LA PAQUE (3)

 

LA PÂQUE (3)

 

Quand Dieu descend en Égypte...

 

« L’Éternel dit à Moïse et à Aaron dans le pays d’Égypte... »

Exode 12.1

 

          L’Éternel avait dit à Moïse, du milieu d’un buisson ardent : « J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens... » (Exode 3.7-8)

          Quand Dieu promet, il tient parole. Lorsqu’il dit, il fait. Neuf plaies plus loin, il institue la Pâque, courbe l’Égypte et sauve son peuple.

 

          Ne trouvez-vous pas ineffable la miséricorde divine ? Pensez donc ! un Dieu si grand qui vient jusque dans l’esclavage fangeux des enfants d’Israël ! Il a tout entendu : leurs cris, les coups des oppresseurs, les propos arrogants du Pharaon. Il a tout vu : les larmes, les douleurs, le désespoir, la mort.

          Maintenant, il vient. Il descend. Avec la Pâque, avec l’agneau, avec le sang.

          Tremble Égypte ! Tes jours, tes heures même, sont comptés. Encore un peu, et ton orgueil, ton arrogance, ta barbarie vont s’enfoncer comme du plomb dans la profondeur des eaux.

          Chante Israël ! Réjouis-toi en espérance, ta délivrance approche !

 

          Dieu n’a pas attendu que son peuple sorte de l’Égypte pour s’intéresser à lui. D’ailleurs, comment ces malheureux auraient-ils pu s’affranchir eux-mêmes de la férule pharaonique ? La mort, au bout de leur route de misère, n’était-elle pas l’apaisement désirable ? L’Éternel en avait décidé autrement. L’heure de l’affranchissement avait sonné ; et avec elle la foi dans la grâce divine : « C’est par la foi qu’il [Moïse] fit la Pâque et l’aspersion du sang [et avec lui, tout le peuple d’Israël], afin que l’exterminateur ne touche pas aux premiers-nés des Israélites. » (Hébreux 11.28)

 

          Quelle est ton « Égypte » ? Quel est le « Pharaon » qui te retient captif ? Sous quel fardeau plies-tu chaque jour ? Quels coups incessants blessent ton corps et ton âme ? Toi, tu le sais.

          Misérable prisonnier du péché, comment pourrais-tu ouvrir les portes de la liberté, de ta liberté ? Par de bonnes œuvres ? La Bible dit : « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi...Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » (Éphésiens 2.8-9) En offrant de l’argent à Dieu ? Dieu est trop riche pour te vendre le ciel, et tu es trop pauvre pour l’acheter. « Ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache... », dit la Bible (1 Pierre 1.18-19) Espères-tu trouver refuge dans une bonne moralité ? Vaine illusion ! « Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous », déclare la Parole de Dieu (Jacques 2.10) A moins que, butinant de religions en philosophies, tu ne penses découvrir le savon purificateur de la conscience et les cosmétiques embellisseurs de l’âme. « Quand tu te laverais avec du nitre, quand tu emploierais beaucoup de potasse, ton iniquité resterait marquée devant moi, dit le Seigneur, l’Éternel. » (Jérémie 2.22)

 

          Dieu a ouvert lui-même la porte de ta liberté. Ce n’est pas la brebis perdue, sans cornes ni griffes pour se défendre, sans flair pour retrouver son chemin, qui cherche le berger ! Jésus est venu sur notre terre. Il est descendu dans ton « Égypte » de misère et d’esclavage. Quel amour, quelle humiliation aussi, et quel anéantissement pour le Fils éternel de Dieu ! Alors qu’il n’était qu’un tout jeune enfant, les circonstances contraignirent Joseph et Marie à le prendre, et à se retirer en Égypte. N’y a-t-il pas une lueur prophétique dans cette parenthèse historique ?

 

          Sur la croix, Jésus a pris ton péché, tes passions et tes vices. Un regard de foi vers lui, une démarche sincère de repentance, une demande ardente de pardon et de délivrance, un abandon complet de ta vie entre ses mains...et il fait de toi un être libre, un enfant de Dieu.

 

          Christ, ta Pâque, a été immolé.

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

Information :

 

« L’apostasie arrive ». C’est le titre du nouvel article que nous publions aujourd’hui. Qu’est-ce que l’apostasie ? De quelle base s’éloigne-t-elle ? Quelles bornes déplace-t-elle ? Pour lire notre article, cliquer sur le lien :

 

https://www.batissezvotrevie.fr/2019/04/14/l-apostasie-arrive-1/

 

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