IL N'Y A PLUS RIEN QUE DIEU PUISSE NOUS REFUSER ...

 

IL N’Y A PLUS RIEN QUE DIEU PUISSE NOUS REFUSER...

 

« Lui qui n’a point épargné son propre fils, mais qui l’a livré pour nous tous,

comment ne nous donnera-t-il pas toutes choses avec lui ? »

(Romains 8.32)

 

          Beaucoup de commentateurs ont vu, dans ce verset, une allusion voilée au sacrifice d’Abraham. Le patriarche n’avait pas hésité à donner à Dieu ce qu’il avait de plus précieux, son fils, son héritier, selon la promesse. Il avait ainsi prouvé qu’il ne pouvait rien refuser à Dieu : image faible, mais juste du Père céleste qui a consenti à sacrifier son Fils bien-aimé pour nous sauver. Après une telle preuve d’amour, que pourrait-il nous refuser ? Celui qui a donné le plus, ne donnera-t-il pas le moins ? Toutes les bénédictions que nous pouvons demander, que sont-elles, en définitive ? Même réunies toutes ensemble, elles ne sont encore que bien peu de choses, mises en face du don de Jésus.

 

          Notre attention est habituellement concentrée sur les souffrances de Christ et nous avons raison ! Pourtant, elles ne doivent pas nous faire oublier celles du Père.

 

          Pour ne pas être de même nature, elles n’en sont pas moins grandes ! Il y avait pour Jésus un tourment indicible à se sentir seul à « fouler au pressoir », privé de toute présence de son Père céleste. Les anges, eux-mêmes, ne pouvaient pas lui venir en aide. Il devait être seul pour accomplir l’œuvre de notre rédemption. Pour le Père, sa douleur était de voir agoniser son Fils, tout en étant dans l’impossibilité morale de lui manifester la moindre preuve de son amour. Il devait le considérer comme le coupable et le traiter comme tel. Il devait le laisser souffrir absolument seul. Il lui fallait entendre jaillir de ses lèvres desséchées le cri déchirant : « Mon Dieu, mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27.46) et cela, sans pouvoir intervenir ! Quand nous voyons un de nos bien-aimés souffrir, et que nous savons que nous ne pouvons plus rien pour le soulager, que nous restons là, impuissants à son chevet, quelle douleur est la nôtre ! Quand Dieu a pu nous donner une telle preuve de son amour, nous pouvons être certains qu’il n’y a plus rien qu’il puisse nous refuser.

 

André THOMAS-BRES

www.batissezvotrevie.fr

 

Information :

          Nous publions aujourd’hui la suite de l’étude biblique sur le livre de Josué (chapitre 3): « Passez le Jourdain ». Le peuple de Dieu ne peut franchir le Jourdain sans avoir auparavant traversé la mer Rouge. Quelle en est la signification ? Pour lire notre article, cliquer sur le lien :

 

https://www.batissezvotrevie.fr/2019/03/19/passez-le-jourdain-suite/

 

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