LA PAQUE (6)

 

LA PÂQUE

(6)

 

Prenez l’agneau !

 

« On prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. »

Exode 12.3

 

          C’était là la part de l’homme dans la Pâque, sa responsabilité, son engagement, sa foi : il fallait « prendre », autrement dit s’emparer de la rédemption annoncée. Car en effet, l’Éternel insiste : « Si la maison est trop peu nombreuse pour un agneau, on le prendra avec son plus proche voisin » (v.4) ; et encore : « On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera » (v.7) ; et encore : « Allez prendre du bétail pour vos familles, et immolez la Pâque » (v.21).

          L’agneau, bientôt sacrifié et offrant la vie, était à portée de main, à portée de foi. Il suffisait de s’approprier la délivrance du long esclavage par une confiance absolue en la parole du Dieu libérateur. Moïse, et tout un peuple avec lui, hissèrent leur foi au-dessus de la mort menaçante : « C’est par la foi qu’il [Moïse] célébra la Pâque et fit l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites » (Hébreux 11.28).

          « On le prendra », avait ordonné l’Éternel. La Pâque n’était que l’ombre des choses à venir. La réalité glorieuse s’est incarnée en la personne de Jésus-Christ. La vraie Pâque, c’est lui, le Fils de Dieu. Le vrai sang purificateur, c’est celui de l’Agneau de Dieu. Paul l’avait compris et expérimenté, lui qui a célébré la véritable fête du salut. Il a « pris » l’Agneau. Il dit : « Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu au but, mais je continue à poursuivre dans l’espoir aussi de le saisir totalement, parce que j’ai été empoigné moi-même totalement par Jésus-Christ. » (Philippiens 3.12) Le verbe traduit dans ce verset par « saisir » signifie « s’emparer de, prendre, mettre la main sur, saisir au moment opportun, trouver, rencontrer ». C’est tout le résumé de la Pâque. La part de Jésus a été de nous « empoigner » par l’œuvre de la croix ; la nôtre est de « prendre » l’Agneau, le premier jour de notre conversion, le second jour, et toujours. Paul écrit à Timothée : « Combats le beau combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé... » (1 Timothée 6.12)

          L’œuvre de l’Agneau a été parfaite. Tout est accompli. Christ dit au Père : « J’ai mené à son terme l’œuvre que tu m’as donnée à faire. » (Jean 17.4) Notre Sauveur nous a parfaitement empoignés le jour de notre conversion. Mais nous, nous sommes-nous emparé de lui totalement ? Avons-nous mis la main sur lui pour toujours ? Est-il notre Pâque au moment opportun ?

          Bien-aimés, nous sommes en devenir. Nous devons sans cesse progresser, et ne jamais nous relâcher. Puisons dans notre intimité avec Jésus le secret de notre ressemblance à sa beauté, à sa perfection, à son triomphe.

 

Paul BALLIERE

www.batissezvotrevie.fr

 

Information :

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Francis (lundi, 29 avril 2019 18:48)

    Cette étude sur la Pâque est très puissante et enrichissante. Quelle profondeur. Merci Seigneur pour les pasteurs qui nous "mâchent" le travail de méditation, sans lequel nous serions moins édifiés. Et merci à vous Pasteur pour ce travail.
    Je lirai à nouveau cette vision de Pâque.