans sa crainte de contaminer d'autres, il repousse même ses parents.

 

Un prédicateur qui prie pour les malades

 

Mais ceux-ci lui parlent de l'Évangile et notamment de prédicateurs qui prient pour les malades, et dans sa détresse, il accepte la visite d'un serviteur de Dieu gitan.

Ce pasteur lui parle de l'amour de Dieu, de sa puissance, iI lui fait part de plusieurs témoignages de guérison afin de susciter la foi chez le jeune gitan. A peine a-t-il terminé qu'Arturo s'exclame :

« Si le Seigneur veut, il peut me guérir. S'il me guérit, ça, me plairait de servir un tel Dieu ».

- Non seulement le Seigneur va te guérir, lui répond le pasteur, mais un jour tu le serviras..., et avant de le quitter, il prie en lui imposant les mains.

C'est une prière qui touche profondément le jeune tuberculeux... il est certain de vivre là un moment inoubliable, il sent la puissance de Dieu, sa présence.

Le pasteur, lui, est convaincu que Dieu a répondu à la prière et il se réjouit déjà de l'exaucement.

« J'ai aujourd'hui plus de joie que si la maison Mercedes m'avait offert une voiture neuve, parce que je sais que le Seigneur t'a guéri..., dit-il. Tu peux te faire examiner par tous les médecins que tu veux, car le Seigneur t'a guéri. »

Une immense joie dans son cœur, Arturo dort cette nuit-là tellement bien qu'en se réveillant il a l'impression que la nuit n’a duré qu’une seconde.

Il continue à prier, et il ne prend plus ses médicaments…

 

« Pas une seule fois dans ma carrière, je n’ai vu cela… »

 

Ce n'est qu'au bout d'un mois qu'il est convoqué pour passer de nouvelles radios. En les examinant, le médecin est tout perplexe. Il ressort les clichés faits précédemment et il compare.

Étonné, il s'interroge :

« Comment est-ce possible qu'on ne voie ni trou, ni cicatrice ? »

Arturo, pleinement convaincu d'être guéri, ne peut pas s'empêcher de rire devant le médecin qui, fâché, s'exclame :

« Quand un médecin parle, c'est sérieux. »

Puis, il appelle un autre médecin, une femme, qui elle aussi, en comparant les radios récentes avec les plus anciennes, est toute surprise…

Le médecin qui suit Arturo décide alors, dans un souci de vérification, de faire un examen supplémentaire, une tomographie.

Quelques jours plus tard, le patient est à nouveau convoqué auprès du médecin : le résultat de la tomographie est arrivé...

Elle confirme la guérison totale du jeune gitan, et le médecin ne peut que reconnaître une intervention miraculeuse :

« Ce qui s'est passé, dit-il, c'est seulement Dieu qui a pu le faire, parce que pas une seule fois dans ma carrière, je n'ai eu un cas comme celui-là. »

Personne, en effet, ne pouvait contester le miracle : lorsque Arturo est entré au sanatorium, tous les examens confirmaient qu'il était effectivement atteint de tuberculose, tous les résultats d'analyses étaient positifs, il était très contagieux, maintenant, tous les examens et résultats prouvaient le contraire.

 

Du sanatorium à l'église

 

Sa feuille de sortie en main, Arturo peut quitter le sanatorium un dimanche matin. Il se rend directement à l'église pour le culte dominical où il rencontre le pasteur qui a prié pour lui. C'est un grand moment de joie où, ensemble, ils louent te Seigneur pour sa grâce.

Fidèle à sa promesse, Arturo est devenu prédicateur de l'Évangile, consacrant sa vie au service de ce Dieu qui était intervenu de façon si miraculeuse dans sa vie.

 

Les Documents « Expériences »

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Le « dur de Barbès » mourait dans sa cellule de prison

 

« Individu extrêmement dangereux, à surveiller nuit et jour » ; l’écriteau apposé sur la porte de la cellule ne laissait guère de doute sur le détenu qui s’y trouvait enfermé.

En effet, l’homme en question, ce parrain du crime organisé, dont le nom faisait trembler de Pigalle à Barbès et dans tout le milieu à Paris, telle une bête sauvage prise au piège, n’était plus qu’animé par la haine, le désir de vengeance… prêt à agresser quiconque se présentait.

 

 

Des plaies ouvertes… sur un cœur de pierre

 

          La vie de gangster de cet ancien légionnaire semblait avoir subi son ultime coup d'arrêt. A nouveau condamné à treize années de prison, l'horizon était définitivement noir... sans issue sinon la mort. Pas question de l'attendre entre quatre murs... Il déciderait lui-même du jour, de l'heure… emportant avec lui sa haine, son dégoût de la vie et ce sentiment d'injustice qu'il avait accumulés depuis son enfance... mais également ces questions toujours sans réponse, plaies ouvertes sur ce « cœur de pierre » :

          « Pourquoi ne suis-je pas comme les autres ? »

          « Pourquoi n'ai-je pas de mère ? »

          « Pourquoi ne me suis-je pas marié avec cette jeune fille que j'aimais, pour une histoire d'argent ? »

          « Pourquoi, pourquoi...? »

          Las de souffrir, las de haïr, à l'heure du coucher, ayant attendu que tout soit calme, il sortit une demi-lame de rasoir qu'il avait réussi à cacher dans le pli de son pantalon et s'ouvrit une artère du bras. Avec acharnement, il coupait dans tous les sens, comme s'il avait voulu couper le bras entier. Le sang coula sur la paillasse, sur le sol de la cellule, puis sous la porte jusque dans le couloir. Sentant la vie s'en aller comme lorsqu'on sombre dans un sommeil doux, profond, il perdit conscience...

          Ainsi s'achevait une triste existence, faite de souffrances, commencée quelques mois avant la première guerre mondiale. N'ayant jamais connu son père, mort noyé dans un tragique accident, abandonné, placé à l'assistance publique à l'âge de 3 jours, le jeune Gaston connut une enfance privée de toute affection. Enlevé de l'école à 13 ans malgré de bons résultats, il dut dès lors travailler dur dans des fermes dix à douze heures par jour, dormant avec les chevaux, rejeté de tous... car il était différent ! Les années passant, les souffrances s'accumulant, la révolte grandit en lui…

 

 

« Tu es un boueux »

 

          A 17 ans pourtant, la vie sembla enfin lui sourire... La jeune fille, d'une famille de fermiers fortunés, dont il était profondément épris, partageait ses sentiments... les deux jeunes désiraient désormais unir leur vie. Mais les parents s'y opposèrent violemment. Le conflit fut si vif que la jeune fille tomba gravement malade... « Si vous continuez ainsi, dit le médecin aux parents, votre fille va mourir ». Devant un tel avertissement, le père alla trouver le jeune homme : « Voilà, dit-i1, c'est une catastrophe pour notre famille, tu n'as pas de nom, tu n'as rien, tu es un boueux... c'est une déchéance pour nous. Tu n'as qu'à t'engager dans l'armée. Je

t'aiderai pour que tu aies des galons... »

          Sans attendre, Gaston s'engagea dans l'armée de l'air. Il avait 18 ans et un seul but, réussir afin de pouvoir épouser celle qu'il aimait... Mais rapidement tout parut se liguer contre lui. Un jour, n'en pouvant plus, il répondit aux provocations d'un adjudant qui n'avait de cesse de le poursuivre de son ire... Mis aux arrêts, il perdit tout espoir de monter en grade... La possibilité de satisfaire à la condition sine qua non à son mariage, s'éloignait....

          Dès lors, il se porta volontaire pour la Syrie… Mais à la fin de son engagement, ayant une brève entrevue avec la jeune fille, il s'entendit dire : « j'avais assuré mes parents de ma certitude que vous auriez des galons à cause de l'amour que

vous aviez pour moi ! Vous n'en avez pas eu ; nous devons arrêter là, nous nous revenons là-haut ! »

          Là, brisé, désespéré, révolté, Gaston ne vit que deux issues possibles : se suicider, en allant se jeter dans l'Orne, ou bien devenir gangster. La révolte l'emporta et il opta pour la seconde solution.

          A partir de ce moment-là, ce fut un terrible engrenage qui allait le conduire à une déchéance rapide. Parti à Paris, fréquentant des gens de mauvaise vie, il commença à boire beaucoup, à se battre. Six mois seulement après son arrivée dans la capitale, il fut arrêté et condamné à cinq années de réclusion.

 

 

« L'intelligence au service du mal »

 

          Puis vint la guerre. Il s'engagea dans la Légion où il retrouva bien d'autres voyous... Après la guerre, avec eux, il franchit un pas supplémentaire vers le grand banditisme. Ils mirent en place de véritables bandes avec des hommes de « grande capacité et à l'intelligence au service du mal et du crime organisé ».

          Brassant beaucoup d'argent, disposant d'un très grand entregent dans le « milieu »... Gaston possédait enfin une demeure, un pavillon à Courbevoie dans la banlieue parisienne, un statut dû à la crainte qu'il inspirait... Jusqu'au jour où un nouveau braquage d'une banque tourna mal… Pris en chasse alors qu'il s'en allait avec son butin, il fut stoppé par un barrage de police ... la fusillade éclata... Cette fois-ci Gaston ne put s'échapper… mais n'hésita pas à payer les plus grands avocats pour sa défense... Quand l'argent finit par manquer, ceux-ci se retirèrent et il se retrouva seul face à ses juges. La sentence avait été sans appel: « Monsieur Gaston Loret, vous êtes condamné à treize ans de prison ferme... »

          Il fut incarcéré, et les années passèrent…

 

 

Une voix m'a dit: «tu es gracié »

 

          C'est là, alors que, dans son extrême détresse, il avait choisi de commettre l'irréparable et que le sang coulait maintenant abondamment même en dehors de sa cellule, que le Christ vint à son secours. Alors qu'il croyait que tout était fini pour lui, il fit, cette nuit-là, la plus extraordinaire expérience de sa vie :

          « Peu de temps après, une lumière resplendissante est venue dans ma cellule. Je me voyais dans une cellule de condamné à mort et j'attendais le bourreau. Je devais payer le prix de mes crimes, de toutes les horreurs que j'avais pu commettre. Mais au lieu du bourreau qui logiquement aurait dû venir me chercher pour me couper la tête, c'est trois personnes à la ressemblance frappante qui sont venues, trois grands personnages majestueux qui s'avançaient. Une main m'a touché l'épaule et une voix m'a dit : « tu es gracié », puis tout s'est éteint. »

          De façon miraculeuse, Gaston Loret survécut malgré tout le sang qu'il avait perdu. Le lendemain, il se réveilla à l'infirmerie. Il vit autour de lui le directeur de la prison, l'aumônier, le surveillant, le chirurgien. Tout de suite, il leur dit : « j'ai vu le

Seigneur ! »"

 

 

Sa prison... un lieu de témoignage

 

          Son visage n'était plus le même, car bien que d'une pâleur extrême, désormais il rayonnait...

          Mais le changement le plus extraordinaire était intérieur... Quelque chose d'inouï s'était passé : lui qui auparavant les détestait tous, voulait maintenant les embrasser. Il n'y avait plus aucune haine dans son cœur, même plus l'ombre d'un mauvais sentiment.

          A partir de ce moment, tout fut changé dans sa vie. Il lui restait encore de nombreuses années de peine à purger, mais la prison n'était plus pour lui un lieu de désespoir. C'était un heu de témoignage, un lieu de service. Il parlait à tous de ce que Dieu avait fait pour lui, et un mois plus tard, quatorze autres détenus priaient avec lui. Tout le monde était obligé de reconnaître qu'il était totalement transformé. Bientôt, on lui confia un certain nombre de tâches dans la prison : il s'occupa de la bibliothèque, fit de la comptabilité, aida les aumôniers. Il se sentait tellement utile qu'il ne voulait plus sortir. Lorsqu'un autre détenu traversait un drame, on venait le chercher pour qu'il puisse lui parler, le secourir.

          Quelques années plus tard, Gaston Loret sortit définitivement de prison.

          Avec 100 000 anciens francs qu'on lui avait prêtés, il acheta une camionnette et commença à travailler comme ferrailleur. La bénédiction l'accompagna et son entreprise devint prospère par un travail sérieux, persévérant.

 

 

« Une vie désormais à la gloire de Dieu »

 

          Ayant définitivement coupé avec son passé, il refusait catégoriquement toutes les tentations et propositions, même pour aller boire un verre dans un bar ou jouer aux cartes... Sa vie devait désormais être à la gloire de Dieu.

          La vision qu'il avait eue en prison était gravée à jamais en lui, servir Dieu et son prochain était son seul désir. Il consacra sa vie, son temps, ses biens, à la propagation de l'Évangile, aidant généreusement différentes œuvres, notamment des orphelinats aux Indes… Apportant sans relâche le témoignage de sa vie transformée, il fut l'occasion pour beaucoup de découvrir Jésus-Christ comme leur Sauveur et Seigneur.

          « Fais-moi connaître le pouvoir d'aimer les autres comme j'ai connu la haine . » Cette prière ardente, que Gaston Loret a révélé avoir fait monter vers son Seigneur une multitude de fois après sa conversion, résume à elle seule la transformation que Dieu avait opérée dans son cœur.

          Celle qui devint quelque temps plus tard son épouse, Jacqueline, ainsi que ses deux enfants qui naquirent de cette union, furent les premiers témoins de cette vie transformée : « C'était un très bon papa, attentif et plein d’amour, très attaché à son foyer, sans cesser toutefois de s'occuper des affaires du Seigneur... il a laissé de précieux souvenirs a ses enfants et à moi-même », écrivait-elle dans une lettre émouvante adressée en janvier 2009 à l’auteur de cet article.

          Ainsi, jusqu'à sa mort, le rayonnement humble et fidèle de Casson Loret fut la preuve d'une page définitivement tournée, preuve aussi de la puissance de Dieu pour faire toutes choses nouvelles dans la vie de celui qui vient à lui.

 

E.C. (Source: Les Documents « Expériences »)

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 Officier de l'armée britannique, devenu mercenaire…

 

Après avoir échappé à tant de tueries,

il ne voyait pas d’autre issue que le suicide

 

          “Je veux apporter ce témoignage uniquement pour glorifier Dieu, parce qu'il a touché ma vie, dans son amour et sa grâce, m'a montré le vrai chemin, la vraie vie.”

 

          A l'âge de 19 ans, Jeremy Blatch commençait une carrière militaire en Angleterre, son pays natal. Diplômé de l'Académie britannique, il devint officier, et un avenir brillant s'ouvrait devant lui.

          Mais pour avoir, en état d'ébriété, cassé des vitrines et blessé plusieurs personnes dans un accident de voiture, il dut quitter sans bruit l'armée et rechercher un emploi hors de son pays, où il ne ferait plus la honte de son régiment.

          C'est alors que J. Blatch se lança dans une carrière de mercenaire, qui allait faire de lui un instrument à tuer, un « drogué du risque» comme il le dit lui-même, et finalement le conduire au bord du désespoir.

          “J'ai donc commencé une vie où je le réalise maintenant — j'étais esclave de Satan. Je me suis lancé dans une carrière de mercenaire, qui allait durer quinze ans ”, confie-t-il.

 

Au cœur des combats les plus féroces

 

          “ J'ai participé en tant que tel à plusieurs guerres, au Moyen-Orient, au Vietnam... Ces quinze années ont été une suite infernale de tueries. Je ne sais pas combien de personnes j'ai tuées, directement ou indirectement dans ces combats... mais j'y trouvais toujours une explication rationnelle, parce qu'il y avait toujours une forme de logique qui conduisait à ces actes de guerre.

          Après quinze années, j'en ai eu assez. J'étais détruit, tellement j'avais tué ! J'avais pris part à tant de combats ! Aucune guerre ne m'avait paru trop dangereuse.”

          J. Blatch était devenu une “légende vivante” pour ceux qui l'entouraient, parce que, dans les situations les plus périlleuses, les combats les plus féroces, il s'en sortait toujours, alors qu'il voyait ses camarades disparaître les uns après les autres.

          “ Aujourd'hui, je réalise que le Seigneur m'a gardé. Mais, à l'époque, je ne comprenais pas pourquoi, bien que prenant des risques de plus en plus grands, je n'étais jamais tué, alors que la plupart de mes camarades finissaient par l'être. Mais j'étais usé, épuisé...”

          Une place très intéressante — de conseiller auprès du gouvernement — lui fut alors offerte. Il refusa cette proposition, car il ne voulait pas faire de la politique.

          J. Blatch se maria à une psychologue, pensant qu'une femme exerçant un tel métier allait pouvoir l'aider à trouver un équilibre de vie. Mais le mariage échoua et ils divorcèrent.

          Il tenta vainement de refaire sa vie avec une autre femme, et de mener une existence normale. Il avait entre-temps monté une entreprise d'import-export avec un associé, à Gibraltar.

 

“ Ne me dis pas adieu, ne te suicide pas ”

 

          Son deuxième mariage finit aussi par échouer, au bout de dix ans.

          La semaine même où il dut quitter la maison familiale, en n'emportant qu'une petite valise contenant quelques vêtements, il perdit aussi sa société son partenaire : était parti avec l'argent. En quatre jours, tout s'était effondré. Il n'avait aucun ami. Il était à la rue, sans argent. Il ne voyait alors pas d'autre issue que le suicide.

          Il réussit à trouver une arme et s'en alla sur la plage pour mettre fin à ses jours. Avant de passer à l'acte, il téléphona à sa première femme pour lui dire adieu. Elle tenta de le raisonner.

          “ Ne me dis pas adieu, s'écria-t-elle, ne te suicide pas, mais prie le “Notre Père” ”.

          “ Inexplicablement, je me suis mis à genoux sur le sable, et me suis dit que je pouvais toujours dire le “ Notre Père ” avant de me suicider, que cela ne pouvait pas faire de mal, ni changer rien à rien. Mais quand j'ai commencé, je n'ai plus pu m'arrêter : j'ai répété le “ Notre Père ” jusqu'à ce que je tombe de sommeil, sur place.”

 

« ]'ai demandé à Dieu de me délivrer »

 

          A son réveil, l'idée de mettre fin à ses jours l'avait quitté. Pendant deux journées entières, il erra sans but. Il finit par entrer dans une église protestante où il avait assisté à une cérémonie de baptême quelques semaines auparavant. Il s'assit, et pendant longtemps, il ne put rien faire d'autre que pleurer.

          Il demanda ensuite à rencontrer le pasteur. Celui-ci était en voyage et il ne put le voir qu'une semaine plus tard. Il lui parla alors longuement, en pleurant encore abondamment.

          “ Tout au long de l'année qui a suivi, j'ai assisté aux offices. Ce pasteur est devenu mon ami. Je n'avais presque plus rien, sinon un tout petit peu d'argent. Mais j'ai donné ma vie à Dieu, je lui ai demandé d'en prendre la direction, de me délivrer, et de m'utiliser à son service si quelque chose de bon en moi pouvait lui être utile. ”

          Plus tard, J. Match put remonter sa société. Chaque dimanche, il se levait à 5 heures  pour prendre le bus, afin d'aller à l'office de l'église. Ces rencontres avec des chrétiens devinrent le rayon de soleil de ses semaines !

 

De nouveau au bord du gouffre

 

          Puis son ami pasteur et sa famille durent partir pour Bruxelles, et il dut quitter la maison où ils l'accueillaient. Il trouva une petite pension de famille dans la ville de La Linea.

          Le jour du départ de la famille pastorale, un samedi, il rentra dans cette petite chambre... et ce soir-là, ses vieilles craintes, ses vieux doutes, sa détresse rejaillirent soudain. Il sentait qu'il allait à nouveau entrer dans la spirale du désespoir, du suicide.

          Tandis qu'il prenait sa douche, les pensées se bousculèrent dans sa tête. 11 trouvait étrange qu’un homme comme lui, qui avait tué tant de gens, qui avait tant risqué sa vie, et avait tant de fois échappé à la mort, puisse songer à nouveau à se suicider.

          Il cria alors à Dieu:

            “ Ne m'abandonne pas maintenant. Tu ne peux pas me laisser après m'avoir conduit jusqu'à ce point ”.

          Et au moment où il sortit de la douche, il entendit de la musique : on jouait de la guitare dans la rue.

          Il descendit, et là, sur la place de La Linea, il vit une grande estrade, avec une banderole affichant les lettres REMAR (œuvre chrétienne protestante qui aide notamment d'anciens drogués et autres exclus à s'insérer dans la société) ; des jeunes chantaient.

 

Il annonce à son tour l'Evangile dans la rue

 

          Il y retourna trois soirs de suite. Il écouta avidement l'annonce de l’Évangile.   Les larmes ruisselaient de ses yeux, mais il n'osait pas prendre contact avec ces jeunes chrétiens.

          Le troisième soir, il écoutait toujours, les yeux clos, quand il sentit une main se poser sur lui et quelqu'un lui dit:

          “ Nous vous avons observé pendant ces trois soirs. Ne restez pas seul, venez avec nous prendre un sandwich! ”

          Ce fut le déclic. “ Je suis allé. Je les ai rencontrés. Et le Seigneur — je sais aujourd'hui que c'est lui — m'a mis à cœur de faire de l'évangélisation dans la rue par la musique, avec l'Église que je connaissais — l'Église Presbytérienne d’Écosse – et  REMAR, ensemble !

          Je suis rentré chez moi rempli de joie, à 4 heures du matin. ”

          Ses angoisses, ses doutes, ses pensées de suicide l'avaient quitté.

          Il apprit à connaître le pasteur Paco Gomez, responsable de REMAR à Séville, qui l'aida beaucoup par la suite et devint un véritable ami.

          Il participa à plusieurs campagnes d'évangélisation.

          “ J'avais demandé au Seigneur de m'utiliser, s'il le voulait. Il m'a fait la grâce de pouvoir parler aux gens de la vérité, et de voir des âmes se donner à Christ. Je bénis chaque jour le Seigneur de m'avoir fait rencontrer Paco pour m'aider, pour me faire “ grandir dans le Seigneur ”, afin qu’ensemble nous le servions efficacement ! ”

 

(Source Les Documents “Expériences”)

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 « TOI, T’ES UN BON A RIEN, ON NE POURRA RIEN FAIRE DE TOI »

 

          Plus tard, dans sa prison canadienne, M. Lewis pensait que tout était fini pour lui…

 

          « Toi, t’es un bon à rien, on ne pourra rien faire de toi ». Le jeune Monty Lewis entendait souvent ces paroles de la bouche de son père, un homme extrêmement dur et alcoolique. M. Lewis était né en Nouvelle-Écosse, au Canada, en 1945. Sa mère l’aimait vraiment, et avait essayé de lui donner une bonne éducation. Mais à maintes reprises, dès son enfance, Monty avait été témoin de scènes insoutenables, où sous l’empire de la boisson, son père battait sa femme jusqu’au sang. Une haine féroce avait alors rempli son cœur.

 

 

Il voulut tuer son père

 

          Très jeune, il devait préparer les boissons de ce père violent, un mélange d’alcool, de café et de sucre. Il devint rapidement « expert » dans ce genre de préparations et y prit goût lui-même. A cinq ans, en cachette, il avait bu son premier verre d’alcool, et aussitôt, un sentiment de force l’avait envahi. Il n’était plus ce « bon à rien », méprisé, mais il se sentait plus fort et meilleur que les autres, sentiment illusoire qu’il devait ressentir par la suite chaque fois qu’il buvait de l’alcool.

          Il apprit aussi à se battre, jeune adolescent, il aimait voir le sang couler et ne manquait aucune occasion de se bagarrer. Un soir, rentrant à la maison complètement ivre, il se saisit d’un fusil pour tuer son père. Comme il avait beaucoup bu, il eut un malaise et ne put heureusement commettre l’irréparable. Il fut réveillé par la police qui lui mit des menottes pour le conduire au poste. Cette fois-là, après plusieurs comparutions devant le tribunal, il en fut quitte pour une bonne amende et un sévère avertissement.

          Très tôt, il quitta le domicile familial pour vivre à Halifax. Il réussit à trouver un travail dans un centre de soins, où il apprit à inhaler de l’oxygène pur et à s’adonner à une consommation sans frein de somnifères et autres barbituriques.

 

 

Un seul but : se procurer sa « dose » quotidienne

 

          Quelque temps plus tard, à Toronto, un vendeur de drogues l’initia à l’usage de l’héroïne.

          Une nouvelle étape qui accéléra sa déchéance : cette drogue dure, en alternance avec de la marijuana, du hasch, du LSD… enferma Monty dans une dépendance totale. Sa vie n’avait désormais qu’un but : se procurer chaque jour suffisamment de drogues pour échapper au monde réel et entretenir une illusion de liberté. Sous l’emprise de l’alcool et de la drogue, il était d’une extrême violence. Les bagarres étaient quasi quotidiennes et, un matin, la police trouva Monty dans la rue, à demi mort. Cette fois-là il avait trouvé plus fort que lui. Battu avec une bouteille cassée, il avait perdu presque tout son sang et fut sauvé in extremis.

          Encore une fois, il eut l’occasion de réfléchir sur sa vie. Il était dans un désespoir total. Il voulait changer, mais toutes ses bonnes intentions ne servaient à rien : il était esclave !

          Il vivait dans un monde d’angoisse et s’imaginait que tout le monde cherchait à le tuer. Il restait parfois des jours et des jours enfermé dans son appartement, un fusil à canon scié à ses côtés. A un moment donné, il resta une semaine entière sans dormir.

          Comme « dealer », il était recherché par la police partout au Canada, et il avait des ennemis même dans les milieux de la drogue. Il réussit à leur échapper jusqu’au jour où une jeune droguée le dénonça. Lorsqu’il sut qu’il avait été trahi, et qu’un groupe de voyous avait juré sa perte, il descendit dans la rue, animé d’une rage folle, incontrôlable. Se servant de la crosse de son fusil, il frappa aveuglément plusieurs hommes, blessant sérieusement certains d’entre eux.

 

 

« Dieu, j’ai tout essayé »

 

          Quelques jours plus tard, la police faisait irruption dans son appartement. L’heure de rendre des comptes était arrivée. Il fut arrêté et conduit au « trou », une cellule particulièrement sinistre du London Detention Center, dans l’attente d’un transfert vers une autre prison. Durant de longues heures d’insomnie, il eut le temps de passer sa vie en revue et de mesurer tout le chemin parcouru depuis son enfance : l’alcool, la drogue, la violence, la délinquance… l’avaient conduit dans un chemin sans issue.

          Cette nuit-là, il craignit fort d’être arrivé au bout. Tout à nouveau, le désespoir et la peur le submergèrent. Il voulut se suicider, mais dans la cellule, il ne trouva rien qui lui permette de passer à l’acte.

          Alors, dans l’angoisse de la mort, imaginant que les gardes de la prison venaient pour le tuer, ne voyant aucune issue, il pensa soudain à Dieu. Il n’avait pas d’autre recours. Il ne savait pas formuler une prière, mais un cri monta du fond de son cœur : « Dieu, j’ai tout essayé, et je ne sais même pas si tu existes… Mais Dieu, donne-moi la force de mourir comme un homme quand ils viendront me tuer. »

 

 

Quelqu’un l’attendait dans sa cellule

 

          Il ne comprit pas ce qui se passa à ce moment-là, mais pour la première fois depuis de longues années, l’angoisse fit place à la paix. Il s’allongea sur le sol de la cellule, et s’endormit d’un sommeil profond. Le lendemain, à son réveil, une grande surprise l’attendait : quelqu’un était là, dans sa cellule. C’était un aumônier des prisons, le brigadier Vic Greenwood de l’Armée du salut. Il lui dit simplement :

          « Monty, Jésus-Christ veut vous pardonner tous les péchés que vous avez commis. »

          Cette fois-ci, Monty était prêt. Toute son arrogance avait disparu. Il avait tout fait pour essayer lui-même de remplir le vide de son cœur, il avait refusé l’idée même d’un Dieu, mais il avait échoué. Il n’était qu’une loque, un débris humain que la drogue, l’alcool, la violence… avaient détruit.

          En pleurant, il fit monter vers Dieu une prière toute simple mais profondément vraie :

          « Seigneur Jésus, pardonne-moi… tout le mal que j’ai commis, viens dans mon cœur, dans ma vie, deviens mon Sauveur et mon Seigneur, donne-moi la force de devenir la personne que tu aurais voulu que je sois. »

          A ce moment-là, à nouveau, comme la veille, une paix incompréhensible le remplit ; et il comprit qu’il n’aurait plus jamais besoin de drogues : le vide de son existence était comblé.

          Certes, il y eut encore des difficultés. Il lui fallut tout un ré-apprentissage de la vie. L’abus de drogue et d’alcool avait laissé des traces profondes. Il voulait lire la Bible, mais lorsqu’il arrivait au deuxième mot d’une phrase, il avait déjà oublié le premier. Mais peu importe : il persévérait. La Bible devint sa compagne de tous les instants, et petit à petit, il retrouva non seulement la faculté de lire, mais aussi tout ce qu’un long usage de drogue avait altéré.

 

 

« Monty, je te pardonne... »

 

          La mère de Monty était décédée, mais il désirait de tout son cœur revoir son père, se réconcilier avec lui, pour l’aider dans ses vieux jours… En même temps, il craignait cette rencontre. La haine et l’incompréhension avaient creusé un tel fossé entre eux qu’il se demandait s’il était possible de le combler.

          D’ailleurs, une première rencontre, brève, n’avait pas permis de les rapprocher. Mais quelque temps plus tard, il sut que son père avait été hospitalisé. Il partit alors immédiatement le voir, à l’hôpital. Il lui raconta ce qu’il avait vécu, et lui demanda de lui pardonner sa conduite. Son père fut bouleversé par le message de l’Évangile, et par la transformation profonde de son fils. Il fit monter vers Dieu une prière ardente, se repentant de ses péchés comme l’y exhortait l’Évangile. Puis il se tourna vers son fils : « Monty, je te pardonne… Peux-tu me pardonner toute la douleur et la souffrance que je vous ai fait subir, à toi et à ta mère pendant toutes ces années ? »

          Les deux hommes, qui ne partageaient plus rien que leur nom, devinrent à nouveau père et fils.

 

 

Pour qu’eux aussi connaissent la puissance de Dieu

 

          Des années ont passé depuis le jour où Monty, dans « le trou » du pénitencier, trouva la force en Dieu pour abandonner une vie qui le menait droit à la mort. Il ne fut plus jamais le même ; il put fonder une famille, avoir des enfants, travailler de ses mains pour subvenir aux besoins des siens. Il se tourna également vers ses anciens compagnons de misère, pour les conduire vers le Christ, afin qu’eux aussi découvrent la puissance de Dieu, une puissance qui libère des pires esclavages, et afin qu’eux aussi connaissent que « si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création, les choses anciennes sont passées, voici, tout est devenu nouveau ».

 

(Source : Les Documents « Expériences »)

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  EDOH, L’ENFANT SORCIER,

DEVENU L’INITIATEUR DE LA CMM AU TOGO…

 

 

          Le jeune Edoh est né, il y a 56 ans dans le village de Midawo, situé à 5 km de la ville de Vogan, au sud du Togo. Son père, grand féticheur, redouté et respecté, était prêtre de Hibiosso, dieu du tonnerre. C’est dans les coutumes ancestrales de l’animisme que l’enfant fait alors ses premiers pas et ses toutes premières expériences. Dès l’âge de 6 ans, il seconde son père dans les célébrations et les sacrifices sanglants destinés à secourir ou à protéger le village, mais aussi à jeter des sorts à prix d’argent pour détruire les ennemis ou parfois les gêneurs. Comme tous ceux qui l’entourent, Edoh est convaincu que le monde naturel est peuplé d’esprits et de dieux ; que tous les éléments naturels sont animés par des forces qui peuvent être bénéfiques ou au contraire nuisibles aux hommes. Aussi, sans cesse dans la crainte, il sait que le culte de ses ancêtres doit avoir une place prédominante et que la protection des gris-gris le sauvegardera des envoûtements de ceux qui lui voudront du mal.

 

          L’enfant grandit et domine de la tête et des épaules tous les jeunes gens du village. A 12 ans, vient pour lui le temps de partir pour la grande ville où se trouve le collège.

          Rapidement, ses camarades le considèrent comme leur féticheur. Ils font appel à sa puissance lorsque maladie, opposition ou compétition se présentent. L’adolescent assure bien son rôle en offrant force et sécurité à tout son entourage qui reconnaît en lui le chef incontesté du collège. C’est en classe de 4ème qu’une rencontre déterminante pour sa vie va se présenter lors d’un cours de français et d’éwé (langue nationale, parlée également dans les pays limitrophes). Son professeur est un chrétien professant, lui-même fils de l’un des premiers catéchistes du Togo, formé par les missionnaires presbytériens allemands. « Comme il nous parlait de Jésus, j’étais souvent sollicité pour l’envoûter » nous rapporte-t-il aujourd’hui en ajoutant : « Je m’opposais souvent publiquement à lui. Lorsqu’il affirma un jour que Jésus était ressuscité, je me suis levé pour le défier en lui répliquant que mon ancêtre, grand féticheur de Hibiosso, était aussi ressuscité en mon père, puis en moi. Alors le violent désir de détruire sa vie s’installa dans mon cœur ».

          Le dimanche matin suivant, le professeur se présenta au village criant à plein poumons sur la place publique : « Venez, venez écouter la Parole de Dieu ! »

 

          Il fallait en finir avec Monsieur Ozoufia qui venait le provoquer chez lui...

 

          Au moment précis où, entouré de ses fidèles disciples, le jeune homme s’apprêtait à mettre en œuvre son projet, une brutale et bienfaisante fraîcheur le saisit de la tête aux pieds. Toute notion de temps et d’espace s’évaporait, son équilibre même vacillait.

          Plus aucun sentiment d’agressivité ne l’habitait ; au contraire, beaucoup d’amour pour son professeur naissait dans son cœur d’adolescent.

          Débordant d’admiration pour un tel courage, Edoh s’interrogea à voix basse : « Qu’a-t-il reçu que je n’ai pas ? » Sans plus attendre, il s’approcha plus près encore et demanda : « Monsieur Ozoufia, que dois-je faire pour être comme toi ? » La réponse fut calme et simple : « Viens aux études bibliques du collège le lundi soir, et là je t’enseignerai ce que tu dois faire ».

          Edoh ne manqua pas le rendez-vous, et à l’heure de la prière, un nouveau miracle bouleversa sa jeune vie. « Dès que je me mis à prier Jésus, je ressentis une libération totale, une paix inimaginable, une joie inconnue jusqu’alors. A cet instant, l’idée de fétiche, d’idole, de gris-gris me devenait insupportable... »

          De retour à la maison, la première préoccupation d’Edoh fut de rassembler puis de brûler toutes ses idoles et objets de culte.

          Tel un coup de tonnerre, une grande émotion gagna les villageois. Sa mère pleurait avec de grands cris ; son seul fils était devenu fou... Sur le champ, le Conseil décida de le chasser du village en le traînant chez le Préfet pour le faire mourir.

          « Il n’est pas permis à un fils du village de se soulever contre son fétiche ! ». Sauvegardant la vie de l’enfant, le Préfet le confia à son professeur qui l’accueillit chez lui.

          Très vite, sa foi chrétienne s’affermissait et le besoin de témoigner s’intensifiait. Sur les places de marché, auprès de ses camarades de classe, Edoh proclamait la Bonne Nouvelle de son salut et invitait ses auditeurs à la conversion.  

          Il lui arrivait parfois d’aller provoquer les féticheurs qui ne pouvaient plus rien contre lui...

          A son grand étonnement, beaucoup de gens, des plus jeunes aux plus âgés, acceptaient Christ dans leur vie. Une église se constitua alors dans la ville de Vogan, composée à ce jour de 250 fidèles. Sous l’impulsion d’Edoh, de nombreuses annexes furent ouvertes dans toute la région. Remarqué par le président d’une grande union d’églises, il fut invité à se former dans l’Institut Biblique de la capitale.

          Après trois années de formation théologique et d’évangélisation intensive, la mise en place de programmes d’évangélisation pour adultes et enfants sur l’ensemble du territoire fut confirmée à Edoh.

 

          Sans le savoir, ce jeune pasteur mettait en route le ministère de la CMM dans son pays puis très vite dans toute l’Afrique de l’Ouest.

 

          A l’aide de plans détaillés et quadrillés, chiffres et statistiques réunis, les villages furent identifiés et repérés. A cela s’ajoutait la recherche précise de chaque endroit où se situait un fétiche ou une mosquée. Les chrétiens étaient mobilisés dans l’évangélisation systématique et la prière.

 

          Oui, tout était prêt pour que la CMM débute !

 

          Un tel homme consacré, choisi par Dieu et formé ne pouvait passer inaperçu ! Mis à la disposition par son Eglise pour mettre en place une structure nationale solide et interdénominationelle, le Pasteur Edoh Fiozandji fut depuis 1994, le responsable de la CMM pour le Togo.

          « Trois mois après ma conversion, j’ai eu à cœur de prêcher l’Évangile de Jésus-Christ de village en village. Aujourd’hui, la CMM en est l’aboutissement parfait et une bénédiction pour tout le peuple que Dieu se forme dans ma nation » aimait-t-il rappeler.

          « La CMM, c’est ma vision, mon ministère au sein de l’Église ! Et même si la CMM devait s’arrêter, je ne ferais rien d’autre que de mobiliser les chrétiens pour aller vers tous ceux pour qui Jésus est mort ».

          Puis très vite, non seulement au Togo, mais aussi dans toute l’Afrique de l’Ouest, la CMM a pu bénéficier de ses qualités rares de stratège, d’innovateur, d’organisateur et de dirigeant dans de nombreuses nations d’Afrique Francophone. Cette mission s’est brutalement arrêtée, laissant tous ses collaborateurs et ses amis par-delà les frontières, sidérés et affligés*.

 

          L’œuvre initiée continue !

 

          La moisson mûrit très vite et les ouvriers qui prennent la relève doivent être de plus en plus nombreux, équipés et secourus ! Associée à votre prière, votre consécration à nos côtés, si minime soit-elle, sera un instrument de délivrance dont l’urgence n’est pas à minimiser.

          A l’heure où l’Islam gagne chaque jour du terrain dans cette région déshéritée du globe, la CMM veut aller de l’avant et rapidement. Elle ne le peut pas sans vous.

 

          L’enfant devenu un géant de la foi dont nous évoquons ici partiellement la vie, et que nous appelions respectueusement « Pasteur Edoh », est l’image de la croissance et de la bénédiction que nous réclamons pour cette région du monde, avec votre aide et pour la gloire de Celui que nous servons ensemble.

 

          Avec les sentiments reconnaissants des équipes de la CMM à l’œuvre.

 

Pierre CLÉMENT

 

* Edoh Fiozandji, ce grand serviteur de Dieu en Afrique nous a quittés brutalement le 16 juin dernier à la suite d’un AVC. Sa famille, de nombreux proches et amis l’ont accompagné samedi 3 juillet dans son village natal de Midawokopé pour déposer son corps, là où il a vu le jour et là où son ministère fécond a commencé. Comme l’on dit là-bas, le grand baobab s’est couché.

 


 

 

 

 « TU ES GUERI, DEBOUT, LEVE-TOI... »

 

 

et Georges Duc, le 17 novembre 1964, se leva de son lit de souffrance !

 

 

C’est en 1970 que les pasteurs Yvon Charles et Clément le Cossec recueillaient pour la revue «Vie et Lumière» le témoignage de Georges Duc.

Nous publions ci-dessous l’essentiel de ce récit bouleversant de sa conversion et du miracle authentique de guérison qu’il a vécu en réponse à la prière de la foi.

 

          Comme autrefois Énée, guéri en réponse à la prière de l’apôtre Pierre, se dressa de sa couche de paralysé (Actes 9.33), dix-neuf siècles plus tard, la même puissance du Christ vivant, répondant à la prière du prédicateur évangélique gitan, Poubil Joseph, guérit en un instant le corps torturé de Georges Duc.

          Nous avons choisi ce miracle de guérison car il prouve que le temps des miracles tel que le vivaient les apôtres n’est pas passé.

 

 

De cruelles déceptions et de longues épreuves…

 

          « Quand j’étais jeune je cherchais Dieu, j’aimais Dieu, je voulais être prêtre. Je suis donc entré au séminaire de Marseille et là j’ai été noté comme étant un bon élève, consciencieux.

          A 20 ans, le problème du célibat m’est apparu… Je ne me sentais pas la vocation de rester célibataire. J’ai alors fait trois semaines de retraite spirituelle dans un couvent, puis j’ai décidé de quitter le séminaire.

          Je pensais travailler et demeurer un chrétien catholique pratiquant.

          J’ai fait mon service militaire et, de retour de l’armée, j’étais orphelin de mère, je me suis retrouvé seul, sans travail, sans argent. On a tenté de me rattraper pour aller au séminaire. Alors, j’ai fait l’erreur de mélanger Dieu et les hommes, et j’ai perdu la foi en Dieu.

          Depuis 1948, j’ai vécu au fond comme un mécréant ayant tout rejeté. J’ai été clochard pendant quatre mois. Je couchais dans une cave, je me nourrissais de déchets des marchés, des poubelles, ce que je pouvais trouver. C’était la misère.

          Puis j’ai été pris d’une rage, je me suis dit: « Il faut gagner de l’argent, gagner de l’argent, car dans la vie il n’y a que l’argent qui compte ».

          Je me suis mis à la recherche d’un emploi. Je n’en ai pas trouvé. J’ai alors frappé à la porte du séminaire en demandant de me procurer un travail. Ils m’ont répondu: « revenez demain, on vous en trouvera ». J’étais révolté par cette manière de me dire à chaque occasion: vous ne voulez pas revenir au séminaire. Revenez demain car il n’y a pas de travail. « Si c’est cela le christianisme, si c’est ça l’Évangile, me forcer la main pour que je devienne prêtre, ils ne me verront plus ! » 

          Et à partir de ce jour-là, je n’ai plus voulu entrer dans une église, je n’ai plus voulu entendre parler de Dieu.

          J’étais dégoûté de tout ce que l’on peut appeler religion. Je ne désirais qu’une chose, avoir une place au soleil et m’en sortir.

L’accident…

 

          J’ai d’abord trouvé un travail de manœuvre, puis d’employé de bureau. J’ai commencé à avoir une situation. A l’époque, je n’étais pas fiancé.

          La vie n’a pas été facile et j’ai connu bien des maladies. J’ai fait une méningite avec lymphocytose, puis j’ai eu une tuberculose pulmonaire qui m’a valu trois ans de sanatorium, ulcère à l’estomac, etc.

          En quatorze ans, j’ai totalisé onze années d’hôpital, de maison de repos, de sanatorium.

          « C’est alors que j’ai été accidenté. Mon scooter a été pris en sandwich entre deux voitures. Je me suis retrouvé à l’hôpital et mon état est allé en s’aggravant. Le diagnostic comporte quinze pages. Il était mentionné : risque d’aggravation paraplégie. J’ai été porteur d’un « appareil de suite ».

          J’ai décidé de faire un procès contre le gars qui avait provoqué l’accident. Médicalement j’aurais dû quitter l’appareil au bout de deux ans. Mais comme j’étais en plein procès, j’ai continué à le garder, j’ai refusé les soins médicaux, la rééducation. Et quand le procès s’est terminé, le tribunal m’a accordé des dommages et intérêts de vingt millions deux cents mille anciens francs. On n’accorde pas vingt millions à quelqu’un qui n’a rien. Il y a eu une expertise, un rapport de seize pages.

          Les chirurgiens qui m’ont vu après, m’ont dit : « M. Duc, avant cinq ans vous serez paralysé, et sachez-le bien : cela sera de votre faute ».

          Quatre ans et demi après, je me suis effectivement retrouvé paralysé, couché sur une planche. J’étais père de famille de quatre enfants. Je me suis dit : « C’est de ta faute pour avoir refusé les soins, refusé la rééducation. Maintenant tu es soudé, tu es dans un lit, paralysé, tu ne peux plus rien faire ». 

          Un remords épouvantable me rongeait. 

          Les douleurs étaient atroces, j’avais l’impression qu’un rat me rongeait la nuque. Je hurlais. J’ai eu des injections de morphine : d’abord toutes les huit heures, puis toutes les six heures, puis toutes les quatre heures, puis toutes les heures, mais même la morphine ne faisait plus effet.

 

 

Vers l’inéluctable paralysie…

 

          C’est le professeur Marchotorchino de Marseille qui m’a d’abord pris en charge ainsi que le docteur Gautier.

          Pendant deux années on a essayé de me récupérer sur le plan médical. J’ai bénéficié de nombreux soins. Après ces deux ans, j’ai été « versé dans l’invalidité ». Je portais un appareil appelé Minerve-Lombostat, appareil qui soutient la tête et qui descend le long de la colonne vertébrale.

          On ne m’avait pas donné d’espoir d’amélioration. Au contraire, il m’avait été dit qu’au fur et à mesure que le temps passerait, l’arthrose s’installerait et amènerait la paralysie, les nerfs risquant d’être comprimés par l’arthrose. Lorsque je serais paralysé et que les calmants n’agiraient plus, on tenterait d’ouvrir le rachis cervical, de scier les vertèbres, d’enlever l’arthrose, de dégager les nerfs; mais comme il y aurait une poussée d’arthrose continuelle, l’opération serait à reprendre plusieurs fois jusqu’à ce que je sois libéré. 

          Étant donné que c’était passé sous le bulbe rachidien, il y avait cinq vertèbres du rachis cervical et deux vertèbres du rachis lombaire. C’était une opération délicate et il fallait donc attendre le plus tard possible.

          Le professeur Paillas de Marseille n’a pas voulu opérer: « Lorsque vous serez paralysé, faites appel à mes services », m’a-t-il dit.

          «Je me sentais de plus en plus ankylosé. Les gens me regardaient dans la rue, je ne pouvais plus sortir, j’étais une véritable épave sur le plan physique. J’entendais les passants murmurer: « Pauvre homme, pauvre type ! » Cela me révoltait, je ne voulais pas être plaint.

 

 

Au fond de l’abîme de la souffrance…

 

          Je cherchais un endroit à la campagne pour me retirer. Je suis venu habiter à Roquefort-la-Bédoule près de Marseille. Nous avions choisi une maison isolée sur la colline à deux kilomètres du village.

          Nos enfants nous ont été enlevés et placés dans une maison d’enfants.

          Ma femme a commencé à apprendre à faire des piqûres intramusculaires et ainsi me fit des piqûres de morphine, de Dolosal, de Dominal fort, des piqûres de plus en plus rapprochées.

          Les derniers temps, on me faisait toutes les heures de la morphine sans résultat. Alors j’ai compris que si la morphine n’agissait plus, j’étais au bout du rouleau, qu’il me fallait songer à l’au-delà.

          J’avais une peur panique de la mort, je voulais envisager tous les aspects de cette question parce que je savais que j’y allais rapidement. Je me souviens à deux heures du matin, le 16 novembre 1964, ma femme m’a fait une injection de quatre calmants dans une même seringue. Un quart d’heure plus tard, je hurlais comme une bête.

          Les calmants n’agissaient plus. Ma femme m’a fait une deuxième piqûre et voyant alors qu’il n’y avait plus de résultat, elle est partie dans la nuit chercher le médecin; et là, seul dans ma chambre, je me suis tourné vers Dieu et j’ai crié. Je lui ai demandé de venir à mon secours. Je n’en pouvais plus. Le médecin est venu la nuit. Il a dit à ma femme: « Demain, nous le ferons entrer à la clinique et nous tenterons l’intervention chirurgicale. Je vais avertir le professeur Paillas. Il n’y a plus que cet espoir-là, ouvrir le rachis cervical ».

          Je savais que j’avais une chance sur deux à chaque intervention d’y rester. J’avais vraiment peur. »

          La réponse de Dieu à ma prière de la nuit vint à sept heures du matin:

          Un homme est venu se présenter à la maison pour vendre du linge. Il a entendu mes cris et il a demandé à ma femme: 

          « Que sont ces cris ? » 

          Elle lui a répondu: « C’est mon mari. » 

          « Je veux le voir », a-t-il dit. C’était un prédicateur gitan qui vendait du linge pour gagner sa vie. Ma femme avait peur des gitans. Avant de le faire entrer à l’intérieur de la clôture, elle est venue me demander si je désirais le recevoir. « Au point où j’en suis, lui ai-je répondu, qu’est-ce qu’on risque ? Prépare-toi à détacher le chien »…

 

 

« Je n’avais pas la foi »

 

          L’homme est entré et ses premières paroles ont été: « Frère, je viens te guérir parce que Dieu t’appelle à prêcher l’Évangile. »

          Quand il m’a dit cela, je me suis souvenu du catholicisme et je me suis dit: « Comment pourrai-je prêcher l’Évangile dans un état de paralysie ? C’est un charlatan ! »

          Pour savoir s’il était vraiment un charlatan, je lui ai demandé s’il voulait de l’argent. 

          « Non, je ne veux pas d’argent, m’a-t-il répondu, je viens simplement t’apporter la guérison au nom de Jésus ».

          « De Jésus ! J’en ai par-dessus la tête ».

          Mais pendant une heure, cet homme m’a parlé de Jésus. Il m’a dit qui était Jésus. A chaque occasion je l’arrêtais et je lui disais: « Tu perds ton temps ».

          Il a sorti sa Bible. Il ne savait pas lire mais il avait une Bible toute bariolée de couleurs. Il cherchait dans sa mémoire visuelle un passage et puis, il dit à ma femme: « Lisez-lui ce passage », et ma femme a commencé à me lire le passage où il est parlé de Jésus qui guérit l’aveugle Bartimée. 

          Et moi j’ai dit: « Arrête, je connais ». 

          Puis, il a dit à ma femme: « Lisez-lui ceci », c’était le paralytique de Capernaüm.

          Je lui disais : « Tu perds ton temps, je connais tout cela, je peux te raconter l’Évangile en latin et en grec. J’ai appris cela au séminaire. Au fond, après tout, qu’est-ce que tu veux ? »

          « Je veux prier pour que tu reçoives la guérison ».

          J’ai compris qu’il voulait prier gratuitement. Si je suis guéri, je croirai, sinon cela ne me coûtera rien et cela ne peut pas me faire du mal, peut-être même que ça me fera du bien. 

          Cet homme a prié, mais je n’avais pas la foi. Je voulais simplement me débarrasser de lui.

          Après avoir prié, il m’a demandé: 

          « Vous continuez à souffrir ? »

          « J’ai toujours mal. »

          Il s’est rendu compte que j’étais toujours paralysé. Son visage a changé. Un visage profondément attristé.

          « Quel dommage, a-t-il dit, si tu avais cru, tu aurais été guéri. »

          « Comment peux-tu croire qu’une prière peut me redresser les vertèbres, enlever l’arthrose et faire le travail du bistouri. Mais tu ne vois donc pas que je suis perdu. » 

          « Tu ne comprends pas que Jésus est Fils de Dieu. Qu’est-ce qu’une colonne vertébrale ? Si tu avais cru, tu aurais été guéri. »

          « Je regrette mais je ne crois pas que je puisse marcher instantanément, tu perds ton temps. »

          « Je reviendrai demain. »

          « Si c’est pour faire cela, reste où tu es. »

 

 

«J’ai pensé : c’est le hasard…»

 

          Cet homme est reparti attristé devant mon incrédulité; au fond de moi-même je le plaignais en disant: « Pauvre homme, ils ne sont pas tous enfermés dans les asiles d’aliénés ».

          Mais à partir de ce moment, je n’ai plus eu de douleurs, plus besoin de piqûres. Je devais entrer à la clinique, mais je n’y suis pas allé. A cinq heures du soir le médecin est venu, catastrophé de me voir encore à la maison, irrité de ce que je n’avais pas obéi. Lorsqu’il apprit que je n’avais pas eu de calmants depuis le matin, et que je n’avais plus de douleurs, il a appelé ma femme à la cuisine et lui a dit: « Votre mari a de la volonté, il résiste, et même s’il n’a pas mal, faites-lui ses doses, car lorsque sa volonté va craquer, ce sera trop tard ». 

          Le médecin parti, ma femme a voulu me faire la piqûre, mais j’ai refusé: « Ce n’est pas une question de volonté. Je n’ai plus mal. »

          Au fond de mon cœur j’ai pensé: c’est le hasard. Je n’attribuais pas cela à la prière ni à l’imposition des mains de ce gitan.

          J’ai passé, pour la première fois depuis que j’étais paralysé, une nuit calme, j’ai dormi d’un seul trait. Je me suis réveillé à sept heures du matin et j’ai pensé à l’appel de Dieu. J’ai prié et j’ai senti que Dieu me parlait et que Dieu me disait: 

          « Tu m’appelles, dans la nuit je t’ai envoyé un gitan qui te parle de Jésus-Christ et tu le rejettes. Quel dommage, si tu avais cru… »

          Alors j’ai fait la comparaison et j’ai compris que la douleur était partie parce que Jésus avait fait son œuvre et m’avait donné ce signe. J’ai regretté de ne pas avoir voulu croire, de ne pas avoir saisi cette bénédiction que Dieu me présentait. Je me répétais: « Pourvu que cet homme revienne me parler de Jésus ».

 

 

«Aujourd’hui tu vas marcher…»

 

          A neuf heures arrive à nouveau le gitan. Depuis vingt-quatre heures je n’ai plus de douleur.

          « Je sais qu’aujourd’hui tu vas marcher. »

          « Mais enfin, comment puis-je marcher ? »

          « Jésus est tout-puissant, donne-lui ton cœur maintenant. »

          « Mais enfin, donner mon cœur, je suis catholique, alors qu’est-ce qu’il faut être ? Protestant ? »

          « Regarde le soleil, il n’est pas gitan. Il n’est pas français, ni russe, ni américain, il est au-dessus de tous les hommes et nous en avons tous besoin. Jésus est le même, il est la vie, la chaleur, la lumière. Il est au-dessus de toutes les religions et nous en avons tous besoin. Donne ton cœur à Jésus maintenant. Accepte Jésus. » Et il me parle de Jésus, de l’amour de Jésus.

          « Je voyais ma vie défiler, je voyais tout ce que j’étais: orgueilleux, croyant tout connaître, mais ne connaissant rien, et puis ce remords qui me rongeait. Je disais: « Est-ce que vraiment le Seigneur peut me pardonner, est-ce qu’il peut oublier ? »

          Il me disait: « Il va faire de toi une nouvelle créature, tu vas changer ! »

          J’avais soif de cela, mais il y avait un combat dans mon cœur. 

          Alors j’ai fait ce pas en avant, j’ai donné mon cœur à Jésus. Je lui ai dit: « Je viens à toi maintenant, prends-moi tel que je suis. »

 « Maintenant nous allons prier, me dit-il, et tu sais qu’après la prière tu vas marcher. »

            Mais comment, me disais-je, c’est abominable de donner l’espoir à un malade alors que médicalement je suis condamné ! C’est monstrueux de donner un espoir comme cela. Le doute revenait.

          « Fais confiance au Seigneur et tu vas marcher. »

          Alors cet homme a prié et je me suis abandonné. Je m’attendais à cela. Après la prière il m’a dit:

          « Maintenant tu es guéri, debout, lève-toi  !»

          Il m’a pris par le bras et il m’a assis sur le lit. Lorsque je me suis vu assis sur le lit, j’ai pensé aux deux vertèbres lombaires L 4 et L 5.

          « Mais c’est vrai, je me plie en deux, mais ce n’est pas possible. »

          Pendant que je pensais aux vertèbres L 4 et L 5, il me dit:

          « Debout maintenant ! »

          Et je me suis retrouvé debout, à gauche de mon lit, sans corset, sans béquille, toujours pensant à L 4 et L 5.

          « Je suis en train de dormir, je rêve », me suis-je dit.

          Je me suis pincé la main gauche pour réaliser si vraiment j’étais réveillé. C’est bien vrai, je ne dors pas.

          Une autre explication surgit alors dans mon esprit: « Je suis mort et c’est mon esprit qui est sorti de mon corps, et j’ai regardé dans mon lit pour voir s’il n’y avait pas mon corps allongé. »

          Deux larmes coulaient sur les joues de ma femme et en mon cœur une voix me disait: « Tu ne comprends pas que tu es guéri, que Jésus est bien le même, que ses promesses sont réelles. »

          Alors je me suis effondré en larmes, effondré devant la fidélité de Dieu, effondré de voir que je doutais encore, étant debout, guéri. J’ai pleuré sur ma misère, moi, pauvre homme, et sur l’amour de Jésus qui est venu me relever.

          A partir de ce moment-là j’ai été heureux, je marchais, je sautais.

          Le gitan est parti et il est souvent revenu me voir par la suite.

 

« La main de Dieu est sur vous…»

 

          Le soir de ce jour, à cinq heures, le médecin est venu. Je l’ai aperçu, venant avec sa voiture. Que faire ? Je ne voulais pas créer d’ennuis à ce gitan.

          Alors je me suis recouché sur ma planche dans ma position de paralysé.

          – Comment allez-vous?

          – Docteur, je marche.

          – Le moral est meilleur aujourd’hui, vous plaisantez ! Puisque vous marchez, montrez-le moi.

          Et devant le médecin, je me suis fait une joie de me lever.

          Il est venu vers moi. Il a fait les tests. Il m’a ausculté derrière la nuque. Il m’a fait tourner la tête…

          – Est-ce que vous vous sentez capable de monter dans ma voiture?

          – Oui docteur, absolument.

          Il m’a emmené immédiatement chez le radiologue Tessier à Aubagne.

          Là, de nombreux clichés ont été pris. Le médecin est sorti du laboratoire, les clichés développés, il était livide!

          – Je ne comprends pas, dit-il, vous avez une colonne vertébrale plus belle que la mienne. Que s’est-il passé ?

          – Docteur, lui ai-je répondu, j’espère que vous ne ferez pas d’ennuis à cet homme, voilà ce qui s’est passé. Et je lui ai raconté qu’un gitan est venu me parler de Jésus et que quand j’ai cru, j’ai reçu la délivrance.

          – Qu’en pensez-vous, docteur, en tant que médecin ? Il me répondit: 

          « M. Duc, regardez un drap de lit, quand on le déchire on a beau y faire un raccord, on voit toujours qu’il y a eu un accroc. Or, vous, vous avez une colonne vertébrale normale, vous avez la main de Dieu sur vous. » 

          C’était un médecin qui était conseiller municipal communiste. Pour qu’il dise cela, c’est que vraiment le Seigneur l’avait touché. 

 

 

Les experts durent se rendre à l’évidence…

 

          A partir de ce moment, le docteur a accepté la Bible que je lui ai offerte et il s’est engagé à la lire.

          J’étais vraiment heureux; auparavant j’avais fait une demande d’assurance sur la vie et on me l’avait refusée, même en payant une surprime.

          Je suis passé devant deux experts et ils m’ont examiné pendant quatre heures. Ils avaient devant eux le dossier médical de quinze pages, et toutes les radios. Ils ont conclu deux choses: l’homme qui est devant nous n’a jamais rien eu à la colonne vertébrale; ou bien que je n’étais pas M. Georges Duc. Mais ils durent se rendre à l’évidence.

 

         Lorsque, cinq ans après, M. Georges Duc raconte aux pasteurs Yvon Charles et Clément le Cossec cette intervention miraculeuse de Dieu, il peut dire:

         « Je ne sais plus ce que c’est que la maladie. Le Seigneur m’a pleinement relevé. Après ma guérison, avec l’aide de ma femme, j’ai moi-même construit ma villa. J’ai porté des sacs de ciment, toutes sortes de fardeaux et je n’ai jamais rien ressenti. Devant la fidélité et la bonté de Dieu, j’ai désiré le servir. C’est ainsi que je suis entré dans le ministère évangélique. »

 

          Le pasteur Duc avait en sa possession toutes les preuves: rapports médicaux, examens radiologiques qui, de manière absolument indéniable, attestaient ce miracle. Parmi les grands professeurs et éminents médecins qui l’ont examiné lors d’expertises et contre-expertises à propos d’assurance sociale nous retenons parmi d’autres un nom, celui du Docteur de Vernejoul qui était à l’époque Président de l’Ordre National des médecins.

 

          Georges Duc a exercé un long ministère, notamment auprès de jeunes en difficulté dans la région de Marseille.

 

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 LE JOURNALISTE ATHÉE DEVENU PRÉDICATEUR DE L’ÉVANGILE

 

Pour le journaliste athée, spécialiste en Droit,

l’idée même de Dieu était absurde.

 

          « … Je prenais les Évangiles pour de la pure propagande religieuse… irrémédiablement entachée de débordement imaginaire et de zèle évangélique... »

          Pour Lee Strobile, journaliste réputé, né en 1952, spécialisé dans le Droit et les enquêtes criminelles, l’idée même de Dieu était absurde.

          « J’étais athée, poursuivait-il. Je pensais que l’idée d’un créateur de l’univers tout-puissant, rempli d’amour pour ses créatures, était stupide… J’étais le chroniqueur traitant d’affaires légales du journal « The Chicago Tribune… J’avais besoin de preuves pour croire... »

 

          Pourtant, jeune, Lee Strobile accompagnait ses parents à l’église luthérienne dont ils étaient membres. En grandissant, comme il le raconte lui-même, il était de plus en plus troublé par les questions spirituelles. A la demande de ses parents, il avait même accepté de suivre les cours de préparation à la confirmation, toutefois sans conviction et certain qu’après, il n’irait plus à l’église.

 

          Sa formation de journaliste à l’Université du Missouri et des études de Droit à l’université de Yale finirent par emporter les quelques petits débris de foi qui lui restaient. Toutefois, comme il le décrit si bien dans un de ses livres, il y avait dans son âme un manque, parfois une profonde détresse, qui le tourmentait mais qu’il n’arrivait pas à définir.

 

 

« La pire nouvelle que l’on puisse m’annoncer... »

 

          Les diplômes de journaliste et de Droit en poche, il se lança dans une carrière qui semblait prometteuse. Déjà il avait reçu de nombreux prix pour ses reportages.

 

          Puis, à l’automne 1979, son épouse, Leslie, qui jusque-là s’était dite plutôt agnostique, lui fit part d’une décision qui le stupéfia. Depuis un certain temps, elle fréquentait une voisine chrétienne. Les deux femmes étaient devenues amies, et la voisine lui témoignait souvent de sa foi. Petit à petit, Leslie s’était ouverte au message de l’Évangile, et un jour, elle rentra à la maison rayonnante, annonçant à son mari qu’elle s’était convertie à Jésus-Christ.

 

          Pour Lee, ce fut un drame. Quelque chose qu’il n’aurait jamais pu imaginer !

 

          Quoi, son épouse, la personne la plus proche, celle dont il avait choisi de partager la vie, était devenue chrétienne ! C’était inconcevable, impensable ! Comme il le dit lui-même : « C’était la pire nouvelle que l’on puisse m’annoncer… Je pensai immédiatement au divorce, croyant que c’était la fin de notre mariage. »

          « Mais, écrit-il plus tard, dans les mois qui ont suivi, j’ai vu des changements positifs dans la vie de ma femme, dans son caractère, dans ses relations avec moi, avec nos enfants. Cela m’interpellait, et j’avais envie de comprendre… Alors, un jour, le 20 janvier 1980, je l’ai accompagnée à l’église, mais c’était encore principalement pour voir si je pouvais la faire sortir de cette croyance... »

 

          Pour la première fois de sa vie, il entendit là une annonce claire, équilibrée de l’Évangile, du pardon gratuit grâce à la mort expiatoire de Jésus-Christ, de la vie après la mort…

 

 

Deux années d’enquête pour prouver la fausseté de l’Évangile

 

          A la sortie de l’église, il se disait toujours athée mais en même temps, il s’avouait à lui-même que si le message qu’il venait d’entendre était vrai, cela bouleverserait sa vie.

 

          C’est à ce moment-là que Lee Strobile décida de se lancer dans une toute autre investigation que celles qu’il suivait régulièrement au tribunal de Chicago pour son journal : il résolut d’utiliser tous les outils de sa profession de journaliste et aussi de sa formation de juriste pour examiner avec force le christianisme, dans le but de démontrer à sa femme la fausseté de tout ce qu’on racontait sur Dieu et Jésus… espérant ainsi lui prouver son erreur, lui montrer qu’elle avait fait fausse route et l’arracher à l’influence des récits bibliques qu’il considérait lui-même comme des contes légendaires sans fondements.

 

          Après avoir bien préparé son enquête, armé de toutes les questions et de tous les arguments qu’on utilise en général pour s’opposer à la foi chrétienne, il prit rendez-vous auprès des plus grands spécialistes, des autorités reconnues dans le monde, douze docteurs dans différentes disciplines, et il soumit chacun à un véritable interrogatoire croisé.

 

          Pendant près de deux ans, de janvier 1980 à novembre 1981, il continua ainsi ses recherches, interviewant des experts sur le plan historique, explorant lui-même des documents anciens pour vérifier les faits annoncés dans le Nouveau Testament concernant le Christ, sa mort, sa résurrection, la fiabilité des textes du Nouveau Testament.

 

 

Un « torrent de preuves »

 

          « J’étais déterminé, souligne-t-il encore, à ne prendre en considération que des faits vérifiables sur le plan historique. »

 

          Il rencontra des hommes d’églises, des savants chrétiens, pensant qu’il allait facilement réfuter leurs arguments, mais plus il avançait dans son enquête, plus ses convictions athées furent ébranlées.

 

          Écoutant ses interlocuteurs énumérer les nombreuses preuves solides de l’authenticité des textes du Nouveau Testament, rédigés par des témoins oculaires de la vie du Christ, et aussi les nombreux témoignages extra-bibliques de l’existence du Christ, des apôtres et disciples, des églises… ses propres arguments se fissurèrent de plus en plus.

 

          Et une des premières pièces à conviction vint étonnamment d’un écrit d’un historien athée, Gerd Lüdemann, qui déclara que la crucifixion de Jésus était un fait « indiscutable ».

 

          Près de deux ans après avoir commencé ses recherches, le 8 nombre 1981, Lee Strobile s’enferma dans son bureau pour passer l’après-midi à réfléchir sur ses recherches et son itinéraire spirituel durant les derniers 21 mois.

 

         « Ce jour, raconte-t-il, je réalisai qu’à la lumière du torrent de preuves confirmant l’exactitude, la véracité du christianisme, il me faudrait davantage de foi pour rester athée que pour devenir chrétien. Pour demeurer athée, il me faudrait nager à contre-courant dans ce torrent de preuves, et je ne le pouvais pas.

 

 

« Dans ma profession, j’avais appris à chercher

et à accepter la vérité... »

 

          « Dans le journalisme et aussi dans le domaine juridique, j’avais appris à chercher et à accepter la vérité. Ainsi, ce jour-là j’ai reçu Jésus-Christ comme celui qui me pardonnait, qui me sauvait, et aussi comme celui qui dirigeait ma vie.

 

          Et exactement, comme j’avais pu le constater dans la vie de mon épouse, ma vie commença à changer. Les valeurs sur lesquelles j’avais bâti mon existence, aussi bien que mon caractère, le but de ma vie, tout cela commença à être transformé d’une manière que, en regardant en arrière des années plus tard, j’ai du mal à imaginer, en comparant le chemin, dans lequel je marchais alors, au sentiment de satisfaction, à la joie de suivre Jésus-Christ... »

 

          Lee Strobile est aujourd’hui pasteur à Willow Creek, dans la banlieue de Chicago.

 

          Il a écrit plusieurs livres, dont : « The case for Christ », traduit en français sous le titre : « Jésus-Christ : la parole est à la défense ».

 

          Le journaliste qui envisageait le divorce lorsqu’il apprit la conversion de sa femme est heureux de pouvoir dire aujourd’hui que le couple, des dizaines d’années plus tard, est plus fort que jamais, que leur voyage ensemble est une véritable histoire d’amour.

 

          Le but de sa vie est désormais d’annoncer l’Évangile de Jésus-Christ et d’aider ceux qui, comme lui autrefois, prenaient les Évangiles pour de la pure propagande religieuse…

 

(Source : Les Documents « Expériences »)

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 LE JEUNE « PUNK »

 

          Dans la solitude de sa cellule, le jeune « punk » se mit à réfléchir…

 

          Un groupe de jeunes « punks » au crâne rasé, s’assemblait comme d’habitude sur la place Weissenberg à Munich, en cette soirée du tout début des années 80.

          Soudain l’un d’entre eux se précipita sur un homme élégant qui sortait d’une Mercedes.

          Proférant les pires injures, et le menaçant d’une arme, il lui arracha l’attaché-case qu’il portait sous les bras.

 

          Mais un policier à moto, garé tout près, avait suivi la scène et le délinquant ne lui échappa pas.

          Menottes aux poignets, il fut conduit au poste de police, puis mis en détention préventive à la prison de Stadelheim pour « tentative de vol sous la menace d’une arme », avec la mention : « individu dangereux, capable de poter atteinte à la vie et au corps d’autrui ».

 

 

Une enfance marquée par les échecs

 

          L’agresseur s’appelait Antonio Bueno, il était fils d’un père espagnol et d’une mère allemande. Dès son jeune âge, les échecs s’étaient multipliés dans sa vie : à l’école tout allait mal, les relations avec ses parents se dégradaient chaque jour davantage.

          Son père, qui avait pour lui des projets ambitieux, ne supportait pas ses mauvais résultats scolaires. Même s’il prenait connaissance d’une mauvaise note en rentrant très tard de son travail, il n’hésitait pas à réveiller son fils pour lui infliger une sévère punition. Avec le temps, la peur qu’Antonio avait de lui se transforma en haine. Souvent, il faisait des fugues de plusieurs jours, se nourrissant de quelques larcins commis dans les rayons d’un supermarché ou dans la cuisine d’un restaurant.

 

 

« Tu n’es qu’un nul, un imbécile... »

 

          A seize ans, il quitta l’école et aussi ses parents. Il avait trouvé une place comme apprenti chez un boulanger, et il se croyait enfin libre. Mais la haine avait rempli son cœur et les dernières paroles de ses parents revenaient constamment à sa mémoire : « tu n’arriveras jamais à rien, tu n’est qu’un nul, un imbécile ».

          Pour penser à autre chose, il restait très souvent dans des discothèques jusqu’à l’heure où il fallait reprendre le travail. Sous l’effet de l’alcool et du hasch, il tentait de décharger son agressivité dans le rythme excitant du rock et des danses sauvages, mais sa haine ne faisait que grandir. Elle s’étendait à tous, mais surtout aux étrangers, bien qu’il en fût un lui-même.

 

Une grande admiration pour Adolf Hitler !

 

          Il se mit à étudier la vie d’Adolf Hitler et son admiration pour le « Führer » grandit rapidement. Il s’inscrivit au parti néo-nazi, confectionnait des brassards avec la croix gammée et badigeonnait ce sigle partout. Lorsqu’il y avait des bagarres contre des minorités ethniques, il était toujours de la partie. Jusqu’au jour où il se fit prendre par ce policier qu’il n’avait pas vu sur sa moto.

          Ce fut l’occasion pour la police de perquisitionner dans sa chambre. Elle y trouva une lettre qu’il avait écrite quelque temps plus tôt, adressée au chef d’un groupe néo-nazi d’extrême droite et dans laquelle il exprimait son admiration pour un poseur de bombe kamikaze qui avait causé la mort de quatre anglais. Son seul regret était que la bombe n’ait pas explosé dans une cité d’immigrés où elle aurait pu « éliminer au moins deux cents non-aryens ». La signature était précédée du salut nazi « Heil Hitler ! »

          Dans la prison de Stadelheim, Antonio Bueno se trouva soudain dans une solitude qu’il n’avait jamais connue auparavant. Coupé de ses amis, il pensait que tout était fini pour lui.

          Mais un jour il reçut une lettre d’Alexandra, une jeune fille avec qui il avait vécu, mais qui avait rompu les relations avec lui, lorsqu’il avait rejoint les « punks ». Elle racontait dans sa lettre qu’elle fréquentait un groupe de chrétiens, dont la vie sobre et désintéressée l’impressionnait beaucoup. Elle lui parlait de l’amour de Dieu pour tous les hommes, y compris pour lui, Antonio.

 

 

« Je suis un antichrist, je suis un anarchiste... »

 

          Dans toute autre circonstance, il aurait jeté un tel message à la poubelle, mais dans l’isolement de sa cellule, il se mit à réfléchir sur sa vie et sur ces paroles toutes simples.

          Une fois sorti de prison, il retrouva bien vite ses anciennes habitudes de vie. Son cœur était tout aussi rempli de haine et de violence, et son comportement s’inspirait des chansons les plus révolutionnaires et anarchistes des groupes comme « Sex Pistols », « DAF » et « U.K. » :

 

          « Je suis un antichrist, je suis un anarchiste,

          je sais ce que je veux et je sais où l’obtenir.

          Je voudrais anéantir tous les passants.

          Je veux vivre sans foi, ni loi. »

 

          Ce message, tiré de « Anarchie » du groupe « U.K. », comme d’autres semblables, était devenu le leitmotiv de sa vie.

          Il fit venir des amis « punks » dans la chambre où il vivait, mais très vite le propriétaire les chassa.

 

 

La fuite en avant dans l’alcool et la drogue

 

          Une fois de plus dans la rue, il essaya de renouer avec ses parents. Ils refusèrent de le recevoir. Entre-temps, le groupe de chrétiens dont lui avait parlé Alexandra, proposa de l’héberger. Comme l’hiver approchait, il n’avait guère d’autre choix.

          Cordialement accueilli dans leur communauté, il eut l’occasion de les voir vivre et fut très impressionné par un mode de vie qui lui était totalement étranger : jamais il n’entendait un mot méchant entre eux, et selon sa propre expression, il « régnait chez eux une atmosphère propre et noble ». Ils rayonnaient d’amour et de gentillesse, qualités insaisissables pour le « punk » violent qu’il était.

          Déstabilisé par cet accueil, il répondit d’abord par des provocations et des menaces, mais parfois il acceptait d’assister à un office religieux, accompagné d’autres « punks », tous dans un accoutrement tellement excentrique qu’ils faisaient peur.

          Profondément irrité de voir que ces gens avaient une paix et une joie qu’il n’arrivait pas à trouver lui-même, il noyait son désespoir dans l’alcool et fuyait la réalité dans la drogue.

 

 

« Un seul peut nous venir en aide... »

 

          Arrivé « au bout du rouleau », ne voyant aucune issue à sa situation, il alla trouver Alexandra et lui dit : « Recommençons à zéro. J’en ai assez des « punks » et de ma façon d’être. »

          « Un seul peut nous venir en aide, c’est Jésus-Christ », lui répondit Alexandra.

          Alors, d’un pas décidé, il retourna chez les chrétiens,ôta son accoutrement de « punk » et mit des vêtements qu’on lui avait donnés. Le lendemain, il se rendit chez le juge de tutelle, dont il dépendait ; celui-ci réussit à lui trouver un emploi de plongeur dans un restaurant.

          Il se mit à lire la Bible, et bientôt son attention fut attirée par une parole du Christ dans l’Évangile de Jean : « Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. »

          Croyant de tout son cœur à la véracité de cette promesse du Christ, il fit monter une ardente prière, un cri au secours, une demande de pardon.

          Cette prière, accompagnée d’une décision profonde de suivre désormais un autre chemin, fut le premier pas dans une vie nouvelle, tellement différente, qu’Antonio, le « punk » violent, rempli de haine, ne fut bientôt qu’un souvenir. Pour la première fois de sa vie, il ressentit cette paix et cette joie, qu’il avait tant enviées chez les chrétiens.

          Alexandra prit la même décision, et en 1983, ils se marièrent pour fonder un foyer stable, basé sur l’amour et la fidélité mutuels, chose impensable auparavant.

          Leur résolution de changer de vie n’était pas un feu de paille sans lendemain. Désormais, ils voulaient aider d’autres malheureux, et des années plus tard, ils pouvaient faire le bilan de cette nouvelle étape de leur existence : deux enfants étaient nés dans leur foyer et enfin heureux, ils étaient plus que jamais désireux de continuer à secourir ceux qui, comme eux, avaient laissé la haine et la violence, l’alcool et la drogue gâcher leur vie.

 

(Source : Les Documents « Expériences »)

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RITU, LA JEUNE DROGUÉE

 

          Le verdict du médecin à la jeune droguée : « Si vous continuez de cette façon, dans trois mois vous serez morte ! »

 

          « T’as envie d’un joint ? Tiens, pour toi, c’est gratuit. »

          La proposition, faite discrètement à Ritu Ylipahkala derrière un bureau de la Poste, à Helsinki, en Finlande, au début des années 1960, était trop alléchante.

 

          Cela faisait déjà un certain temps que cette adolescente se trouvait sur une pente dangereuse.

 

 

Révoltée contre la famille, contre l’école

 

          En 1960, à la mort subite de son père d’une hémorragie cérébrale, alors qu’elle n’avait que douze ans, elle avait senti que quelque chose s’était brisé en elle.

          Sa mère s’était rapidement remariée, le climat à la maison s’était détérioré, et Ritu, révoltée contre la famille, contre l’école, se mit à boire, espérant ainsi fuir une existence qui ne lui apportait rien.

          Un an plus tard, elle claqua la porte de la maison et alla s’installer chez des amis à Helsinki.

          Dans ce milieu, où l’on buvait beaucoup, commença la vraie déchéance.

          Le jour où le revendeur lui proposa gratuitement une cigarette blanche d’un produit pour elle inconnu – la marijuana – elle dit oui tout de suite, rien que par défi, rien que par envie de toucher à quelque chose d’interdit, cherchant par tous les moyens à fuir ce monde qu’elle détestait, ses soucis qui l’accablaient du matin au soir !

          Mais ce qu’elle ne savait pas, c’est que cette seule cigarette allait suffire pour la rendre esclave pendant de longues années. Ce jour-là, ce fut le début d’une spirale redoutable qui allait l’entraîner dans des abîmes de souffrance et de dépendance.

          Après la marijuana, son corps réclama rapidement des substances plus fortes, des doses plus importantes.

          Parfois, elle se faisait arrêter par la police, et à plusieurs reprises, elle fit de la prison. Mais chaque fois qu’elle était libérée, tout recommençait comme avant.

          Elle dormait la plupart du temps dans une cage d’escalier ou un parc public de la ville.

          Bientôt, la vie lui sembla totalement absurde, et de plus en plus souvent, elle pensa au suicide comme seule issue possible à une existence misérable.

          Un soir, devant ses camarades médusés, elle sauta par la fenêtre du troisième étage pour mettre fin à ses jours, mais la pelouse amortit le choc, et elle ne fut que légèrement blessée.

 

 

Deux amis morts « d’overdose »

          Lors d’un voyage à Copenhague, elle fit un pas de plus. A Christiana, dans la banlieue de la capitale danoise, elle découvrit le LSD avec ses effets dévastateurs. Les courts moments d’euphorie furent alors suivis d’accès de terreur et de toutes sortes de manifestations incontrôlables : hallucinations, peur de l’obscurité, le sentiment qu’on voulait la tuer…

          Rentrée à Helsinki, elle eut coup sur coup deux terribles avertissements : d’abord d’une amie de 16 ans, puis d’un jeune homme de 17 ans, moururent d’une overdose devant leurs camarades indifférents, trop sous l’effet de la drogue pour réagir.

          « Il va m’arriver la même chose, si je ne m’arrête pas très vite », pensa-t-elle alors.

          Quelque temps plus tard, elle décida enfin de chercher du secours auprès d’un médecin, qui l’hospitalisa immédiatement. Elle était terriblement amaigrie.

          « Votre système nerveux a subi des dommages irréversibles par suite de l’utilisation prolongée de stupéfiants », conclut le médecin.

          Au bout de longs mois de traitement intensif, où il fallut parfois l’attacher à son lit, elle put quitter l’hôpital, mais déjà dans le bus qui la ramenait, elle rechuta.

          Après plusieurs autres séjours à l’hôpital, elle rejoignit son milieu habituel, les paroles d’un médecin résonnant à ses oreilles : « Si vous continuez de cette façon, dans trois mois vous serez morte. »

          Désespérée, elle s’assit parmi ses camarades d’infortune sur les marches d’une maison pour jeunes où elle avait tant de fois pris de la drogue, lorsqu’un jeune homme l’aborda : « Tu viens avec moi au café ? lui demanda-t-il. Je suis un ancien drogué devenu chrétien. Aujourd’hui, j’essaie d’aider les autres. »

          « Je n’ai pas grand-chose à perdre, je suppose », répondit Ritu, acceptant l’invitation.

 

 

« Mon Dieu, si tu existes, aide-moi maintenant ! »

 

          Et dans ce café, plusieurs anciens drogués témoignèrent de leurs expériences, de la foi qui les avait aidés à tenir ferme.

          Troublée, mais profondément bouleversée par ce qu’elle venait d’entendre, Ritu dit alors une courte prière.

          Quand elle quitta le café, un nouvel espoir était né dans son cœur, une détermination plus grande de briser ce joug d’esclavage qui la menait vers une mort certaine.

          Elle était consciente que Dieu existait et qu’il voulait la secourir, elle avait aussi trouvé, dans ce groupe d’anciens drogués devenus chrétiens engagés, des amis qui voulaient vraiment l’aider.

          Elle reprit le combat, cette fois déterminée à ne plus jamais céder à la tentation. Elle finit par remporter une victoire définitive, et petit à petit, elle retrouva une bonne santé aussi bien sur le plan physique que psychique.

 

 

« Surtout, ne touchez jamais à la drogue,

sous quelque forme que ce soit ! »

 

          Ritu voulut désormais consacrer toute sa vie à aider d’autres esclaves de la drogue. Travaillant dans les cafés, dans la rue, collaborant avec des associations antialcooliques, donnant des conférences dans les écoles, elle se donna tout entière à ce combat contre la déchéance.

          C’est dans ce travail qu’elle rencontra son futur mari, lui aussi chrétien actif dans une église d’Helsinki.

          Et parmi les nombreux conseils qu’elle donna aux jeunes, tentés d’essayer au moins une fois la drogue, il y en avait un qui revenait toujours : « Surtout, ne touchez jamais à la drogue sous quelque forme que ce soit. Une seule fois suffit pour vous rendre esclave pour toujours ! »

          Aujourd’hui, âgée de 72 ans, Ritu Ylipahkala continue avec la même ardeur le combat pour aider les intoxiqués de toute nature. Par ses nombreuses interventions à la radio et à la télévision, elle est devenue, en Finlande, un personnage célèbre dont le travail est apprécié par les plus hautes autorités du pays.

          « J’ai suivi ses conférences. C’est la meilleure éducatrice pour jeunes que nous ayons en Finlande », disait il y a quelques années un ministre finlandais, Toimi Kankaaniemi, en hommage à son inlassable travail.

 

(Source : Les Documents « Expériences »)

 

 

 

LA PAIX DANS LA TOURMENTE

 

« Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence,

gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »

(Philippiens 4.7)

 

          Trois générations sont réunies sous le même toit. C’est une soirée banale et tranquille. Soudain, au moment où je m’apprête à partir à la répétition de la chorale, j’entends un hurlement : une bouilloire, qui était en équilibre instable, vient de se renverser sur les jambes de notre fils Samuel, âgé de trois ans, qui jouait par terre !

          Dans la panique, ma femme et moi avons un réflexe malheureux : nous ôtons le pantalon de Samuel…Hélas, la peau de notre enfant reste accrochée au pantalon !

          Affolés, nous emmenons Samuel à l’hôpital. Malgré ses graves blessures et sa peau à vif, notre enfant reste étrangement calme. Dieu a posé sa main sur lui et, miraculeusement, il ne souffre plus ! À notre arrivée, il est si paisible que l’infirmière renonce à lui donner un calmant.

          Le lendemain, quand le chef de la chorale me demande de venir chanter, je commence par refuser : non seulement j’ai manqué la répétition, mais je n’ai pas le cœur à chanter ! J’ai la gorge nouée et il me semble impossible d’aller sur l’estrade. Mais le chef de la chorale insiste, et je m’exécute à contrecœur. Le chant s’appelle « Vogue en pleine mer » :

 

« Conduis-moi par la foi

Quand la tempête gronde

Garde-moi, cher Sauveur,

Sur le chemin du monde. »

 

          Tout à coup, je suis inondé de paix, comme si mes épaules étaient déchargées d’un fardeau ! je sens la présence de Dieu dans mon cœur. Je sais que mon enfant est parfaitement en sécurité dans les bras d’amour de son Père. Et effectivement, les médecins sont stupéfaits du rétablissement rapide de Samuel. Sa cheville, brûlée au troisième degré, nécessitait une greffe, mais le Seigneur pose sa main et ce n’est plus nécessaire. Au bout de trois semaines, il sort de l’hôpital, beaucoup plus tôt que prévu. Il ne tarde pas à pédaler sur son tricycle, si bien que sans une seule séance de kinésithérapie, il retrouve toute sa mobilité et ne garde aucune séquelle.

          Samuel signifie « Dieu a exaucé ». Oui, le Seigneur exauce encore aujourd’hui tous ceux qui se tournent vers lui, et il nous donne la paix dans nos épreuves !

 

SERGE

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DANS L’ENFER DE LA DROGUE

 

« Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité. »

Psaume 32.5

 

          Ma mère a refait sa vie quand j’avais 15 ans. Elle m’a envoyé vivre chez mon père avec qui les relations ont toujours été difficiles.

          Je vivais dans un climat violent et malsain : j’ai ainsi commencé à fumer régulièrement du cannabis pour combler mon mal-être. Sous l’emprise de l’alcool, mon père a menacé un jour de me tuer. Je savais qu’il en était capable ; je me suis donc enfuie. Le deal de drogues et les consommations sont devenus mon quotidien.

          À 17 ans, je suis sortie des squats pour m’installer chez mon nouveau petit ami, où je pensais avoir retrouvé une stabilité. Jusqu’au jour où j’ai fait l’erreur de toucher à l’héroïne. Au départ, par simple curiosité... mais deux mois après, je suis passée à la seringue.

 

 

Accro

 

          Je développais mon business pour me procurer mes doses : cambriolage, trafic de drogues, faux billets... La rue et ses galères m’ont endurcie, je me croyais invincible, surtout avec mon 8 mm à la ceinture.

          Mais au fur et à mesure, je perdais le contrôle, je vivais de plus en plus dans le mensonge... Tout ce qui comptait à présent, c’était ma dose !

 

 

Suicide raté

 

          Liée à ce produit, je pensais ne jamais m’en sortir. Je me souviens de cette nuit où, désespérée, je me suis levée pour m’injecter une forte dose d’héroïne. Mais j’ai repris connaissance ! Du coup, j’ai attrapé la bouteille d’eau de Javel, et me suis faite une autre injection... Puis je me suis poignardé le cœur. Je me suis réveillée un mois plus tard en réanimation, branchée de partout. Opérée à cœur ouvert, après une grosse hémorragie du cœur et de longs arrêts cardiaques, les médecins pronostiquaient au mieux un état végétatif. J’étais devenue la miraculée de l’hôpital. Malheureusement, j’étais toujours accro à l’héroïne.

 

 

En Hollande pour du cannabis

 

          Pendant mon coma, ma cousine était venue prier pour moi. À mon réveil, elle m’a parlé de l’amour de Dieu. Je n’y croyais pas et ne voulais même pas l’accompagner à l’Église... Jusqu’au jour où elle m’a invitée à un rassemblement chrétien en Hollande.

          J’y suis allée juste pour me réapprovisionner en cannabis. Sur place, un ami de ma cousine a commencé à me parler de Jésus. Pour moi, Dieu avait été inventé pour les faibles qui ne voulaient pas affronter la vraie vie, et la Bible n’était qu’un vieux bouquin écrit par des hommes.

          Dieu m’attendait en Hollande. Mais à deux reprises, alors que cet homme lisait un passage de ce livre, j’ai senti un truc bizarre au niveau du cœur. C’était comme un point. J’ai eu peur, car mon opération était récente, mais c’est parti comme c’est venu. Je n’ai rien dit à personne, mais cette coïncidence étrange troublait mon esprit cartésien !

          Cet homme a fini par me dire qu’il fallait que je fasse ma propre expérience si je voulais savoir si Dieu existe. De retour à Paris, j’ai voulu vérifier. J’ai donc commencé à parler à ce Jésus dont on me disait qu’il était mort pour mes péchés... J’ai fait le bilan de ma vie, et j’ai pu ainsi concevoir que ma vie n’était pas forcément si bien que ça. Comme tout le monde.

 

 

Le meilleur deal de toute ma vie

 

          Alors que la drogue était toute ma vie, j’ai dit à Jésus: « Si tu me débarrasses de toutes mes dépendances, je croirai en toi et te suivrai. »

          Instantanément, j’ai ressenti en moi une paix, un amour, des sensations que je n’avais jamais expérimentées même en me shootant. C’était surréaliste mais concret !

          C’est à ce moment que j’ai réalisé que j’avais cherché au travers de la drogue un bien-être que Dieu seul pouvait véritablement m’apporter, de plus gratuitement ! Et surtout, j’avais cette conviction d’avoir été délivrée de la drogue et même de la cigarette.

 

 

Enfin libre !

 

          J’ai repris mes études, puis j’ai trouvé du travail et un appartement.

          J’ai renoué des liens avec ma famille et pu pardonner à mes parents.

          À présent, je sais que Jésus m’aime – pas comme un homme peut aimer – et que je ne serai plus jamais seule. J’ai trouvé un sens à ma vie et surtout le goût de vivre.

          J’ai découvert un Dieu qui a totalement transformé ma vie ! Et je tiens à te dire que rien n’est impossible avec lui. Fais, toi aussi, ta propre expérience et tu verras...

 

SABRINA

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J’ai appris à m’accepter telle que je suis

 

« Dieu, qui console ceux qui sont abattus, nous a consolés. »

(2 Corinthiens 7.6)

 

          Je suis née dans une famille chrétienne. Dès mon plus jeune âge, mes parents m’ont emmenée à l’église et en grandissant, c’est devenu une habitude. Le problème, c’est qu’à ce moment-là, je considérais cela comme une contrainte : devoir me lever tôt et partir pour plusieurs heures ne me réjouissait pas du tout et j’y allais juste pour mes parents.

 

          En arrivant au collège, les choses se sont gâtées, car après plusieurs radios et une IRM, j’ai appris que j’étais atteinte de la maladie de Sever. J’avais eu une forte poussée de croissance, mais au niveau de mes chevilles, mes tendons d’Achille n’avaient pas suivi, ils étaient devenus trop courts. Résultat : plus de sport jusqu’à nouvel ordre pour éviter que mes tendons ne se rompent.

 

          Or, j’avais toujours faim, et comme je ne faisais plus de sport, j’ai eu des problèmes de poids et je me suis mise à ne plus aimer mon corps. Je me suis éloignée de Dieu, car j’étais en colère : pourquoi, s’il m’aimait vraiment, me faisait-il passer par là ? Je bougeais de moins en moins et je me réfugiais dans la lecture pendant des heures. J’avais peur du regard des autres et j’évitais la foule.

 

          Heureusement, à la fin de cette année éprouvante, je suis allée dans un camp de vacances chrétien et mon cœur a été touché. J’ai compris que même si j’étais imparfaite, Jésus était mort pour moi et qu’il était toujours avec moi malgré mes difficultés. À la fin du camp, j’ai décidé de suivre Jésus. Tous mes problèmes ne se sont pas réglés pour autant, mais petit à petit, j’ai laissé Jésus revenir dans ma vie. Les deux années suivantes ont été dures, car j’étais toujours malade, mais je suis retournée à l’église et j’ai redoublé d’ardeur dans la prière.

 

          Enfin, au bout de trois ans, j’ai été guérie et j’ai pu me remettre à faire du sport. J’ai appris à faire confiance au Seigneur et il m’aide chaque jour : grâce à lui, j’ai beaucoup moins peur du regard des autres. J’apprends à accepter mon corps et à ne plus me détester. Je n’ai pas une histoire grandiose, époustouflante ou miraculeuse, mais au travers de petites choses, le Seigneur m’a touchée et fait prendre conscience de son immense cadeau pour moi, et pour tout ça je veux dire : Merci Seigneur, merci pour tout !

 

SOLENE

 


 

A Mayotte...

 

"C'est Jésus-Christ qui m'a libéré !"

 

          Fatihou, jeune musulman d’origine Comorienne avait une vie triste, remplie d’addictions et de violences. A Mayotte, il croise un ami, ancien musulman converti qui lui dit que seul Dieu peut changer sa situation. Fatihou n’avait jamais entendu parler de Jésus-Christ mais il accepte de venir à l’Église. Pendant le culte il se sent sale, confus et confie à son ami qu’il ne veut pas revenir car il est mal à l’aise dans la présence de Dieu. Ce dernier le rassure et le convainc de persévérer. Il continue d’assister aux réunions et constate avec joie qu’il a perdu l’envie d’alcool et de drogue. Dans son village, Fatihou était connu pour être violent et bagarreur. Il a désormais la joie de vivre : « Je sais que c’est Jésus-Christ qui m’a libéré et je veux le suivre et le servir car il est mon Sauveur et mon Seigneur ! »

 

(Action Missionnaire des Assemblées de Dieu de France)

 


 

Quand la Bible parle au cœur...

 

          Ludivine a grandi dans une famille catholique non pratiquante. Un jour, exerçant le porte à porte pour vendre des livres, elle entre chez une dame qui lui donne une Bible et écrit sur la page de garde : « Jésus te dit : Je t’aime d’un amour éternel, c’est pourquoi je t’attire à moi avec bonté. » (Jérémie 31.3) Des années plus tard, vivant une situation compliquée, ces croyances l’éloignent de Dieu. Après avoir rencontré une auto-stoppeuse qui lui parle de Dieu, elle décide d’ouvrir sa Bible restée fermée depuis tant d’années. Ludivine comprend alors le salut. Quelques mois plus tard, elle rejoint une église et se fait baptiser. Ce jour-là, toute la salle est émue de l’entendre lire la page de garde de cette fameuse Bible offerte il y a des années.

 

(Source : Action Missionnaire des Assemblées de Dieu de France)

 


 

LES COULEURS DE LA VIE !

 

« Tu me feras connaître le sentier de la vie ; il y a d’abondantes joies

devant ta face, des délices éternelles à ta droite » (Psaume 16.11).

 

          Je suis née en 1963. En 1984, je suis partie à Liverpool, en Grande-Bretagne. J’étais une étudiante de 21 ans, et c’était la première fois que je quittais mes parents. Nous vivions alors sur la Côte d’Azur, à Antibes.

 

          Je suis née dans une famille très dysfonctionnelle, sans amour ; mes parents m’ont vite fait comprendre par des tabous, des non-dits, qu’ils auraient été plus heureux si je n’étais pas née. En grandissant dans un tel environnement, il est naturel que je sois devenue très pessimiste et introvertie. C’est pourquoi, à Liverpool, loin de ce milieu, j’ai fait ce qui fut ma première prière, sans savoir que c’en était une : j’ai dit « Dieu, si tu existes, montre-toi à moi, car cette existence, je n’en veux pas. » Je voyais tout en noir (guerres, violences, divorces, etc.).

 

          Et là, dans sa bonté, le Dieu vivant m’a répondu : je cherchais vraiment à savoir si Dieu existait, et j’allais dans diverses églises « chrétiennes ». Un jour, une étudiante qui était à la fac avec moi m’a invitée dans une assemblée « Church of England » qui s’assimile à une assemblée évangélique en France. Le pasteur parlait de Jésus comme je ne l’avais jamais entendu auparavant...

 

          Il disait, par exemple, que si j’avais été la seule personne au monde, de tous les temps et de tous les pays, Jésus serait quand même mort sur la croix pour me sauver car il m’aimait si fort, pour me ramener au Père qui m’aimait aussi très fort...

 

          J’ai aussi entendu d’autres jeunes donner leur témoignage avant de se faire baptiser, et mon cœur, qui avait été dans un désert affectif très aride depuis si longtemps, depuis toujours, était comme une éponge desséchée qui tout à coup, était placée sous un torrent d’eau pure et fraîche : je buvais avidement toutes ces paroles, et mon cœur se gonflait de vie. Je savais que c’était la vérité que j’avais cherchée. J’étais enfin acceptée, après avoir été tant rejetée. Il m’accueillait telle que j’étais.

 

          Bien sûr, les guérisons des rejets et autres manques d’amour ont pris plusieurs années, car le Saint-Esprit collabore avec nous à notre rythme. Il attend qu’on l’invite et qu’on atteigne la maturité. Les pardons à donner et à recevoir ont toujours été des clés pour de grandes libérations et délivrances. Je suis encore en chemin (Jean 14. 6 : Jésus EST LE CHEMIN), il est ma vie, ma joie, mon espérance vivante !

 

          Pour finir, je dirai que dès que j’ai donné mon cœur à Jésus, mon Sauveur, mon Seigneur et Maître, l’amour de ma vie, j’ai vu les couleurs ! Littéralement, auparavant, j’avais un problème oculaire : je ne distinguais que le noir, le gris et le blanc. Et voilà que soudain, j’ai vu le turquoise, le rose, l’orange, etc... C’était une vraie merveille pour moi ! Du reste, je sais qu’un pasteur anglais a fait la même expérience que moi concernant les couleurs !

 

          Gloire à Dieu, vivant et si aimant, fidèle à son alliance et à sa Parole créatrice !

 

SYLVIE

 


 

SOUS L’ANCIENNE URSS, UN CANTIQUE EN PRISON

 

          Dmitri était né et avait été élevé dans une famille chrétienne. Alors qu’il était enfant, ses parents l’emmenaient régulièrement à l’église. Au cours des décennies, le communisme avait lentement détruit la plupart des lieux de culte. De nombreux pasteurs avaient été emprisonnés ou tués.

          Lorsqu’il devint adulte, l’église la plus proche se trouvait à trois jours de marche de chez lui. Sa famille ne pouvait pas y aller plus d’une ou deux fois par an.

 

Naissance d’une église de maison

 

          « Un jour, raconte Dmitri, je dis à ma femme : tu vas croire que je suis fou ; je sais que je n’ai pas reçu de formation théologique, mais j’ai peur que nos fils grandissent sans apprendre à connaître Jésus. C’est peut-être une idée insensée, mais que penserais-tu si, un soir par semaine, nous nous réunissions avec les enfants ? Nous leur lirions une histoire de la Bible et leur apporterions un enseignement régulier. »

          Dmitri ne savait pas que sa femme priait depuis des années pour que son mari lui propose un culte de famille. Elle approuva avec empressement. Et c’est ainsi qu’il instruisit ses fils. Un soir par semaine, il leur lisait un passage dans la vieille bible familiale, puis il faisait de son mieux pour l’expliquer.

          Les garçons en demandaient encore : « Papa, pouvons-nous apprendre des cantiques comme ceux qu’on entend à l’église ? » Les parents leur enseignèrent donc les chants traditionnels.

          Puis, tout naturellement, ils prirent le temps de prier ensemble.

          Dans les villages, tout se savait. Les maisons étaient rapprochées les unes des autres et les fenêtres souvent ouvertes. Les voisins se rendirent vite compte de ce qui se passait. Certains demandèrent à se joindre à eux pour écouter les récits de la Bible et chanter.

          Dmitri protesta, expliquant qu’il n’était pas formé pour cela ; il n’était pas pasteur. Mais cela ne dissuada pas ses voisins et un petit groupe commença à se réunir pour étudier la Parole de Dieu, chanter et prier ensemble.

 

Face aux menaces et aux représailles de l’autorité communiste

 

          Quand ils furent vingt-cinq, les autorités les remarquèrent. Les fonctionnaires locaux du parti vinrent trouver Dmitri. Ils le menacèrent physiquement, ce qui n’était pas surprenant. Mais il fut encore plus alarmé en entendant leurs accusations :

          « Vous avez commencé une Église, ce qui est illégal ! »

          - « Comment pouvez-vous dire cela répliqua Dmitri. Je n’ai pas de formation théologique. Je ne suis pas pasteur. Ici, ce n’est pas une Église, c’est une maison. Nous sommes juste un groupe d’amis et de gens de la même famille se retrouvant ensemble. Nous lisons la Bible, nous en parlons, nous chantons, nous prions et parfois nous ramassons le peu d’argent que nous pouvons donner pour aider un voisin nécessiteux. Comment pouvez-vous appeler cela une Église ? »

          - « Peu importe comment vous appelez vos activités, lui répondit l’agent communiste ; pour nous, ça ressemble à une Église. Si vous n’arrêtez pas, ça va mal se passer pour vous. »

 

          Le groupe passa de vingt-cinq à cinquante personnes. Alors le parti mit ses menaces à exécution. Dmitri raconte :

          - « Je fus renvoyé de l’usine où je travaillais. Ma femme perdit son poste de professeur. Mes fils furent chassés de leur école et il arriva d’autres « petites » choses du même genre. »

 

Battu pour être resté fidèle à Jésus

 

          Lorsque la réunion atteignit 75 participants, la pièce était devenue trop exiguë. Les villageois étaient entassés les uns contre les autres ; des gens se pressaient à l’extérieur contre les fenêtres ouvertes pour écouter cet homme de Dieu et adorer le Seigneur ensemble.

          Mais un soir, alors que Dmitri parlait, la porte de la maison s’ouvrit violemment. Un fonctionnaire et des soldats s’avancèrent vers lui écartant brutalement les gens. L’agent communiste saisit Dmitri par la chemise, le frappa à maintes reprises au visage, le plaqua contre le mur et lui dit froidement :

          - « Nous vous avons prévenu plusieurs fois. Ça suffit ! Si vous n’arrêtez pas, sachez que ceci est mon dernier avertissement ! »

          Tandis que l’homme se redirigeait vers la porte, une petite grand-mère, consciente de ce qu’elle risquait, fit un pas en avant et, le désignant du doigt, lui dit :

          - « Vous avez porté la main sur un homme de Dieu ; vous ne vous en sortirez pas vivant ! » C’était un mardi soir. Le jeudi soir, le fonctionnaire eut un infarctus et tomba raide mort. La crainte du Seigneur s’empara de la communauté. Lors du culte de maison suivant, plus de 150 personnes étaient là.

 

La prison

 

          Les autorités ne pouvaient plus accepter cette situation ; aussi Dmitri fut emprisonné pendant dix-sept ans.

 

          La séparation d’avec les siens fut longue et déchirante. Ce n’est pas le genre de témoignage stimulant que nous aimons entendre : des larmes, de la sueur, des fils grandissant sans père à la maison, une famille pauvre en grande difficulté ; un en mot, la foi biblique à l’état brut, la situation d’un homme qui refusa d’abandonner Jésus et d’arrêter d’annoncer la Bonne Nouvelle à sa famille et à ses amis.

 

          Les autorités emmenèrent Dmitri à 1 000 kilomètres de chez lui et l’enfermèrent. Sa cellule était si petite que lorsqu’il se levait de son lit, il n’avait qu’un pas à faire pour aller jusqu’à la porte, pour atteindre l’évier cassé contre le mur d’en face ou pour se rendre aux toilettes ouvertes et nauséabondes à l’angle le plus « éloigné » de la pièce. De plus, il était le seul croyant parmi 1 500 criminels endurcis.

 

Des louanges chaque matin

 

          Pendant ses dix-sept années d’incarcération, tous les matins à l’aube, Dmitri se mettait au garde-à-vous à côté de son lit. Il se tournait alors vers l’est comme il l’avait toujours fait, levait les bras et louait Dieu ; puis il chantait un cantique de tout son cœur. La réaction des autres prisonniers était prévisible : des rires, des jurons, des railleries. Ils frappaient les barres de fer avec leurs gobelets métalliques pour manifester leur colère et leurs protestations. Ils lui lançaient de la nourriture et parfois même des excréments pour essayer de le faire taire et éteindre la vraie lumière brillant chaque matin dans ce lieu bien sombre.

 

Des bouts de papier sur un pilier

 

          En prison, Dmitri maintint une autre habitude qui l’aida à garder sa foi en Dieu intacte. Chaque fois qu’il trouvait un bout de papier, il se débrouillait pour le ramasser et le rapporter dans sa cellule. Puis, grâce à un morceau de crayon ou de fusain qu’il avait pu récupérer, il écrivait, aussi petits que possible, tous les versets, histoires ou chants bibliques dont il se souvenait. Quand il n’y avait plus de place sur le feuillet, il se dirigeait vers le pilier en béton à l’angle de son cachot sur lequel l’eau coulait constamment, sauf en hiver, car le poteau se couvrait alors d’une épaisse couche de glace. Dmitri collait les papiers le plus haut possible sur la colonne.

          Lorsqu’un gardien remarquait un feuillet sur le pilier, il entrait dans la cellule, l’arrachait, le lisait, battait Dmitri violemment et le menaçait de mort. Mais Dmitri continuait. Tous les jours, année après année, il se levait à l’aube pour chanter le même cantique et chaque fois qu’il trouvait un bout de papier, il le couvrait de paroles tirées de la Bible.

 

Des informations mensongères...et Dmitri flanche

 

          On tenta de faire croire à Dmitri que son épouse avait été assassinée et que ses enfants avaient été emmenés par les autorités. Celles-ci firent d’ailleurs subir des traitements atroces à cette famille.

          Les gardiens se moquaient de lui cruellement : « Notre parti a détruit ton foyer. Ta femme et tes fils sont partis. »

          Alors la détermination de Dmitri flancha. Il dit à Dieu qu’il n’en pouvait plus. Il avoua à ses gardes :

          « Vous avez gagné ! Je signerai tout ce que vous voulez. Il faut que je sorte d’ici pour retrouver mes enfants ! »

          - « Ce soir, nous préparerons ta confession, déclarèrent-ils. Nous te l’apporterons demain pour que tu la signes. Ensuite tu seras libre de partir. »

          Après toutes ces années de détention, la seule chose qu’il avait à faire était d’écrire son nom au bas d’un document disant qu’il ne croyait pas en Jésus et qu’il était un agent payé par un gouvernement occidental cherchant à détruire l’URSS. Une fois sa signature apposée sur la ligne en pointillés, il pourrait partir et serait enfin libre.

          Dmitri confirma sa décision :

          « Apportez le papier demain et je le signerai ! »

 

Un miracle dans la nuit

 

          Cette nuit-là, assis sur le lit de sa cellule, le désespoir le submergea. Sa peine était immense. Il avait abandonné le combat !

          Au même moment, à mille kilomètres de là, sa femme, ses enfants et son frère s’étaient réunis. Ils avaient la conviction que Dmitri se trouvait dans une détresse profonde. A haute voix, ils commencèrent à intercéder pour lui. A cet instant, grâce à un miracle du Dieu tout-puissant, Dmitri entendit les voix de ses bien-aimés en train de prier.

          Le matin suivant, quand les gardes arrivèrent en grande pompe dans la cellule avec les documents, le prisonnier se tenait debout, la tête haute. Sur son visage et dans ses yeux, on pouvait lire la force qui l’habitait. Il regarda les agents communistes et déclara :

          « Je ne signerai pas ! »

          Les gardiens n’y comprenaient rien. Ils le croyaient vaincu et détruit.

          « Que se passe-t-il donc ? » demandèrent-ils.

          Dmitri sourit et expliqua : « Pendant la nuit, Dieu m’a permis d’entendre la voix de ma femme, de mes enfants et de mon frère en train de prier pour moi. Vous m’avez menti ! Maintenant je sais que mon épouse est en vie et en bonne santé et que mes fils sont avec elle. Je sais aussi qu’ils sont restés fidèles à Christ. Je ne signerai rien ! »

          Les agents du gouvernement essayèrent de le décourager et de le réduire au silence mais Dmitri tint bon.

          Il fut empoigné et tiré hors de son cachot. Alors qu’on le poussait le long du couloir menant à la cour, lieu des exécutions, une chose incroyable arriva : 1 500 criminels endurcis, tournés vers l’est se mirent au garde-à-vous à côté de leur lit, levèrent les bras et commencèrent à chanter, mais pas n’importe quoi. C’était le cantique qu’ils avaient entendu, tous les matins, pendant des années, émanant de la cellule de Dmitri.

          Les geôliers lâchèrent immédiatement les bras du prisonnier et reculèrent terrorisés.

          L’un d’entre eux lui demanda : « Mais qui êtes-vous donc ? »

          Dmitri se redressa fièrement et répondit : « Je suis un fils du Dieu vivant ! »

          Les gardes le ramenèrent à sa cellule. Peu de temps après, il fut libéré et rentra chez lui.

 

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IL A PANSE TOUTES MES BLESSURES

 

« Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire;

moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie

et qu’elles l’aient en abondance. » (Jean 10.10)

 

          La maison de mes parents était caractérisée par une atmosphère tantôt joyeuse, tantôt plus pesante. Ils ont eu trois garçons, et enfin moi, la petite dernière. Mais je suis née treize mois seulement après mon frère, et j’ai donc donné une charge de travail supplémentaire énorme à ma mère. À certains moments, elle me disait qu’elle préférait les garçons et qu’elle aurait voulu ne pas avoir de fille, car elle restait marquée par le rejet de sa propre mère. Et elle ajoutait que j’étais un accident. Elle reproduisait sa propre souffrance. Ce rejet m’a blessée pendant toute mon enfance.

 

          De religion catholique, ma mère m’a beaucoup parlé de Dieu, de Jésus et de Marie. Chaque soir, je faisais ma prière et certains dimanches, mes grands-mères m’emmenaient à l’église. Même si Dieu me semblait très lointain, je savais au fond de mon cœur qu’il existait.

 

          La nuit, il se produisait des choses étranges en moi et autour de moi, et j’étais très sensible au monde invisible. Le dimanche, lorsque mes parents recevaient des invités, ils parlaient de toutes ces choses occultes et du monde des esprits. J’étais terrorisée. J’avais également très peur de Dieu car on me répétait qu’il allait me punir.

 

          Je tournais souvent mes regards vers le ciel et je pensais à Jésus, qui me paraissait plus accessible. J’avais une lueur d’espoir dans le cœur, mais j’étais en pleine confusion.

 

          Les années ont passé et je suis devenue une femme. Je me suis mise à mon tour à pratiquer l’occultisme, pensant que tout cela venait de Dieu, et je me suis enfoncée dans un abîme de plus en plus profond. Les ténèbres m’environnaient. Je me suis mariée et j’ai eu deux magnifiques enfants, mais les manifestations occultes étaient de plus en plus fortes et mon foyer partait à la dérive. J’ai fini par me séparer de mon mari. Ma vie n’avait plus aucun sens et je voulais en finir. Mais une pensée résonnait dans mon cœur: «Tu n’as pas le droit, tu es la maman de deux enfants.»

 

          Peu de temps après, l’amie chrétienne avec laquelle je priais souvent a découvert une église bouillante. Elle m’a parlé de tout ce à quoi j’aspirais depuis toujours: les prodiges, les signes, les miracles, la présence du Dieu vivant et l’amour infini de Jésus. Mon désir de voir de mes yeux ces merveilles bouillonnait en moi, car c’était la réponse à toutes les attentes de ma vie. Je suis donc allée dans cette église. Dès mon arrivée, j’ai ressenti une ambiance très particulière. Tout ce que j’entendais et voyais me bouleversait, c’était tellement grand! Les larmes inondaient mon visage sans que je puisse les retenir. Je ressentais la présence du Saint-Esprit qui agissait puissamment en moi. Mon cœur s’ouvrait, se transformait. À ce moment précis, un énorme poids est sorti de moi et je me suis sentie libre, légère, heureuse. L’amour de Jésus avait pris toute la place. J’ai compris son sacrifice sur la croix, son sang versé pour moi, pour me laver de tous mes péchés.

 

          Je veux aussi remercier Dieu pour ma jolie voix, que j’utilise maintenant pour chanter sa gloire!

 

          Aujourd’hui je marche avec Jésus, mon Sauveur et Maître. Il a reconstruit ma vie et je l’aime de tout mon cœur !

 

VALÉRIE

 

JE VOULAIS MOURIR...J’AI TROUVE LA VIE !

 

« Chaque fois que nous appelons à l’aide le Seigneur notre Dieu,

il est vraiment proche de nous. »

(Deutéronome 4.7)

 

          J’ai connu une enfance très difficile. Mes parents ne me disaient que des insultes et des méchancetés. Nous étions pauvres et mon père est parti à la guerre pendant toute mon enfance. J’étais une petite fille très sauvage. J’avais toujours faim, je volais et je mentais. À douze ans, maman m’a placée chez des paysans qui m’ont fait travailler aussi dur qu’une adulte. Ensuite, je suis devenue femme de ménage, ce qui a aussi été très difficile, car j’ignorais tout de mes nouvelles fonctions. J’étais si triste que je n’aspirais qu’à mourir. Quelque temps après, j’ai été embauchée par des professeurs. Je devais diriger leur maison et garder leurs trois enfants.

 

          Le frère de ma patronne, qui venait une ou deux fois par semaine, a vu un jour dans le journal l’annonce de réunions d’une mission évangélique. Il ignorait de quoi il s’agissait, mais il était curieux de le découvrir et il a demandé la permission de m’y emmener. Sachant que j’avais des pensées suicidaires, ma patronne a accepté. Dès que je suis arrivée dans la salle, les gens m’ont accueillie si gentiment que cela a touché mon cœur, car jusque-là, je n’avais connu que des mauvais traitements. Aussi ai-je demandé à revenir les jours suivants. Quelques jours plus tard, j’ai compris que Jésus était mort sur la croix pour mes péchés. Je lui ai demandé de devenir mon Sauveur et ma vie a complètement changé.

 

          Le jeune homme qui m’avait conduite à l’église est devenu mon mari et nous avons eu deux enfants. Évidemment, notre vie n’a pas toujours été rose, mais nous avons remporté de si belles victoires que je pourrais en remplir un livre. Je sais que Dieu veille sur moi et que « quand un malheureux crie, l’Éternel l’entend, et il le sauve de toutes ses détresses. » (Psaume 34.7)

 

JEANINE

 

UNE FAMILLE TRANSFORMÉE

 

« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu,

et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. »

(Jean 17.3)

 

          Tout allait bien pour notre famille jusqu'au jour où mon père eut une grave méningite qui le fit tomber dans le coma. Ma mère, avec ses deux enfants en bas âge (mon frère et moi), vivait donc une douloureuse épreuve... Les médecins lui disaient qu'il n'y avait que deux issues possibles : soit il allait mourir, soit il allait rester paralysé jusqu'à la fin de ses jours ! Autant dire qu'il n'y avait plus d'espoir ! C'est alors qu'elle décida de prier de toutes ses forces et de demander à Dieu, "s'il existait", de faire sortir mon père du coma ! C'est ce qui arriva ! Non seulement, il sortit du coma, mais en plus, il n'eut aucune séquelle !

 

          C'est dans ces circonstances que mes parents ont rencontré le Seigneur Jésus et sont devenus chrétiens, et je peux vous dire que leur vie a été transformée ! Mon père, par exemple, de nature plutôt impulsif, est devenu beaucoup plus posé. Pour ma part, j'ai été témoin de changements radicaux dans la vie de ma grand-mère, de mes oncles, de mes tantes. Onze personnes de ma famille ont rencontré le Dieu vivant et puissant !

 

          Enfant, je n'ai donc pas douté de l'existence de Dieu et à l'âge de treize ans, j'ai décidé de le suivre. Aujourd'hui, je vais à l'église, je crois de tout mon cœur que Dieu est vivant et que Jésus, son fils unique, est venu sur la terre nous offrir bien plus que de l'espoir : il est venu nous donner la vie, pardonner nos fautes et nous sauver !

 

          Je témoigne autour de moi de son amour, de sa puissance, et du fait que, quand on croise son regard, notre vie est transformée !

          Je vous encourage à lui faire confiance. Jésus peut tout pour vous, à partir du moment où vous prenez la décision de croire !

 

MARJORIE

 

DIEU ME CHERCHAIT

 

          J’ai cherché le Seigneur pendant longtemps dans différentes religions, mais en vain.

 

          Un jour, on m’a offert une Bible. J’étais tout content de ce cadeau et je me suis mis à la lire, en particulier les paroles imprimées en rouge qui, dans cette Bible, étaient celles de Jésus. Sans vraiment le connaître, il m’arrivait aussi de le prier.

 

          Un jour, l’un de mes collègues de travail, qui était chrétien, m’a invité à assister à une réunion de son église évangélique. J’y suis allé une ou deux fois, puis j’ai cessé de m’y rendre sans savoir pourquoi. Mais Dieu me cherchait, et il a permis qu’un autre collègue chrétien vienne travailler dans mon service ! Je l’ai accompagné à l’église et cette fois, j’ai compris que Jésus avait sacrifié sa vie pour moi en mourant sur la croix et je lui ai donné mon cœur pour toujours. Depuis ce temps-là, je dis à ceux que je rencontre : « Ouvrez la Bible, et Dieu va vous parler ! » Et c’est ce qui se passe. Vous aussi, faites-en l’expérience !

 

JEAN-PIERRE

 


 

DIEU, LE MÉDECIN DE L’IMPOSSIBLE...

 

« Ma petite fille est mourante, dit-il. Je t’en prie, viens

et pose les mains sur elle afin qu’elle vive ! » (Marc 5.22)

 

          Je suis fille de mariniers et j’ai passé toute mon enfance sur une péniche. Cela peut sembler pittoresque, mais en fait, c’était une vie très rude ! Malheureusement, ma mère est morte quand j’avais cinq ans et ma tante est venue vivre avec mon père, mon petit frère et moi.

 

          À quinze ans, un matin, impossible de me lever. Je me sentais si mal que j’avais l’impression que j’allais mourir ! Comme j’étouffais, j’ai arraché instinctivement le devant de ma robe pour tenter de mieux respirer, mais au même instant, j’ai perdu connaissance pendant des heures. Enfin, dans l’après-midi, j’ai repris conscience, mais j’étais au plus mal. Le médecin a déclaré que j’avais le cœur très faible et qu’il fallait me mettre une poche de glace sur la poitrine.

 

          Quelques jours plus tard, deux messieurs sont venus acheter du charbon à mon père. Voyant qu’il avait l’air tout triste, ils lui ont demandé ce qui n’allait pas.

 

          - « Je suis en train de perdre ma fille », leur a-t-il expliqué.

 

          - « Pouvons-nous la voir ? » ont demandé les deux hommes.

 

          Mon père les a conduits jusqu’à moi, ils ont prié pour moi et ont proposé de continuer à intercéder pour ma guérison le soir même à l’église. Dès lors, je me suis sentie de mieux en mieux. À Lille, j’ai consulté un spécialiste qui a dit que je devrais prendre des médicaments pendant toute ma vie et que je n’aurais jamais d’enfant, mais Dieu m’a guérie et par la suite, j’ai totalement cessé de prendre des médicaments, je me suis mariée et j’ai eu six enfants.

 

          Je me suis jointe à une église, et j’ai vu la main de Dieu sur moi bien des fois, en particulier lorsque l’un de mes enfants a souffert d’un fort retard mental. À sept ans, il parlait à peine ! Mais à la suite de la prière, il a fait des progrès très rapides et il s’est totalement rétabli.

 

          Aujourd’hui, j’ai quatre-vingt-deux ans, et mon cœur bat toujours. Il bat pour dire merci à son Sauveur !

 

JACQUELINE

 


 

          Guéri de lésions intestinales à l’âge de 10 ans, il reste néanmoins rebelle à Jésus. Ni la philosophie, ni les sectes ne comblent son désert spirituel. Il sombre dans une dépression, jusqu’au jour où tout change.

          Fabien témoigne...

 

GUÉRI DE LA DÉPRESSION

 

« Quiconque manque de lumière et marche dans les ténèbres,

qu’il se confie dans le nom de l’Éternel et qu’il s’appuie sur son Dieu. »

(Ésaïe 50.10)

 

          Dans mon enfance, j’étais partagé : d’un côté, j’aimais aller à l’église et j’étais attiré par ce que j’entendais. De l’autre, mon cœur se rebellait : le sacrifice de Jésus sur la croix me paraissait « trop simple » pour être vrai !

 

          Pourtant, mes parents priaient pour moi et Dieu s’occupait de moi. Par exemple, vers l’âge de dix ans, j’ai eu des lésions intestinales et pendant plusieurs semaines, je n’ai presque rien pu manger, si bien qu’il a fallu m’hospitaliser. Un soir, tous les chrétiens de l’église ont prié pour moi à la réunion de prière et j’ai senti qu’il se passait quelque chose…J’ai retrouvé l’appétit et les lésions ont disparu. J’ai aussi obtenu d’autres exaucements de prières.

 

          Et pourtant, j’étais toujours rebelle, si bien que je me suis retrouvé en plein désert moral et spirituel. Plus rien n’avait de saveur. Je lisais des quantités de livres et de revues scientifiques sans jamais être satisfait. Je me suis donc tourné vers la philosophie, les sectes…en vain. Rien n’a pu remplir mon cœur. J’ai même failli me livrer à des pratiques occultes, mais heureusement, le Seigneur veillait sur moi et m’a empêché de franchir le pas.

 

          Finalement, vers l’âge de quinze ans, je suis devenu dépressif. Mon univers intérieur était tout gris et ma vie terriblement triste et difficile. Il n’y avait plus aucune lumière en moi. Et je suis resté dans cet état pendant plusieurs années.

 

          Cette dépression est devenue si pesante que j’ai fini par crier à Dieu. Ensuite, je suis allé me promener et le Seigneur a parlé à mon cœur : « Lis Ésaïe 53. » Le message que j’avais rejeté tout jeune me revenait : celui de la mort de Jésus sur la croix. Je me suis mis à lire ce texte de la Bible avec foi, et enfin, j’ai ouvert mon cœur au Seigneur. J’ai senti l’amour de Dieu m’envahir et tout mon être intérieur s’est reconstruit grâce à Jésus.

 

          Trois ans plus tard, ce verset d’Ésaie 53 m’est revenu avec force : « C’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » À cet instant, j’ai su que Jésus m’annonçait la guérison complète de la dépression, ce qui a eu lieu au cours des mois suivants.

 

          Alors que rien n’avait pu combler mon cœur, il est venu tout transformer en moi, et il veut le faire aussi pour vous !

 

FABIEN

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UNE HISTOIRE D’AMOUR QUI DURE DEPUIS 27 ANS

 

« Considère le chemin par où tu passes,

et que toutes tes voies soient bien réglées. »

(Proverbes 4.26)

 

          Dès ma naissance, j'ai vécu dans une atmosphère lourde de craintes où régnaient parfois la terreur et souvent la violence, du fait du passé très pesant de ma mère. Elle avait subi, en grand nombre, de sévères traumatismes, et de ce fait, s'était éloignée de la religion et était devenue athée. C'était une femme au cœur brisé qui avait déjà fait plusieurs tentatives de suicide.

 

          Jusqu'à l'âge de dix ans, j'ai grandi dans ce climat d'insécurité, mais un jour, ma mère fut touchée par l'amour de Dieu et elle commença, du jour au lendemain, à lire la Bible et à prier. Son changement fut si radical, si vrai, si authentique que notre vie en fut transformée et je me dis alors que réellement, Dieu existait.

 

          Enfant, je fus ainsi convaincue que Jésus-Christ pouvait changer une vie aussi détruite soit-elle, et je décidai de faire moi aussi, l'expérience d'un changement, d'une transformation intérieure. J'étais menteuse et voleuse, mais je vins à Dieu, telle que j'étais, lui demandant pardon pour mes péchés, et je sentis une grande paix m'envahir. C'était le début d'une grande histoire d'amour qui dure maintenant depuis vingt-sept ans.

 

          Jamais Dieu ne m'a déçue. Il a guidé ma vie, m'a accordé un bon mari qui aime Jésus lui aussi, et nous avons quatre enfants qui connaissent leur privilège d'avoir des parents qui se confient en lui. J'ai bien sûr, connu parfois des échecs, mais quand on les traverse avec la grâce de Dieu, ils se transforment en tremplins pour l'avenir. On n'a jamais fini d'apprendre avec le Christ ressuscité !

 

GHYSLAINE

(transmis par Aline)

 


 

QUAND LE CŒUR S’OUVRE A JÉSUS...

 

                                             « Attaché à la croix pour moi,

                                             Attaché à la croix pour moi,

                                             Il a pris mon péché, il m’a délivrée,

                                             Attaché à la croix pour moi ! »

 

          Je suis née dans une famille chrétienne et dans mon enfance, j’aimais beaucoup aller à l’école du dimanche et ressentir la présence de Dieu, mais je me suis éloignée de lui quand mon cœur s’est rempli d’orgueil et de haine contre des gens qui m’avaient fait du mal.

 

          Je n’allais plus du tout à l’église, j’abandonnais peu à peu la foi pour vivre comme je le voulais, mais j’ai commencé à être dépressive. Pour moi, la vie n’avait plus aucun sens, et j’avais une grande soif d’amour. Heureusement, inspiré par le Saint-Esprit, mon frère m’a expliqué que Jésus était mort sur la croix pour moi. Au début, je refusais de l’écouter. J’estimais impossible que quelqu’un puisse faire cela pour moi. Mais peu à peu, j’ai accepté d’en savoir plus sur Celui qui pouvait changer ma vie et un jour, enfin, je lui ai ouvert mon cœur. Alors tout a changé : ma tristesse a laissé place à une grande joie et à une paix extraordinaire !

 

          Je lui fais confiance pour réaliser ses bons projets pour ma vie et je veux le servir pour toujours.

 

MARLÈNE

(transmis par Aline)

 


 

          Placée à un an et demi dans une famille d’accueil, Sylvie découvre plus tard l’Évangile et donne sa vie à Jésus. Elle raconte…

 

« Les paroles du Seigneur sont pures, comme l’argent

passé au feu et purifié sept fois. » (Psaume 12.7)

 

          Je suis la douzième d’une famille de treize enfants, mais comme la situation de mes parents était très précaire, les services sociaux nous ont tous placés soit en foyer, soit en famille d’accueil. J’ai eu le privilège d’aller dans une famille aimante, et comme je n’avais qu’un an et demi à mon arrivée, j’ai spontanément considéré le couple qui m’accueillait comme mes parents.

 

          Ma « maman » avait une foi simple. Quelques années plus tôt, elle avait eu un cancer de l’estomac et les médecins ne lui avaient laissé que peu d’espoir. Sur la table d’opération, elle avait prié : « Seigneur, si je survis, je m’occuperai d’enfants qui n’ont plus personne. » Elle s’était rétablie et avait tenu parole en accueillant deux fillettes dans son foyer, Véronique et moi.

 

          À douze ans, j’ai été impressionnée en entendant parler d’un grave tremblement de terre. Maman m’a alors dit : « Tu sais, dans l’Évangile, on parle de tremblements de terre ! » Cela m’a poussée à lire avec passion les Évangiles.

 

          Peu après, une voisine est passée nous voir. « Je me dépêche, a-t-elle déclaré, car je vais à une réunion où on annonce l’Évangile. »

          - « Cela intéresserait Sylvie, a dit maman, car elle aime beaucoup l’Évangile ! »

 

          Quelques jours plus tard, cette voisine est venue me chercher pour l’accompagner à l’Église évangélique. Je m’y suis tout de suite sentie comme un poisson dans l’eau, car on y parlait de Jésus, que j’aimais depuis toujours. Mais j’ai vite compris que je ne devais pas me contenter de profiter de la bonne ambiance. Un jour, on a demandé à ceux qui voulaient ouvrir leur cœur au Seigneur de se lever, et c’est ce que j’ai fait. Quelque temps plus tard, j’ai amené Véronique à l’Église et elle a décidé, elle aussi, de suivre le Seigneur.

 

          Je suis toujours restée attachée à Dieu et à mon Église, et à dix-huit ans, un jeune homme s’est joint à son tour à l’Église. Nous nous sommes mariés et nous avons eu une petite fille. Depuis, nous sommes heureux de marcher ensemble sur les traces de Jésus!

 

SYLVIE

 


 

          Devant cette guérison, mon médecin a dit : « C’est un miracle, je n’ai pas d’autre mot ; scientifiquement, je ne peux pas l’expliquer ! ».

          Françoise raconte…

 

          En 2010, j’ai eu un accident de travail qui m’a occasionné une grosseur au niveau des cervicales et un pincement du nerf qui a bloqué mes bras ; mes mains se paralysaient régulièrement. Les médecins m’avaient avertie que les années à venir allaient être difficiles et ils m’ont même parlé de paralysie.

          Dernièrement, en jouant avec mon fils, je me suis fait très mal à ce niveau et j’ai aussitôt prié le Seigneur de m’enlever cette douleur. Celle-ci était telle que je n’ai pas pu fermer l’œil de la nuit, mais le lendemain matin, quelle merveilleuse surprise : la souffrance avait entièrement disparu, ainsi que la bosse au niveau des cervicales ! Je peux maintenant relever mon bras, et mes mains ne me font plus souffrir.

          Devant cette guérison, mon médecin a dit : « C’est un miracle, je n’ai pas d’autre mot ; scientifiquement, je ne peux pas l’expliquer ! »

          Que le Seigneur en soit loué et glorifié ! Il y a sept ans, il m’avait fait la promesse : « Je ne t’abandonnerai pas, je ne te délaisserai pas » (La Bible). Je peux témoigner qu’il le fait chaque jour.

 

FRANÇOISE

(Source : L’Appel de la Vie)

 


 

DIEU ME CHERCHAIT !

 

          Pendant longtemps, j’ai cherché Dieu dans différentes religions et cette recherche a été vaine. Mais un jour, pour ma plus grande joie, une Bible m’a été offerte et je me suis mis à lire, en particulier les paroles imprimées en rouge qui étaient celles de Jésus.

          Sans vraiment le connaître, il m’est alors arrivé de le prier. Plus tard, l’un de mes collègues de travail qui était chrétien, m’a invité à assister à une réunion à l’église évangélique. J’ai accepté et j’y suis même retourné une ou deux fois, puis j’ai cessé de m’y rendre sans trop savoir pourquoi. Mais Dieu me cherchait, et il permit qu’un autre chrétien vienne travailler dans mon service ! Je l’ai aussi accompagné à l’église, et cette fois, j’ai pleinement compris que Jésus avait donné sa vie pour moi en mourant sur la croix à cause de mes péchés. Je lui ai aussitôt donné mon cœur et depuis ce temps, je dis à ceux que je rencontre : « Dieu est réel, ouvrez la Bible et il va vous parler ! »

 

JEAN-PIERRE

(Source : L’Appel de la Vie)

 


 

LA FAMILLE THEMBANI

 

          Accompagnée de son fils, elle me rendit visite. Erlo* fit office d’interprète.

          Son mari était un buveur invétéré. De ce fait, la famille vivait dans un dénuement total. Ils ne possédaient même pas une couverture pour se couvrir pendant la nuit. Pas question d’acheter des vêtements. A défaut de nourriture, les enfants étaient morts de faim. Le médecin appelé peu avant la mort des enfants diagnostiqua évidemment la sous-alimentation. En rentrant ivre, le mari frappait souvent sa femme et ses enfants. Ils se réfugiaient alors dans la forêt. Après le décès des trois enfants, la tente arriva dans leur village. Madame Thembani se rendit aux réunions, fut touchée par l’Esprit de Dieu et eut un entretien avec Erlo. Ce conseiller spirituel lui dit : « Confie-toi dans le Seigneur de tout ton cœur et ne regarde maintenant pas à ton mari. Dieu prendra soin de lui aussi et le guidera. » Et la femme se convertit.

          Dieu agit une deuxième fois dans leur famille à partir du moment où Madame Thembani demanda pardon à son mari. Avant sa conversion, elle l’avait souvent traité avec rudesse. Depuis qu’elle avait demandé pardon, le mari était devenu inquiet et agité.

          Il alla trouver Erlo et lui dit : « Je suis malade. » En réalité, il n’était pas malade, mais à moitié ivre. Dans la poche de sa veste se trouvait encore une bouteille d’eau-de-vie à moitié vide. Erlo l’ignorait, bien entendu. Il ne l’apprit que plus tard.

          Le serviteur de Dieu répondit au buveur : « Si tu es malade, nous allons nous mettre à genoux. Nous demanderons à Jésus de te toucher. » Il s’agenouilla avec le buveur et pria pour lui.

          Le buveur rentra chez lui et remit à son voisin la bouteille d’eau-de-vie entamée. Le voisin, tout étonné, lui demanda : « Pourquoi me donnes-tu de l’eau-de-vie ? » Il répondit : « Un homme a prié avec moi. Je ne peux plus boire d’alcool. » Le buveur libéré se rendit là-dessus sous la tente et remit sa vie entre les mains de Jésus.

          Par la suite, Madame Thembani donna naissance à trois autres enfants. Elle priait ainsi : « Seigneur, donne-moi un signe et fais qu’au moins l’un de mes enfants soit sauvé et devienne une flamme ardente qui communique le feu aux autres enfants. » Sa prière fut exaucée. Le fils aîné devint croyant, les autres suivirent bientôt. Mais le feu continuait à se propager. L’un de ses petits-fils, l’enfant de son fils aîné, n’avait que quatre ans et travaillait déjà pour le Seigneur Jésus.

          Je fis aussi la connaissance du mari de Madame Thembani. Le buveur de jadis était devenu un homme aisé depuis qu’il s’ était détourné de l’alcool et travaillait régulièrement.

          Nous avons là, sous nos yeux, l’exemple d’une famille dans laquelle l’œuvre de la grâce s’est étendue sur trois générations. Il nous rappelle le passage de 2 Timothée 1.5, dans lequel Paul mentionne son collaborateur Timothée, sa mère et sa grand-mère croyantes.

 

Kurt E. KOCH

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* Erlo Stegen est un serviteur utilisé par Dieu dans le mouvement de réveil spirituel parmi les Zoulous en Afrique du Sud, depuis des dizaines d’années.

 


 

          Elle rencontre Dieu après s’être éloignée de lui, elle met de l’ordre dans sa vie. Tout change. Sarah témoigne…

 

CHERCHEZ ET VOUS TROUVEREZ

 

Si tout s’effondrait

Devant mes yeux

Tu resterais là

Je sais que tu m’aimes !

 

          Très tôt dans la vie, une épreuve m’a amenée à prier Dieu : dans ma petite enfance, j’ai eu un trou dans le tympan qui a fait baisser mon audition. Comme j’entendais mal, je n’arrivais pas à m’exprimer correctement, et j’ai dû subir quatre opérations. Mais mes parents me parlaient de Dieu. Je savais qu’il pouvait me guérir, et c’est ce qu’il a fait, puisque aujourd’hui, j’ai une audition normale !

          Mais à l’adolescence, je me suis éloignée de Dieu, et j’ai connu une période très difficile : j’ai eu des problèmes familiaux, j’ai perdu tous mes amis, mes résultats scolaires ont baissé et j’ai souffert de troubles alimentaires. J’étais très déprimée et j’avais l’impression de n’avoir aucune valeur.

          Ensuite, je suis allée à Nancy pour faire mes études universitaires. Je me suis retrouvée seule, sans être obligée d’aller à l’église pour faire plaisir à mes parents. Si je renonçais à y aller, personne ne le saurait. Toutefois, j’ai commencé timidement à renouer le contact avec Dieu et à me rendre à l’église de ma propre initiative, et j’ai été impressionnée par la force et la conviction des jeunes que j’y ai rencontrés.

          Mais le vrai déclic s’est produit au cours d’un week-end de jeunes. J’ai compris que je n’appartenais pas vraiment au Seigneur et j’ai commencé à mettre de l’ordre dans ma vie, à lire la Bible et à prier. Un verset de la Bible m’encourageait : « Cherchez et vous me trouverez » (Matthieu 7.7). Dieu m’a fait comprendre qu’il m’aimait, que j’avais de la valeur à ses yeux, et cela a tout changé pour moi ! Du même coup, mes relations avec les autres se sont améliorées, puisqu’en apprenant à m’aimer, j’apprenais à les aimer. Aujourd’hui, je suis bien décidée à marcher sur les traces de Jésus, mon Sauveur et Seigneur !

 

SARAH

 


 

Mon meilleur ami, mon amour, mon Sauveur, mon Dieu !

 

« Car il n’a ni mépris ni dédain pour les peines du misérable, et il ne lui cache

point sa face, mais il l’écoute quand il crie à lui. » (Psaume 22.24)

 

          Je suis né dans une famille chrétienne et j’ai donc eu la chance d’entendre parler de Dieu. J’ai connu la puissance, la beauté et surtout l’amour de mon Seigneur Jésus à l’école du dimanche. Je considérais Dieu comme mon meilleur ami et je savais pouvoir toujours compter sur son soutien.

 

          Toutefois, à l’adolescence, j’ai été tenté de suivre mes copains et je me suis mis à fumer des cigarettes et du cannabis. Mais cette nouvelle vie, qui laissait Dieu au second plan, me rendait de plus en plus triste et désespéré.

 

          Ensuite, je suis devenu un peu paranoïaque : j’avais l’impression de ne compter pour personne. Je me sentais très seul. J’ai fini par me complaire dans ma tristesse, comme si j’en retirais une certaine satisfaction. J’écoutais de la musique en rapport avec mon état. L’avenir ne comptait plus à mes yeux et je me détruisais à petit feu.

 

          Et puis, un dimanche après-midi, j’ai accepté d’accompagner ma mère à l’église. Ce jour-là, je ne me souviens plus très bien de ce que le pasteur a dit, mais ensuite, il a demandé à ceux qui souhaitaient qu’on prie pour eux de s’approcher. D’une part, je souhaitais m’avancer ; mais de l’autre, on aurait dit qu’une main me tenait bloqué sur ma chaise pour m’empêcher de le faire. Pour moi, c’était vraiment bizarre et inexplicable ! Finalement, j’ai réussi à me lever, je me suis avancé, le pasteur a prié pour moi et je suis retourné m’asseoir. Je ne sentais aucune différence. Mais soudain, lorsque j’ai entendu le cantique suivant qui rendait gloire à Dieu, j’ai été saisi d’un amour si profond que je ne peux pas vous le décrire. J’ai fondu en larmes. Je me sentais si bien ! Je venais de retrouver mon meilleur ami, mon amour, mon Sauveur, mon Dieu. J’ai compris qu’il me cherchait, qu’il voulait que je revienne à lui et qu’il était resté fidèle malgré mon infidélité.

 

          Après ce grand moment d’émotion, Jésus a vaincu toute dépendance dans ma vie et m’a rendu ma liberté ! Depuis ce moment-là, je demeure fermement dans son amour et j’approfondis toujours davantage ma connaissance de sa Parole. Je ne peux pas vous raconter tout ce que j’ai vécu, mais je vous dirai simplement que « vouloir profiter de la vie avant de donner son cœur à Dieu, c’est n’avoir rien compris de ce qu’il est, ni de ce qu’il donne » !

 

MATTHIAS

 


 

J’AI DÉCOUVERT LE VÉRITABLE AMOUR DE DIEU

 

          Je viens d’une famille non chrétienne, ma maman ne pratique aucune religion et mon père est musulman.

          Malgré ces différences, ma maman nous a élevés, mon frère et moi, de manière à ce que nous puissions faire nos propres choix religieux. J’ai donc grandi ainsi, en me posant beaucoup de questions, mais en ayant aussi beaucoup de colère en moi à cause de l’absence totale de mon père pendant près de dix ans.

          Lorsque j’ai eu quatorze ans, il a fait de nouveau irruption dans la famille et tout a basculé. J’avais beaucoup d’incompréhension et de colère, j’étais en conflit avec tout le monde, je ressentais un vide que rien ne comblait.

          Il y a deux ans, un chrétien m’a parlé de Dieu, de Jésus-Christ, et j’ai été intéressée. Plus tard, un autre jeune chrétien m’a offert une Bible que j’ai commencé à lire mais sans vraiment comprendre. Peu après, la marraine de mon oncle m’a appris qu’elle allait à l’église et je l’ai accompagnée le dimanche suivant. Ce jour-là des baptêmes avaient lieu dont celui du garçon qui m’avait donné la Bible.

          Le soir, en rentrant, j’étais remplie de joie et de bien-être, car je venais de découvrir le véritable amour de Dieu, de saisir la portée de la mort de Jésus à la croix. J’ai alors reçu le plein pardon de mes péchés. J’ai trouvé en lui ce que je cherchais.

          Il a comblé, par sa présence, le vide que je ressentais, et a rempli ma vie de joie. Quel bonheur de marcher avec lui chaque jour !

 

IMANE

 


 

DÉLIVRÉE D’UNE EXTRÊME DÉTRESSE

 

Quand le Seigneur restaure une vie...

 

          J’avais quatre ans quand mon père a abusé de moi.

          A cette époque, mon grand frère en avait sept et mon petit frère deux.

          A l’âge de six ans, j’ai fait ce terrible constat : « Les choses tournent très mal pour notre famille ». En effet, ma mère et mon grand frère étaient battus, mon petit frère était comme transparent, j’étais moi-même abusée, et nous étions tous menacés, car mon père n’hésitait pas à dégainer son arme de service à la moindre tension.

          Les années ont passé, et à onze ans, j’ai rencontré une chrétienne qui a écouté et compris toutes mes peines. Cela m’a touchée et apaisée. Par son intervention, la vérité a fini par éclater et mon père a été incarcéré. Ces moments ont cependant été très difficiles à vivre pour moi, car il ne reconnaissait pas les faits et de plus, ma mère souffrait d’avoir enfanté une fille ! « L’hémorragie » de ma détresse a alors gagné du terrain et j’ai tenté de mettre fin à mes jours.

          Malgré tout, je me sentais aimée de Dieu, et j’ai décidé de lui confier toute ma vie. Jésus m’a accueillie telle que j’étais, sans reproche ni jugement. Il m’a sauvée parfaitement, m’a délivrée de la haine, et j’ai pu pardonner à mon père et à ma mère. A l’instar de cette femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans et guérie en touchant le bord du vêtement de Jésus (Évangile selon Luc), mon « hémorragie » a cessé. J’ai littéralement été inondée de sa paix et je comprends maintenant la dimension de ces paroles : « C’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (La Bible). Je suis heureuse d’appartenir à un tel Sauveur qui marche à mes côtés chaque jour !

 

YANNICK

(Source « L’Appel de la Vie »)

 


 

JÉSUS A GUÉRI MON CŒUR BRISE

 

« L’Esprit du Seigneur … m’a envoyé pour guérir celui qui a le cœur brisé »

Luc 4.18

 

          J’ai grandi sans qu’on me parle de Dieu, malheureusement, et je ne suis pas fière de la vie que j’ai menée.

 

          J’ai aussi beaucoup souffert, car ma fille unique est décédée à l’aube de ses dix-huit ans. Pendant des années, j’ai été dépressive, d’autant plus que d’autres douloureux décès ont suivi. J’ai aussi eu des problèmes sentimentaux. J’étais comme plongée au fond d’un gouffre de désespoir.

 

          Heureusement, ma sœur jumelle, qui est chrétienne depuis longtemps, a prié pour moi pendant de nombreuses années. J’ai fini par comprendre que la seule personne qui pouvait me sortir de ma détresse, c’était Dieu. Et un beau jour, enfin, je suis « née de nouveau », comme le dit la Bible. Je me suis repentie, j’ai cru en Jésus et j’ai décidé de lui faire confiance et de le suivre. Je suis entrée dans la grande famille de Dieu. J’ai trouvé des frères et des sœurs chrétiens qui m’ont soutenue et réconfortée.

 

          Le Seigneur m’a transformée ! Ma colère a disparu et laissé place à un grand espoir. À présent, je veux me réjouir en présence de Dieu dans ma vie de tous les jours, le louer avec mes mots à moi, chanter et prier, lui dire simplement que je l’aime et le remercier d’avoir changé ma vie.

 

          Merci à mon Dieu qui est maintenant mon Père céleste. Avec lui, on peut toujours prendre un nouveau départ !

 

CORINNE

 


 

          Elle décide de ne plus croire. Sa vie traverse une véritable tourmente, jusqu’au jour où, dans une réunion évangélique, sa sœur est miraculeusement guérie.

           Marie Céline témoigne...

 

DÉÇUE PAR UNE SECTE, ELLE RENCONTRE LE SEIGNEUR

 

          J’avais 13 ans lorsque mes parents sont devenus Témoins de Jéhovah.

          Il est vrai qu’au début je les trouvais plus épanouis, mais au fond de moi il y avait une souffrance cachée car les Témoins de Jéhovah ne célèbrent aucune fête. Cependant, de voir mes parents heureux m’aidait à supporter cette souffrance.

 

          Au fur et à mesure que je grandissais, un grand vide s’installa dans mon cœur. J’aurais voulu prier, mais chez les Témoins de Jéhovah les enfants ne prient pas et surtout pas pour être guéris de leurs maladies.

 

          Chaque semaine, j’assistais aux réunions ; le jeudi de 19h à 21h, le samedi de 18h à 20h, et le dimanche matin je faisais du porte à porte de 9h à 13h.

          A l’époque, il fallait accomplir 12 heures par mois de porte à porte, et pour devenir « pionnier spécial », 75 heures par mois deux fois dans l’année.

 

          Le temps passa ainsi jusqu’au jour où je remarquai une injustice flagrante au sein de la congrégation. Je ne fus pas satisfaite de la réponse que me donnèrent les anciens à ce sujet et je décidais d’écrire directement au siège central à Brooklyn.

          Le siège central fit parvenir sa réponse aux responsables de l’église, à savoir qu’il fallait obéir même sans comprendre.

          Je reçus le coup fatal lorsqu’en faisant du porte à porte avec un ancien, celui-ci eut des gestes déplacés envers moi. Par crainte de mes parents et du scandale, je cessai sur le champ d’exécuter toute activité dans la communauté. Pendant trois années, les Témoins de Jéhovah essayèrent de me faire revenir. C’était un fardeau très lourd que je portais toute seule. J’ai voulu en finir avec la vie, mais sans succès. Ensuite, je décidai de ne plus croire et ma vie traversait une véritable tourmente.

 

          Entre temps, une chrétienne qui travaillait avec moi, me parla du Seigneur mais je me raidissais. Trois années s’écoulèrent ainsi.

          Mes parents reçurent un jour par la poste un « Appel de la Vie » avec l’adresse d’une église. Ils se rendirent donc à une réunion et là un miracle se produisit : ma sœur qui souffrait d’une toux inexpliquée depuis plusieurs années fut guérie instantanément. Mes parents ne continuèrent pas à fréquenter cette église tandis que j’y allais, non par conviction, mais par reconnaissance pour le miracle accompli envers ma sœur.

 

          Il me fallut trois ans pour réaliser que Jésus était vraiment un ami et Dieu un Père. J’ai raté bien des choses au cours de ces années mais aujourd’hui Dieu m’a rendu au centuple toutes ces années perdues. En le rencontrant, j’ai vraiment compris que lui seul est ma raison de vivre.

 

          28 ans ont passé, je n’ai jamais regretté mon choix. Dieu est si bon, que son nom soit béni !

 

(transmis par Marcel MARCHIONI)

MARIE CELINE

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QUOI QU’IL ARRIVE, JE CONTINUERAI A TE BENIR...

 

          David était un petit garçon tranquille qui se posait beaucoup de questions. Chez lui, on ne parlait presque jamais de Dieu. Mais à l’âge de onze ans, il a vu un jour un ami de ses parents entrer chez eux pour leur raconter ce que Dieu avait fait dans sa vie. Cet homme avait été atteint d’un cancer et était condamné par la médecine. On ne lui donnait plus que trois mois à vivre. Mais à la suite de la prière, il avait été instantanément guéri ! David était bouleversé par ce témoignage.

 

          Mais ensuite, ce fut l’adolescence, avec ses hauts et ses bas. Et puis, à quatorze ans, David a appris qu’il était atteint d’une maladie grave qui le condamnait à ne plus jamais pratiquer aucun sport. Pour l’adolescent, c’était dramatique. Il avait des pensées suicidaires ; il a cherché des solutions à son mal-être un peu partout, mais en vain…

 

          Fin 1989, ses parents se sont convertis à Jésus-Christ. David avait seize ans. Intérieurement, il était sceptique et un peu moqueur. Toutefois, il était bien forcé d’admettre que ses parents avaient beaucoup changé.

 

          Un jour, il a accepté de les accompagner à l’église par curiosité, mais avec un cœur ouvert. À la fin du message, il y a eu un appel à donner sa vie à Jésus. À ce moment-là, David a soudain vu toutes les bêtises qu’il avait faites les mois précédents défiler devant ses yeux. Il savait que s’il mourait, il n’était pas prêt à rencontrer Dieu. Il a supplié le Seigneur de le sauver, et c’est ce qui s’est passé !

 

          Quelque temps après, au cours d’une autre réunion de l’église, il s’est avancé afin qu’on prie pour lui. « Crois-tu que Jésus peut te guérir ? » a demandé le pasteur. David n’en était pas persuadé mais il a répondu « Oui ». Le pasteur a alors prié pour lui et il a été guéri instantanément et totalement de sa maladie !

 

          Depuis lors, tout n’a pas toujours été rose ; à trente ans, en particulier, il a été atteint d’un cancer et a dû subir de pénibles séances de chimiothérapies. Mais il a résolu dans son cœur : « Quoi qu’il arrive, je continuerai à te bénir, Seigneur. » Et aujourd’hui, il est guéri.

 

          Il a la joie d’avoir fondé une famille chrétienne et se destine actuellement à servir le Seigneur !

 

Témoignage de DAVID

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« Ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait,

et ce rocher était Christ. » 1 Corinthiens 10.4

 

DE NOMBREUX EXEMPLES DU TOUCHER DE DIEU QUI GUÉRIT

 

          Bien-aimés, nous savons par expérience que Jésus est le Rocher. Je me réjouis de ce que de merveilleuses possibilités sont à notre portée, grâce au Rocher. Soyez pleinement persuadés que le Rocher ne peut être renversé.

 

          Il y avait à une réunion, une vieille femme de soixante-dix-sept ans qui était paralysée. La puissance de Dieu entra en elle et, après la prière, elle fut si fortifiée et bénie qu’elle se mit à courir dans tous les sens d’une façon merveilleuse.

          Frères et sœurs, la guérison de cette femme est une illustration de ce que Dieu va faire. Je suis convaincu que nous allons tous être tellement fortifiés aujourd’hui par la puissance de Dieu que nous ne permettrons à aucun doute, ni à aucune peur d’entrer dans notre cœur. Au contraire, nous allons nous rendre compte que nous sommes recréés par une foi vivante et que dans cette foi qui habite en nous, il y a la puissance d’accomplir des choses magnifiques pour Dieu.

          Je voudrais dire que la foi la plus merveilleuse est la foi simple d’un petit enfant. C’est la foi qui ose. Il y a de l’audace dans une foi d’enfant qui nous pousse à dire : « tu vas être guéri ».

          Un homme amena, à ma réunion, son fils qui était tout chamboulé à cause des crises qu’il avait depuis des années. « Pouvez-vous faire quelque chose pour mon fils ? », me demanda le père. Je répondis, au nom de Jésus : « oui, il peut être guéri ». Je savais que c’était grâce au Rocher que cela était possible. Il y a un Esprit qui habite en nous en qui n’est rien de moins que la vie de Celui qui s’est donné pour nous, car il est la vie du Rocher en nous.

          Est-ce que vous attendez d’être submergé par une puissance extraordinaire pour ressentir que vous avez le pouvoir de lier ? Cela n’est pas le pouvoir. Le Rocher est au-dedans de vous ; vous avez le pouvoir de lier et le pouvoir de délier, parce que vous faites partie du Rocher. Tout ce que vous avez à faire est de vous appuyer sur ce fait et d’utiliser ce pouvoir. Voulez-vous le faire ?

          Alors, j’ai dit : « Père, au nom de Jésus, je lie le mauvais esprit qui est dans ce jeune homme ». Oh, le nom de Jésus ! Nous faisons trop peu usage de ce nom. Même les enfants ont crié « Hosanna ! » (Matthieu 21.15). Si nous nous laissions aller à le louer de plus en plus, Dieu nous donnerait ce cri de victoire.

 

          Le père amena son fils à la réunion suivante et je n’eus pas besoin de demander s’il était délivré. La clarté de son visage et le sourire éclatant du père en disaient long. Mais j’ai quand même demandé : « il va bien maintenant ? » ; et il a répondu « oui » […]

 

          On m’amena une jeune femme qui avait le cancer. Son moral était très bas. Les gens ont besoin qu’on leur donne de la joie. Je lui ai dit « prends courage », mais je n’ai pas pu la dérider. Alors, j’ai lié l’esprit mauvais au nom de Jésus et j’ai posé mes mains sur elle en lui disant : « Sœur, vous êtes libre ». Elle se redressa et demanda si elle pouvait dire quelque chose. Elle frotta l’endroit où était le cancer et dit : « il est complètement parti ! »[…]

 

          Quand verrons-nous tout le peuple rempli du Saint-Esprit et les choses se passer comme au temps des Actes des Apôtres ? C’est alors que le peuple s’écriera : « Seigneur, tu es Dieu ». Je veux que vous parveniez à des relations avec Dieu telles que vous saurez que vos prières sont exaucées, parce qu’il l’a promis.

          Je suis passé chez un cordonnier, un matin, et il y avait là un homme dont les yeux étaient couverts par un voile verdâtre et qui étaient si enflammés qu’ils le faisaient terriblement souffrir.

          Il disait : » je ne peux me reposer à aucun moment ». Je ne lui ai pas demandé ce qu’il croyait mais j’ai posé ma Bible et j’ai mis mes mains sur ces pauvres yeux si malades, au nom de Jésus. Il a dit alors : « c’est étrange, je n’ai plus mal, je suis délivré ».

          Croyez-vous que l’intelligence humaine puisse faire une chose pareille ? Je dis que non. Nous faisons cela en étant conscients que Dieu va répondre et que cela lui fait plaisir de rendre ce genre de service.

          Un jeune garçon était venu à une réunion avec des béquilles. Il avait une cheville cassée. Nous nous sommes unis à plusieurs dans la prière et j’eus la joie de voir ce garçon repartir en emportant ses béquilles sous son bras.

          Bien-aimés, Jésus revient bientôt. Tant de choses semblent nous dire : « Il est à la porte ». Allez-vous utiliser le pouvoir du Rocher qui est au-dedans de vous pour sa gloire ?

 

Smith WIGGLESWORTH

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          Elle était comme plongée au fond d’un gouffre de désespoir. Et un beau jour, elle est née de nouveau.

          Corinne témoigne de l’amour de Dieu pour elle. Voici son histoire.

 

JÉSUS A GUÉRI MON CŒUR BRISE

 

« L’Esprit du Seigneur… m’a envoyé

pour guérir celui qui a le cœur brisé » (Luc 4.18)

 

          J’ai grandi sans qu’on me parle de Dieu, malheureusement, et je ne suis pas fière de la vie que j’ai menée.

 

          J’ai aussi beaucoup souffert, car ma fille unique est décédée à l’aube de ses dix-huit ans. Pendant des années, j’ai été dépressive, d’autant plus que d’autres douloureux décès ont suivi. J’ai aussi eu des problèmes sentimentaux. J’étais comme plongée au fond d’un gouffre de désespoir.

 

          Heureusement, ma sœur jumelle, qui est chrétienne depuis longtemps, a prié pour moi pendant de nombreuses années. J’ai fini par comprendre que la seule personne qui pouvait me sortir de ma détresse, c’était Dieu. Et un beau jour, enfin, je suis « née de nouveau », comme le dit la Bible. Je me suis repentie, j’ai cru en Jésus et j’ai décidé de lui faire confiance et de le suivre. Je suis entrée dans la grande famille de Dieu. J’ai trouvé des frères et des sœurs chrétiens qui m’ont soutenue et réconfortée.

 

          Le Seigneur m’a transformée ! Ma colère a disparu et laissé place à un grand espoir. À présent, je veux me réjouir en présence de Dieu dans ma vie de tous les jours, le louer avec mes mots à moi, chanter et prier, lui dire simplement que je l’aime et le remercier d’avoir changé ma vie.

 

          Merci à mon Dieu qui est maintenant mon Père céleste. Avec lui, on peut toujours prendre un nouveau départ !

 

CORINNE

 


 

          A cause de sa foi en Jésus, Abu a été attaqué et poignardé.

          Depuis son départ du Pakistan, il n'a plus jamais eu de nouvelles de ses parents ! Voici son histoire...

 

ATTAQUE ET POIGNARDE

 

          Abu (nom d'emprunt) avait 17 ans quand il a été attaqué et poignardé par des membres d'un groupe islamiste dans sa ville natale au Pakistan.

          Un an plus tôt, il s'était converti au Seigneur Jésus en visitant une tante en Angleterre. Il a grandi dans une famille riche renommée de musulmans chiites. Il était resté discret sur sa conversion pendant 12 mois ; il n'avait pas de Bible à lire et ne pouvait pas aller à l'église, mais il a prié sans relâche chaque nuit, et raconte qu' il a rêvé de Jésus à plusieurs reprises. Cela l'a fortifié dans sa foi.

          Mais Abu a parlé du péché avec quelques amis à l'école, et leur a dit que Jésus était le seul qui pouvait offrir le vrai pardon. L'un d'eux l'a rapporté à son père, membre d'un groupe islamiste, et le lendemain, Abu a été attaqué à l'extérieur des portes de l'école et laissé pour mort sur le côté de la route. "Je me souviens avoir été jeté à terre et un homme avec une barbe m'a dit: Tu as évangélisé nos enfants, maintenant, je vais te tuer et tu iras en enfer. puis il m'a poignardé, et je suis tombé inconscient" .

          Il a été transporté à l'hôpital, où les médecins ont dit à ses parents qu' il lui restait seulement 20 minutes à vivre. Son poumon avait été perforé, provoquant une hémorragie interne importante, et il avait été amené trop tard pour que l'on puisse faire quelque chose. Abu se réveilla à l'hôpital, ayant encore besoin de soins, mais conscient de son environnement. Ses médecins ont été étonnés. Par la grâce de Dieu, il a récupéré et a finalement été autorisé à rentrer chez lui.

          Cependant, il est rapidement apparu que les répercussions de sa conversion n'étaient pas encore terminées. Compte tenu de la position de sa famille, on parlait partout de lui dans les informations et les médias l'attendaient à l'extérieur de l'hôpital. Sa mère le pria de leur dire que ses propos relevaient de la plaisanterie, mais Abu a refusé : « Le médecin a dit qu' il ne pouvait pas me sauver, mais Jésus-Christ est venu et a sauvé ma vie, il m'a donné une nouvelle vie, et je lui appartiens. Je ne peux pas le renier. »

          Le refus d' Abu de renier sa foi a irrité les fondamentalistes de sa ville. « Des gens sont venus visiter la maison de mes parents et ont menacé ma famille, en disant qu' ils allaient brûler notre maison", dit Abu. Il est rapidement parti loin dans une autre ville où il est resté chez des parents, mais cette maison a été attaquée, et sa tante a été blessée et tuée.

          Sa famille, bouleversée, a dit qu'elle était prête à l'aider à échapper à ceux qui voulaient sa mort, tout en le rejetant "lui et sa foi". Sa mère lui a dit: "Tu dois quitter le Pakistan". Et ses parents lui ont acheté un billet pour rejoindre l'Angleterre, en promettant de se joindre à lui dès qu'ils auraient obtenu des visas.

          Cela a été la dernière fois qu'il les a vus. Il n'a plus jamais eu de nouvelles depuis.

 

(Source : Action Évangélique de Pentecôte)

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          Il doutait de l’existence de Dieu, se demandant même s’il n’était pas mort. Mais un soir, il prie, et demande à Dieu une preuve de son existence. Dieu lui répond.

          Denis témoigne...

 

ET SI DIEU EXISTAIT ?

 

          Je suis né dans une famille aimante. Nous étions trois garçons et deux filles.

 

          A l’âge de seize ans, mon frère aîné et son beau-frère m’ont témoigné de leur rencontre avec Dieu, mais personnellement, j’avais une mauvaise opinion de lui. S’il existait, pourquoi tolérait-il tant d’injustices, pourquoi avait-il laissé des milliers d’hommes s’entre-tuer lors des guerres de religion ?

          J’en étais venu à penser qu’il était mort ! Malgré cela, les discussions entre mon frère et son beau-frère me troublaient, et j’en arrivais à me poser des questions : « Et si Dieu existait quand même ? »

 

          Au point qu’un soir, j’ai décidé de régler ce problème une fois pour toutes et j’ai prié dans mon cœur : « Seigneur, à cause des injustices dans le monde, je ne sais pas si tu existes. Si c’est le cas, alors merci de me délivrer de la cigarette ».

          Le lendemain, mon envie de fumer avait totalement disparu ! J’ai su alors que Dieu existait, mais j’ai néanmoins continué à vivre comme je le voulais , et cela jusqu’à mon mariage à l’âge de vingt-et-un ans.

 

          A ce moment-là, je suis allé dans une église et j’ai compris que j’étais pécheur devant Dieu. Mon attitude rebelle de toutes ces années me remplissait de honte, mais avec l’aide d’un responsable de l’église, j’ai pu m’approcher du Seigneur, en lui demandant pardon et aussitôt, le sentiment d’être aimé de lui et pardonné a rempli mon cœur.

 

          Dès lors, mon désir de laisser la vie de Jésus se développer en moi a été très fort. J’ai dû lutter contre mon caractère, très fort lui aussi, mais je peux dire que la patience de Dieu à mon égard a été encore plus forte.

 

          Je le bénis pour sa fidélité, car lorsqu’il prend notre main, il la tient bien !

 

DENIS

(source : « L’Appel de la Vie »)

 


 

GUÉRISON D’HÉMORRAGIES INTERNES

 

          Sœur Helga avait travaillé quelques années en Afrique du Sud et s’était activement engagée aux côtés de ceux qui travaillaient pour le réveil. A son retour en Allemagne, elle éprouva dans ses jambes de violentes douleurs, accompagnées de fortes fièvres. De grandes plaies s’ouvrirent à la plante des pieds. En même temps, des hémorragies internes se déclarèrent dans le duodénum. Là-dessus, on la transféra à l’hôpital. Au bout de deux semaines, ses deux jambes étaient paralysées en dessous des genoux. Elle était incapable de bouger les orteils. Les médecins qui la soignaient n’étaient pas en mesure d’établir un diagnostic précis et de juguler le mal. Ils se trouvaient en présence d’une énigme médicale. Les différents traitements médicamenteux restèrent sans effet. Devant un échec aussi manifeste, on transféra sœur Helga de clinique en clinique sans obtenir la moindre amélioration.

          Dans cette situation désespérée, sœur Helga s’adressa à Erlo Stegen*, qui fit de son cas un sujet d’intense intercession. Erlo avait prévu de rendre visite à sœur Helga lors de son prochain voyage en Allemagne. L’un des collaborateurs téléphona alors à l’hôpital de Tubingue pour avoir des nouvelles de sœur Helga. A son grand étonnement, elle vint elle-même au téléphone et, d’une voix vibrante de joie, elle fit part de la bonne nouvelle qu’elle pouvait à nouveau marcher et que les hémorragies internes avaient cessé. En résumé, elle lui dit : « Un certain jour, j’eus la certitude que le Seigneur m’avait touchée. Une sensation de chaleur traversa mon corps entier. Dès lors, le processus de guérison s’était mis en branle. Je remontai rapidement la pente. Profondément impressionnés par ma guérison, le professeur qui me soignait, mais aussi les autres médecins et les infirmières déclarèrent : « Vous avez été l’objet d’un miracle. » A l’hôpital, ils avaient déjà abandonné tout espoir de guérison pour sœur Helga et ils s’étaient attendus à sa mort imminente.

 

Kurt E. KOCH

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* Erlo Stegen a été l’instrument entre les mains de Dieu pour le glorieux Réveil parmi les zoulous, en Afrique du Sud, il y a quelques dizaines d’années.

 


 

UN DIEU QUI NE CONDAMNE PAS, MAIS QUI PARDONNE

 

          « Mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. » (Luc 15.24) Ce message de Dieu dans sa boîte aux lettres va changer sa vie. Armand témoigne...

 

          Je réussissais brillamment dans mon travail. Dans mon milieu, j’étais devenu une référence. J’étais écouté, demandé. Je participais aussi à des meetings panafricains où ma maîtrise de l’anglais était précieuse. Et soudain…

 

          Tout a basculé. Mon univers s’est écroulé, tant sur le plan professionnel que familial. Je suis alors passé par sept longues années de sombre tunnel, avec mon divorce à la suite.

 

          Grâce à un contrat à l’étranger, j’ai renoué avec le succès dans mon travail. À la fin de ce contrat, mon père est décédé. Je me suis alors occupé de ma mère, abandonnant ma nouvelle carrière. Ma vie étant devenue plus calme, j’ai eu envie de lire la Bible, comme je le faisais une trentaine d’années auparavant.

 

          Puis un jour, j’ai reçu un prospectus de « l’Église de Pentecôte de Thionville » dans la boîte aux lettres de mon appartement. J’ai été touché en plein cœur. J’ai pris alors la décision d’aller dans cette Église, dont l’adresse figurait au dos du prospectus.

 

          Dans ma voiture, j’ai attendu, j’ai regardé les gens entrer. Ce fut un combat intérieur : allais-je repartir et continuer ma vie comme avant ? Puis, m’étant dit : « Tu es venu, c’est ta décision, il te reste à y entrer, tu es arrivé au bon endroit », je suis sorti de la voiture. Mon cœur cognait très fort. Il m’a été difficile d’ouvrir la porte, comme si on m’en empêchait. Ma main était devenue lourde, plus lourde que du plomb. J’y suis quand-même entré. Et là, j’ai senti immédiatement la présence de Dieu. Mon Dieu que j’avais abandonné depuis très longtemps m’a tendu la main avec amour, me faisant comprendre que je ne devais plus regarder en arrière, mais avancer. Les larmes aux yeux, j’ai compris que le Seigneur ne me condamnait pas, mais qu’il me pardonnait, m’aimait, m’acceptait. Depuis ce moment-là, j’ai trouvé la paix et je sais que je ne m’éloignerai plus jamais de lui. Je remercie les deux personnes qui ont glissé ce prospectus dans ma boîte aux lettres, qui ont été de véritables messagères de Dieu pour moi.

 

ARMAND

 


 

          Elle est guérie miraculeusement à l’âge de 5 ans. Plus tard, elle se débat longtemps avec ses angoisses et son mal-être. Mais Jésus transforme sa vie.

          Clémence témoigne...

 

« Dans leur détresse, ils crièrent à l’Eternel,

et ils les délivra de leurs angoisses. » (Psaume 107.6)

 

          À l'âge de cinq ans, un examen médical a révélé que l’une des vertèbres de ma colonne vertébrale était fracturée. En d'autres termes, ma colonne était en train de « tomber dans mon bassin ». Les médecins ont affirmé à ma famille que je resterais handicapée à vie, car on n’avait jamais vu de guérison dans un tel cas. Accablés, mais pleins de foi, mes parents ont choisi de prier. Un an après, j'ai effectué à nouveau un ensemble d'examens médicaux. Les professeurs, étonnés et perplexes, nous ont affirmé que ma colonne vertébrale ne comportait plus aucune trace de fracture. Ils ont conclu qu'il y avait eu une consolidation inexpliquée de la fracture... sans aucune intervention humaine.

 

          Si je croyais déjà en Dieu avant cette expérience, vivre un tel miracle ne laisse plus de place aux doutes quant à son existence et à sa puissance. Mais voir Dieu agir ne suffit pas : il faut le connaître personnellement. À l'âge de la préadolescence, j’ai commencé à me poser des questions existentielles : "Demain, j'irai à l'école. Ensuite, j'aurai un diplôme, puis un travail, un mari, une maison, des enfants, un chien... et après ? C'est seulement ça, l’existence ? À quoi bon vivre ?" Ces pensées étaient tellement insoutenables qu'elles se traduisaient par des angoisses incontrôlables tous les soirs. Même si la paix de Dieu m'apaisait parfois, la source de ce mal être n'était pas réglée. Afin de m’étourdir, j'occupais mon esprit de toutes les façons possibles : travail scolaire, activités musicales et sportives, sorties entre amis et même service au sein de mon église... Tout cela pour ne pas me retrouver seule face à moi-même, à réfléchir sur mon existence.

 

          Mais ces stratégies d'évitement se sont avérées inutiles quand j'ai vécu seule à l'étranger pendant quelques mois. Je n’avais plus ni famille, ni amis, ni activités... Bref, plus aucune échappatoire. Mes angoisses ont alors ressurgi de plus belle, et j’ai eu l’impression de tomber dans un gouffre sans pouvoir me raccrocher à quoi que ce soit. Et puis un jour, une amie athée m'a fait part de ses problèmes. Dans un élan de foi, j'ai prié pour elle. Tout à coup, des larmes ont commencé à couler sur ses joues. Elle s'est relevée, m'a regardée et m'a dit : "Mais oui, c'est vrai, Dieu existe, je le sens dans mon cœur !" Voir cette amie ressentir tout à coup l’amour de Dieu a bouleversé ma vie. J’ai ensuite pleuré pendant des heures. J'ai compris que j'étais voulue, que j'étais aimée, que ma vie avait un sens, que Dieu m'aimait d'un amour dépassant ma conception humaine, qu'il avait prévu un avenir radieux pour moi, et surtout que l’existence ne se limitait pas à avoir un travail et une famille. J'ai été en contact avec Jésus, la lumière, la source même de l’amour. Et cela a transformé ma vie.

 

          Nous avons tous des parcours différents. Je ne sais pas quelle est votre histoire aujourd'hui, mais laissez Dieu vous rencontrer. Peut-être que vous avez vous aussi vos propres stratégies d'évitement pour fuir ces questions : emploi du temps chargé, beaucoup d'amis, travail prenant, sorties, ou même alcool ou drogue... Peut-être que vous êtes dans une situation médicale délicate ou que vous souffrez d'angoisses. Peut-être même que vous êtes bien, mais qu’il vous manque quelque chose. Quoi qu’il en soit, laissez la source de la vie couler en vous afin qu'elle déborde et impacte d'autres vies. Demandez à Dieu de se révéler à vous et de vous montrer le chemin de la vie abondante qu'il a prévue pour vous.

 

          Je vous garantis que vous ne serez pas déçus !

 

Clémence

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          Il y a quelques dizaines d’années, Dieu a suscité un puissant réveil parmi les zoulous, en Afrique du Sud, et il y a multiplié ses œuvres puissantes.

          Voici, parmi une foule de miracles, le récit de deux d’entre eux.

 

TÉMOIGNAGES DE GUÉRISON

 

          Une femme de cinquante ans était paralysée d’un côté. En se relayant, plusieurs hommes la véhiculèrent sur une distance de 3km par monts et par vaux dans une brouette à roue de fer. En arrivant à Mapumulo, cette femme était couverte d’ecchymoses et d’écorchures. Après la cure d’âme et la prière, elle put se lever. Elle continua pourtant à traîner légèrement l’une de ses jambes. Malgré cela, la malade était très heureuse et louait Dieu pour ce qu’il avait fait. Cette guérison partielle n’était pourtant qu’une étape dans le plan du Seigneur.

          Au bout d’un jour, la circulation du sang reprit dans la jambe et le bras auparavant paralysés. Elle put à nouveau bouger les doigts et les orteils. Avant de quitter Mapumulo, elle était parfaitement rétablie. C’est en faisant à pied le long chemin du retour qu’elle fournit la meilleure preuve de sa guérison. Et il faut convenir que le parcours est vraiment pénible ; rien que des montées et des descentes. Lorsqu’elle descendit la montagne à plus d’un kilomètre de leur maison, son mari l’aperçut et cria : « C’est mon épouse ! Elle est guérie ! »

          Le mari lui-même était malade. Un dysfonctionnement de glandes le rendait tellement obèse, qu’il pouvait à peine marcher. Ses genoux étaient enflés et le faisaient souffrir. Impressionné par la guérison de son épouse, il dit : « Accompagne-moi. Montre-moi le chemin. Je veux aller là où l’on trouve du secours. »

          Ils partirent le lundi matin. Il ne se laissa point décourager par les difficultés du voyage et les souffrances à endurer. Le mercredi seulement, ils atteignirent l’endroit où il était possible de prendre une voiture.

          Le malade était accessible à la Parole et à l’action de Dieu. Après sa confession, on pria pour lui avec imposition des mains. Dans le genou, on entendit craquer les os. Il éprouva dans l’articulation du genou des douleurs semblables à des coups de couteau. Ensuite il se leva et fit bouger ses jambes dans tous les sens. Il dit que son corps lui paraissait beaucoup plus léger. Tous ses membres avaient retrouvé leur liberté.

 

Kurt E. KOCH

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MIRACULE, PROTEGE, SAUVE PAR DIEU

 

          Charles a très peur mais, une fois de plus, le Seigneur le protège. Il a l'impression que des anges entourent sa voiture !

          Cela le fait réfléchir et il comprend que s'il s'est éloigné de Dieu, celui-ci n'a jamais cessé de veiller sur lui. Voici son témoignage...

 

« Ne crains rien, car je te rachète,

Je t'appelle par ton nom : tu es à moi ! »

(Esaïe 43.1)

 

          La naissance a été difficile. Le petit Charles gît dans son lit, un bras complètement disloqué et paralysé. Les médecins sont inquiets. « Vous pouvez le faire opérer, expliquent-ils à sa mère, mais cela risque d'aggraver son état. » Heureusement, elle est chrétienne. Elle a une meilleure solution ! Elle demande à tous les chrétiens de son église de prier, et lorsqu'elle revient à l'hôpital, elle voit le bébé jouer avec son bras : les tendons se sont remis miraculeusement en place. Les médecins n'en reviennent pas ! Oui, Dieu est tout-puissant, et lorsque Charles grandit, sa mère lui rappelle souvent ce qu'il a fait pour lui à sa naissance.

          En grandissant, toutefois, Charles ne peut pas s'empêcher d'envier ses copains qui vont jouer au foot le dimanche. « Ils sont libres, eux… Personne ne les force à aller à l'église ! » pense-t-il. Il aime toujours le Seigneur, mais il n'est plus un bébé. Il veut diriger sa vie comme il en a envie !

          Et un jour, il refuse d'accompagner plus longtemps sa mère au culte. « Tu vas devenir un voyou, je te préviens ! » lui dit-elle. Charles décide de devenir « quelqu'un de bien », même s'il s'éloigne de Dieu… Mais est-ce possible ? Heureusement, le Seigneur continue à le protéger, et bien des fois, le jeune homme le voit agir dans sa vie.

          Un jour, dans le train, il s'endort sur son siège près de la fenêtre. Soudain, il se réveille en sursaut. Il sent qu'il doit changer de place ! Machinalement, il va s'asseoir sur le siège d'en face… et il entend le vacarme d'une détonation. Il voit avec surprise le trou d'une balle à travers la vitre : quelqu'un a tiré un coup de carabine, et la balle s'est fichée dans son siège, juste à l'endroit où, quelques instants auparavant, se trouvait sa tête… Troublé, il comprend que le Seigneur l'a sauvé.

          Un autre jour, son grand frère manque un virage en voiture. L'auto frôle un véhicule qui vient en sens inverse, puis passe à quelques millimètres d'un poteau et s'immobilise dans un champ. Les garçons sont sains et saufs, alors qu'ils auraient pu être gravement blessés.

          Un soir, Charles boit quelques verres d'alcool. Il est avec un copain qui, lui, est complètement ivre. Aussi Charles préfère-t-il prendre le volant. Mais il s'endort en conduisant ! Heureusement, Dieu veille sur lui, et les deux imprudents s'en sortent indemnes.

          Une autre fois, en hiver, Charles roule à 140 km/h sur l'autoroute. Soudain, il arrive à un endroit où il a beaucoup neigé. Il donne un grand coup de frein, rentre dans la rambarde et est projeté au milieu de l'autoroute ! Les voitures et les camions le frôlent sans l'atteindre. Il a très peur mais, une fois de plus, le Seigneur le protège. Il a l'impression que des anges entourent sa voiture !

          Cela le fait réfléchir et il comprend que s'il s'est éloigné de Dieu, celui-ci n'a jamais cessé de veiller sur lui.

          Quelque temps plus tard, Charles accompagne sa mère à l'église. Le message du pasteur touche profondément son cœur, mais à la fin, quand on appelle ceux qui veulent accepter le Seigneur à s'avancer, il résiste. Il est en larmes, et il ne veut pas que tout le monde le voie dans cet état ! Heureusement, il finit par comprendre qu'il doit vaincre son orgueil. Il se décide, le pasteur prie pour lui et il prend un nouveau départ avec Jésus. Cette fois, il sent qu'il doit lui donner toute sa vie.

          Auparavant, il a fondé un groupe avec des amis, et ils sont en train d'enregistrer un album. Que faire ? Charles décide de terminer ce qu'il a commencé, mais il prévient ses copains : « Après, ce sera terminé. » Il ne veut plus chanter n'importe quoi. Désormais, s'il compose de la musique, ce sera pour Jésus. Il encouragera les autres à venir à lui ! Et quelques mois plus tard, il réalise son rêve, et il sort un CD chrétien.

          Aujourd’hui, Charles a fondé un beau foyer chrétien et il ne vit plus que pour servir son Seigneur, que ce soit par ses chants ou par son témoignage !

 

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          Gros problèmes financiers, problèmes de couple, terribles migraines...Un jour, elle entend le message de l’Évangile. Dieu change sa vie.

          Marguerite témoigne...

 

DIEU M’A DONNE UNE VIE DIGNE D’ÊTRE VÉCUE

 

          « Déchargez-vous de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous » (1 Pierre 5.7).

 

          Je n’en pouvais plus.

 

          J’avais une montagne de soucis : gros problèmes financiers, problèmes de couple, terribles migraines… Parfois, je me réfugiais dans les champs pour pleurer.

 

          J’avais trente-huit ans quand un jeune homme m’a parlé de Jésus, mais je ne l’ai pas écouté, car il me semblait trop jeune pour me comprendre. Mais ensuite, quand un autre homme plus âgé m’a raconté ce qu’il avait vécu avec le Seigneur, j’ai dressé l’oreille : « Seigneur, si tu as agi ainsi pour lui, tu peux le faire aussi pour moi ! »

 

          Je voulais faire moi aussi cette expérience, mais j’ignorais comment m’y prendre. Une foule de questions se pressaient dans ma tête.

 

          Et puis un jour, je suis allée dans une église évangélique…et à ma grande surprise, dans le message, le pasteur a donné toutes les réponses à mes questions, alors que je n’avais rien dit à personne ! « Dieu était là, sans aucun doute ! » ai-je conclu, impressionnée.

 

          À l’époque, je souffrais de terribles migraines, au point de ne me lever que vers trois heures de l’après-midi, quand je me sentais un peu moins mal. C’était très gênant, surtout avec un mari et quatre enfants !

 

          J’ai donc prié : « Père, libère-moi ! » et dès le lendemain matin, je me suis levée sans avoir le moindre mal de tête !

 

          Ma situation conjugale s’est elle aussi arrangée, car mon mari s’est également approché du Seigneur, et les chrétiens de notre église nous ont aidés à nous remettre à flot financièrement.

 

          Cela fait des dizaines d’années que ces événements se sont produits. Je suis toujours en forme et heureuse de servir le Seigneur, ce Dieu merveilleux qui m’a donné une vie digne d’être vécue.

 

MARGUERITE

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          Elle assiste à un culte, en sort bouleversée. Elle se procure une Bible. Plus tard, un verset frappe son cœur. Cela déboucha par la suite sur un engagement missionnaire en Afrique.

          Marie-Claude témoigne...

 

          "Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. " (Galates 6.7)

 

          En 1969, lorsque sur un coup de tête, je quittais Brest pour Albertville, j’ignorais que cette décision motivée par un esprit de révolte allait marquer ma vie à jamais.

 

          Souffrant rapidement de solitude dans cette nouvelle ville, je pris la décision d'aller à la Maison des Jeunes et là, je fis la connaissance d'un groupe de missionnaires américains venus à Albertville apprendre le français avant de s’envoler pour l’Afrique… Missionnaires, quelle idée ! Qui croyait encore en Dieu !

 

          Peu de temps après, cependant, je décidai d’aller leur rendre visite. Ils étaient absents, mais dans le Centre Missionnaire, je fis la rencontre d'un couple qui m’invita à prendre un café. Suite à leur invitation, le dimanche suivant, j'assistai au culte avec eux. En sortant, j’étais bouleversée par ce que j'y avais entendu et j’avais de la peine à refouler mes larmes ! J’achetai alors une Bible et commençai à la lire avec assiduité ; d’ailleurs, je dois l’avouer, un peu pour les prendre à défaut au départ. Mais ce que ces gens vivaient m’attirait de plus en plus sans pour autant me convertir encore. Plus tard, Le 31 décembre 1972, je feuilletais machinalement une Bible quand un verset me sauta aux yeux : "Ne vous y trompez pas ; on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme a semé, il le récoltera aussi ". Ce verset eut sur moi l’effet d’un uppercut ! Il me mettait comme au pied du mur, face à un choix : puisque tu sais désormais que Christ est mort sur la croix afin de te réconcilier avec Dieu, tu dois maintenant sans plus attendre accepter personnellement le pardon et la vie nouvelle que Jésus te propose. Ma vie et ma destinée en furent transformées. Cela déboucha par la suite sur un engagement missionnaire en Afrique.

 

MARIE-CLAUDE

 


 

Maltraitance, fugues, divorce, dépression...un long cauchemar

Puis tout change. Sabah témoigne...

 

          « C’est toi qui as formé mes reins, qui m’a tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien. » (Psaume 139.14)

 

          Mon enfance a été un vrai cauchemar.

 

          Mon père, un Algérien, est mort d’un accident de travail quand j’avais deux ans, laissant ma mère sans ressources. Ensuite, elle s’est mariée avec un homme violent qui a mal accepté ma présence. Il se montrait brutal envers ma mère et moi. En grandissant, j’ai voulu nous défendre et il a juré de me tuer pendant mon sommeil. Je dormais donc toute habillée, un bâton dans mon lit, prête à me défendre s’il le fallait !

 

          À l’adolescence, je me suis rebellée et j’ai fait des fugues. Je n’avais plus aucun repère moral. Je vivais n’importe comment et j’étais persuadée que Dieu me punirait un jour.

 

          Par la suite, je me suis mariée et j’ai eu deux enfants, mais cette relation s’est terminée par un divorce. Ma vie n’était qu’un immense gâchis et j’étais très déprimée.

 

          Un jour, j’ai dit à la boulangère pour laquelle je travaillais : « Il existe des livres pour apprendre à jardiner, à cuisiner, etc. Quel dommage qu’il n’en existe pas un pour nous apprendre à vivre ! »

 

          « Mais si, il en existe un. C’est la Bible ! » m’a-t-elle répondu.

 

          Je me suis procuré une Bible, mais je n’y comprenais rien et j’étais découragée. J’en ai parlé à la boulangère juste au moment où le facteur du village entrait pour acheter un petit pain au lait.

 

          « Si vous voulez, je vous invite à une réunion où on vous expliquera la Bible ! » m’a-t-il proposé.

 

          J’y suis allée avec appréhension. C’était une modeste rencontre dans une maison, mais tous les participants m’ont accueillie si gentiment que je me suis tout de suite sentie à l’aise.

 

          « Sais-tu que Jésus est mort pour tes péchés ? » m’a demandé le facteur.

 

          « Sûrement pas. Pour vous peut-être, mais pas pour une mauvaise fille comme moi ! »

          « C’est pourtant la vérité, » a répondu le facteur.

 

          Quand je suis rentrée chez moi, je me suis mise à genoux, j’ai prié le Seigneur de pardonner mes péchés et de me sauver, et j’ai compris que j’avais trouvé ce que je cherchais depuis toujours : un Sauveur, un Ami, un Père ! Je suis retournée aux réunions et je me suis mise à dévorer la Bible que je comprenais de mieux en mieux. De plus, j’ai appris que j’avais de la valeur aux yeux de Dieu et cela a tout changé pour moi. Désormais, je suis fière de mes origines, car je sais que Dieu m’a créée et que pour lui, je suis merveilleuse. Je ne sais pas ce que je serais devenue sans lui.

 

          Vous aussi, il vous attend et il veut vous accueillir !

 

Sabah

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SANS LE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST,

MA VIE N’AURAIT AUCUN SENS.

 

« La bonté de Dieu te pousse à la repentance » (Romains 2.4).

 

          Je suis née en Algérie, dans une famille musulmane modérée. Mes parents étaient assez ouverts. Ils nous ont d’ailleurs scolarisés dans une école privée catholique, car ils appréciaient la discipline qui y régnait et les principes moraux qu’on y enseignait. Toute petite, je me posais beaucoup de questions sur Dieu. La chapelle qui se trouvait dans la cour de l’école excitait ma curiosité. La croix était présente partout dans l’établissement. Pour moi, c’était un témoignage très puissant, même si personne ne m’avait parlé de sa signification car dans mon pays, la liberté religieuse est restreinte. De plus, de nombreux interdits m’empêchaient d’aller plus loin dans ma quête spirituelle.

 

          Un jour, j’ai rencontré deux chrétiennes qui avaient entendu parler de moi. Elles m’ont rendu visite et nous sommes devenues très bonnes amies. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble : nous confectionnions des gâteaux, faisions des piques-niques, etc. Leur intérêt et leur gentillesse envers moi m’ont beaucoup touchée.

 

          Peu à peu, nous nous sommes mises à parler de Jésus.

 

          J’avais déjà fait beaucoup d’efforts pour changer mon cœur au moyen d’observances religieuses, mais en vain. Mais lorsque j’ai compris qui était Jésus, lorsque je lui ai ouvert mon cœur et que j’ai réalisé que je devais lui demander pardon pour mes péchés, tout a changé ! Entre autres, j’ai été guérie de la superstition. Dieu m’a donné le désir d’obéir à sa parole et de le servir. Il a fait de grandes choses dans ma vie. À lui seul soit la gloire !

 

          Je crois en la puissance de la prière : j’ai appris que pendant que je luttais pour trouver la vérité, des personnes priaient pour moi. En particulier, le témoignage d’une personne qui se trouvait en Iowa, aux États-Unis, m’a beaucoup touchée, car elle a prié pour ma conversion sans me connaître. Plus tard, j'ai appris que des personnes de France et d'Algérie priaient pour que je m’approche du Seigneur. Et il a entendu leurs prières ! Avec son aide, je chemine chaque jour fidèlement avec lui depuis mars 1982, car je sais que sans le Seigneur Jésus-Christ, ma vie n’aurait aucun sens.

 

Amina

 


 

Dieu récupère les irrécupérables. Fugue, délinquance, alcool, et enfin une vie transformée. William raconte son histoire...

 

IRRÉCUPÉRABLE ?

 

          J'ai grandi au sein d'une famille à problèmes (alcool, violence, etc.) et cela m'a poussé à fuguer à l'âge de 15 ans. Après quoi, j'ai vécu dans un internat, d'où j'ai été renvoyé, puis dans un second internat où je me suis tenu tranquille jusqu'à mes 18 ans. Ensuite, je suis retourné au quartier de La Renaude, à Marseille, où j'ai continué à vivre dans la délinquance.

 

          En 1990, j’ai fait mon service militaire à Épinal. Là aussi, on a fini par me renvoyer pour cause d'indiscipline (insubordination, désertion, détention en prison à la suite de ma désertion). J’ai été réformé pour déséquilibre psychologique.

 

          Après l'armée, j'ai voyagé en vivant de vols, d'alcool, jusqu'à ce que je me rende en Alsace pour y faire les vendanges. Au lieu de cela, j'ai échoué en prison à Colmar, pour un court séjour.

 

          Un jour, je faisais de l'auto-stop et un automobiliste a fini par s'arrêter. Ce brave monsieur m'a parlé de Dieu. Cela ne m'intéressait pas. Il m'a ensuite invité à manger au restaurant. J'ai accepté, mais ce sont de mauvaises motivations qui m'animaient : j'avais l’intention de voler le portefeuille de mon bienfaiteur du jour, mais arrivé au restaurant, stupeur : Il y avait d'autres invités. Il s'agissait, en réalité, d'un repas organisé par des chrétiens. Cette soirée fut mémorable pour moi. En effet, durant la soirée, un chrétien a témoigné de sa vie dans le péché, puis de sa conversion et de ses expériences concrètes avec Dieu. Il a fini par lancer un appel à la conversion. J'ai répondu à l'appel. Et depuis ce jour, ma vie a basculé pour Jésus. En rentrant chez moi, j'ai dévoré l'histoire de Jésus dans le Nouveau Testament.

 

          Cependant, le Seigneur avait un travail immense à effectuer dans ma vie afin de faire de moi quelqu'un de "normal". J'ai connu des retours en arrière, des rechutes dans l'alcool, mais le Seigneur ne m'a pas abandonné.

 

          Aujourd'hui, je suis étudiant prédicateur et président d'une association d'aide gratuite pour les personnes âgées. J'accompagne l'aumônier de la prison de Colmar une à deux fois par mois pour prêcher l'évangile aux détenus. Je prêche aussi l'Évangile deux fois par mois en maison de retraite, ainsi que dans une radio locale chaque dimanche matin et, de temps à autre, dans mon église locale. Toute la gloire revient à Dieu, et il démontre, par tout ce qu'il a accompli dans ma vie, qu'il récupère les "irrécupérables".

 

WILLIAM

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GUÉRISON DE LA LÈPRE

 

          Dans les années 1966 et suivantes, un puissant réveil de l’Esprit de Dieu éclata en Afrique du Sud, parmi les Zoulous. Cette action du Saint-Esprit, véritable dynamite divine, eut pour résultats d’innombrables conversions, guérisons, miracles et délivrances. Voici le récit de l’un de ces miracles.

 

          La scène se déroule à Kranskop. La salle de réunion y est pleine à craquer. Martin se tient à la porte. Sa tâche consiste à veiller à ce qu’on opère un tri parmi les arrivants pour qu’au moins les malades les plus graves puissent encore pénétrer dans la salle. Devant lui et ses aides chargés du service d’ordre, se présente un lépreux. Son corps entier est parsemé de plaies, ou, comme le dit la Bible, « couvert d’ulcères ». Martin réfléchit un instant. Doit-il avertir les autres en criant : « Attention ! Ne touchez pas cet homme ! Vous risquez la contagion » ? Il n’en a pas le temps. Le flot des personnes qui s’engouffrent emporte le malade et le pousse vers l’avant. Martin prie ainsi : « Seigneur, ne permet pas que quelqu’un soit contaminé. »

          Après la réunion, le lépreux quitte la salle complètement guéri et rayonnant de joie.

          On pouvait encore constater ses nombreuses cicatrices, mais sa peau ressemblait à celle d’un nourrisson en bonne santé. Jésus n’a pas changé !

 

          Dans Matthieu 10.8, Jésus dit : « Purifiez les lépreux ! » Pourquoi tant de chrétiens, de responsables d’églises, et de théologiens croient-ils donc que cet ordre de Jésus n’est valable que pour le premier siècle ? Sommes-nous autorisés à diviser la Bible en catégories, puis à définir ce qui, en elle, s’applique au temps des apôtres et ce qui est valable pour notre époque ? Satan est vraiment très rusé et fourbe. Il est passé maître dans l’art de retrancher de grandes parties de la Bible. Sous le couvert d’une théologie aux apparences bibliques. Il réussit ainsi à appauvrir l’Église de Christ, la privant de faits fondamentaux.

          Pourquoi, dans nos milieux évangéliques, ferme-t-on nos salles de réunion le dimanche après-midi, au lieu d’accueillir, en ce jour où la plupart ne travaillent pas, ceux et celles qui ont besoin d’entendre et d’expérimenter la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ ? Pourquoi entend-on des sermons humanistes plutôt que le puissant message de l’Évangile ? Pourquoi, lorsque des églises maintiennent encore des réunions dite d’évangélisation, n’impose-t-on plus les mains aux malades au nom de Jésus et ne prie-t-on plus pour eux ?

          Ces chrétiens et ces pasteurs devraient ôter leurs œillères et lire sans préjugés ce qui est dit dans Apocalypse 22.19 : « Si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. »

 

Paul BALLIERE

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          Une vie cassée dès l’enfance. Mais Dieu la reconstruit. Annie raconte...

 

          Mon histoire est particulière.

          Je me suis convertie au Seigneur Jésus à 22 ans, mais un jour, un élément douloureux de mon passé, que j’avais refoulé et comme « oublié » jusque-là, a refait surface dans mon esprit : à onze ans, un pédophile m’avait infligé des attouchements sexuels. De plus, à l’adolescence, j’avais été victime d’un viol.

          Il m’était impossible d’accepter ce passé si douloureux, si bien que je suis tombée malade. J’ai été profondément dépressive. Que j’aie les yeux ouverts ou fermés, je revoyais sans cesse le visage des hommes qui m’avaient agressée autrefois. C’était une plaie toujours à vif, une souffrance sans fin.

          Au lieu de crier vers le Seigneur, je me suis tournée vers des moyens humains : consultations de psychologues et de psychiatres, prise d’antidépresseurs et même séjours dans des hôpitaux psychiatriques. Je suis devenue anorexique ; j’éprouvais un profond dégoût de mon corps. De plus, quand je maigrissais, je perdais mes « formes féminines » et je me sentais moins vulnérable. Je suis restée dans ce triste état pendant 18 ans. J’allais toujours à l’église, mais c’était juste une habitude que j’avais prise depuis ma conversion.

          Enfin, un dimanche matin, à bout de désespoir, je me suis tournée vers Dieu de tout mon cœur et je lui ai demandé de me guérir. Dès le lendemain, à ma grande surprise, j’ai constaté que ma souffrance intérieure avait disparu !

          À partir de ce jour-là, j’ai connu victoires sur victoires. Je ne prends plus de médicaments. J’ai appris à accepter mon corps tel qu’il est et je remange normalement, même du beurre (dont, auparavant, j’avais la phobie !). Et avec l’aide de Dieu, j’ai pardonné à mes agresseurs. Dès que je l’ai fait, j’ai cessé de les revoir constamment et de revivre mes douloureuses expériences. Encore une autre guérison intérieure !

          Ne faites pas comme moi, n’attendez pas 18 ans avant de demander à Jésus de vous bénir et de vous guérir… Il est plus efficace que n’importe quel moyen humain ! Il vous apportera la paix, la guérison et le bonheur, comme il l’a fait pour moi. Et il vous donnera une belle vie, une vie digne d’être vécue.

 

ANNIE

 

                                                                Jésus libère, Jésus guérit,

                                                                Il peut le faire pour vous aussi,

                                                                De votre chaîne, de vos douleurs

                                                                Et de vos peines, Jésus est vainqueur !

                                                                (Cantique)

 


 

          Jeune, elle se convertit à Jésus-Christ dans une colonie de vacances. Ses parents la menacent alors de brûler sa Bible, et la mettent en quarantaine. Elle subit de mauvais traitements, et finalement ses parents la mettent à la porte de la maison. Mais Dieu veillait sur elle ! Olga nous raconte son histoire...

 

PERSÉCUTÉE, MAIS PROTÉGÉE PAR LE SEIGNEUR

 

          Jésus dit : « Toute personne qui aura quitté à cause de moi ses maisons ou ses frères, ses sœurs, son père, sa mère, sa femme, ses enfants ou ses terres recevra le centuple et héritera de la vie éternelle. » (Matthieu 19.29)

 

          Je suis la deuxième d'une famille de sept enfants. Mon père était conducteur de bus à Nancy. Nous étions protestants réformés, mais nous allions très peu à l'église. Nous avons tous eu une enfance difficile parce que mon père était violent et « malade ».

 

          En juillet 1976, j’ai travaillé comme aide-monitrice dans une colonie de vacances dans les Vosges dirigée par des missionnaires.

 

          Dans cette colo, j'entendais beaucoup parler de repentance, de nouvelle naissance, de personnes qui avaient donné leur vie à Jésus. Pour moi, c’était quelque chose de tout nouveau. Auparavant, j'avais toujours cru en Dieu. Quand j'étais petite, j'allais au catéchisme et je priais, mais cela s’arrêtait là.

 

          Un soir, alors que les enfants expliquaient comment ils étaient venus à Jésus et comment ils étaient nés de nouveau, j'ai compris que croire ne suffisait pas : il fallait que je me repente et aussi que je pardonne à ceux qui m'avaient fait du mal.

 

          Alors j'ai prié de tout mon cœur et j'ai demandé pardon à Dieu pour toutes mes fautes. J'ai aussi pardonné à ceux qui m’avaient fait du mal et j’ai dit au Seigneur que je voulais le suivre toute ma vie. À ce moment-là, j'ai ressenti une grande joie en moi et je me suis mise à pleurer sans comprendre ce qui m'arrivait !

 

          Quelque temps après, lorsque je suis rentrée chez mes parents et que je leur ai expliqué ce que j'avais fait, ils m'ont reproché « de ne pas leur avoir demandé la permission avant d’avoir fait ça ! ». Ils prétendaient que la foi se garde pour soi. Ils ne pouvaient pas admettre que j'en parle autour de moi! En effet, je ressentais tellement de joie et d'amour en moi que j'avais besoin de le dire aux autres. Ils croyaient que j’étais entrée dans une secte! C'est alors qu'ils m'ont confisqué ma Bible et menacé de la brûler. J’ai été mise en quarantaine. Mes frères et sœurs avaient l'interdiction de me parler, mon sac d'école était fouillé tous les jours pour voir si je ne ramenais pas une Bible ou autre chose du même genre, et pendant plus de trois mois, j'ai subi toutes sortes de mauvais traitements.

 

          Heureusement, Dieu veillait sur moi ! À la colonie, un homme à qui j'avais confié mes craintes de rentrer à la maison m'avait dit qu'il allait prier pour que, lorsque je n'irais pas bien, quelqu'un vienne m'encourager. Un soir, dans le bus qui me ramenait de l'école, je me suis mise à avoir des doutes, j'avais le moral très bas. En arrivant à la maison, à ma grande surprise, mes parents avaient fait venir le pasteur de l'église réformée dans le but de « me remettre dans le droit chemin »! Le pasteur à demandé à s’entretenir seul avec moi. Lorsque je lui ai raconté ma conversion, il m'a dit avoir fait la même chose à l'âge de 10 ans! Ensuite quand nous avons retrouvé mes parents et qu'ils se sont rendu compte qu'il ne me faisait aucun reproche, et même qu'il partageait mes convictions, ils l'ont mis à la porte, mais je me sentais mieux…

 

          Quelques mois plus tard, ils m'ont moi aussi mise à la porte. Entre temps, j'avais trouvé un travail où j'étais logée et nourrie. J'avais 18 ans à l’époque.

 

          Neuf mois plus tard, comme j'étais trop lente, j'ai perdu mon travail, donc mon logement.

 

          Heureusement, je fréquentais depuis peu une église évangélique. Les chrétiens de mon église se sont mobilisés pour me recevoir, et chaque fois que mes hôtes ne pouvaient plus m’héberger davantage, j'ai toujours été accueillie dans un nouveau foyer qui m’a offert le gîte et le couvert jusqu'à ce que je retrouve un travail stable. Des chrétiens merveilleux m'ont même reçue chez eux comme si j’étais leur fille, et encore aujourd’hui, ils considèrent mon fils comme leur petit-fils.

 

          Je peux témoigner que le Seigneur a veillé sur moi dans tous les domaines !

 

          J'étais remplie de complexes et de toutes sortes de problèmes liés à ce que j'avais vécu dans mon enfance, mais le Seigneur a placé des gens formidables sur ma route pour m'aider à tout surmonter. Il a aussi permis que je me marie et que j’aie un enfant !

 

          Oui, je peux affirmer par expérience personnelle que, comme le dit le Psaume 34.20, « beaucoup de malheurs atteignent le juste, mais l’Éternel l’en délivre toujours. »

 

Olga

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LE PETIT ANGE DE 11 ANS ET LA VIEILLE DAME

 

          Chaque dimanche après-midi, le pasteur et son fils de 11 ans, sortaient dans la ville pour distribuer des traités d’évangélisation. Un certain dimanche, il faisait très froid et il pleuvait beaucoup. L’enfant, qui s’était déjà habillé pour sortir dit :

          - « OK, papa, je suis prêt ! ».

          Et son père lui demanda :

          - « Prêt à quoi ? »

          - « Papa, il est temps de rassembler nos tracts et de sortir ».

          Son père lui répondit :

          - « Fils, il pleut, et il fait très froid dehors ! »

          Le garçon surprit alors son papa en lui demandant :

          - « Mais papa, les gens ne vont-ils pas en enfer, même le jour où il pleut ? »

          Son père lui répondit :

          - « Mon fils, le temps ne le permet pas ».

          Le garçon demanda alors :

          - « Papa, je peux y aller, s’il te plaît ? »

          Son père hésita un moment, puis lui dit :

          - « Mon fils, tu peux y aller. Voici les brochures. Sois prudent! »

          - « Merci papa ! »

          Puis le garçon sortit sous la pluie. Il alla dans les rues, de porte en porte, distribuant ses tracts à tous ceux qu’il rencontrait. Après deux heures de marche sous la pluie, il ne lui restait qu’un tout dernier traité. Il s’arrêta au coin d’une rue, cherchant à qui le remettre. Mais les rues étaient totalement désertes.

          Alors, il se tourna vers la première maison en vue, et sonna à la porte. Il insista, mais personne ne répondait. Il sonna encore, et encore, mais aucune réponse. Le jeune garçon s’apprêtait à partir quand soudain « quelque chose » l’empêcha. Une dernière fois, il se tourna vers la porte de la maison, se mit à faire résonner la cloche, et frappa fort.

          Il entendit du bruit venant d’en haut, sur le balcon. Il sonna de nouveau, et cette fois la porte s’ouvrit lentement…

          C’était une vieille dame au regard profondément triste. Elle demanda :

          - « Que puis-je faire pour toi, mon garçon ? »

          Avec des yeux radieux et un sourire qui illuminait son monde, le petit garçon lui dit :

          - « Madame, je suis désolé si je vous ai dérangée, mais je veux juste vous dire que Jésus vous aime vraiment et je suis ici pour vous donner mon tout dernier livret qui vous dira tout sur Jésus et sur son grand amour. Il lui remit le traité et s’en retournait, quand la vieille dame l’appela et lui dit :

          - « Merci, mon fils ! Et que Dieu te bénisse ! »

          Le dimanche suivant, le pasteur, papa du jeune garçon, demanda :

          - « Quelqu’un a-t-il un témoignage ou quelque chose à dire ? »

          Une vieille dame se leva lentement dans la dernière rangée. Son regard était éclatant et glorieux. Elle dit :

          - « Personne ne me connaît dans cette église. Je ne suis jamais venue ici. Mon mari est décédé, me laissant toute seule dans ce monde. Je suis si triste de vivre seule ! Dimanche dernier, je n’étais pas chrétienne ! Ce jour-là, il avait plu et il faisait terriblement froid. J’étais arrivée « au bout ». J’avais décidé de me suicider. Je n’avais ni l’espoir ni la volonté de vivre. Alors, j’ai pris une corde et une chaise. J’ai attaché la corde à une poutre du toit, me tenant sur la chaise, la corde autour de mon cou. Debout sur cette chaise, si seule, le cœur brisé, je m’apprêtais à sauter quand, tout à coup, la sonnette a retenti. J’ai aussitôt pensé : « Je vais attendre une minute, espérant que celui qui sonnait s’en irait. J’ai attendu, attendu, mais la cloche était insistante, puis la sonnerie, et enfin la personne a frappé très fort. Je me suis dit : « Qui est-ce ? Personne ne sonne ou ne vient me rendre visite ». J’enlevai la corde de mon cou et me dirigeai vers la porte. La sonnette retentissait toujours plus fort. Lorsque j’ai ouvert, je ne pouvais pas en croire mes yeux. Debout sur mon porche, un petit garçon, radieux comme un ange, me souriait. De toute ma vie, jamais je n’avais vu un tel sourire ! Oh ! je ne pourrais vous le décrire ! Les mots qui sortaient de sa bouche donnait à mon cœur mort une espérance de vie. Il s’écria, comme un chérubin : « Madame, je suis juste venu ici pour vous dire que vraiment Jésus vous aime ! » Il m’a donné ce traité évangélique, que je tiens dans mes mains. Le petit ange disparut dans le froid et la pluie ; j’ai fermé la porte et ai commencé à lire chaque mot de ce traité. Je suis remontée au grenier pour récupérer ma corde et ma chaise. Je n’en avais plus besoin. Je suis maintenant heureuse, une enfant du Roi ! Puisque l’adresse de votre église était sur le dos de cette brochure, je suis venue ici pour dire personnellement merci à « l’ange de Dieu ». Il a épargné mon âme d’une éternité en enfer ».

 

          L’heure était aux acclamations dans l’église. Les cris de louange en l’honneur du Roi ont résonné dans tout le bâtiment. Le « pasteur papa » descendit de la chaire et se dirigea vers la rangée de devant, où le petit « ange » était assis. Il prit son fils dans ses bras en sanglotant de façon incontrôlable. L’église passa un glorieux dimanche, et probablement le monde n’a jamais vu un père si plein d’amour et de fierté pour son fils.

 

          Heureux vos yeux qui lisent ce témoignage. Ne le laissez pas se perdre. Transmettez-le à vos amis et à vos connaissances. Souvenez-vous que le message de Dieu peut faire la différence dans la vie d’une personne proche de vous.

 

          Que le Seigneur vous bénisse ! Amen !

 

Transmis par le pasteur Alain PORCHEL

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          Claudine nous a proposé de partager son témoignage sur notre site. Nous l’avons spontanément accepté, et c’est avec joie – et reconnaissance à Dieu – que nous le publions.

 

ON NE MARCHANDE PAS AVEC DIEU...

 

          Mariage, divorce, remariage… et au bout du compte la dépression! Ce n’était pas la fin du chemin.

 

          Mon enfance et mon adolescence se sont passées dans une ambiance athée. Lorsque le nom de Dieu était prononcé à la maison c'était en tant que plaisanterie. Je n'ai donc jamais eu d'éducation religieuse. Pourtant, à l'adolescence, lors de moments difficiles, je m'adressais à Dieu, même si je ne le connaissais pas: «si tu existes, aide-moi». Bien des années plus tard, je me rends compte qu'il l'a fait.

 

Une très belle histoire...

 

          Je me suis mariée à 19 ans. Quelques années plus tard, j'étais en instance de divorce et en très grande souffrance. Ma belle-mère était une chrétienne convaincue qui vivait pleinement sa foi. Au moment de mon mariage, elle avait bien essayé de me parler de Dieu, de Jésus-Christ son Fils, de la Bible et des miracles qu'elle relate, de la raison de la venue de Jésus-Christ sur cette terre pour me sauver. Je trouvais cette histoire très belle, mais ne me sentais pas du tout concernée. Et voilà que cinq ans après, elle m'assurait que, dans la détresse où je me trouvais, seul Jésus pouvait m'aider, me consoler, et que rien ne lui était impossible. J'ai donc fini par l'accompagner au culte le dimanche dans une église évangélique. Au fil des cultes et des études bibliques, j'ai appris à connaître Dieu et je me suis approchée de lui. J’ai été baptisée. Mais voilà! Bien que très touchée par l'histoire de Jésus, mon approche de Dieu était intéressée, du genre: «puisque tu peux tout, alors rends-moi mon mari et je te suivrai». Mais maintenant, je sais que l'on ne marchande pas avec Dieu; rien ne s'est passé comme je le voulais. Mon divorce a été prononcé. Mon mari est parti vivre avec une autre femme qui attendait un enfant de lui alors qu'il n'avait jamais voulu entendre parler d'enfant avec moi.

 

          Mon approche de Dieu était intéressée.

 

Prisonnière...

 

          J'étais dans une telle souffrance que j'ai tenté de me suicider. Petit à petit, je me suis éloignée de Dieu en reprenant ma vie comme avant. Je pensais que Dieu m'avait déçue. Cette vie était faite de hauts et de bas, plus de bas que de hauts, je dois bien l'admettre. Puis, quatre ans après mon divorce, j'ai rencontré Gilbert qui allait devenir mon second mari. Nous avons eu une fille, Frédérique. J'avais apparemment tout pour être heureuse et pourtant je ne l'étais pas. Il me manquait quelque chose. J'avais un grand vide que je n'expliquais pas. Quelques années plus tard, je me suis trouvée prisonnière d'une profonde dépression nerveuse qui, au bout d'un an de traitement et de suivi psychiatrique, ne me lâchait pas. Je me suis donc retrouvée dans une maison de repos à 600 km de chez-moi. C'était la dernière tentative de guérison avant le séjour en hôpital psychiatrique. J'y ai passé deux mois, sans amélioration. Un jour, une nouvelle résidente est arrivée. C’était une jeune femme, chrétienne convaincue, tout comme mon ex-belle-mère. Elle est venue vers moi avec sa Bible et nous avons beaucoup partagé. Je sais aujourd’hui que ce n’était pas par hasard. Je découvrais à nouveau Dieu. Cela faisait douze ans que je m'étais détournée de lui.

 

Dans les bras de Dieu...

 

          Ce n'est pas tout! Juste à côté de la maison de repos se trouvait une église évangélique. Dieu veillait sur moi et voulait me ramener à lui. Nous sommes allées au culte toutes les deux et c'est là que, en larmes, je me suis jetée dans les bras de Dieu, lui demandant pardon de l'avoir abandonné si longtemps. Je l’ai prié de bien vouloir m'accepter à nouveau et cette fois sans rien attendre en retour, sauf son amour. Je venais à Dieu pour lui et non pour ce qu'il pouvait m'apporter. Quelques jours plus tard, je retrouvais mon mari et notre fille Frédérique à la maison où j'étais de retour.

 

          Gilbert a très mal réagi à l'annonce de ma conversion. Il était «anti-Dieu» à fond comme toute ma famille. Une petite persécution s'est installée à la maison, mais cette fois je m'étais bien promis de ne pas «lâcher» Dieu, plus jamais, même sous la pression. Il y a eu des moments difficiles entre Gilbert et moi, mais avec l'aide de Dieu j'ai tenu bon.

 

          Je suis retournée dans l'église que j'avais brièvement fréquentée douze ans auparavant. J'ai pu reprendre mon travail, arrêté depuis dix-huit mois. Dieu avait agi en ma faveur et j'étais guérie de la dépression.

 

Sujet tabou...

 

          Frédérique m'accompagnait aux cultes et fréquentait les clubs d'enfants de l'église. Je priais pour que Gilbert change aussi d'attitude. Pendant longtemps il n'a pas voulu entendre parler de Dieu; c'était un sujet tabou à la maison. Je crois qu'il était un peu jaloux de mes nouveaux amis à l'église, car il refusait catégoriquement de les rencontrer. Il se posait des questions au sujet de ma guérison, des changements qui s'opéraient dans ma vie.

 

          Surprise! Un dimanche, il s'est proposé de nous accompagner au culte Frédérique et moi, pour «voir comment ça se passe là-dedans». Apparemment cela s'est bien passé «là-dedans», car il y est revenu chaque dimanche. Peu de temps après, il s'est engagé dans cette église pour aider à diverses tâches. Dix-huit mois après, il demandait à être baptisé.

 

          Cela fait maintenant de nombreuses années que nous sommes devenus enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ et jamais nous ne l'avons regretté, bien au contraire. Comme tout le monde, il nous arrive d'avoir des fardeaux, mais Dieu est là pour nous aider à les porter. Jésus est venu sur cette terre pour aider, sauver ceux qui ont besoin de lui et qui lui demandent son aide avec foi.

 

          Jésus est mort, les hommes l'ont tué parce qu'il en dérangeait certains. Il est ressuscité, est retourné auprès de Dieu son Père où il prépare une place pour ceux qui viendront le rejoindre parce qu'ils auront cru en lui de leur vivant. Jésus reviendra sur cette terre, et ceux qui l'attendent sont impatients de ce retour. Faites-vous partie de ceux-là? Moi j'en fais partie.

 

          Recherchez Dieu et il se laissera trouver par vous.

 

CLAUDINE

 


 

Témoignage de Géraldine : une intervention de Dieu à l’hôpital...

 

MARCELINE, LA DAME AUX YEUX BLEUS

 

          Jésus a dit : « Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14.6)

 

          J’ai toujours eu à cœur d’aider et de visiter les malades. J’ai beaucoup prié afin de pouvoir discerner la volonté de Dieu dans ce domaine. J’ai trouvé une association où j’ai pu faire un stage de formation qui, au départ, devait durer 10 semaines et qui a finalement duré 6 mois dans un service de Gériatrie. Je ne me sentais pas du tout appelée à visiter les personnes âgées. Étant donné qu’aucun autre service ne m’était proposé, j’ai pensé que ce n’était pas dans la volonté de Dieu et j’ai prié en demandant au Seigneur qu’il me permette de visiter un secteur bien défini et que sa volonté s’accomplisse. 48 heures plus tard, la responsable du secteur de l’hôpital m’a appelée en me disant que le secteur d’Hématologie avait besoin d’un visiteur de malades. Ma joie et ma reconnaissance étaient immenses d’avoir obtenu une réponse aussi rapide. Cela fait maintenant 6 ans que je visite ce secteur qui comporte 2 étages. Il y a quelques semaines, ayant terminé de visiter un étage, j’allais passer la porte pour franchir l’étage supérieur quand mes yeux s’arrêtèrent sur une pancarte où il était écrit Gériatrie. Je me suis sentie poussée à aller plus loin. Tout naturellement je suis allée voir l’infirmière cadre pour demander la permission de visiter les malades. Très contente de ma demande, elle a tout de suite accepté. Je suis donc rentrée dans la première chambre, et au fur et à mesure que j’avançais je sentais mon cœur déborder d’amour. Je me suis approchée du lit et là se trouvait une dame très âgée (95 ans) qui était complètement recroquevillée sur elle-même. Je l’ai regardée et je l’ai saluée. Elle a relevé la tête avec difficulté et elle m’a regardée avec ses grands yeux bleus. A ce moment-là, si j’avais pu, je l’aurais serrée dans mes bras. Je me suis présentée et nous avons longuement parlé. Cette dame avait toute sa tête ; elle savait bien ce qu’elle voulait et ce qu’elle ne voulait pas. Avant de la quitter, je lui ai dit que j’allais prier Jésus pour elle. Elle m’a regardée dans les yeux et elle m’a déclaré : « Moi, je ne prie que Marie. » Je lui ai rendu visite durant plusieurs semaines et invariablement quand je lui parlais de Jésus, elle me parlait de Marie. Ni elle ni moi ne capitulions. La dernière semaine où je l’ai rencontrée, elle ne m’avait pas bien vue et dès qu’elle m’a reconnue, elle s’est mise à prier le Notre Père, et j’ai pu l’accompagner dans sa prière. Après cette prière j’ai eu la conviction que je pouvais aller plus loin : je lui ai demandé si elle voulait donner sa vie à Jésus et si elle désirait que je l’aide dans cette démarche. Quand elle m’a dit oui, je savais qu’elle était prête dans son cœur. Son visage était lumineux ainsi que ses grands yeux bleus que je ne suis pas près d’oublier. Elle répétait chaque mot et je la sentais remplie de la joie et de la paix de Dieu. Nous nous sommes alors quittées en nous promettant de prier l’une pour l’autre. Je venais de recevoir le plus beau des cadeaux, car je savais que cette dame était sauvée.

          Quand je suis revenue la semaine d’après elle n’était plus là. Le Seigneur l’avait rappelée à lui. Gloire à Dieu pour Marceline, la dame aux yeux bleus !

 


Marguerite témoigne…

 

DE LA SOUFFRANCE A LA LIBÉRATION

 

          Je n’en pouvais plus. j’avais une montagne de soucis : gros ennuis financiers, problèmes de couple, terribles migraines...et je me réfugiais dans les champs pour pleurer.

          A trente-huit ans, j’ai eu l’occasion d’entendre parler de Jésus par un jeune homme, mais je le trouvais trop jeune pour me comprendre.

          Cependant, quand un autre homme plus âgé m’a raconté ce qu’il avait vécu avec Dieu, j’ai dressé l’oreille et dit : « Seigneur, si tu as agi ainsi pour lui, tu peux le faire aussi pour moi ! » Je voulais vivre une même expérience, mais je ne savais comment faire. Et puis un jour, je suis allée dans une église évangélique...et à ma grande surprise, dans sa prédication, le pasteur a répondu à chacune de mes questions, alors que je n’avais pourtant soufflé mot à personne de ma situation !

          « Dieu est là, sans aucun doute ! » en ai-je alors conclu, impressionnée. A l’époque, je souffrais de terribles migraines qui handicapaient grandement mes obligations de maman et d’épouse. j’ai donc prié : « Père, libère-moi ! » et le lendemain matin, je me suis levée sans le moindre mal de tête !

          Ma situation conjugale s’est, elle aussi arrangée, car mon mari s’est également approché du Seigneur, et les chrétiens de notre église nous ont aidés à nous remettre à flot financièrement.

          Voilà des dizaines d’années que ces événements se sont produits, et ma joie est toujours grande de servir le Seigneur, ce Dieu merveilleux qui m’a guérie, accordé le salut, et donné une vie nouvelle.

 

(Source : « L’appel de la vie »)

 


 

Alain BONNECAZE, ex-témoin de Jéhovah partage avec nous son expérience...

 

MON CHEMINEMENT

 

          Mes parents, Témoins de Jéhovah depuis bien avant ma naissance, m’ont transmis une foi et un héritage spirituel. A 14 ans, je me fais baptiser Témoin de Jéhovah, convaincu que c’était le meilleur choix à faire. Début 2001, je connais ma première rupture avec les Témoins, jusqu’à fin 2009. En 2011, ce que j’apprends du vécu de mon père (fait de souffrances et d’injustices subies), décédé au mois de mars, me pousse à un travail de remise en question. Cette démarche est alimentée par la lecture de « Crise de conscience », rédigé par R. V. FRANZ, ancien membre du Collège Central (l’instance dirigeante la plus haute chez les Témoins). Par ailleurs, ma nouvelle situation de vie, commencée à l’été, provoque ma seconde rupture avec les Témoins. Toutefois, ma détermination à vivre en chrétien est ferme. Je prie alors Dieu de guider mes pas, et de m’aider, grâce à sa Parole, à faire un examen critique des enseignements reçus depuis mon enfance. Je souhaite réellement vivre la foi chrétienne telle qu’elle est enseignée dans la Bible, en communion fraternelle avec d’autres croyants. Très rapidement, je découvre des sites évangéliques. Je suis frappé par un air de famille : la grâce, le salut par Jésus-Christ, la foi en la Bible comme autorité en matière de doctrine et de foi. Mais, je ne suis pas encore prêt à franchir la porte d’une église. Au printemps 2013, je me décide à envoyer un mail à une église baptiste, à quelques pas de chez moi. Plus tard, démarre une série d’échanges avec le pasteur qui se poursuivront jusqu'au printemps 2015. A l’automne 2013, j’entame un cours biblique. Dieu répond à mes prières en me permettant d’être présent à presque chacune des soirées. Au lendemain de l’une d’elles, je commence une relation personnelle avec le Seigneur. C’est inédit, nouveau et rafraîchissant. Jusqu’alors, prier Jésus avait été impensable ! A la fin de la journée consacrée au Saint-Esprit, mes anciennes conceptions sont renversées. Je fais confiance au Seigneur, et continue de chercher sa direction, et son approbation dans ce cheminement, même si celui-ci me semble ardu, difficile. A l’automne 2014, l’accueil chaleureux et fraternel que j’ai reçu, en 2013, me donne envie d’apporter ma petite contribution lors d’un nouveau cours biblique. Entre autres choses, je ressens particulièrement la présence du Seigneur. J’apprends à faire confiance à Dieu, à m’en remettre complètement à Christ, et laisser l’Esprit Saint faire son œuvre en moi. Je découvre aussi que la foi a besoin du silence de Dieu pour grandir, même si ce silence peut parfois me déranger : il ne faut pas que je me méprenne sur la nature et la qualité de ce silence. Depuis 2013, mon voyage spirituel m’a amené à fréquenter une communauté baptiste, ma nouvelle communauté. Christ Jésus m’accompagne sur ma route : et à Pâques 2015, j’ai témoigné de mon engagement à ses côtés en me faisant baptiser.

 

(Source : Rencontres et Dialogues. Transmis par le pasteur Marcel MARCHIONI)