MARCHER AVEC DIEU EN ÉTANT DIRIGE
« Il fallait qu’il passât par la Samarie. »
Jean 4.4
« La vie dirigée » est une série d’expériences, de faits, de gestes, de conversations préparées par Dieu. Rien n’est livré au hasard. « Il les dirigea sûrement, pour qu’ils fussent sans crainte » (Psaume 78.53). Mais il faut être livré à l’Esprit et vouloir accepter ses indications pour en goûter toute la saveur…
Dieu veut tirer le maximum de nos existences. Comment ? En nous dirigeant. « J’ai constamment l’Éternel sous mes yeux ; quand il est à ma droite, je ne chancelle pas », disait le Psalmiste (Psaume 16.8). Y a-t-il assez de souplesse, d’obéissance en nous pour suivre Dieu ?
Et d’abord, être en disponibilité ; voilà la première règle.
Pourquoi Jésus devait-il passer par la Samarie ? Quel est ce déterminisme, cet impératif catégorique ? Il relève de Dieu. Jésus est en mission. Il se déplace, il parle, il se tait, il regarde, il pardonne, il relève, il guérit, tout est préparé, déterminé sans conditions. Voici comment.
Nous sommes libres de suivre Dieu ou non. L’apôtre Paul déclare : « Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair » (Galates 5.13). Le choix de Jésus est fait. Le nôtre est quelquefois fait à moitié et nos actes d’obéissance sont prévus de Dieu, déterminés, à condition que nous acceptions d’obéir. Jésus a toujours obéi. Donc ces actes ont toujours été déterminés, volontairement réalisés dans l’obéissance la plus joyeuse. Ce « Il fallait » est un déterminisme divin.
Il fallait que Jésus se déchargeât d’une mission confiée à lui par Dieu : rencontrer la Samaritaine et l’instruire, l’éclairer et la sauver...Et Jésus a accepté cette direction, combien heureux de sauver une âme de plus !
Pourquoi la Samaritaine est-elle venue au puits de Jacob ? Toujours par le déterminisme divin. Il fallait qu’elle y vînt pour y être instruite. Libre à elle de se laisser sauver ou non, d’accepter la parole de Jésus ou non. Le prophète Osée disait : « Israël a rejeté le bien ; l’ennemi le poursuivra » (Osée 8.3). Notre façon de rejeter le salut brise le déterminisme divin jusqu’à ce qu’une nouvelle occasion créée ou provoquée par Dieu nous replace encore devant sa grâce et nous donne encore la possibilité d’opter pour lui.
C’est dans ce sens qu’il fallait cette rencontre entre Jésus et la Samaritaine. Pour Jésus, afin qu’il communique sa vie. Pour la Samaritaine afin qu’elle reçoive la vie. La direction est des deux côtés : pour celui qui écoute comme pour celui qui parle. Jérémie déplorait l’attitude d’Israël : « Cela ne t’arrive-t-il pas parce que tu as abandonné l’Éternel, ton Dieu, lorsqu’il te dirigeait dans la bonne voie ? » (Jérémie 2.17).
Mais cette rencontre crée des obligations des deux côtés. Pour Jésus, la nécessité d’annoncer tout le salut de Dieu, de ne pas purifier ou sauver cette âme à demi. Pour la Samaritaine, la nécessité de recevoir tout ce que Jésus lui donne.
Lieu de passage béni, que ce puits de Jacob !
Béni pour Jésus parce qu’il a ressuscité une âme. Béni pour la Samaritaine parce qu’elle a saisi l’occasion merveilleuse de se laisser transformer, de recevoir une vie qu’elle ne soupçonnait même pas…
Le lieu où nous sommes quel qu’il soit est un lieu béni parce que Dieu s’y révèle, et s’y donne. « C’est de là aussi que tu chercheras l’Éternel, ton Dieu, et que tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton cœur et de toute ton âme » (Deutéronome 4.29). A nous de n’offrir à Dieu aucune résistance, de nous abandonner entre ses bras puissants pour être toujours dirigés, soit pour recevoir, soit pour donner ce que nous avons déjà reçu.
Marcel ARNAL
www.batissezvotrevie.fr
Informations
Dans notre rubrique « Guérison divine », nous avons le plaisir de publier aujourd’hui un article intitulé « Le chemin de la foi ». Comment être délivré de l’incrédulité pour obtenir de Dieu la guérison ? Cet article est suivi d’un court rapport de ce que Dieu fit en Norvège par le ministère de Smith Wigglesworth. Pour lire cet article, cliquez sur le lien :
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Retrouvez aussi la vidéo d’un culte à l’Eglise Evangélique de Réveil de Bienne (Suisse): « Etre mort en Christ », par le pasteur Paul BALLIERE, en cliquant sur le lien :
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